1897- Hélène Dutrieu, pilote d'avion

(Echo, 25/07/2020)

1899 - Camille Jenatzy, le premier pilote à atteindre les 100 km/h

J.O. de 1900 et ... de 1920 / 6 médailles d'or et 3 d'argent pour Hubert Van Innis (tir à l'arc)

(Pan, 23/02/2022)

1902 - "Circuit des Ardennes" , the first race in the world on road close circuit

(Auto World Brussels)

1904 - Les Belges aux Jeux Olympiques de Saint Louis (USA)

(LB, 04/03/1996)

1912 - Claire Guttenstein, nageuse, détentrice de records du monde, première athlète belge aux J.O.

(in: La Libre Belgique, s.d.)

1912 – De Brusselaar Paul Anspach won twee keer goud in het schermen op de Spelen van 1912 in Stockholm. (Het Laatste Nieuws, 01/08/2021)

1912 - Paul Anspach, champion à l'épée aux J.O. de Stockholm)

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 

1910s / Hélène Dutrieu (Tournai 1877 – Paris 1961) fut la première pilote féminine à recevoir une licence de vol et à transporter des passagers. Officieusement, elle battit également plusieurs records: hauteur (400 m), durée (40 minutes) et distance (45 km).

1925-1942 / Henri de Baillet-Latour, président belge du Comité Olympique International

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 

En 2001, le trophée de Personnalité sportive de l’Année a été attribué pour la pre­mière fois à un sportif retraité: Jacques Rogge. À côté d’une carrière professionnelle comme chirurgien orthopédique, il a derrière lui une carrière sportive de pratiquant de la voile et de joueur de rugby. Dans les cercles sportifs, on avait remarqué ses ta­lents d’organisateur, d’orateur et de médiateur et on fit donc appel à lui pour occuper des positions importantes dans les Comités olympiques: il fut d’abord représentant des athlètes dans le Comité olympique et interfédéral belge, puis président du même C.O.I.B., président des Comités olympiques européens, et enfin président du Comité olympique international. Il est le deuxième Belge à accéder à ce poste. Henri de Baillet-Latour remplit déjà cette fonction de 1925 jusqu’à son décès, en 1942. Il succéda à Pierre de Coubertin, le père des Jeux Olympiques modernes. Baillet-Latour fut aussi celui qui permit que les Jeux de 1920 soient attribués à Anvers.

1926 - Tour de France / Odile Tailleu, vainqueur au Tourmalet et premier à Luchon

Philippe Thijs (/ Thys), vainqueur du Tour de France en 1913, 1914 et 1920

Firmin Lambot, vainqueur des Tours de France 1919 et 1922

Patrick Haumont, 1920: les Seuls Jeux belges …, LB 25/03/1996

 

Aux Jeux Olympiques d’Anvers, la Belgique glana pas moins de 16 médailles d’or, 12 médailles d’argent et 14 médailles de bronze.

(VA, 02/04/2020)

100 ans de Fédération Royale Belge de Billard

années 30 : Gustaaf Van Belle

de1935 à 1969 : René Vingerhoedt, Emile Wafflard, Laurent Boulanger, René Gabriëls, Tony Schrauwen, Raymond Ceulemenans, Ludo Dielis

1935 - Romain Maes wint de Ronde van Frankrijk

(HNB, 10/08/2012)

1928- / Wielrennen - België telt al 25 wereldkampioenen

(HLN, 22/09/2012)

1933 - création de l'équipe acrobatique des Red Devils

1936 - Louis Keyaerts, médaillé d'argent au marathon lors des J.O.de Berlin

1939 - Wereldrecord zwemmen voor Yvonne Vanderkerckhove

(HLN, 04/08/2012)

1948 - Cyrille Delannoit bat Marcel Cerdan

1948 - J.O. de Londres / Gaston Reiff bat Emil Zátopek aux 5000m

1948 - Winterspelenk in St. Moritz - Goud voor Micheline Lannoy

(HGLN, 01/08/2021)

1950s - Olivier Gendebien

(LB, 05/10/1998)

1953 - Jacques Théodor, recordman du monde de descente dans un gouffre (737 m)

(LB, 12/11/2003)

1960s – Athlétisme

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 

(p.264) Deux Belges ont remporté une médaille d’or dans une discipline athlétique aux Jeux Olympiques: Gaston Reiff aux 5000 mètres en 1948 à Londres et Gaston Roelants aux 3000 mètres en 1964 à Tokyo. Ce n’est là qu’une des nombreuses performances extraordinaires de Roelants. Un an plus tard, il parcourt la même distance en bat­tant le record du monde. En tant que coureur de fonds, il est le numéro un et reste pendant des années le grand gagnant des championnats d’hiver. Il est sacré Sportif du Siècle par le Conseil communal aux questions sportives de Louvain et Athlète belge du Siècle par la Ligue d’Athlétisme.

De nombreux champions suivent ses traces, parmi lesquels Roger Moens, Emiel Puttemans, Karel Lismont, Ivo Van Damme et Mohammed Mourhit. Mourhit, né au Maroc, a remporté le championnat du monde du Cross Country en 2000 et 2001 mais il a été éliminé en 2005 pour dopage.

 

1964 - Gaston Roelants, médaille d'or aux JO de Tokyo; etc.

(LB, sdéc. 1986)

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 

Le « cannibale’

La Belgique a toujours été un pays où les coureurs cyclistes étaient rois. Au siècle dernier, le cyclisme était le sport populaire par excellence et les champions de vé­ritables héros. Vers 1965, apparaît un phénomène dont la réputation va largement dépasser les frontières de notre pays. Né en 1945, Eddy Merckx aura déjà battu plus de records que tout autre coureur avant lui à 28 ans. En 13 ans, de 1965 à 1978, il établit un palmarès qui ne sera jamais égalé. Il domine sa discipline sur tous les terrains. Il gagne sept fois Milan-San Remo, trois fois Paris-Roubaix, cinq fois Liège-Bastogne-Liège, cinq fois le Tour d’Italie et le Tour de France, deux fois le Tour de Lombardie et trois fois le Championnat du monde. Dans les grands tours, (p.266)

où la montagne et les contre la montre sont souvent décisifs pour la victoire finale, il se révèle être un excellent grimpeur et un spécialiste de la course individuelle. En 1972, il s’attaque avec succès au record du monde de l’heure sur piste. Ses 49,431 km resteront dans les livres de record pendant dix ans, uniquement battus grâce à une nouvelle génération de vélos aérodynamiques. Sur les 1800 courses auxquelles il participe, il en gagne 525. On lui a décerné trois fois le titre de Sportif mondial de l’Année.

Ce qui distingue Merckx, c’est qu’il ne se limite pas à certaines spécialités. Il par­ticipe à des courses pendant toute la saison cycliste, de mars à octobre. Témoin de sa polyvalence: à l’issue du Tour de France 1969, il ramène le maillot jaune de la victoire, le maillot vert du meilleur sprinter et le maillot du meilleur grimpeur. Son appétit de victoire lui vaut le surnom de ^cannibale’.

Après sa carrière sportive, Eddy Merckx lance sa propre marque de vélos, produits dans sa fabrique de Sint-Brixius-Rode près de Meise. Il reste un hôte apprécié des cercles ministériels et lors des missions commerciales. Le Roi Albert II lui a décerné le titre de baron.

Concernant l’ère post-Merckx, un des meilleurs coureurs belges est sans aucun doute Freddy Maertens. Il est deux fois champion du monde, gagne huit étapes du Tour en 1976 et treize étapes et la victoire finale dans la Vuelta en 1977. En 1981, il fait également un spectaculaire retour à l’avant-plan.

 

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 

(p.267) Dans la période entre la fin des années 60 et le début des années 70, les Belges ne font pas seulement la pluie et le beau temps en cyclisme sur route, mais aussi en cyclocross. De 1966 à 1973 (une seule interruption en 1967), Eric De Vlaeminck gagne sept fois le Championnat du monde de cyclocross, suivi en 1974 par Albert Van Damme et en 1975 par son frère Roger De Vlaeminck. Ce dernier sera sur­nommés Monsieur Paris Roubaix’ grâce à ses quatre victoires dans cette course qui se déroule dans le Nord de la France, surnommée l »Enfer du Nord’.

Après sa carrière de cycliste, Eric De Vlaeminck devient l’entraîneur couronné de succès des coureurs de cyclocross belges, avec six médailles au Championnat du monde de Zolder en 2003. Ces dernières années, cette discipline sportive hivernale est devenue le terrain de prédilection des flamands. Bart Wellens est devenu cham­pion du monde en 2003 et 2004, mais les champions belges Sven Nys, Mario De Clerq, Erwin Vervecken et Sven Vanthourenhout ont aussi figuré plusieurs fois dans le top 10. La plupart des courses de cyclocross se déroulent en Flandre, ce contre quoi la fédération nationale de cyclisme tente de lutter. Elle souhaite conférer une envergure plus internationale au cyclocross, comme cela a été le cas pour le moun-tain bike ou VIT, beaucoup plus populaire. Cette discipline a également été dominée (p.269) par un Flamand, Filip Meirhaeghe, qui l’a emporté sur ses rivaux pour devenir champion du monde.

1980s - Wielrennen - Roland Liboton, de beste aller tijden

(Humo, 24/01/2017)

 

1960s-2000s Le motocross

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 

La Belgique peut aussi se targuer du nombre le plus élevé de champions du monde dans l’autre sport ‘boueux’, le motocross. Citons Joël Smets (cinq fois champion du monde), Eric et Sylvain Geboers, Georges Jobé, André Malherbe, Harry et Stefan Everts, Roger De Coster, Gaston Rahier et Joël Robert.

Il y a déjà longtemps qu’Eric Geboers a remplacé sa moto par un hélicoptère, mais il n’avait pas d’égal comme pilote de motocross. Ses performances dans les années 80 ont été véritablement exceptionnelles. Il a été le premier pilote champion du monde à la fois en 125, 250 et 500 cc.

Stefan Everts, de son côté, n’a pas été élu Sportif de l’Année à plusieurs reprises pour rien. Les connaisseurs estiment qu’il est le meilleur pilote de motocross de tous les temps, étant donné le nombre de records qu’il a battus: le plus de titres mondiaux (8), le plus de victoires à des Grands Prix dans toutes les catégories (51), Everts ayant été le premier pilote à pouvoir gagner deux et même trois Grands Prix le même jour! Outre Smets et Everts, deux autres Belges ont inscrit leurs noms au panthéon des gagnants d’un championnat du monde sur deux roues: Steve Ramon en motocross 125 ce et Eddy Seel en Supermoto.

1970s - Roger de Coster

1970s - Victor Courtois, un grand spéléologue

(VA, 22/05/2021)

Football – 1980s – Jean-Marie Pfaff / Michel Preud’homme

Van Beirendonck Lou, Verbrugge Lieven, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 

Par contraste avec tous ces sports individuels, les Belges brillent beaucoup moins dans les sports d’équipe. Dans ces sports, comme par exemple le football, ce sont surtout les individus qui se font connaître en dehors de nos frontières nationa­les. Ainsi, la Belgique a toujours produit d’excellents gardiens de but. Jean-Marie Pfaff (1953) est devenu une véritable figure populaire. Il provient d’une famille de vendeurs de tapis itinérants. Dans l’équipe de foot que lui et ses dix frères ont constituée, il est déjà gardien de but. Avec lui, le petit club de SK Beveren s’élève au rang de champion national en 1979. Il recommence en Allemagne: le Bayern de Munich devient champion national à trois reprises dans les années 80 et gagne trois (p.275) fois la Coupe d’Allemagne. En tant que gardien de but de l’équipe nationale belge, les Diables Rouges, il est souvent héroïque dans des matchs de coupe d’Europe et du monde. En 1987, on le consacre meilleur gardien de but du monde. Jean-Marie Pfaff se distingue par son indéniable talent, son style acrobatique et son sens du spectacle dans toutes les circonstances. Sa popularité s’est encore accrue grâce à un reality-soap télévisé qui a permis à tous les spectateurs de voir en direct la vie de plusieurs générations de Pfaff, dans leur maison.

Personne ne sait combien de points le gardien de but Michel Preud’homme a permis à ses clubs de gagner, mais il y en a eu beaucoup, c’est sûr. En 1987 et 1989, il gagne le Soulier d’or; il a été élu meilleur gardien de but belge à cinq reprises. En 1994, c’est la consécration ultime: il est élu meilleur gardien de but du monde.

1980s - Jean-Paul Praet, in het rijtje van de groten naast Usain Bolt

(HUMO, 09/02/2021)

1986 - Herman Detienne (Berchem), Miche de Loecker (Mortsel), Herman Ettelin (Leuven) et deux sherpas au sommet du Racsi Peak (5238 m / Népal)

(LB, nov. 1986)

1986 - Football, les Diables Rouges, 3e à la Coupe du Monde à Mexico

(LB, 01/07/1986)

1987 - Pfaff encensé par la presse allemande et espagnole (après un match du Bayern contre le Real Madrid, et ses supporters crapuleux)

(LB, 24/04/1987)

1980s-200s – Tennis de Table / Jean-Michel Saive

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

 (p.258) Rien ne pouvait laisser supposer qu’un Belge serait un jour le meilleur joueur de ping-pong du monde, d’autant plus que ce sport est plutôt la spécialité d’un pays comme la Chine, avec 80 millions de joueurs. Cela n’a pas empêché Jean-Michel Saive d’y gagner le tournoi le plus important de tennis de table. De plus, il a réussi à rester pendant 515 jours à la tête du classement mondial, entre février 1994 et juin 1995 et de nouveau entre mars et avril 1996.

Jean-Mi, comme le surnomme nombre de ses supporters, naît près de Liège en 1969 et grandit dans une famille passionnée par le ping-pong. Son père appartenait au top 10 des meilleurs joueurs nationaux et sa maman a été championne de Belgique du double dames alors qu’elle était enceinte de Jean-Michel. « Mon premier titre, je l’ai gagné chez les dames », plaisante-t-il parfois. Il commence à s’entraîner avec son frère Philippe sur la table de la cuisine. Jean-Michel déborde d’ambition et rêve de figurer parmi les 50 meilleurs joueurs mondiaux. Dès ses premiers pas dans la compétition, il surclasse ses opposants. Il a à peine treize ans quand il devient le quatrième meilleur joueur du pays et se voit sélectionner dans l’équipe nationale. Son talent, sa volonté de progresser et son légendaire esprit combatif sont déjà bien présents à l’époque.

 

Jean-Michel Saive étudie les mathématiques, les sciences et les langues au Collège Saint-Barthélémy à Liège. Ses matières préférées sont les langues et la géographie, sa hantise les mathématiques. La der­nière année, il suit ces cours avec des étudiants futurs ingénieurs civils et éprouve quelques difficultés. En effet, il sait déjà qu’il veut faire carrière en tant que joueur professionnel de tennis de table. En cas d’échec, il a prévu de reprendre les études. Heureusement, il a fait le bon choix, ce dont témoigne son palmarès. Tout s’est déroulé à un rythme impressionnant: numéro un en Belgique depuis 1985, vice-champion du monde en 1993, champion d’Europe en 1994 puis champion du monde en 94, 95 et 96. Son club La Villette Charleroi engrange également d’excellents ré­sultats, aussi bien au niveau européen que mondial, et reçoit le prix belge d’ ‘Equipe de sport de l’année’ en 2002. Jean-Michel a atteint son objectif concernant le classement mondial, il a même réussi à prendre deux fois la première place du classement officiel et figure donc parmi les meilleurs joueurs de tennis de table du monde. Il est par­venu à faire du tennis de table un sport respecté, capable d’attirer de temps à autre l’attention des médias. En 1989, il est récompensé par le prix UNESCO du fair play. En Belgique, il a été Sportif de l’Année en 1991 et 1994.

 

1990 - Rudy Van Snick conquiert l'Everest

(LB, 11/05/1990)

1990s – Judo / Gella Vandecaveye

LouVan Beirendonck, LievenVerbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

Gella Vandecaveye (1973) figure aussi parmi les judokas les plus talentueuses de sa génération dans sa catégorie. Entre 1994 et 2001, elle remporte sept fois les championnats d’Europe. Son palmarès est presque aussi impressionnant au niveau mondial: elle est deux fois championne du monde et obtient deux médailles olym­piques, une de bronze et une d’argent. En 1993 et 1997, elle devient Sportive de

(p.261) l’Année et reçoit le Trophée national du Mérite sportif en 1999. Gella Vandecaveye a été consacrée quatre fois Judoka européenne de l’Année. Sa volonté exception­nelle de revenir parmi les meilleures après de graves accidents, comme une vertèbre cervicale cassée ou des ligaments croisés déchirés, en a impressionné plus d’un. Parmi les hommes, Robert Van de Walle a été suivi par Harry Van Barneveld, avec d’excellents résultats aux Championnats d’Europe et une médaille de bronze aux Jeux d’Atlanta.

 

1990s-2000s – Escalade / Muriel Sarkany

Lou Van Beirendonck, Lieven Verbrugge, Les Belges sont formidables, Vous en doutiez ?, éd. Brillant, 2005

(p.263) La grimpeuse Muriel Sarkany naît à Bruxelles en 1974 dans une famille très sportive. Son père s’adonne aux sports de combat et au ping-pong, sa mère fait de la gymnastique et de la plongée. Rien d’étonnant, donc, à ce que Muriel ait d’abord pratiqué le karaté et la gymnastique. Elle a 16 ans quand elle pénètre pour la première fois dans une salle d’escalade, sur la recommandation de son professeur de gymnastique. C’est le coup de foudre. Son esprit de compétition et sa petite stature (elle mesure 1 m 54) lui permettent de surmonter les obstacles les plus difficiles. En 1991, elle s’impose aux Championnats du monde d’escalade juniors. Une rencontre avec la championne américaine Robin Erdesfield la pousse à se lancer dans une carrière sportive professionnelle à dix-huit ans. Elle est déterminée à atteindre son objectif et se fraye rapidement un chemin vers le sommet.

En 1994, Muriel Sarkany remporte son premier titre de championne de Belgique. La jeune sportive se trouve confrontée à un sérieux problème. Le manque d’intérêt des médias pour l’escalade complique la recherche de sponsors prêts à financer les déplacements, stages et compétitions à l’étranger. Ces difficultés financières lui coûtent beaucoup d’énergie, mais elle parvient tout de même à remporter la Coupe du monde en 1997 et le Championnat européen l’année suivante. En 1999, la Fédération d’Escalade du Grand-Duché de Luxembourg lui offre un statut et un salaire. Cet arrangement ne dure malheureusement pas longtemps: Muriel Sarkany ne possède pas la nationalité luxembourgeoise et ne peut pas l’obtenir. Entre-temps, elle gagne une deuxième Coupe du Monde. En 2001, elle surclasse toutes ses concurrentes: elle remporte une troisième Coupe du Monde et parvient à la première position du classement mondial. Ces performances lui permettent enfin de bénéficier du soutien d’un sponsor, ce qui lui permet de se consacrer entièrement à son sport. Sa préparation porte ses fruits puisqu’elle remporte sa quatrième Coupe du Monde en 2002. La Communauté française la récompense par un Trophée du Mérite sportif et elle profite enfin de la reconnaissance nationale et internationale qui lui est due.

Elle obtient les meilleurs résultats de sa carrière en 2003 et remporte une cin­quième Coupe du Monde.

 

 

S.F., Le pôle Nord rejoint par deux Belges, LB 20/05/1994

 

“Alain Hubert et Didier Goetghebuer gagnent leur pari après 74 jours de marche.”

1996 - Robert Coqu, double médaillé au "World Fire Fighter Games"

(VA, 13/08/1996)

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