antidemocratic events in Europe

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1 Analysis

1978-

LA GRÈCE : Inouï, s.r.

 

Les experts mandatés par l’Union Européenne pour étudier les causes qui ont conduit la Grèce à la situation économique actuelle rapportent les faits suivants:

La Grèce a falsifié ses comptes pour entrer dans l’euro, puis a déformé la réalité, jusqu’à ce que celle-ci explose Il y a eu des départs massifs en retraite à 50 ans. Il y avait jusqu’à 50 chauffeurs par voiture officielle, en moyenne

Il y avait 45 jardiniers pour une petite pelouse avec 4 buissons à l’hôpital Evangelismos. La Grèce a la plus forte population fictive au monde, de personnes déclarant un âge de 110 ans. Les décès ne sont souvent pas enregistrés et les pensions continuent à être perçues. L’Union Européenne a détecté qu’il ya des familles qui perçoivent 4 à 5 pensions, qui ne leur sont pas destinées. Il y a encore des pensions payées à des personnes mortes en 1953, il ya 50 ans.

40 000 jeunes filles reçoivent mensuellement une rente viagère de 1000 euros pour le simple fait qu’elles sont filles célibataires de fonctionnaires décédés et il en coûte aux caisses de l’Etat € 550 millions d’euros par année. Maintenant elles la percevront seulement jusqu’à 18 ans. Des stimulateurs cardiaques dans les hôpitaux grecs ont été acquis à un prix 400 fois supérieur à celui des hôpitaux britanniques. En Grèce, de nombreux travailleurs ont bénéficié de la retraite anticipée, fixée à 50 ans pour les femmes et 55 ans pour les hommes qui appartiennent à l’une des 600 catégories d’emploi reconnus comme particulièrement pénibles, et parmi lesquelles sont inclus les coiffeurs (à cause des colorants pouvant être considérés comme nocifs), les musiciens d’instruments à vent (souffler dans une flûte est épuisant) ou les présentateurs de télévision (les microphones étant censés causer des dommages à la santé). (Cette loi a été adoptée par le gouvernement socialiste de 1978) Il y a des milliers de bonnes « combines », de ministères et instituts inutiles, desquels vivent beaucoup de Grecs. A titre d’exemple l’Institut pour la protection du Kopais Lake, un lac asséché depuis 1930. (1763 Grecs sont employés pour sa protection). Dans la dernière décennie, il s’est créé plus de 300 nouvelles entreprises publiques. La fraude fiscale est massive, plus de 25% des Grecs ne paient pas un sou sur le revenu des particuliers. En outre, le poids du secteur public dans l’économie est écrasant. Il y a environ un million de fonctionnaires pour 4.000.000 de personnes actives. Le salaire moyen des employés des chemins de fer publics grecs dépasse € 66.000.- par an Et cela inclut les nettoyeurs ainsi que les travailleurs peu qualifiés.

Le (presque gratuit) métro d’Athènes délivre pour environ 90 millions d’euros de billets par année, alors que le coût total de cette société publique dépasse 500 millions Les Français reçoivent en moyenne à titre de retraite 51% du dernier salaire, les allemands 40%, les Nord-Américains 41% et les japonais 34%. Pendant ce temps, les retraités grecs reçoivent 96% de leur salaire antérieur. La Grèce a quatre fois plus d’enseignants que la Finlande, le pays le mieux situé dans le dernier rapport PISA, alors que cette surpopulation d’enseignants n’a servi qu’à être parmi les pays européens disposant du plus bas niveau dans presque tous les tests éducatifs alors que leurs enseignants ainsi que ceux de l’Espagne et du Portugal (dont les résultats obtenus sont aussi mauvais même après le Luxembourg) sont les mieux payés au monde, ont le plus d’abstention et le moins d’élèves.

 

1987

Robert Verdussen, Les assassins de la mémoire sont parmi nous, LB, 29/10/1987

 

Pierre Vidal-Naquet (auteur de ‘Les assassins de la mémoire’) montre comment, en France, une certaine ultra-gauche, la secte ‘La Vieille taupe’, a réussi à s’ allier aux seuls groupes que ses thèses pouvaient intéresser, l’ extrême-droite anti-sémite, qu’ elle soit intégriste ou néo-nazie, et une fraction du monde arabo-islamique en lutte contre Israël.

 

1989

Jean Orval, Cent intellectuels polonais en faveur d’ élections libres, LB, 4/01/1989

 

“Une centaine d’intellectuels polonais de renom viennent de se prononcer en faveur d’ élections libres en Pologne où une prochaine consultation législative est prévue en (sic) milieu de l’ année.”   (le cinéaste Andrzej Wajda, l’ écrivain Tadeusz Konwicki, …)

 

1989

Solidarnosc rend hommage aux victimes de Katyn, LB, 17/04/1989

 

“La thèse soviétique, selon laquelle les 4000 hommes (officiers polonais) avaient été tués par les Nazis en 1941, a été récemment mis en cause par le gouvernement de Varsovie même.”

En effet, des historiens occidentaux défendent que le massacre fut perpétré en 1939 par la police secrète de Staline.

 

1991

Russia / Europa Ethnica, 3, 1991

 

“There is a lack of reciprocity in bilingualism on the part of the Russians living in the republics.”  (p. 168)

In: Mdn., (Criticism of ‘Seppo Lallukka, The East Finnic minorities in the Soviet Union, An Appraisal of the Erosive Trends.  Annales Academiae Scientiarum Fennicae, B: 352, Helsinki 1990, 344 pages), p. 166-168.

 

1992

Michel Bailly, L’ histoire des camps de concentration n’est pas clôturée, Persistantes tentatives d’ oubli, LB, 25/04/1992

 

Des fraternelles d’ ‘anciens’ sont parvenues à interdire le projet d’ édifier une prison modèle sur la place d’ appel du camp de Neuengamme, à éviter la suppression du musée du souvenir et de la pelouse d’ honneur au kommando ‘Reiherhorst’, excroissance de Neuengamme.  A Sachsenhausen, une salle d’exposition est consacrée au sort des nazis, “victimes du stalinisme”, qui furent détenus dans les locaux du camp après leur libération par les alliés.  Un même détournement d’hommage est intervenu à Buchenwald où 3 stèles ont été érigées.  Les autorités allemandes ont promis de parer à ces déplorables confusions.  A Ravensbrück, un projet de supermarché, sur le site du camp, a été écarté.  A Dachau, le terrain de l’ ancien camp, situé dans une zone verte, propice à des immeubles de rapport, est toujours convoité par ldes promoteurs.

 

1992

RUSSIE / Lénine et Troski responsables du massacre des Cosaques, LB, 30/3/1992 (après la révolution d’ octobre 1917)

 

Des accusations portées par le réalisateur russe Sergueï Bondartchouk

 

1993

Panitalianisme / Südtirol

Bayern3, 21.45, in: TV Spielfilm, 30/09/1993

 

Verkaufte Heimat (A/BRD/I; 199O; R: Gernot Friedel; B: Felix Mitterer

Anfang der sechziger Jahre streben Vertreter der Südtiroler Volkspartei die Autonomie an.  Für viele ist Gewalt die einzige Möglichkeit, dieses Ziel durchzusetzen.  Die Sprengung des ‘Aluminium Duce’ in Waidbruck am 30. Juni 1961 ist der Auftakt einer folgenschweren Attentatswelle.  Familien werden auseinandergerissen, Freiheitskämpfer werden gefoltert und müssen ins Ausland fliehen.

 

1994

Alain Heyrendt, Le pangermanisme et ses tentacules, LB, 07/12/1994

 

La Fondation Niermann (Düsseldorf) fut lancée avec l’aide de l’Autrichien Norbert burger et l’ anesthésiste de Düsseldorf Gerhart Hartung, des terroristes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité par la justice italienne pour des attentats commis dans le Haut-Adige.

 

1994

ALLEMAGNE

 

E. Auvillain, La ‘deuxième vie’ de Buchenwald, LS, 09/04/1994

 

En 1990, après l’unification allemande, à Buchenwald, comme dans d’autres endroits en Allemagne, des charniers contenant des restes de milliers de personnes (d’ anciens nazis et des opposants au régime) faites prisonniers politiques par les communistes après 1945.

 

1994

B. Press, Les Juifs en Lettonie, LB, 14/01/1994

 

A Riga, en 93, les cartes d’identité émises par le gouvernement letton, désignent les citoyens juifs comme ‘Juifs’ et non comme ‘Lettons’.”

 

1994

Boris Toulmanov, Procès douteux, LB, 08/01/1994

 

‘M. Mirzaianov, docteur ès sciences chimiques, a révélé après avoir quitté son poste à l’un des instituts ultra-secrets de recherches chimiques que la Russie (tout comme l’ex-URSS), malgré ses serments solennels et ses engagements internationaux, continue à élaborer de nouveaux types d’arme binaire chimique dont l’efficacité est monstrueuse par rapport à tous les précédents connus dans le monde.’  Ce savant, arrêté par le Ministère de la Sécurité, risque une peine de prison.

 

1994

F. Ds., L’ Holocauste sur grand écran, LB, 02/03/1994

 

‘En 55, Alain Resnais sortait “Nuit et brouillard”, un documentaire sur les camps de concentration.’

“Ce film ne devait pas plaire aux autorité françaises, qui le censurera (sic) parce qu’on y voyait un gendarme de Vichy montant la garde devant un futur camp de déportés.  Ni au gouvernement allemand, qui fit pression sur son homologue français pour obtenir son retrait de la sélection officielle du festival de Cannes en 1956.  Avec succès …”

 

1994

Marc Rozon, Propos racistes attribués à Churchill, LS, 19/04/1994

 

(Andrew Roberts, historien, dans: ‘Eminent Churchillians’)

“Churchill était un raciste convaincu, un croisé forcené de la suprématie de la race blanche.”

“ Les Juifs constituent le seul groupe non anglo-saxon qui trouve grâce à ses yeux: la race la plus formidable et la plus remarquable qui ait jamais existé au monde.”

 

1994

Vitali Vitaliev, Corners of Tasmania are forever England, Among the ruins of punitive psychiatry, The European, 4/3/94

 

“So the British have the doubtful privilege of having created not only the first concentration camp (during the Boer War) but the first psychiatric prison, too.”

 

1997

Paul Vaute, Comment l’eugénisme s’est imposé en Suède, LB 01/09/1997

 

Selon l’historien Anders florén, de l’Université d’Uppsala, le rêve social-démocrate d’un “pays-maisons du peuple” /ou folkhem/ supposait une race pure et bonne.

Ce projet était contrarié par les handicapés, les tsiganes qui ne s’intégraient pas dans la société, les tartares marginaux et nomades …

“A l’inverse, les descendants des immigrés wallons venus entre le XVIe et le XVIIIe siècle apparaissaient comme une communauté modèle parce qu’elle représentait la propreté, la modernité, l’amour du travail.”  (André Florén)

L’Université d’Uppsala a abrité l’Institut de biologie raciale, inspirateur des lois eugénistes…

 

1997

Paul Vaute, L’Übermensch version suédoise, LB 26/08/1997

 

Entre 1932 et 1976, selon le dr Schepens, membre du conseil directeur de l’Académie pontificale pour la vie et secrétaire général de la fédération mondiale des médecins pour le respect de la vie humaine, “l’Etat prétendait assurer le bien-être du peuple et estimait pouvoir corriger quelque peu la race, si cela pouvait rendre les gens plus heureux.  Le nazisme aussi a été, en partie, un socialisme.”

 

1997

SUEDE / Stérilisations forcées: les langues se délient, LB 29/08/1997

 

Après les révélations sur le programme de stérilisation forcée touchant 60.000 Suédois, /de 1935 à 1976 pour des raisons de race, de santé mentale ou de comportement “asocial”:/ … le scandale s’est répandu sur d’autres pays européens, comme la Norvège, l’Autriche, et dans une moindre mesure, la Finlande et le canton de Vaud en Suisse.  On signale un cas en Belgique.

 

1997

Espagne / Jose Alves, Iñaki Anasagasti, LS 13/10/1997

 

Sur le procès intenté aux dirigeants du mouvement basque Herri Batasuna.

On pourrait considérer que les délits reprochés aux 23 membres du bureau national de HB relèvent simplement de la liberté d’expression.

Ce parti légal représente plus de 10 % des Basques est accusé d’avoir justifié des attentats de l’ETA et d’avoir diffusé en 1996, à travers une cassette vidéo électorale, l’”alternative de paix” proposée par l’ETA.

“Le président du gouvernement, Jose Maria Aznar, déclare que le Tribunal Suprême doit appliquer la loi rigoureusement, avec toutes ses conséquences.  C’est dommage qu’il n’iat pas adopté la même position à l’occasion d’autres procès, coomme l’affaire du GAL (la “guerre sale” contre l’ETA), Filosa (le financement illicite du PSOE), etc.  Les pressions sur le Tribunal Suprême sont énormes.”

 

1998

Christine Dupré, La partition tchécoslovaque revue: “Nous avons été les acteurs d’un jeu de Lego”, LB 18/12/1998

 

Tel est le diagnostic de l’écrivain slovaque Martin Simecka alors que les relations entre les deux pays connaissent une phase de réchauffement.

“Nous avons été les acteurs d’un jeu de Lego, où on a cassé une maison en deux, pour que les personnages puissent se rendre visite, qu’on puisse en retirer certains, donner plus d’importance à d’autres.”

 

1998

Christophe Lamfalussy, Grande nervosité au parlement européen, LB 08/01/1998

 

Paul van Buitenen, le fonctionnaire suspendu, jeudi, après une rencontre avec des députés conservateurs britanniques.

Ce fonctionnaire avait livré au groupe des verts un rapport de 32 pages sur les irrégularités, plus 300 pages d’annexes.

 

1998

Espagne / Jakes Schreurs, Lynchage médiatique, LB 04/08/1998

 

“Il est impossible à un esprit libre et honnête d’accepter en silence le “lynchage médiatique” dont fait l’objet la cause basque.

(..) Les procès mettant en évidence le rôle plus que suspect joué par les responsables castillans dans le terrorisme anti-basque (les GAL) devraient avoir ouvert les yeux au grand public.  Hélas, ce n’est pas le cas et les médias (…) hurlent avec les loups.

Quand en 1940, un jeune officier allemand fut abattu dans le métro parisien, il était innocent de tous les crimes imputés avec raison au nazisme: il fut abattu au nom d’un esprit de résistance qui devait, finalement, rassembler moins de 100.000 Français autour de Charles de Gaulle.  Ils furent, il est vrai, plus d’un million quinze jours après la Libération !”

“L’Espagne vit la même chose que la France des années 40: une petite minorité combat, la grande masse attend le vainqueur de la confrontation.  Ce fut le cas aussi en Algérie.”

(…) “A Dublin, à Pâques en 1920, au moment où les insurgés irlandais allaient être abattus, ou pendus, ou fusillés par l’Angleterre, ils constatèrent avec amertume que la foule, pour laquelle ils allient donner leur existence, les insultait (voir “Michael Collins” une biographie).”

 

1998

Frédéric Hacourt, La mafia conquiert l’Italie du Nord, LB 26/12/1998

 

Les gangs calabrais dominent désormais la zone du Val d’Aoste à la frontière slovène.

Les Chinois contrôlent l’immigration clandestine, les Russes investissent en Italie leurs capitaux illégaux, les Albanais s’occupent de prostitution et vendent leur “main d’oeuvre” au plus offrant …

 

1998

GRIECHENLAND /Alain navaro, AFP, Waren die Mazedonier Griechen?, Europa Ethnica, 1-2, 1993, p.54

 

Waren die Mazedonier unter Philipp II. (359 – 336 v. Chr) und Alexander dem Grossen (336 – 323) Griechen? Diese Frage werden Schulkinder aus Griechenland, ohne einen Augenblick zu zögern, bejahen, während europäische oder amerikanische Schüler in den meisten Fällen mit nein antworten dürften. Für Griechenland, das mit der südlichsten Republik des ehemaligen Jugoslawien einen politisch-semantischen Streit über das Recht führt, den geschichtsträchtigen Namen Mazedonien zu führen, ist dieses Thema nahezu ein nationales Dogma.

« Mazedonien ist griechisch » lautet der offizielle Slogan, der den Besuchem selbst entlegenster griechischer Inseln auf Aufklebern oder Plakaten in den weiss-blauen Nationalfarben ins Auge springt. Das slawische Mazedonien heisst in Hellas nur « Republik Skopje ».

Im neuen Geschichtsbuch für griechische Schüler liest sich der Abschnitt, der sich mit der Zeit der Grossmacht Mazedoniens befasst, geradezu wie ein Verweis auf die Gegenwart. « Mazedonien, der nördlichste Staat Griechenlands, bildete in der Antike einen Sicherheitswall gegen die Eindringlinge aus dem Norden », heisst es dort. Das Lehrbuch präsentiert Philipp II., den Vater Alexanders, als griechischen König, dessen historisches Verdienst die Einigung der Griechen im vierten vorchristlichen Jahrhundert war.

Das war dem griechischen Redner Demosthenes (384 – 322), der die Mazedonier in seinen Philippischen Reden als « Barbaren » geisselte und dafür kämpfte, die Autonomie der griechischen Freistaaten zu erhalten, offenbar entgangen. Schliesslich bewies Alexander der Grosse, dass die Macht des Griechentums bis ins Herz von Asien reichte.

Die Schüler an den grossen ausländischen Schulen in Athen lernen es in der Regel anders. Dort wird das antike Mazedonien meist als eigenständiges, Griechenland mehr oder weniger verbundenes Königreich behandelt, das in der Folge die griechischen Stadtstaaten besiegte. Wer waren die im Norden der südlichen Balkanhalbinsel lebenden Mazedonier? Die Schüler der britischen « Campion School » lesen in ihren Lehrmaterialien, dass sie « hart und wild » waren, « keineswegs so wie die im Süden lebenden Griechen, welche die Mazedonier nicht als Hellenen ansahen ». Ein « mit den Griechen verwandtes Volk von Schäfern und Bauern », heisst es in der an der Deutschen Schule verwendeten « Geschichtlichen Weltkunde ».

Im Geschichtsbuch des französisch-griechischen Lyzeums wird Philipp II. als Eroberer geschildert, der die Spaltung der Griechen nutzte, um sie mit seiner Armee anzugreifen. Für das im Geschichtsunterricht an der Amerikanischen Schule benutzte Werk « The Greeks » gehörte das antike Mazedonien schlicht « niemals » zu Griechenland.

 

1998

Radicalismo en Cataluña, El Mundo 19/98/1998

 

Los Mossos no ven apologia del terrorismo en las manifestaciones ileales de Barcelona

(durante las fiestas del barrio de Gràcia, de Barcelona)

Dos manifestaciones tuvieron algo en común : el recuerdo a varios ‘presos políticos catalanes’ entre ellos a los collaboradores de ETA (…).

 

1998

Un dictionnaire interdit en Grèce, LB 27/05/1998

 

Un tribunal grec a provisoirement interdit lundi la vente d’un dictionnaire, accusé par trois ministres de “sacrilège national” pour une des définitions du mot “bulgare”.

Parmi les définitions du mot ‘bulgare’, l’équipe du linguiste Georges Babiniotis a recensé l’injure utilisée dans les stades à l’encontre des clubs sportifs de Salonique.

Enjeu de conflits balkaniques, notamment gréco-bulgares, Salonique est, aux frontières nord, l’un des principaux foyers de l’ultra-nationalisme grec depuis son annexion à la Grèce en 1912.

 

1999

AUTRICHE

Victoire historique de l’extrême-droite, LB 08/03/1999

 

Le FPÖ de Joerg Haider a obtenu 40,4 pc des voix lors des élections législatives en Carinthie.

 

1999

Bert de Craene, Kosovo, de wieg van de oorlog, p.10-13, in: Blikopener, september 1999

 

“Wie was er eerst?  de Albanezen beweren dat ze afstammen van de Illyriërs. dat zijn stammen die in de Romeinse tijd de provincie Illyricum bewoonden. De provincie toen viel ongeveer samen met ex-Joegoslavië en Albanië. 

De Slaven, het volk waartoe ook de Serviërs behoren, strijken pas eeuwen later op de Balkan neer.  Hun aanwezigheid in Kosovo zelf dateert pas van de Serviërs dat zij er eerst waren, is dus historisch gezien fout.

 

Correct is dan weer wel dat de Servische cultuur inderdaad in Kosovo het spirituele, politieke en economische centrum van het groot-Servische rijk van dat ogenblik.  Getuigen daarvan zijn de talrijke orthodoxe kloosters en kerken in het gebied.

 

1999

Boris Toumanov, L’avatar d’une certaine médiocrité russe, LB 31/12/1999

 

L’antisémitisme représente un danger mortel pour une démocratie encore précaire.

Les origines juives de Vladimir Jirinovski ne l’empêchent nullement de faire recette auprès des nationaux-patriotes russes les plus fanatisés.

 

1999

COMMUNAUTE EUROPEENNE / La vengeance des commissaires, LB 07/06/1999

 

Le fonctionnaire hollandais Paul van Buitenen qui avait révélé des pratiques frauduleuses de certains commissaires de l’Union européenne a été muté dans un service d’entretien.

 

1999

Pascale Bourgaux, Ibiza, le 17e Land allemand, LB 11/08/1999

 

De très nombreux touristes, devenus résidents, pour la plupart des Allemands, plus de 70.000.  “Ils disposent déjà de leurs propres journaux, T.V., magasins et restaurants.

Tout exce²pté la politique.  Or, quand Horst Abel, un charcutier industriel allemand installé aux Baléares depuis 30 ans, a annoncé son intention de présenter une liste municipale 100 p.c. allemande …, les boucliers se sont levés, à l’unisson, et l’initiative a dû être retirée.  Jusqu’aux prochaines élections ?”

Au dernières élections municipales et régionales de juin (1999), les habitants des Iles Baléares ont voté pour une coalition de partis en faveur de la défense de leur identité culturelle et de l’environnement.

 

1999

R.P., Bétail nourri aux boues aux Pays-Bas aussi !, LB 23/08/1999

 

Des boues provenant de résidus d’usines de destruction y sont en effet ‘épurées’ puis transformées en farines animales.

 

1999

SLOVAQUIE / Christine Dupré, Les dossiers secrets de l’ ère Meciar, LB 25/02/1999

 

Les révélations récemment faites par le nouveau chef du contre-espionnage slovaque (SIS) Vladimir Mitro, devant le parlement ont parfois eu la saveur d’ un mauvais film de la guerre froide: très lié aux services secrets russes, le SIS dirigé par Ivan Lexa, un proche de Meciar, aurait engagé des opérations de déstabilisation destinées à “empêcher la République tchéque, la Hongrie et la Pologne d’ entrer dans l’ Otan”, par exemple en créant des tensions autour des minorités hongroises vivant dans les pays voisins et en organisant, sur le territoire tchèque, des actions meurtrières de skinheads contre les Tziganes.

 

2000

André Saint-Martin, Tudor exacerbe le nationalisme, LB 09/12/2000

 

Xénophobe et antisémite, le chef de l’extrême-droite Corneliu Vadim Tudor (..) a bâti sa popularité sur la défense des « valeurs » de la « Grande Roumanie ». (parti : PRM : Parti Romania Mare = Grande Roumanie)

 

2000

Autriche / Guy Daloze, Pas de ghetto pour les Autrichiens, LB 28/02/2000

 

Louis Michel a reconnu qu’il avait commis “une maladresse voire une faute de goût” en incitant les Belges à ne pas faire de ski.

 

2000

AUTRICHE et HAIDER

 

Sophie Papalexeiou et Félix Rohn, Les raisons de l’ascension d’Haider, LB 19/01/2000

“La situation actuelle est le résultat de la domination socialiste durant 30 ans.”

 

2000

Boris Toumanov, Une école juive saccagée à Riazan, LB 25/09/2000

 

Premier pogrom anti-juif dans l’histoire de la Russie postsoviétique

A Riazan, à 250 km de Moscou.

 

2000

Deutschland / Till Behrend, JUDENTUM / Gefährdete Renaissance, Focus, 17/2000, p. 118-120

 

Irina Knochenhauer, jüdische Gemeinde Land Brandenburg:

“Die jüdische Gemeinde Potsdam ist so gross wie vor dem Krieg.  Hier hat Hitler nicht gewonnen.”

 

2000

Europe / Bernard Delattre, Augusto Pinochet chez lui, impuni, LB 03/03/2000

 

“Jadis très déterminés, ces quatre pays – l’Espagne, la Belgique, la France et la Suisse – ont laissé filer l’ancien dictateur sans même saisir les ultimes opportunités juridiques qui s’offraient à eux pour empêcher in extremis sa libération.”

 

2000

GRECE / Mobilisation dans un village contre les Tziganes, LB 24/05/2000

 

Le conseil municipal du village de Néa-Kios (Péloponnèse) a adopté à l’unanimité le week-end dernier une résolution dénonçant “l’attitude anti-sociale” des Tziganes, jugeant leur intégration “difficile, voire impossible”.

 

2000

Gudrun Dometeit, Gewalt liegt in der Luft, Focus, 8/2000, p.344-346

 

Freier Verkauf der russischen Ausgabe von Hitlers “Mein Kampf”.

Antisemitismus ist weit verbreitet.  Und der russische Staat sieht tatenlos zu.

 

2000

Pierre Gillet, La Slovaquie, vers un Etat ethniquement pur?, LB 13/01/2000

 

En Slovaquie, la communauté hongroise est la cible de l’intelligentsia slovaque qui, indépendamment des types de gouvernement, vise à créer un Etat ethniquement pur.

De nombreux cas montrent clairement que, dans différents domaines de la vie, les citoyens n’appartenant pas à la communauté slovaque connaissent ; des discriminations qui portent atteinte à leur dignité humaine.  Ce sont principalement les communautés minoritaires hongroises, tsiganes, ruthènes, ukrainiennes, allemandes et juives.

 

2000

RACISME / Le fléau hante de nouveau le football italien, LB 15/02/2000

 

Les footballeurs noirs sont à nouveau la cible de provocations racistes de la part de certains supporters dans les stades italiens.

 

2000

Sieg für Deutschland, in : La Repubblica (Rom) lesen wir zu Nizza (FAZ 12/12/2000)

 

« Für eine Mehrheitsentscheidung Europas ist die Schwelle von 62 Prozent der Einwohner erforderlich. Erstmals kann Deutschland auch ohne Frankreich vorgehen – es reicht die Unterstützung der anderen zwei Grossen, Italien und Grossbritannien, um die schicksalhafte Schwelle von 38 Prozent zu erreichen, die alles blockiert … « 

 

2000

SLOVAQUIE / Parler la langue de son pays, LB 10/03/2000

 

15 à 20 % de la population y sont des minorités ethniques.

Dans l’administration publique, un employé peut refuser de répondre à un Hongrois dans sa langue.

Peu de Hongrois sont admis dans les universités slovaques.

 

2000

UE / Leblanc Véronique, Jacques Chirac ne convainc pas, LB 13/12/2000

 

Sommet de Nice /

(Berliner Zeitung) « Berlin pourra, avec seulement deux « grands », bloquer toute décision de l’UE. Tous les autres auront besoin d’au moins trois partenaires. Voilà en quoi l’Allemagne est devenue le pays le plus puissant de l’UE », note ce journal de centre-gauche.

 

2000

UE / Justus Lipsius: la colère de Solana, LB 17/2/2000

 

Javioer Solana, ex-secrétaire général de l’Otan et actuel “Monsieur Politique étrangère européenne” estime que les conditions de sécurité du bâtiment Justus Lipsius ne sont pas suffisantes.

(…) La goutte qui a fait déborder le vase, c’est lorsque M. Solana est revenu à son février le 2 février vers minuit et qu’il a trouvé des délégués des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) assis dans les couloirs en train de négocier le renouvellement de leur pacte de développement avec l’UE.

 

2000

Véronique Leblanc, Des pratiques frauduleuses, au Parlement aussi, LB 16/02/2000

 

Les assistants des eurodéputés se plaignent de leurs conditions ; de travail:

travail au noir pour certains, disparités salariales (jusqu’à un rapport de 1 à 7), protection sociale inexistante pour au moins 25 % des assistants. (…)

 

2001

Arlon / Des Tchètchènes ont manifesté contre la Russie, AL 23/07/2001

 

Une vingtaine de Tchètchènes ont manifesté sur la place Léopold, à Arlon, brandissant des calicots tels que: « Arrêtez le génocide du peuple tchètchène », « Stop aux violations des droits de l’homme », … (…) parmi les manifestants, une dame, médecin qui a fu la Tchétchénie l’année dernière,  a témoigné des horreurs dont elle avait été témoin à plusieurs reprises. « Les Russes exterminent le petit peuple. Ils ont recours à la violence et à a torture. »

 

2001

Christoph Pan, Die Minderheitenrechte in Estland, S.10-20n in: Europa Ethnica, 1-2, 2001

 

Russen, Deutsche, Schweden, Letten, Juden und Roma.

 

2001

Christoph Pan, Die Minderheitenrechte in Griechenland, S.1-9, in: Europa Ethnica, 1-2, 2001

 

–          die Türken, Pomaken (ethnische Bulgaren), Roma (in Thrazien) (Nordostgriechenland)

–          die Mazedonier (in Nordwestgriechenland)

–          die Albaner (in Nordwesten und Mittelgriechenland) (= Arvaniten oder mazedonische Slawen genannt) (sie nennen sich Chams)

–          die Aromunen (in Epirus und Thessalien) (= wlachisch sprechende Griechen oder Arminen (Aromanians in Greece)) (= die Wlachen) und Megleno-Rumänen (eine Varietät des Rumänischen, nördlich von Thessaloniki)

 

2001

Danemark / Allagui Slim, Danemark / Le souffle fort de l’extrême-droite, LB 22/11/2001

 

A la suite des élections législatives, les libéraux et le PPD (Parti du Peuple Danois) sont les grands gagnants de ce scrutin.

Le PPD a été le catalyseur du mécontentement d’une partie de l’opinion cristallisé sur les étrangers, notamment de pays en développement (sic). (…)

C’est Pia Kjaersgaard, une femme de 54 ans, (…) qui a imposé le thème de l’immigration dans la campagne. (…) Sa croisade antimusulman, menée depuis plus d’un an, s’est renforcée depuis les attentats terroristes du 11 septembre aux Etats-Unis : stop aux étrangers, non à ceux qui commettent viols et violences et abusent de notre système généreux de prestations sociales, et non au laxisme du gouvernement.

 

2002

/DEPORTATION by the RUSSIANS/ Chechens out in the cold, IHT 19/12/2002

 

According to numerous independent reports, sweeps by Russian military forces in towns and villages, which regularly result in the abduction or disappearance of civilians, have been stepped up. Most chilling, Russian forces have resumed efforts to force thousands of Chechen refugees out of camps in the neighbouring republic of Ingushetia, even as winter takes hold in the region. Unless it can be stooped, this cruel operation will produce a humanitarian catastrophe. (…)

Putin wants to force them out as part of a campaign to restore the appearance of normality to Chechnya. (…)

Compelling their return would be a clear violation of international law (…).

 

2002

Agroalimentaire / Cirio en défaut de paiement, LB 20/11/2002

 

Le fils du dirigeant lybien Mouammar Kadhafi, Saadi Kadhafi, s’est proposé pour racheter des actifs de cette société en difficulté financière. Il est par ailleurs aussi membre du conseil d’administration de la Juventus Turin.

 

2002

Espagne / Madrid adopte un projet de loi pour interdire Batasuna, LB 20/04/2002

 

Le conseil des ministres espagnol adopté un projet de loi pour interdire la coalition séparatiste basque radicale Batasuna, considérée comme la branche politique de l’organisation armée ETA. (…)

Si le texte est adopté par le Parlement, le Tribunal suprême espagnol pourra interdire et dissoudre, à la demande du gouvernement ou de 50 parlementaires, un parti politique dont l’activité consiste « à déteriorer ou détruire le régime de libertés, ou à éliminer le système démocratique ».

 

2002

Espagne / Madrid doit indemniser le bras politique de l’ETA, LB 04/01/2002

 

L’Etat espagnol a été condamné à indemniser à hauteur de 380.000 euros la coalition indépendantiste Batasuna (bras politique de l’ETA) pour avoir refusé de verser à cette formation politique les subventions électorales des législatives espagnoles de 1982 et 1986.

 

2002

Ohne Sonntagsruhe verliert Europa seine Wurzeln, Lux. Wort 24/12/2002

 

Die EU-Richtlinie 2000/34 schreibt nicht mehr den Sonntag als verbindlichen Feiertag vor, sondern stellt zur Flexibilisierung der Arbeitszeiten und unter Hinweis auf den Religionspluralismus den Mitgliedsstaaten frei, einen beliebigen Ruhetag festzulegen.

 

2002

TURQUIE : DES ENSEIGNANTS KURDES MIS EN PRISON ET TORTURES, in : Amnesty International, Papiers Libres, 2002, p.145-146

 

Mai 2002

Onze enseignants et membres du syndicat d’enseignants Egitim-Sen ont été remis

en liberté par les autorités et sont à présent en instance de jugement. D’après

certaines informations, ils auraient été victimes d’actes de torture ou d’autres

formes de mauvais traitements au cours de leur détention dans les locaux de la

police de Mardin. Le 10 mai 2002, ils ont été inculpés d’avoir « participé à une

réunion illégale et enfreint la loi antiterroriste ». Sermin Erbas, Abdul Aziz

Yücedag, Nurettin Demir, Faruk Kiliç, Mahmut Kuzu et Ahmet Ökten ont été

libérés le 14 mai. Ils doivent être jugés en septembre. Yakup Basboga, Zübeyir

Avci, Lokman Koçhan, Mahsun Bilen, Mikail Bülbül et Abdul Kerim Kosar ont quant à eux été mis en liberté le 3 juin, également dans l’attente de leur procès.

D’après leur avocat, les appels lancés par Amnesty International pourraient être à l’origine de la rapidité avec laquelle ils ont été libérés. Après leur arrestation, le 7 mai, par des représentants des forces de sécurité, ils ont été placés en détention dans les locaux de la section antiterroriste du siège de la police de Mardin, où ils auraient été victimes d’actes de torture et de mauvais traitements. D’après les informations recueillies, ils ont été entièrement déshabillés, passés à tabac, soumis à un jet d’eau froide sous haute pression et accusés d’appartenir à un groupe d’opposition armé interdit, le KADEK, autrefois connu sous le nom de Partiya Karkeren Kurdistan (PKK, parti des travailleurs du Kurdistan). Les hommes auraient eu les testicules comprimées, Tous auraient été contraints de rester debout face au mur dans un couloir pendant trois jour, la tête couverte d’un sac en toile. Durant ces trois jours ils auraient également été privés de sommeil, forcés d’écouter de la musique à un haut volume sonore, et n’auraient reçu qu’un morceau de pain en guise de nourriture. Il semble que les syndicalistes aient été appréhendés par les forces de sécurité dans la soirée du 7 mai alors qu’ils étaient en train de boire le thé et de discuter de littérature kurde chez l’un d’entre eux. Chacun d’eux a été reconduit à son domicile oÙ ses magazines, journaux et livres ainsi que du matériel informatique ont apparemment été confisqués. La réforme de la Loi relative à l’enseignement des langues étrangères, adoptée le 8 août 2002 par le Parlement turc, prévoit l’enseignement des langues, y compris le kurde. Toutefois, les autorités

ont refusé jusqu’à présent l’enseignement dans cette langue et les poursuites

judiciaires engagées contre les personnes arrêtées pour l’avoir revendiqué suivent leur cours.

 

Informations générales

 

L’interdiction de la langue kurde est en train d’être levée en Turquie, sous la

pression de l’Union Européenne. Pourtant, malgré les discours rassurants, les

pratiques restent les mêmes. Dans plus de 30 villes et 22 universités, près de

15 000 étudiants ont signé une pétition réclamant un enseignement du kurde. 2000 de ces pétitionnaires ont été placés en garde à vue, tandis que 120 personnes ont été emprisonnées. De plus, un grand nombre de professeurs et d’étudiants signataires de cette pétition ont été sanctionnés par les directions de leurs universités. Rien qu’à l’Université d’Istanbul, 30 étudiants ont été expulsés et 38 autres écartés pour deux semestres.

 

La torture toujours répandue en Turquie

S’il est rare que des actes de torture soient signalés dans les prisons, il semble que la torture soit régulièrement pratiquée dans les locaux de la police et de la gendarmerie, pour arracher aux victimes des « aveux » et des informations sur des organisations illégales, pour les amener à travailler comme informateurs en les intimidant, ou pour sanctionner sommairement leur soutien présumé à des organisations illégales. D’après les informations recueillies par Amnesty

International, les méthodes de torture employées en Turquie consistent, entre autres, à passer les détenus à tabac, à les dénuder entièrement et à leur bander les yeux, à les exposer à un jet d’eau glacée sous haute pression, à Fatma Tokmak et son fils de 2 les suspendre par les bras ou par les poignets attachés ans ont été torturés à derrière leur dos, à leur infliger des décharges électriques, plusieurs reprises en 1996, à leur asséner des coups sur la plante des pieds, à les Radikal-online menacer de mort et à leur faire subir des violences sexuelles.

 

REPÈRES

Capitale : Ankara

Superficie . 779452 km2

Population . 67 6 millions

Langue officielle . turc

Peine de mort . abolie en pratique

 

Situation des droits humains en 2001

Des milliers de prisonniers ont été maintenus à l’isolement de manière prolongée dans des conditions assimilables à un traitement cruel, inhumain ou dégradant, tandis que les prisons de haute sécurité de type F suscitaient une polémique de plus en plus vive. Des pressions accrues ont été exercées sur les défenseurs des droits humains: ils ont été la cible d’actes de harcèlement, de menaces de mort, d’arrestations et de poursuites, et des sections d’associations de défense des droits humains ont été enfermées. (…)

 

2002

UE / Thibaut De Borggraef (Charleroi), Elargissement : serait-on aveugle ?, LS 25/10/2002

 

« Sait-on que des pays comme la Pologne, la Slovénie ou la Tchéquie attendent sciemment d’entrer dans l’UE avant de procéder aux réformes douloureuses mais nécessaires de leur économie ? Le bouc émissaire sera alors tout désigné aux yeux de la population : l’UE. »

 

2002

Union européenne – Sommet de Bruxelles / Un compromis de bon augure, LB 25/10/2002

 

Français et Allemands se sont entendus sur le financement futur des aides agricoles européennes.

Un accord que le Premier ministre danois a salué tout en rappelant que la question « concerne les quinze Etats membres », c’est-à-dire pas seulement le vieux couple en crise.

 

2003

Belarus / Kleiner Aufstand gegen die grosse Säuberung, FAZ 20/09/2003

 

 Zumindest, wenn es nach dem Willen von Präsident Alexander Lukaschenka geht, der das Land, das im nächsten Jahr zum Nachbarn der Europäischen Union wird, seit neun Jahren diktatorisch regiert. Die Regierung hat das einzige Lyzeum des Landes, in dem alle Fächer auf weißrussisch unterrichtet werden, mit Beschluß vom 25. Juni aufgelöst. Die Lehrer sind fristlos entlassen, die Schüler sollen auf andere Schulen verteilt werden. Das Lyzeum, berühmt für die Pflege der Geschichte und Kultur des Landes, aber auch für  überdurchschnittliche Leistungen seiner Schüler und seine freie Atmosphäre, passt nicht in die Gesellschaft, wie sie sich der weißrussische Diktator vorstellt. Doch Schüler, Eltern und Lehrer sind nicht bereit, ihren Freiraum aufzugeben. Seit mehr als vier Monaten laufen sie Sturm dagegen, dass man ihnen ihre Schule wegnimmt. Das Schuljahr beginnen sie mit

Unterricht unter freiem Himmel. (…)

Angefangen hatte alles im Frühjahr, Das Bildungsministerium schickte eine neue Direktorin. Sie konnte – wie viele in Weissrussland, wo die Mehrheit der Bevölkerung Russisch spricht – kein Weissrussisch. In der Schule stiess sie auf Ablehnung. Die Kinder schickten einen offenen Brief an Joanne K. (…)

Schon 150 Schulen habe Lukaschenka in diesem Jahr geschlossen, nun werde der « Ethnozid » fortgesetzt, sagt ein Vater, der zu einer kleinen radikalen Oppositionspartei gehört. Tatsächlich drängt Lukaschenka das Weissrussische, das dem Russischer ähnlich ist, dass manche Linguisten es als Dialekt betrachten, seit sechs Jahren zurück, selbst im Staatsfernsehen ist es immer seltener zu hören. Der stets russisch sprechende Lukaschenka, der jedoch einen weissrussischen Akzent hat, mag die offizielle Landessprache nicht. (…)

 

2003

Christophe Lamfalussy, Avec l’Irak, savoir jusqu’où aller, LB 10/02/2003

 

« Les Européens ont trop reproché aux Américains d’avoir ignoré l’Otan lors de leur intervention en Afghanistan pour aujourd’hui mettre des bâtons dans les roues de l’administration Bush quand celle-ci fait appel à l’Alliance atlantique. »

 

2003

Espagne / Suspension d’un journal basque, LB 12/03/2003

 

La fermeture d’« Egunkaria », seul quotidien de langue basque, a été condamnée par Amnesty International, Reporters sans Frontières, ainsi que le parlement régional basque, dominé par les nationalistes modérés.

 

2003

Gérald Papy, Iran / L’Europe désamorce la crise nucléaire, LB 22/10/2003

 

Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne, Fischer, De Villepin et Straw, obtiennent (sic) des concessions. Téhéran accepte (sic) des inspections inopinées de ses installations nucléaires.

 

2003

Razones de los que apoyan a ‘Egunkaria’, El Pais 09/03/2003

 

El cierre del diario en euskera provoca una reaccio’n adversa de sectores anti-ETA que dicen defender la identitad vasca.

 

2003

Schon immer unter russischem Einfluss, FAZ 24/11/2003

 

1801 wurde Georgien von Russland besetzt, das zuvor einen Schutzversprechungen alles andere als nachgekommen war und von hier aus weitere Eroberungen im Kaukasus vornahm. Nach der Oktoberrevolution hoffte das kleine Land am südlichen Fuss des Kaukasus-Massivs so wie viele andere im russischen Reich endlich auf Eigenstaatlichkeit – doch die währte nur kurz, von 1918 bis 1921. Dann brachte die Rote Armee Georgien wieder unter russische Gewalt.

 

2003

UE / Berns Dominique, « Renouvelons l’Alliance atlantique », LS 10/02/2003

 

Laurent Cohen-Tanugi :

« L’Europe est totalement dépendante des Etats-Unis en matière de sécurité. »

« Même sur le plan économique, malgré le maché unique et l’euro, l’Europe est incapable de devenir la locomotive de l’économie mondiale : on attend toujours le redémarrage de la croissance outre-Atlantique. Même si on laisse de côté tout ce qui nous unit à l’Amérique, le simple intérêt bien compris des Européens est de ne pas trop s’affirmer de manière antagoniste par rapport aux Etats-Unis. »

‘Imaginons une Europe devenue une puissance internationale. Aura-t-elle encore besoin des Etats-Unis ? Je pense que oui. L’Europe et les Etats-Unis partagent un certain nombre de valeurs fondamentales, qui sont des valeurs universelles ; ils sont unis par une communauté de destin et par une très forte interdépendance économique et commerciale. L’idée d’une Europe antagoniste par rapport aux Etats-Unis est cotnre anture dans le monde du XXIe siècle, où nous allons être confrontés à de nouvelles formes de totalitarisme et à l’émergence de nouvelles puissances, comme la Chine, la Russie, l’Inde, … qui ne partagent pas totalement (sic) nos valeurs et ont leurs intérêts propres, et surtout à des défis planétaires. »

« Les Européens ont, à tort, le sentiment qu’ils n’ont plus besoin des Etats-Unis, et les Américains considèrent, plus justement, que l’Europe n’est plus une priorité stratégique pour eux. »

« Par aileurs, les médias européens passent généralement sous silence les arguments américains sur Kyoto, la justice pénale intnernationale, etc. »

« Quand on voit que la « communauté internationale » est capable d’élire la Lybie à la présidence de la commission des droits de l’homme de l’ONU, avec l’abstention des Européens, on peut comprendre la méfiance américaine. »

« Qu’a fait, par exemple, l’Europe depuis dix ans pour le Proche-Orient ? Peu de chose. Les Américains, avec Clinton, ont essayé de bâtir une paix, mais le processus a finalement échoué. Qu’a proposé l’Europe depuis ? Rien. Lorsqu’il s’agit de recourir à la force, c’est la même chose. Considérez l’Afghanistan : il y avait une résolution de l’ONU, mais les Européens restaient sceptiques : « Les Américains vont s’enliser. » L’Europe rêve (..). Mais elle doit regarder la réalité : ce qui a pu réussir en Europe (…) n’est pas reproductible à l’extérieur ; l’Europe doit renoncer à cet angélisme, qu’elle ne peut en vérité se permettre qu’à l’ombre de la puissance américaine. »

 

2003

Tchétchénie / Attentat sanglant contre des « collaborateurs », LB 04/04/2003

 

Un autobus transportant des ouvriers a été dévasté par une bombe à Grozny.

 

2004

Allemagne / José Comas, La CDU designa a un ex juez nazi para elegir al presidente de Alemania, El País 21/05/2004

 

Hans Filbinger, de 90 años, condenó a muerte a un marinero desertor en 1945.

 

2004

Christine Dupré, Slovaquie / Le calme après la révolte des Tsiganes, LB 28/02/2004

 

L’annonce de la réduction drastique des prestations de chômage a déclenché des émeutes de tsiganes.

90 % d’entre eux chôment et les communes ne veulent pas faire travailler des Roms.

La population slovaque non-tsigane a apprécié que le gouvernement envoie des soldats aux côtés des policiers pour mater les émeutiers. Car, dit l’un d’entre eux, « avec les Roms, seule la manière forte paie ! »

 

2004

Christophe Lamfalussy, Jamais l’Europe n’a été si unanime, LB 23/03/2004

 

Dans une réaction très vive à Bruxelles, les ministres européens parlent d’un « assassinat extrajudiciaire » concernant le meurtre par Israël du cheikh Yassine.

 

2004

Dr Kypros Chrystomides (ministre), Le pourquoi du « non » /des Chypriotes grecs/ au référendum ?, LB 14/05/2004

 

Depuis 30 ans, ils subissent injustices et humiliations.

Pourquoi la Turquie maintiendra des soldats sur le territoire chypriote après l’an 2018 lrosque la Grèce, Chypre et la Turquie sont tous membres de l’UE ?

Parce que les Turcs « ne quittent jamais les régions qu’ils ont conquises par le sang ».

Pourquoi la Turquie devrait-elle conserver un droit d’intervention unilatérale même après son adhésion à l’UE ?

Pourquoi a-t-il été estimé nécessaire de contraindre le peuple chypriote à accepter un nombre considérable de colons venus d’Anatolie (110 000 à 120 000 à présent, un nombre supérieur à celui de la population chypriote turque actuelle) ?

Pourquoi le transfert de sa propre population par une puissance d’occupation n’est-il pllus un crime aux termes du droit humanitaire ? Pourquoi est-ce uniquement un crime dans certaines régions, par exemple en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza ?

 

2004

EU /  in : Delta 5/2004, p.23

 

Yassin. Dat de Israëli’s ook geen doetjes zijn en dat er op hun beleid héél wat aan te merken valt, moet men ons niet komen vertellen, Maar dat zij sjeik Achmed Yassin koudweg hebben geliquideerd, daar kunnen wij alle begrip voor opbrengen. EIk volk dat zichzelf eerbiedigt zou zo iets doen, Yassin was een vijand, die alleen maar de vernietiging van hun staat beoogde, die nooit de minste inspanning om tot vrede te komen heeft gedaan, die slechts haat predikte en die honderden doden op zijn geweten heeft (héél wat meer dan in Madrid). Dat Europa nu staat te janken dat zo iets niet mag « volgens de internationale regels » (eerbiedigde Yassin die dan?), is louter hypocrisie om de eigen lafheid te verbergen. Het is Europa er alleen nog maar om te doen tegen élke prijs zijn eigen rust en welvaart te behouden en daartoe is het tot elke capitulatie bereid.

 

2004

Europe / Voler de ses propres ailes, DH 12/05/2004

(R.D., Mons)

 

« Comment pouvons-nous croire à une force armée européenne ? L’Espagne a retiré ses troupes d’Irak et d’autres suivront, sans doute. Nous serions bien lotis s’il devait y avoir un sérieux problème dans un de nos pays d’Europe. »

 

2004

From: « Passionara » <Anonymous-Remailer@See.Comment.Header>

 

Newsgroups: soc.culture.french,soc.culture.spain,soc.culture.belgium

Sent: Tuesday, March 16, 2004 2:03 AM

Subject: AZNAR: franquiste ?

 

> Premier ministre espagnol depuis 1996, José Maria Aznar a imposé une
> politique d’essence nationaliste, catholique et sécuritaire qui pourrait
> inspirer d’autres droites européennes. La facette néofranquiste du
> personnage reste soigneusement occultée par les médias.
>
> Depuis 1996, José María Aznar mène une politique toujours plus
> autoritaire, nationaliste et ultracatholique, aux forts relents de
> franquisme. Dimanche, pourtant, les Espagnols devraient à nouveau
> plébisciter le Parti populaire (PP) de leur Premier ministre, qui céderait
>
> alors la place à Mariano Rajoy, le dauphin qu’il a imposé. Une surprise,
> d’autant qu’il y a moins d’un an des millions d’Espagnols manifestaient
> pour demander sa démission après le naufrage du Prestige et son alignement
>
> atlantiste sur Bush contre l’Irak. Si Aznar a survécu, il le doit à son
> autorité, qui confine à l’autoritarisme. Il est parvenu à tenir son parti
> le temps de mater le mécontentement populaire. Comme lors de la grève
> générale en 2002. Cette main de fer, il l’a forgée à bonne école. Né en
> 1953 à Madrid, scolarisé dans le privé catholique et licencié en droit en
> 1975, Aznar est inspecteur des finances, muté à Logroño (Rioja) en 1978.
> C’est là, en 1979, qu’il rejoint l’Alliance populaire, parti fondé deux
> ans plus tôt par des dignitaires franquistes. Le jeune José María s’y fait
>
> suffisamment d ?amis pour, en deux mois, être nommé secrétaire général de
> l’Alliance dans la Rioja. Le président du parti, Manuel Fraga, ex-ministre
>
> de Franco, assurera la progression de celui qui « prendra la relève ».
>
> Le grand-père de José María, Manuel Aznar, reçut le Prix de journalisme
> Francisco-Franco avant d’être nommé ambassadeur puis directeur de La
> Vanguardia par le Caudillo. Si son père est aussi du sérail, José María
> n’en est pas pour autant un fasciste. Mais pendant les années de plomb qui
>
> ont précédé la mort du dictateur, en 1975, il militait au Front des
> étudiants syndicalistes, organisation catholique d’extrême droite, quand
> d’autres prenaient le risque de défier le régime. Erreur de jeunesse ?
> Peut-être, mais l’an dernier encore, Aznar faisait subventionner par son
> cabinet la Fondation Franco « oeuvrant pour diffuser la connaissance
> humaine, politique et militaire » du Caudillo.
>
> En 1985, Aznar prend la tête de l’Alliance en Castilla-León, et ses
> responsabilités nationales s’accroissent. Sa fulgurante ascension est
> stoppée net en 1986, quand Fraga doit démissionner. Mais le Président de
> Galice reconquiert l’Alliance en 1989, la refonde en Parti populaire et
> fait d’Aznar son dauphin. Candidat du parti aux législatives, celui-ci
> échoue face aux socialistes du PSOE, conduits par le sémillant Felipe
> Gonzalez. Dès 1990, Aznar est élu président du PP et en rassemble les
> courants libéraux, démocrates-chrétiens et ex-franquistes autour d’un
> projet de centre-droit. Cet homme « neuf » apporte une image moderne à la
> droite. Mais cette modernité n’est qu’apparente : sous sa direction, le
> parti où pas une tête ne dépasse refuse avec constance de voter toute
> motion condamnant le franquisme. Les derniers « ex »-fascistes ne quittent
>
> le PP qu’en 1999. Est-ce un hasard si l’Espagne n’a vu naître aucun parti
> d’extrême droite ?
>
>
> Aux législatives de 2000, Aznar obtient une nouvelle majorité, absolue
> cette fois. Il triomphe et n’a plus besoin d’alliances. Il organise un
> transfert massif des élèves du public vers le privé, rétablit
> l’enseignement obligatoire de la religion. Sous l’autorité des évêques,
> qui viennent de licencier une professeure de Malaga parce qu’elle était
> communiste. Aznar stigmatise aussi les homosexuels et le concubinage. Dans
>
> une Espagne où places et rues portent encore le nom de Franco, il peut
> même se permettre de franchir la ligne jaune. En 1999, il tente de
> rétablir une censure pour la presse. Quand les policiers torturent des
> immigrés et des Basques, il cultive l’impunité en les graciant, s’ils sont
>
> condamnés. Il réhabilite Melitón Manzanas, ex-auxiliaire de la Gestapo et
> tortionnaire notoire assassiné par l’ETA en 1968. Amnesty International
> s’insurge. Catholique pratiquant, chef autoritaire, Espagnol nationaliste
> en lutte à mort contre les Basques et les Maures, José María Aznar affirme
>
> une face sombre nettement néofranquiste. Ses méthodes pourraient faire
> recette ailleurs.
>
>
>      *****Passionara*****

 

2004

Greece admits it cheated to join euro zone, IHT 23/09/2004

 

It has also raised questions about the accuracy of EU statistics, which rely on data from member states.

 

2004

in: Delta, 10, 2004, p.24

Holland

 

Op klaarlichte dag werd op 2 november in Amsterdam de filmmaker en columnist Theo van Gogh op brute wijze vermoord. Hij werd neergeschoten en vervolgens de keel doorgesneden. Zonder twijfel is van Gogh vermoord omwille van zijn felle kri­tiek op de Islam.

Los van het motief voor de moord zijn vele mensen geschokt en zien ze de parallel met de moord op Pim Fortuyn. Ook hij werd vermoord omdat hij scherpe kritiek had op de multiculturele samenleving in het algemeen en op de Islam in het bij­zonder.

De vrijheid van mening wordt ais een groot goed beschouwd, mede door de Laaglandse traditie om problemen in overleg op te lossen.

R.B.

 

Nabeschouwing van de Redactie.                       

Dit voorval is onrustwekkend voor de evolutie van onze samenleving en dwingt onze politici zich ein­delijk eens te bezinnen over de problemen die het samenleven met Moslims met zich brengt. Het baat niet heren politici, de kop in het zand te ste­ken. Het wordt tijd publiek toe te geven dat de Islam inderdaad een oorlog tegen het Westen voert. En die oorlog kan nooit gewonnen worden ais Europa zich niet politiek en spiritueel herbront en zijn nihilisme afwerpt. Hier geldt een natuurwet: vul één bol met gas en maak een andere luchtledig en breng ze beiden met elkaar in verbinding. Nog nooit heeft de luchtledige bol de ruimte in de gas­gevulde bol ingenomen, het is altijd andersom. Helaas, de gebeurtenissen rondom Buttiglioni, resultaat van een agressief atheïsme, zijn weinig belovend. Terwijl de Unie in feite een christelijke inspiratie was.

 

2004

Joshua Livestro, De dood van het Europagevoel, in: Delta, 9, 2004,p.9

 

Sinds korte tijd weten we precies hoeveel een Franse of Duitse handtekening

onder een Europees verdrag waard is: helemaal niets. De beide landen hebben namelijk uitsluitend uit eigenbelang het Stabiliteits­pact voor de euro om zeep geholpen. Alleen Nederland, Finland, Spanje en Oos­tenrijk waren nog bereid tot een laatste reanimatiepoging. Het was vergeefse moeite, het Stabiliteitspact is niet meer. Het is, in de woorden van Monty Python, een ex-Stabiliteitspact: dood, afgelopen, voorbij.

 

2004

La Belgique prône l’adhésion de la Turquie à l’Europe, LB 2004

 

Ceci signifie qu’« Ankara pourrait entamer ses pourparlers avec 25 pays membres dont un, Chypre, qu’elle ne reconnaît pas et dont l’armée occupe une partie du territoire… »

 

2004

Ruud Bruyns, De uitbreiding van de Europese Unie / Is het EU- lidmaatschap wel goed voor Turkije?, in: Delta 7/2004, p.9-12

 

(p.10) Tegenwoordig zijn er een aantal stromin­gen die een bedreiging vormen voor de Turkse staat in internationaal verband, namelijk de Koerdische afscheidingsbeweging en de Pan-Turkse beweging. Eerstgenoemde kan destabiliserend zijn voor de regio, aangezien de Koerden zijn verspreid over verscheidene buurstaten.

Laatstgenoemde probeert invloed te ver­werven in instabiele regio’s, zoals de Kau­kasus en Centraal-Azië, waar verwante volkeren leven.

Een heikel punt, dat vaak over het hoofd (p.11) wordt gezien, is de godsdienstvrijheid. Officieel is de Turkse republiek een secu­liere staat, maar in werkelijkheid staan de gebedshuizen onder toezicht van de staat en is de Islam de enig toegestane gods­dienst. Christelijke gemeenten worden ingeperkt en evangelisatie wordt tegen­gewerkt. Openbare godsdienstvrijheid zal echter waarschijnlijk een heftige tegenre­actie teweegbrengen bij de Islamisten.

 

Nederland, Duitsland en Turkije

 

Duitsland en Nederland herbergen de grootste Turkse minderheid in West­-Europa en daarmee werken Turkse ont­wikkelingen in op deze landen en werken ontwikkelingen in deze landen in op Tur­kije. Een alledaags en banaal voorbeeld is bijvoorbeeld het toekennen van de punten voor het jaarlijkse Eurovisie-songfestival, waarbij Turkse immigranten in Nederland en Duitsland massaal stemmen op de in­zending van het Turkse thuisland.

 

Duitsland en Nederland bieden niet alleen werk aan miljoenen Turkse gastarbeiders, maar ook onderdak aan allerlei extremisti­sche politieke en religieuze groeperingen, die in Turkije allang zijn verboden. Allerlei communistische, islamistische en nationa­listische groeperingen kunnen hier door­gaans openlijk bijeenkomsten beleggen en fondsen werven voor opruiende en gewelddadige acties in Turkije.

 

Ais de grenzen tussen Turkije en West-­Europa wegvallen zullen deze vaak gewelddadige en extremistische groeperingen ongestoord vanuit Nederland en Duitsland gaan opereren in Turkije. Bovendien zal de rol van het leger in de politiek bij een eventuele toetreding van Turkije zijn uit­gespeeld, waardoor er ook geen tegen­krachten meer zullen zijn, die een derge­lijke bedreiging van de stabiliteit van het land het hoofd kunnen bieden.

 

Het Nederlandse gedoogbeleid

 

Nederland kent een zeer liberaal drugs­beleid, waarin de Turkse minderheid in Nederland een grote rol speelt. Het Ne­derlandse gedoogbeleid staat echter haaks op het Turkse beleid om de drugs­productie en de doorvoer vanuit de rest van het Midden-Oosten zoveel mogelijk te bestrijden. Als Nederland het huidige drugsbeleid voortzet zul/en Turkse drugs­syndicaten hier vrij spel hebben en vanuit hier hun handel kunnen uitbreiden in Tur­kije.

 

De toetreding van Turkije tot de E.U. zal een ongekende uitbreiding van de drugs­handel naar het strategisch gelegen Tur­kije tot gevolg hebben. Dat komt met na­me omdat de grenzen van Turkije moeilijk zijn te bewaken en Turkije voldoende ge­bieden kent waar de regering niet vol­doende gezag heeft. Bovendien valt de strikte grenscontrole met Griekenland weg, waardoor er geen binnengrenzen meer zijn, die de toevoer nog enigszins kunnen indammen.

 

Het zijn dus niet alleen de vele extremistische politieke en religieuze groeperingen, die profiteren van de opening van de grenzen, maar evenzeer de Turkse drugs­syndicaten. De drugshandel in Nederland is echter vaak ook een rijke bron van in­komsten voor extremistische groeperin­gen, die hier hun basis hebben. Dit levert een uiterst gevaarlijke cocktail van mis­daad en geweld op voor zowel Nederland als Turkije. (…)

 

(p.12) Conclusie

 

Turkije is in alle opzichten een uiterst instabiel land, dat slechts overeind wordt  gehouden door de opgelegde eenheid van bovenaf, die wordt bewaakt door het leger. Als het leger zijn politieke invloed verliest dan is de kans heel groot, dat Turkije afglijdt naar een situatie van etnische en religieuze chaos, die de reeds kwakkelen de economie zal doen instorten.

Een toetreding van Turkije tot de E.U. zou niet alleen leiden tot het buitenspel zetten van het leger als stabiliserende factor van de samenleving, maar eveneens tot eenversterking van de destabiliserende krachten binnen Turkije. Europese regel­geving zal onbewust de bewegingsruimte scheppen voor allerhande extremistische en fundamentalististische groeperingen. (…)

 

Een EU.-lidmaatschap zal leiden tot een destabilisering van de Turkse staat en de Turkse maatschappij. Het seculiere repu­blikeinse karakter van de Turkse staat zal verdwijnen door het buitenspel zetten van het leger binnen de EU. en de Turkse maatschappij wordt bedreigd door verdere criminalisering, tribalisering, radicalisering en islamisering vanuit West-Europa.

 

Het is dus beter dat Turkije buiten de EU. blijft als het land zijn seculiere en republi­keinse karakter wil blijven behouden en een stabiel land wenst te blijven onder de hoede van het leger. Turkije doet er beter aan om associatieverdragen te sluiten met de EU. om te kunnen profiteren van de Europese welvaart en verschoond te blijven van maatschappelijke onrust.

 

 

De machtsgreep van de G5, in : Delta 9, 2004, p.2

 

« Ce traité introduit au sein de la Communauté un organisme supplémentaire, qui n’avait pas été prévu et qui, j’en suis malheureusement convain­cu, ne facilitera pas les choses… « 

P.H. Spaak in «Combats Inachevés»

 

Bij de plechtige ondertekening te Rome van de nieuwe Europese grondwet ver­namen de Europese burgers dat er de facto een nieuw instituut is opgericht, na­melijk de G 5. Samengesteld uit een Duit­se, een Franse, een Spaanse, een Itali­aanse en een Britse minister (terwijl een Pooise minister overwogen wordt). Welis­waar wardt deze G 5 louter informeel en officieus genoemd.

 

Feit is echter dat de kleine land en er uit geweerd worden, zelfs die landen die een voorname roi gespeeld hebben (1958) bij de oprichting van wat later de Europese Unie zou worden.

 

Volgend de nieuwe grondwet hebben de landen van deze G 5 in het Europese Parlement sarnen 377 stemmen op 732 en in de Ministerraad 144 op 321. « Toe­vallig » telkenmale een meerderheid.

 

De bedoeling is dat deze vijf voorafgaand aan iedere beslissende vergadering sa­rnen komen om een gemeenschappelijke houding aan te nemen. Dit wil zeggen dat de andere 19 kleinere landen voor immer geminoriseerd worden.

 

Een van onze goede vrienden, zelf oud diplomaat, heeft jaren terug al voorzien dat de grote landen daarop aansturen. En een Nederlands hooggeplaatst diplomaat, wiens naam wij hier niet kunnen vernoe­men, zegde: « Wat voor een arrogante houding is dit! Men heeft de deur brutaa/ voor onze neus dichtgeklapt ». Op de ron­de tafel van de G 5 te Firenze op 17 en 18 oktober werd zelfs Nederland, dat dan toch het voorzitterschap van de Unie be­kleedt, niet toegelaten, zelfs niet ais een­voudig waarnemer (LLB, 27/10/04).

 

Ten overstaan van dit opvallend gebrek aan loyaliteit hebben de kleinere landen dan ook de plicht de nieuwe grondwet te weigeren.

 

Wij kunnen alleen maar betreuren dan op dit ogenblik de Benelux (belangrijker dan Italië, Spanje en Polen !) niet met één stem kan spreken. Heren politici, er is werk aan de winkel.

 

Werkgemeenschap De Lage Landen

 

2004

Sabine Verhest, Union européenne – Commission  / Jacques Barrot « a tout mon soutien », LB 23/11/2004

 

Pour José Manuel Barroso, le Français, condamné à huit mois de prison avec sursis pour financement occulte de son parti, devenu aujourd’hui commissaire aux Transports, il ‘est et sera un excellent commissaire’.

La condamnation a même été rayée de son casier judiciaire.

 

2004

Thomas Fuller, Too baffling to bother : Europe’s disconnect, IHT 16/06/2004

 

The EU is united in one perverse way: No one knows how it works.

 

2005

Frits Bolkenstein, Quel est le problème avec la Turquie ?, LB 15/12/2005

 

Le 16 décembre, Orhan Pamuk, l’un des plus célèbres auteurs turcs, de­vra affronter un tribunal d’Istanbul. H doit répondre à l’accusation d’ »insulte à l’identité nationale » pour s’être pro­noncé en faveur d’une discussion ouverte sur le génocide par les Turcs de 1,5 million d’Arméniens en 1915 et 1916. Pamuk en­court trois années de prison. Les efforts de la Turquie pour imposer des amendes et des peines de prison à ceux qui débordent du cadre officiel me convainquent que j’avais raison de m’opposer à l’ouverture des négociations sur l’adhésion de ce pays à l’Union européenne.

» En décembre 1999, le Conseil européen a accordé à la Turquie le statut de pays candi­dat de rUE, ce qui impliquait que la Tur­quie entrerait dans l’Union à une date fu­ture non encore fixée. Le Conseil a ensuite demandé à la Commission européenne de décider avant octobre 2004 si la Turquie sa­tisfaisait aux critères politiques nécessaires à l’adhésion, qui comprennent la démocra­tie, l’état de droit et le respect du droit des minorités ethniques. Cette décision a été l’une des dernières prises par la Commis­sion de Romano Prodi, dont j’ai été membre. Parmi ses 30 membres, 29 ont déclaré que la Turquie satisfaisait de façon suffisante aux critères pour pouvoir continuer. J’ai été le seul dissident.

x C’est le rapport même de la Commission sur la Turquie, préparé par Gunter Verheugen, alors chargé de l’élargissement de 11JE, qui a motivé ma décision. Ce rapport mentionnait qu’en 2003, quelque 21870 Turcs ont demandé asile à l’UE, parmi lesquels 2127 ont été acceptés. En d’autres termes, les gouvernements de 1TJE eux-mêmes ont reconnu en 2003 que le gou­vernement turc avait persécuté plus de 2000 de ses propres citoyens.                    

Dans l’intervalle, la Commission a publié un rapport de progrès sur la Turquie esti­mant que les réformes se poursuivaient, bien qu’à un rythme plus lent, sous le gou­vernement à orientation modérément isla­mique du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan. Ce rapport faisait néanmoins état de sérieux dou­tes : les violations des droits humains, com­prenant la pratique de la torture, continuaient; l’influence mili­taire conservait trop d’ampleur; la liberté d’expression n’était pas universellement ob­servée; les minorités religieuses non musulmanes et culturelles étaient victimes de dis­criminations et la violence contre les fem­mes ne rencontrait pas une opposition suffi­samment forte.

La situation n’a pas beaucoup changé de­puis que les discussions sur l’adhésion ont commencé en octobre. Au-delà de la persécu­tion dont Pamuk est actuellement la victime, les comportements inacceptables abondent. En mars 2005, la police est violemment intervenue dans une manifesta­tion célébrant la Journée internationale de la femme. En mai, le plus grand syndicat en­seignant a été interdit pour avoir soutenu l’éducation des 14 millions de Kurdes de Turquie dans leur propre langue.

Il est indéniable que l’intolérance atteint jusqu’aux sommets du gouvernement turc. Le ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül, a récemment annulé de façon bru­tale une conférence de presse à Copenha­gue lorsqu’il a repéré un journaliste kurde dans le public que les Danois ont refusé de faire sortir.

De tels actes et de telles attitudes justi­fient largement mon désaccord d’octo­bre 2004. Mais même si ces défauts étaient corrigés, la Turquie ne devrait quand même pas être admise dans FUE, car ce n’est pas un pays européen. Le christianisme, la féo­dalité, la Renaissance, les Lumières, la dé­mocratie et l’industrialisation ont fait de nous les Européens que nous sommes, mais ils n’ont pas fait des Turcs ce qu’ils sont. Je ne suis donc pas persuadé que des réformes en Turquie, mises en œuvre à cause de l’in­sistance de la Commission européenne, se­raient poursuivies après l’adhésion. Je soup­çonne même qu’il y aurait des récidives.

En outre, l’adhésion de la Turquie mène­rait à coup sûr à celle de l’Ukraine, de la Bié­lorussie et de la Moldavie, et peut-être de la Géorgie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. Ces trois premiers pays sont sûrement plus européens que la Turquie. En laissant de côté les trois républiques du Caucase mais en incluant les Etats qui ont succédé à la Yougoslavie, cela donnerait une UE de quel­que 35 membres. Quelle sorte d’union se­rait-ce?

L’UE n’est pas simplement un club d’amis. Elle est fondée sur la liberté de cir­culation des biens, des services, des capi­taux et des personnes. La Commission, en tant que gardienne des traités de l’Union, doit protéger ces quatre libertés fondamen­tales, ce qui signifie qu’elle doit parfois per­suader, et si nécessaire obliger, des Etats membres à changer leurs lois. Les politi­ques concernant l’alcool en Suède, la loi Volkswagen en Allemagne et les discrimina­tions contre les fonds d’investissements étrangers en France sont des exemples de cas qui ont rendu la Commission impopu­laire. Mais ils étaient nécessaires.

A l’époque où j’ai quitté la Commission, j’avais par-devers moi une pile de 1500 cons­tatations d’irrégularités de ce style. En bref, l’adhésion à 1TJE implique l’accepta­tion de mesures incisives qui affectent pro­fondément les affaires internes d’un Etat, i Cela s’avérera impossible avec des mem­bres aussi disparates. LUE tomberait vic­time de ce que l’historien Paul Kennedy ap­pelle la « surextension impériale ». Elle se di luerait a une ma­nière inacceptable. C’est pour cette rai­son que l’ancien prési­dent français, Valéry Giscard d’Estaing, craignait que l’entrée de la Turquie ne mène à la fin de TOE, et c’est pour cela que l’ancien chancelier al­lemand, Helmut Schmidt, a dit : « L’adhésion de la Turquie serait plus que ce que l’UE n’en pourrait suppor­ter. »

* Mais la plus forte raison de s’opposer à l’adhésion de la Turquie est une question de démocratie : la majorité de la population de 11JE n’en veut tout simplement pas. •

 

©Project Syndicate / Institute for Human Sciences, 2005 – iWeb; www.project-syndicate.org – Traduit de l’anglais par Bérengère Viennot

 

 

2005

Havel Václav (anc. Président de la République tchèque), Etre conciliant. Mais jusqu’où ?, LB 02/2005

 

 Pourtant, c’est bien ce à quoi nous as­sistons aujourd’hui. Une des institutions démocratiques des plus puissantes et des plus fortes au monde, l’Union, euro­péenne, n’a aucun scrupule à faire une promesse publique à la dictature cu­baine pour instituer de nouveau un apar­theid diplomatique. Les ambassades européennes de La Havane vont mainte­nant préparer leurs listes d’invités selon les souhaits du gouvernement cubain. La vision politique étriquée du premier ministre espagnol, le socialiste José Za­patero, l’a emporté. (…)

 Je ne peux trouver aucun meilleur moyen pour l’Union européenne de salir le noble idéal de liberté, d’égalité et de Droits de l’homme que l’Union défend: les principes même, en fait, qu’elle réi­tère dans son traité constitutionnel. (…)

 

Aujourd’hui l’Union européenne danse au son de la musique de Fidel. Cela veut dire que demain, elle pourrait très bien répondre à des appels d’offre pour construire des bases de missiles sur les côtes de la République populaire de Chine. Le jour suivant, elle pour­rait laisser ses dé­cisions sur la Tchétchénie être dictées par les conseillers du Président russe, Vladimir Poutine. Puis, pour des raisons inconnues, elle pourrait décider de condi­tionner son aide à l’Afrique aux liens fra­ternels avec les pires dictateurs afri­cains.

Où cela s’arrêtera-t-il? A la libération de Milosevic? Au refus de visa pour le mi­litant des (…). La vérité est à l’opposé: de telles politi­ques mettent en évidence l’indifférence envers la liberté d’autrui et pavent le che­min de la guerre. Après tout, l’Europe s’unit pour défendre sa liberté et ses va­leurs, pas pour les sacrifier à l’idéal de la coexistence harmonieuse avec des dicta­teurs et ainsi risquer l’infiltration pro­gressive de son âme par un état d’esprit antidémocratique.

 

2005

in: Delta, 3, 2005, p.23

 

Turkije. Het lijkt er sterk op dat het on­derwerp Turkije nog lang, misschien nog voor jaren, het Europese debat zal be­heersen. Bij dit debat mag het bestaan van een Pan- Turkse beweging niet veron­achtzaamd worden. Deze beweging omvat zowat het hele Turkssprekende deel van Zuidwest Azië. Nu geeft Turkije op een­voudige aanvraag aan elke inwoner van 5 Turkssprekende republieken (Azerbei­dzjan, Kazakstan, Kirgistan, Oezbekistan en Turkmenistan) probleemloos de dubbe­le nationaliteit. Het gaat daarbij om zowat 130 miljoen mensen. Met hun Turkse identiteitskaart zullen zij volgens de bij de E. U. -horende akkoorden zo maar kunnen immigreren naar Europa. Het is duidelijk dat deze regeling dient opgeheven voor­aleer er van besprekingen sprake kan zijn. Europese politici, slaapt gij nog?

 

2005

Jan Hertoghs, De memoires van een IRA-bommenlegger (1) / Ik heb nooit spijt gehad. Geen seconde, in: Humo 6/12/05

 

Pat Magee: “We werden beschouwd als Paddies: domme boeren, achterlijke leren. En mijn moeder vond dat vreselijk. Ik weet nog dat ze ons op het hart drukte ‘goed’ En­gels te leren en haar in het bijzijn van andere kinderen nooit aan te spreken met ‘mummy’ maar altijd met het Engelse ‘mum ‘. Ik sprak op de duur ook met een Engels ac­cent, maar dat ben ik snel weer

kwijtgeraakt toen ik in 9171 terugkeerde naar Belfast.”

(…) «Maar mijn houding is snel omgeslagen toen ik op mijn eentje in Unity Flats ging wonen, een republikeins wijkje van amper driehonderd huizen aan de voet van de beruchte Shankill Road (een hevig loyalistische buurt, red.). Daar hadden de mensen echt te lijden onder het geweld van de loyalisten en het Britse leger. Ik zag hui­zen in de fik gaan, auto’s in de fik gaan, en ook mijn eerste dode heb ik daar gezien, een jongen van zestien. Hij lag op een betonpaadje in een voortuin, in een dikke pap van geronnen bloed, de dikste laag bloed die ik ooit gezien heb. Op dat moment heb ik begrepen dat gewapende zelfverdediging een noodzaak was. En zo ben ik dan toegetreden.»

(…) “De steun in de nationalistische wijken van Belfast was massaal. Geen voor- of achterdeur was op slot, als een vis in het water bewogen wij ons in al die smal-le straatjes en steegjes. Overal vond je wel een ladder of een touw, zodat je over het muurtje van de ene tuin in de andere kon vluchten. Aïs ik er nu aan terugdenk, lijkt het een heel straffe actiefilm, bijna te straf om echt mee te maken.»

 

HUMO Jullie zagen jezelf ook niet als terroristen of paramilitairen maar als soldaten, opvolgers in rechte lijn van de légale Irish Republican Army die al in 1920 voor een verenigd Ierland vocht.

MAGEE « More than that! We saw ourselves as being part of a revo­lution, en wij waren de soldaten van die revolutie. En dat klinkt als links-romantisch idealisme, maar zo dachten er veel ! Wat begon als verdediging van je wijk groeide uit tot een strijd tussen een volksleger en het establishment. En wij wilden dat Britse gezag omverwerpen en een socialistisch Ier­land op poten zetten.

Maar wij waren geen revolutionairen die mijlen voorop liepen, wij waren geen voorhoede, geen élite; wij waren één met de werkende bevolking. Anders hadden we het nooit dertig jaar kunnen volhouden. Voor een leger van een paar honderd mannen en vrouwen heb je duizenden sympathisanten nodig: mensen die je te eten willen geven, die je te slapen willen leggen en die je wapens willen verstoppen. Zonder die logistieke steun ben je niets. Je mag dat ook echt niet onderschatten, want al die mensen hebben door hun hulp jarenlange gevangenisstraffen geriskeerd.»

 

MAGEE « In Castlereagh konden ze je tot een week vasthouden zonder aanklacht. Aanvankelijk pakte de politie hopen verdachten op, gewoon om operaties te verijdelen of te laten mislukken. Die week in de cel gebruikten ze dan om je tot bekentenissen te dwingen. Stampen in de maag, slagen in het gezicht, revolver tegen de slapen, allés heb ik daar meegemaakt.»

 

HUMO Naar verluidt krijg je bij de IRA een training om weerstand te bieden aan dat soort verhoortechnieken.

MAGEE « Dat is een fabeltje! Zo’n training zou er moeten zijn, maar ze was er niet. De enige instructie die ik ooit gekregen heb, was: ‘Hou je kop dicht.’ Dat is natuurlijk lastig aïs ze je slaan en mishandelen, maar je moet jezelf dan mentaal afsluiten van wat er met je gebeurt. Ik negeerde het dat ze ‘s nachts op mijn celdeur bonkten en het licht aan en uit deden, ik negeerde de angst van ‘straks komen ze mij weer halen!’, ik ne­geerde de man die mij sloeg en uitschold, ik negeerde de pijn, ik dacht alleen: nu hebben ze mij in hun macht, maar langer dan zeven dagen mogen ze mij niet vast­houden. Ik zag dat als een mechanisme, dat ik instelde op zeven maal vierentwintig uur. En als je die zevende dag haalde, dan had je gewonnen, want dan mocht je een advocaat bellen en die haal­de je d’r wel uit.»

 

2005

Mit einem Bein im Gefängnis, Focus 15/2005

 

Da er Ministerpräsident Erdogan beleidigt hatte, wurde Fikret Otyam, ein türkischer Journalist (79) zu 2900 € Schadenersatz verurteilt.

 

2005

Oorlog in Istanbul, HLN 18.11.2005

 

Enorme vechtpartij tussen spelers van Turkije en Zwitserland, officials en politie, na de nederlaag van de thuisploeg tegen Zwitserland.

 

2005

Ortacq Nükte V., La nouvelle livre turque est adoptée, LB 07/01/2005

 

Les nouvelles coupures n’effraient pas dans un pays qui a vu 17 billets en 20 ans.

 

2005

Union européenne / Nazisme et stalinisme condamnés, LB 13/05/2005

 

Dans une résolution sur le 60e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Parlement européen loue les nations qui ont lutté contre le nazisme, dont l’Union soviétique, les Etats-Unis et le Royaume Uni. Mais il rappelle aussi que « pour certaines nations, la fin de la Seconde Guerre mondiale a débouché sur une nouvelle tyrannie infligée par l’Union soviétique stalinienne. »

 

2006

Die finanziellen Folgen sind alarmierend, in: Focus 49/2006

 

Nach den geltenden Regeln dürfte die Türkei als EU-Mitglied im Jahr 2007 mehr als 27 Prozent aller Struktursubventionen aus Brüssel beziehen – stolze 11,7 Milliarden Euro. 2014 wären es sogar schon 32 Prozent – (16,3 Milliarden). Das würde massive Streichungen für die bisherigen Europa-Mitglieder bedeuten. Viele strukturschwächere Regionen der heutigen EU müssten Verzicht lernen. Von derzeit 60 förderwürdigen Zonen zwischen Riga und Rom blieben nach der Erweiterung um Balkan und Türkei nur 39 übrig – keine in Deutschland, Italien, Spanien oder Malta. Bel den noch deutlich höheren Agrarsubventionen könnte die Umverteilung ähnlich drastisch ausfallen, befürchten Experten.

 

2006

From: « kemennadenn » <kemennadenn@yahoo.fr>

To: <kemennadenn@yahoogroupes.fr>

Sent: Thursday, June 22, 2006 9:50 PM

Subject: [kemennadenn] Solidarité avec les prisonniers de guerre irlandais.

 

> EMGANN
> Mouvement de la Gauche Indépendantiste
> Left breton independantists
> BP 70215
> 22202 Gwengamp cedex
>
>
> Solidarité avec les prisonniers de guerre irlandais.
> EMGANN-MGI soutient les républicains Irlandais emprisonnés à
> Maghaberry Irlande du Nord) dans leur mouvement de protestation
> (voir http//saoirse.info ).
>
> A l’instar du mouvement républicain Irlandais nous demandons aux
> autorités britanniques la fin du harcèlement que subissent les
> prisonniers républicains et que cesse l’enferment de 21/23 heures
> dans leurs cellules. Ils doivent bénéficier d’activités sportives et
> d’éducation et être séparés des prisonniers loyalistes.
>
> Nombreux sont ceux, en Bretagne et ailleurs, qui se souviennent de
> la lutte de Bobby Sands et de ses camarades, et ne peuvent supporter
> que des prisonniers républicains Irlandais soient aujourd’hui soumis
> à de telles conditions.
>
> Le temps n’est pas à la criminalisation du mouvement républicain, le
> temps est au statut de prisonnier politique, le temps est à
> l’autodétermination !
>
> Nous demandons à fceux et celles qui soutiennent la cause
> républicaine irlandaise de faire de leur réprobation à l’Ambassade
> de Grande-Bretagne, 35 rue du Faubourg St-Honoré 75383 Paris – 01 44
> 51 31 00 ou aux autorités en charge de cet établissement :
> Maghaberry PrisonOld Road Ballinderry Upper LISBURN BT28 2PT Tel:
> 028 9261 1888 Fax: 028 9261 9516
>
> info@niprisonservice.gov.uk
>
> Pour EMGANN-MGI, Yannig LAPORTE 21/06/06
>
> Solidarity with the Irish POWs
> EMGANN – the left breton independantists – supports Irish Republican
> POWs enjailed in Maghaberry in their protest action (see
> http://saoirse.info ).
>
> Like them and the Republican movement, we ask English rules stop
> harassment on Republican prisoners and stop the 21 and 23 hours look-
> up in their cells. They should have the right to daily exercice and
> education, and should be separated from loyalists.
>
> Several people, in Brittany and other countries, remember Bobby
> Sand’s an it’s comrades struggle, and can’t understand that Irish
> POW’s still suffer under hard enjailment rules.
>
> It’s neither time to criminalize the Republican movement, it’s time
> for political status, it’s time for self-determination !
>
> We ask people in solidarity with Irish Republican cause send protest
> mail to British Embassy in France, 35 rue du Faubourg St-Honoré
> 75383 Paris or phone 01 44 51 31 00 or send protest to : Maghaberry
> PrisonOld Road Ballinderry Upper LISBURN BT28 2PT Tel: 028 9261 1888
> Fax: 028 9261 9516
>
> info@niprisonservice.gov.uk
>
> In behalf of EMGANN, Yannig LAPORTE (210606)

 

2006

Margot Zeslawski, Polen / In heiliger Ruhe, in: Focus 41/2006, S.228-230

 

Die meisten der rund 300 000 polnischen Deutschen wohnen in der Re­gion Opole, das bis 1945 Oppeln hiess. Wer nach dem Krieg dablieb, musste Schikanen erdulden. Aus Johann wurde Jan, Buschmann hiess dann Krzaklewski, der polnische Pass war Pflicht. Als nach der Wende 1989 die Minderheit an ihre Existenz erinnerte, waren Anfeindungen an der Tagesordnung. Heute, wie Umfragen belegen, geniessen Deutsche bei der Mehrheit der Polen Sympathie und Respekt. ,,Von den Krankenstationen oder den Radwegen, die wir dank der Unterstützung aus Deutschland gebaut haben, profitieren alle in einer Gemeinde », nennt Alfred Poletnia, Chef der Deutschen in Kotorz, einen Grund fur die Popularität.

 

2006

Qu’elle n’oublie pas la Tchétchénie !, LB 03/03/2006

 

Il serait inconcevable qu’au G8, en mars et juillet 2006 à Saint-Pétersbourg, la « question tchétchène » soit évacuée. Rien n’excuse notre planétaire silence face à cette horreur.

Václav HAVEL, André GLÜCKSMANN, Prince Hassan ben TALAL, Frederik WILLEM de KLERK, Mary ROBINSON, Yohei SASAKAWA, Karel SCHWARZENBERG, George SOROS et Desmond TUTU

L’observateur de bonne foi éprouve de grandes difficultés à percer le huis clos qui isole la Tchétchénie du reste du monde. Combien de morts dans la popu­lation civile en dix ans de guerre ? Au moins 100000, au plus 300000 selon les estimations des ONG. Soit un civil sur dix ou sur 4. Combien de votants aux élections de novembre 2005? Entre 60 à 80 pc selon les autorités russes, 20 pc, es­timent les témoins indépendants. Le black out qui règne sur cette parcelle de Caucase interdit toute évaluation chif­frée des ravages d’un conflit que chacun sait impitoyable. La censure ne masque pas l’horreur. Sous nos yeux, une capitale (Grozny, 400000 ha­bitants) a été rasée pour la pre­mière fois depuis 1944 quand Hitler pu­nit Varso­vie. L’étiquette « lutte anti-terro­riste » ne saurait coif­fer une telle inhuma­nité. L’état-ma­jor russe prétend lut­ter contre une poi­gnée de terroristes qu’il chiffre entre 700 et 2000 habitants.

Qu’aurions-nous dit si le gouver­nement anglais avait bombardé Belfast, ou le gouvernement espagnol Bilbao, sous prétexte de réduire l’IRA ou l’ETA? Le sac de Grozny, des villes et des villages de Tchétchénie se repaît du silence mondial. Les femmes, les en­fants, tous les civils tchétchènes sont-ils moins dignes de respect que le reste de l’humanité? Sont-ils encore considérés comme des êtres humains?

Rien n’excuse notre planétaire si­lence.

1. Il en va de notre morale la plus élé­mentaire. Comment accepter le viol des filles enlevées par les troupes d’occupa­tion ou leurs milices? Pourquoi suppor­ter le meurtre des enfants et le rapt des garçons, torturés, brisés et revendus, vi­vants ou morts, à leur famille? Et les camps de « filtration »? Et les « fagots humains »? Et les villages décimés pour

l’exemple? Quelques ONG et journalis­tes courageux, russes ou occidentaux, té­moignent des forfaits innombrables. Nous ne pourrons pas dire « nous ne sa­vions pas ».

2. Il en va du principe fondamental des démocraties et des Etats civilisés : le droit à la vie des civils, la protection due à l’innocent, à la veuve et à l’orphelin. Les accords internationaux et la charte de l’ONU obligent. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’implique pas le droit des gouvernants à disposer de leurs peuples.

3. Il en va de la lutte anti-terroriste elle-même. Qui ne s’aperçoit que l’ar­mée russe joue les pompiers pyroma­nes? Au bout de dix années de répres­sion à grande échelle, le feu, loin de s’éteindre, s’étend, franchit les frontiè­res, embrase le Nord Caucase et ensauvage les combattants.

4. Il en va du réalisme politique et du bon sens. Allons-nous longtemps igno­rer que, brandissant l’épouvantail du « terrorisme tchétchène », le gouverne­ment russe supprime les libertés acqui­ses à la chute de l’empire soviétique? Re­prise en main des « mass média », lois contre les ONG, renforcement de la « ver­ticale du pouvoir », la guerre camoufle et motive le rétablissement d’un pouvoir central sans contre-pouvoirs qui le limi­tent, c’est-à-dire : couvre le retour à l’autocratie.

Les guerres de Tchétchénie durent de­puis 300 ans. Elles furent sauvagement coloniales sous le Tsar, quasi génocidaires sous Staline qui déporta l’entière po­pulation, dont un tiers périt dans le seul transfert au Goulag. Aujourd’hui, il s’agit, eu égard à la proportion des morts et à la cruauté des moyens, du pire conflit inaugurant le XXIe siècle.

Parce que nous rejetons les aventures coloniales et exterminatrices, parce que nous aimons la culture russe et que nous croyons la Russie capable de s’épa­nouir dans un avenir démocratique, parce que nous estimons que le terro­risme doit être condamné, qu’il soit le fait de groupes sans Etat ou d’armées avec Etat, nous demandons que la ques­tion tchétchène ne soit plus couverte d’un mutisme complaisant. Nous de­vons aider les autorités russes à sortir du piège où elles sombrent aux risques et périls des Tchétchènes, des Russes et des nôtres. Il nous paraîtrait inconceva­ble qu’au prochain G8, réuni en juin 2006 (en Russie), la « question tchétchè­ne » soit évacuée d’office et ne fasse pas l’objet de discussions publiques. Au-delà de nos divergences quant à l’in­dépendance ou non de la Tchétchénie, nous sommes tous concernés par l’épou­vante d’une guerre sans fin.

 

Project Syndicale, 2006 (ES) http://www. project-syndicate. org

 

2006

Rattachisme, in: Delta, 10, dec. 2006, p.24

 

Armenië. Waarom blijft Turkije toch zo hardnekkig weigeren de genocide op méér dan een miljoen Armeniërs te erkennen? De bewijzen zijn overtalrijk en onloochenbaar, denken wij bijvoorbeeld maar aan de talrijke rapporten van Duitse diplomaten die tijdens W.O.I in Turkije verbleven (Duitsland en Tur­kije waren toen verbondenen). De hoofdverdachten werden zelfs onder het regime van Kemal Atatürk in eer hersteld. Stel u voor dat er in Berlijn of een andere Duitse stad een Heydrichstrasse of een Himmlerstrasse zou zijn? Ondenkbaar natuurlijk. Maar in Turkije zijn er wel talrijke Talaat Pasjastraten! Voelt men zich soms in zijn nationale eer gekrenkt als men de genocide zou moeten toegeven, is dat dan de reden? Want artikel 301 van het Turkse wetboek van strafrecht bepaalt dat « iedereen die de nationale eer van Turkije bezoedelt strafbaar is ». Terloops: als dergelijk artikel in ons strafwetboek zou staan, dan zouden onze gevangenissen nog voiler zitten!

 

2007

alain finkielkraut, bernard-henri lévy e.a., De Morgen 24/10/2007

 

Maak Ayaan Hirsi Ali Frans ereburger

 

De Nederlandse regering heeft vorige week beslist niet langer te betalen voor de beveiliging van schrijfster en politica Ayaan Hirsi Ali, die door moslims uit de hele wereld met de dood wordt bedreigd vanwege haar onafhankelijke geest en haar nooit aflatende strijd voor de vrijheid van meningsuiting.

In 2002 stelde de Nederlandse vice-premier Gerrit Zalm haar voor om een politieke carrière te beginnen. Ze ging op dat voorstel in nadat haar was verzekerd dat haar fysieke bescherming was gewaarborgd. In 2004 werkte ze samen met filmmaker Theo van Gogh. Van Gogh, die iedere bescherming had geweigerd, werd midden op straat vermoord en een dreigbrief tegen Ayaan Hirsi Ali werd met een slagersmes in zijn borst geplant

Omdat ze in eigen land verplicht was volledig onder te duiken, besloot ze in ballingschap te gaan naar de Verenigde Staten, waar de Nederlandse regering zou instaan voor haar bescherming.

Het is aan die bescherming dat de regering nu een eind wil maken onder

het voorwendsel dat Hirsi Ali « in het buitenland » woont en dat de kosten die gemaakt worden om haar te beschermen slechts te verantwoorden zijn als zij op Nederlands grondgebied verblijft

Achter dat argument gaat niet alleen een lafheid schuil die onaanvaardbaar is van een Europese regering, het houdt ook geen enkele rekening met de realiteit van de wereld waarin we zijn terechtgekomen en waarin terreur, onverdraagzaamheid en totalitarisme zich niets aantrekken van grenzen.

Europa was de bakermat van de Verlichting en van de westerse waarden die de vrijheid van meningsuiting verdedigen en ieder individu het recht geven zijn eigen leven te leiden. De twintigste eeuw heeft de broosheid van die principes aan het licht gebracht Sinds enkele jaren worden ze opnieuw bedreigd door extremistische moslimgroepen die, schermend met zogenaamde tolerantie, ons ertoe aanzetten ze te verloochenen. Ayaan Hirsi Ali symboliseert de keuze waarvoor we staan:

trouw blijven aan onszelf en aan onze tradities of laf de andere kant opkijken.

Nu de Nederlandse regering haar keuze heeft gemaakt, vragen wij de Franse regering de hare te maken. Wij vragen Frankrijk alles te doen wat nodig is om Ayaan Hirsi Ali te beschermen. Wij vragen Frankrijk Ayaan Hirsi Ali een Frans ereburgerschap toe te kennen. Wij vragen Frankrijk te handelen in overeenstemming met zijn prin­cipes.

 

Ondertekend door.

Antoine Audouard, Nicole Bacharan,

Antoine Basbous, Pascal Bruckner, André

Comte-SponvUle, ChahdorttDjavann,

Luc Feny, Alain Finkielkraut, Michèle

Fitoussi, Caroline Fourest, André

Glucksmann, Bernard-Henri Lévy,

AbdelwahabMeddeb, Olivier

Rubinstein, Mohamed Sifaoui,

Dominique Simonnet, Michel Taubman,

Philippe Val, Marc Weitzmann.

Deze brief verscheen eerder deze week in de Franse krant Libération.

 

2007

Duitsland / in : Delta, 3, 2007, p.24

 

Van Laptop und Lederhosen. Wat lezen mijn ogen nu in mijn krant? Dat de gewezen ongekroonde koning van Beieren Edmund Stoiber (CSU) erin geslaagd was zijn deelstaat tot een succesverhaal van oude tradities en ultramoderne technologie te maken en het de hoogste welvaart van het hele land te geven, maar – zo staat er letterlijk bij – dit werd allemaal opgebouwd « dank zij de transfers die uit de andere Länder kwamen », tot diep in de jaren tachtig. Dus daar ook al?!

 

2007

Espagne / Indépendantistes barrés, LB 07/05/2007

 

» La justice interdit quasi toutes les listes indépendantes pour les élections basques.

Le Tribunal suprême espa­gnol a privé Batasuna, le bras politique interdit de l’ETA, de presque toute chance d’être indirectement représenté aux élections locales du 27 mai en interdisant dans la nuit de sa­medi à dimanche la plupart des listes indépendantistes basques. Interdit en Espagne depuis 2003 en raison de ses liens avec le groupe armé ETA, Batasuna a cherché ces dernières semaines à contourner la loi pour être mal­gré tout présent à ces élections : municipales  au Pays Basque, municipales et régionales en Na­varre (Nord).

Dans un premier arrêt, le Tri­bunal suprême espagnol a inter­dit l’ensemble des 246 « listes citoyennes » présentées sous le sigle « Abertzale Sozialistak » (« Patriote et socialiste »), jugeant qu’elles n’étaient qu’une émana­tion déguisée de Batasuna. Il a toutefois maintenu la candida­ture de sept listes indépendantes dont le procureur général avait demandé l’interdiction. Dans un second arrêt, le Tribunal a décidé d’interdire 133 des 256 listes pré­sentées par le parti Action natio­naliste basque (ANV), un vieux parti indépendantiste, cofondateur de Batasuna, réactivé à l’ap­proche des élections.

Il reste une dernière possibi­lité théorique pour Batasuna de s’assurer une représentation in­directe aux élections, à travers un nouveau parti que le mouve­ment indépendantiste a mis sur pied, Abertzale Sozialisten Bata­suna (ASB, Unité patriotique so­cialiste), mais qui fait aussi l’ob­jet d’une demande d’interdiction.

 

2007

Espagne / Les indépendantistes rayés de la course, in : LB 12/05/2007

 

L’ESPAGNE EST ENTRÉE VEN­DREDI en campagne électorale pour un double scrutin municipal et régional qui permettra,  le 27 mai, aux socialistes de José Luis Rodriguez Zapatero et à la droite de mesurer leurs forces à moins d’un an des législatives. Les commentateurs voient dans ces élections une « répétition générale » avant les législatives de 2008, aux­quelles M. Zapatero briguera, sauf coup de théâtre, un second mandat face aux conservateurs du Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy. Les regards sont éga­lement fixés sur le Pays basque et la Navarre (nord), où le bras poli­tique interdit de l’ETA, Batasuna, a vu la grande majorité des listes de candidats qu’il avait présentés sous d’autres étiquettes, se faire interdire par la justice. Le Tribu­nal constitutionnel a ratifié ven­dredi à l’aube l’interdiction des listes indépendantistes basques, en confirmant l’interdiction des « listes citoyennes » présentées sous le sigle « Abertzale Sozialistak » (« Patriote et socialiste ») par Batasuna ainsi que la moitié des listes d’Action nationaliste bas­que, vieux parti indépendantiste cofondateur de Batasuna, réac­tivé à l’approche du scrutin. L’or­ganisation indépendantiste bas­que armée a menacé récemment en termes voilés de reprendre sa campagne d’attentats si sa vitrine politique n’était pas présente d’une façon ou d’une autre à ce scrutin.

 

2007

Espagne / Super coup de filet contre Batasuna, LB 07/10/2007

 

Le ministère espagnol de l’Intérieur   a   annoncé vendredi qu’un total de 23 personnes de l’entou­rage et de la direction du parti in­dépendantiste basque interdit Batasuna ont été arrêtées jeudi soir au Pays Basque.

 

2007

Gudrun Dometeit, Estland / Ein zweites Polen, Focus 20/2007, S.242 Polen

 

Ohne offizielle Erklärung hat Moskau de facto Sanktionen gegen die Ostsee-Republik verhängt. Lkws ùber die ,,Druschba »-Brücke an der russisch-estnischen Grenze bei Narwa fertigen Zöllner nur noch schleppend ab – angeblich wegen notwendiger Reparaturen. Die staatliche russische Eisenbahngesellschaft stellte den Zugverkehr zwischen St. Petersburg und Tallinn ein, obwohl der gerade erst nach vier Jahren Pause aufgenommen worden war. ,,Zu geringe Nachfrage », hiess es knapp. Russischen Lebensmittelketten schickte die Veterinäraufsicht Schreiben, wonach estnisches Fleisch nicht den Hygienevorschriften entspreche. Vor allem aber will Moskau künftig zwei Millionen Tonnen nicht mehr über Tallinn nach Nordeuropa, sondern über St. Petersburg leiten. Die Rohstoff-Waffe setzt Russland nicht zum ersten Mal gegen die energieabhängigen Balten ein. So stoppte es vor einem Jahr Öllieferungen an die litauische Raffinerie Mazeikiu – vorgeblich wegen eines Pipeline-Unfalls. Insider vermuten, so solle dem Einstieg eines russischen Unternehmens in die Raffinerie, zurzeit zu 90 Prozent in Händen der polnischen ,,Orlen », nachgeholfen werden.

 

2007

Quando in Svizzera mi torturavano perché sono una zingara, in: Gente 25/01/07, p.61-63

 

Il destine di Mariella Mehr è stato quello di tanti altri bambini di origine nomade, che nella Confederazione Elvetica furono strappati allé madri e rinchiusi in istituti psichiatrici. Ora vive in Toscana etrasforma in romanzi l’orrore. (…).

 

Pro Juventute, Opera di soccorso Enfants de la grand-route (Bambini della strada maestra) è l’organizzazione die in Svizzera, dal 1926 al 1973, si oc­cupe, per conto del governo, della « sedentarizzazione » del popolo nomade. Lo fece nella maniera più brutale possibile: strappando i bambini zingari allé proprie madri e affidandoli a famiglie stanziali, a orfanotrofi oppure a istituti psichiatrici. Le mamme, private dei loro bambini, vennero, in molli casi, sterilizzate.

Mariella Mehr ha 59 anni, è nata a Zurigo ma oggi vive in Toscana, a Lucignano, vicino ad Arezzo. È una zingara, la sua famiglia appartiene al ceppo Jenische. L’opera di « sedentarizzazione » l’ha subita appena nata: strappata alla mamma, ha passato l’infanzia in istituti psichiatrici. E l’ha subita, poi, corne madré: suo figlio le fu sottratto appena venuto al mondo; lei, dopo, è stata sterilizzata.

 

2007

Joseph Pearce, Schokkend bek over het antisemitisme in Polen na Auschwtiz, De Morgen 24/10/2007

 

In Angst onderzoekt de Amerikaanse historicus Jan T. Gross waarom de Joden In Polen net na de Tweede Wereldoorlog nog verder werden vervolgd. Hoe kon dit na Auschwitz gebeuren?

/1946) (…) Het was het begin van de grootste naoorlogse pogrom in Polen. Aan het eind van die vierde juli waren in de stad meer dan veertig Joden afgeslacht. Uit ramen gegooid, doodgeschoten, met ijzeren staven bewerkt, uit treinen gehaald en doodgeknuppeld. De vervoerscoordinator van een station liet zelfs een trein langer staan zodat de moordenaars tijd genoeg hadden om in ieder rijtuig jacht op Joden te maken. Iedereen deed mee aan de slachtpartij, politiemensen, militairen, arbeiders van een metaalgieterij, padvinders, buren. Daders en omstanders waren vrolijk gestemd. Gerechtigheid was geschied. Ze hadden zich ontdaan van zowel communistenvrienden aïs vampiers, want het was bekend dat Joden christenkinderen ritueel doodden en hun bloed gebruikten om er matzes mee te maken. Kielce was de culminatie van een golf van anti-Joods geweld die tussen 1944 en 1946 aan vijftienhonderd Joden het leven kostte, vooral overlevenden van de Shoah.

 

(…) Desondanks waren de Polen na de oorlog opgetogen dat het Joodse probleem uit de weg was geruimd. Zo merkte op een congres van de Boerenpartij op 19 augustus 1945 een spreker op dat « Hitler bedankt zou moeten worden voor het vernietigen van de Joden ». Er volgde applaus en een tumultueuze ovatie.

(…).  « Ik vrees dat de Poolse geestelijkheid door en door antisemitisch is », telegrafeerde de Britse ambassadeur in Polen, Victor Cavendish-Bentinck, naar Londen. Ook paus Pius XII reageerde niet. Jacques Maritain, toendertijd Frans ambassadeur bij de Heilige Stoel, had de paus tijdens een audiëntie nochtans om een afkeuring van de moorden in Kielce gevraagd. Maritain,schreef erover in zijn dagboek. « Bezoek aan Montini (monseigneur Montini – de latere paus Paulus VI was een oude vriend). Ik spreek met (de paus) over Joden en antisé­mitisme. De Heilige Vader heeft hen zelfs nooit genoemd. Het katholieke geweten is vergiftigd, er moet iets gedaan worden. Artikel in de Osservatore Romano van gisteren over het ‘voorwendsel Kielce’ waarin de pogrom van Kielce aïs niet-racistisch wordt bestempeld! ! »

 

2007

Labaki Maroun, Union européenne / L’extrême-droite s’organise, LS 28/12/2007

 

Pour s’organiser, un groupe reçoit plus d’argent que les non-inscrits ; il peut recruter plus de personnel ; politiquement, il est associé aux travaux de la conférence des présidents de groupe, un organe essentiel ; il dispose d’un temps de parole au début de chaque débat, etc.

Pour former un groupe, il faut au minimum 19 députés provenant d’au moins un cinquième des Etats membres.

 

2007

Nordirland: Polizei deckte Verbrechen der UVF, in: LW 23/01/2007

 

Belfast/London. Die britische Poli­zei in Nordirland hat jahrelang Verbrechen von protestantischen Untergrundkämpfern gedeckt. So konnten Mitglieder der Terror-gruppe Ulster Volunteer Force (UVF) mindestens zehn Menschen ermorden, ohne dass ihnen ernsthaft eine Strafverfolgung drohte. Zu diesem Ergebnis kommt ein Untersuchungsbericht der Beschwerdekommission der Polizei. Der Bericht, der nach drei Jahren Ermittlungen entstand, sei ,,zutiefst beunruhigend », erklärte ein Sprecher von Premierminister Tony Blair. Die illegale Kollaboration von Teilen der Polizei mit dem protestan­tischen Untergrund hätte es ,,niemals geben dürfen ». Die britische Regierung versucht derzeit, die katholische Sinn-Fein-Partei zur aktiven Teilnahme an einer Autonomielösung für die Region zu bewegen. Sie hat sich bislang geweigert, in einer künftigen Provinzregierung auch mit der Polizei völlig uneingeschränkt zusammenzuarbeiten und dabei auf deren Verhältnis zum früheren protestantischen Untergrund verwiesen. Die IRA hatte im Juli 2005 die Einstellung des bewaffneten Kampfes erklärt. Der Londoner Nordirland-Minister Peter Hain erklärte, solche Sachen – Morde, Kollaboration, Verschleierungen und die Behinderung von Ermittlungen – konn­ten heute nicht wieder geschehen. »

 

2007

Spaanse spoken, in: Knack, 31/10/2007, p. 93

 

Spanje wil afrekenen met de erfenis van generaal Francisco Franco.

De wet waarover deze week in de Cortes wordt gedebatteerd, wil onder meer dat in Spanje geen straten en pleinen meer naar Franco, zijn aanhangers of zijn régime worden vernoemd. (…)

De burgeroorlog begon nadat nationalistische troepen onder leiding van Franco in 1936 in opstand waren gekomen tegen de wettelijk verkozen Republikeinse regering in Madrid. (sic)

(…) De Spaanse Kerk kan niet ontkennen dat ze tot het bittere einde aan de kant van de dictatuur stond, en dat ze zich daarover met geen woord heeft verontschuldigd. Het verwijt van de Spaanse rechterzijde dat Zapatero oude wonden openrijt, is daarom een beetje ongepast. Zijn voorganger José Maria Aznar, bijvoorbeeld, die tegenwoordig als een gerespecteerde christendemocraat door het leven gaat, was aïs jongeman nog een flinke fascist.

 

(…) In zijn boek Alles gaat voorbij, behalve het verleden had Luc Huyse het vorig jaar al over het Spaanse fenomeen: het zijn de kleinkinderen die vragen stellen. ‘als de bronnen van de angst zijn opgedroogd’. Spanje moet zijn doden fatsoenlijk begraven. Daar kan zelfs de paus niets aan veranderen.

 

2007

V.E., De Groten leggen eens te meer hun wil op!, in : Delta, 9, 2007, p. 8

 

(p.16) Van begin 2002 tot de zomer van 2004 liepen er onderhandelingen op Europees vlak. Eerst in een zogenaamde Europese Conventie, waar ongeveer 200 Europese politici debatteerden over een Europese Grondwet. De kleine landjes liepen er bij voor spek en bonen. Een voorbeeld: van de door Nederland ingediende 300 amendementen haalde er niet één het eindpunt. De Conventievoorzitter Gis­card d’Estaing heeft het spel uiterst behendig gespeeld. Na de Conventie volgde een aansluitend beraad van de Europese regeringsleiders waar gepoogd werd de scheeftrekkingen bij te werken. Zonder veel resultaat evenwel.

 

Nederlaag nr. 1. De kleine landen wensten dat er geen permanente président van de Euro­pese Raad van Regeringsleiders zou komen omdat de grote landen daar onder elkaar vooraf de zaken bekokstoven. Een Président die altijd herbenoemd wil worden, haakt daar op in en zo worden de ‘grote jongens’ oppermachtig, terwijl de sleutelpositie van de Euro­pese Commissie vervaagt. EU-staatssecretaris Nicolaï noemde die president een « Zonnekoning », die aan geen enkel par­lement verantwoording verschuldigd is. Jammer, maar naar de vrees van de kleine landen werd niet geluisterd.

Immers een Europese president die niet het vertrouwen geniet van de ‘Big five’ kan het meteen vergeten. Er komt dus wél een « Prési­dent van Europa ». In Brussel is al een luxepaleis in aanbouw.

 

Nederlaag nr. 2. Het was ook de wens van de kleine landen om steeds een vaste Commissaris te behouden, maar ook die permanente post moeten zij opgeven. Er werd afgesproken met een beurtrol te werken, de landen gaan ‘rouleren’ zoals men dat noemt. Af en toe zullen zij bijgevolg uit het beeld verdwijnen, behalve… de grote landen. En moest tegen alle verwachtingen in dat toch gebeuren, dan kan men ervan uitgaan dat Parijs/Londen/Berlijn, hetzij de Europese prési­dent, hetzij de voorzitter van de Commissie, hetzij de Minister van Buitenlandse Zaken zal leveren. En ook Italië, Spanje en Polen zullen « compensaties » krijgen. Ten aanzien van de Europese buitenlandse politiek is het trouwens ondenkbaar dat de grote lidstaten zich zullen neerleggen bij initiatieven die hen niet welgevallig zijn.

 

(p.17) Nederlaag nr. 3. De waardevastheid van de euro. Dat was de afspraak… tot Frankrijk en Duitsland het Stabiliteitspact aan hun « bot­tes » en hun « Stiefel » lapten en een loopje namen met het toegelaten overheidstekort. Een voorstel van de kleine landen om hen tôt de orde te roepen en desnoods sancties op te leggen, werd naar de prullenmand verwezen.

 

Nederlaag nr. 4. de kleine landen wensten dat het christendom als zijnde het ‘erfgoed van Europa’ uitdrukkelijk vermeld zou worden in het ontwerp van de Grondwet. Niets van dit alles vinden wij terug. Het was strijdig met het politiek-correcte dis­cours dat door het hu­manitaire, liberalistische Europa gevoerd wordt.

Waarom dit alles?

Omdat de wensen van de kleine landen haaks staan op de belangen van de grote landen, vooral de tenoren: Frankrijk en Duitsland. Het is eens te meer duidelijk dat onze Lage Lan­den alleen kunnen scoren op het Europese schaakbord als zij met één stem spreken in het kader van Benelux. Dan is ons stemgewicht net even zwaar als het Duitse of het Franse. Maar jammer genoeg steunde België Nederland toen niet. Het christelijk erfgoed was Verhofstadt, een overtuigd atheïst, worst, terwijl de Luxemburgse premier Juncker toen al genoemd werd als eerste Europese président (en dus braaf moest zijn). Bovendien had Verhof­stadt een verborgen agenda. Hij liep als een schoothondje achter Chi­rac en Schröder aan in de hoop op die wijze voorzitter te worden van de Europese Commissie. En net is enkel omdat de Britse premier Blair, gesteund door andere Eu­ropese christendemocraten, dwars ging liggen, dat net spelletje niet doorging.

Het woord « Grondwet » is trouwens een verkeerd gekozen term. Want de EU is niet, en mag dat ook nooit worden, een superstaat. En het mag nog minder zo zijn dat deze Grondwet de dominantie van de Groten voor altijd vastlegt.

Het is te hopen dat zeer snel nieuwe onderhandelingen worden opgestart en dat dan onze drie Beneluxlanden er wél in slagen als één macht op het forum te staan. .Want de Europese eenmaking is een te belangrijk iets in deze snel veranderende wereld, om er lichtzinnig mee om te springen.

 

V.E.

 

2007

V.S., Antisémitisme au Parlement, DH 17/02/2007

 

• Un eurodéputé polonais publie une brochure avec le soutien du PE

BRUXELLES  Avec l’arrivée des Roumains et des Bulgares, les extrémis­tes de droite avaient déjà conquis le droit de consti­tuer une formation politi­que reconnue au sein du Parlement européen.

M. Gyertich (député polonais) : « Les Juifs préfèrent volontairement vivre séparés des communautés qui les entourent /…/ et forment des ghettos ».

 

2008

About the Euro Club, in : The Economist 26/04/2008, p.46

 

Good and bad members

There is another big problem with this game: the behaviour of old eu members. Mr Rehn notes that, if one took the worst features of every old eu country, one could easily come up with an amalgam that would barely meet any of the criteria for eu membership. To take just one example often cited by new members, Italy can hardly claim to be free of organised crime.

Perhaps the most telling case of one rule for new members and another for old ones has come with the single currency, the euro. The commission and the European Central Bank insist that they must be rigid in applying to new eu members the « Maas­tricht criteria » before they can join the euro. Lithuania was rejected in 2006 because ils inflation rate was just 0.1% over the prescribed minimum. Slovakia, which hopes to get into the euro next January, is being subjected to similarly fierce checks.

Yet the rules were openly bent to admit Belgium and Italy in 1999. Greece, which adopted the euro in 2001, subsequently ad-mitted that it had done so with made-up budgetary figures. Several countries that had struggled to eut public borrowing to qualify for the euro stopped their fiscal reforms the moment they were let in. And when the two biggest, France and Germany, fell foul of the stability-pact ceilings on budget deficits in 2003 and 2004, they responded not by doing their utmost to get back in line but by tearing up the pact itself. Nobody dared to suggest that they should be subjected to the enormous fines specified in the pact for persistent offenders.

 

2008

Conseil de l’Europe / Un Turc nommé à Strasbourg, LB 28/05/2008

 

LE TURC YAVUZ MILDON a été élu mardi à Strasbourg président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, devenant ainsi le premier ressortissant de Turquie à la tête d’une institution euro­péenne. Le Congrès des pou­voirs locaux est une instance consultative du Conseil de l’Eu­rope chargée de veiller au déve­loppement de la démocratie ter­ritoriale au sein des 47 États membres. (Reuters)

 

2008

Europa / in: Delta, 8, 2008, p.24

 

P.H. Spaak. De président van Polen brak, zoals algemeen geweten, een lans opdat het christelijke erfgoed van Europa expliciet in een eventuele Grondwet zou vermeld worden. Hij refereerde daarbij naar P.H. Spaak, eerste voorzitter van de U.N.O. Onmiddellijk werd hij door J. Chirac en G. Verhofstadt op de vingers getikt en erop gewezen dat P.H. Spaak een socialistische vrijdenker was.  Mogelijk, maar dan toch een van een bijzonder soort! Want mogen wij aan een uitspraak van hem herinneren (wij citeren hem letterlijk, in het Frans dus)?

« Cette civilisation (européenne) est, que nous le voulons ou non, la civilisation chrétienne (…) Quand les temps seront révolus, lorsque nous aurons tous disparu depuis de longues et longues années et quand on voudra racon­ter l’aventure humaine que nous avons vécue, on ne pourra pas, quelles que soient nos con­victions religieuses ou philosophiques, dire autre chose que ceci: les gens de ce temps-là ont vécu ensemble l’immense aventure de la civilisation chrétienne (…) Et je crois pouvoir dire que l’idéologie chrétienne a apporté au monde une conception particulière de l’homme, fondée sur le respect qu’il faut avoir pour la personnalité humaine, et que c’est de cela que découle tout le reste » (bron: Dimanche, 27/05/2007)

 

2008

Europe / La fessée, si je veux !, LB 17/06/2008     

 

« Charbonnier est maître chez lui », répond l’Union des familles en Europe au Conseil de l’Europe qui a lancé le 15 juin une campagne contre la fessée. L’association familiale, qui ne prend pas parti pour ou contre la fessée, souhaite juste qu’on laisse aux parents le libre choix en la matière. Selon une enquête qu’elle a menée en 2007,61 pc des 685 grands-parents, 53 pc des 856 parents et 39 pc des 776… enfants interrogés sont contre l’interdiction de la fessée « bien méritée qui n’a jamais tué personne ». Et rappellent que le principe de la fessée est « de corriger l’enfant, pas de le faire souffrir ».

 

2008

J.L.C., Lasne, Gaspillage ?, CTR 30/05/2008

 

Il y avait longtemps que la Communauté Eu­ropéenne n avait été prise comme cible dans ces co­lonnes. Une nouvelle fois ont été mis en opposi­tion, d un côté, le malheur (certain) d’une partie de la population qui a bien du mal à se nourrir correctement, et de l’autre, le prétendu gaspillage qui règne dans les cantines de la Communauté Euro­péenne. Evidemment, la même réflexion aurait pu être faite à propos de la cantine de la RTBF, de l’ING ou de n’importe quelle école de Belgique mais c est vrai que ça sonne mieux quand on peut s attaquer a ces « riches » fonctionnaires euro­péens… La réalité est que dans tous ces établisse­ments, les règles d’hygiène en place dans le pays in­terdisent de garder toute nourriture lorsqu’elle a été présentée au public.

 

2008

Jean-Arnault Détrens (hoofdredacteur van de ‘Courrier des Balkans’), Het begin van het  einde van de Balkan, DS 18/02/2008

 

Wat er ook van zij, van Macedonië blijft in dit scénario weinig over, je kunt het nog nauwelijks een staat noemen. Misschien zou de pro-Bulgaarse lobby er zelfs in slagen het landje bij zijn oostelijke buur te laten aansluiten. En dan is er nog de kwestie van de minderheden in Albanie: de Grieken in het zuiden zouden aansluiting bij Griekenland kunnen vragen. Maar dan zou de Albanese minderheid in het noorden van Grieken­land de aansluiting bij Albanië kunnen eisen. Monté­négro zou op het idee kunnen komen compensaties te eisen voor de Servisch-Montenegrijnse minderheid in de Skhöder-regio in Albanie. En Macedonië kan van de weeromstuit de Slavische dorpen aan de Albanese oevers van de meren van Ohrid en Prespa opeisen. De Serviërs in Bosnië-Herzegovina keren natuurlijk naar hun vaderland terug. Dat zou een ramp zijn voor Bosnië, zeker als de Kroaten uit West-Herzegovina, Centraal-Bosnië en Bosnisch Posavina op hun beurt naar Kroatië terugkeerden. Er zou van Bosnië alleen een mini-moslimstaatje overblijven rond Sarajevo, Zenica en Tuzla. Dat zou dan wel sterk lijken op het plan om Bosnië op te delen, zoals dat in 1991 rijpte in de geesten van Slobodan Milosevic en Franjo Tudjman. Bosnie zou van zich af kunnen bijten door de oostelijke enclave Gorazde te verdedigen, en de goeddeels Bosni-sche stad Novi Pazar in het zuidwesten van Servië te claimen.

De staat Montenegro zou eigenlijk ophouden te bestaan. De Albanese en Bosnische regio’s zouden zich vanzelfsprekend afscheiden, en wellicht zou het land ook de Servische regio in het noorden moeten opgeven. Aangezien Bosniërs en Serviërs daar aïs een onontwarbaar kluwen onder elkaar leven, zou dat aanvankelijk onvermijdelijk tôt conflicten leiden, tot de verschillende gemeenschappen zich achter nieuwe grenzen terugtrokken.

Kroatië zou aanspraak maken op de baai van Kotor, die een lange katholieke traditie kent en pas sinds 1918 deel uitmaakt van Montenegro. Montenegro zou op die manier al snel weer dezelfde grenzen hebben al in de negentiende eeuw, al maakt het een waterkansje om een stukje kustlijn te behouden ter hoogte van Budva. De positie van Servie zou zo mogelijk nog vreemder zijn. Het zou wel zijn Albanese en Bosnische regio’s verliezen, maar dan weer de republiek Srpska van Bosnië-Herzegovina kunnen vorderen, net aïs de Servische gebieden in het noorden van Monténégro. Het zou ook heibel krijgen met Vojvodina. In die autonome regio in het noorden van Servië maken een twintigtal minderheden gezamenlijk bijna de helft van de bevolking uit. De grootste minderheid vormen de ongeveer 350.000 Hongaren in de gemeenten Subotica, Senta en Kanjiza. Die zouden kunnen terugkeren naar Hongarije. Of nog een mogelijkheid: Vojvodina zou de onafhankelijkheid

kunnen uitroepen en het Plannen tot verdere enige resterende multi-et-opdeling van de Bal- nische staatje in de Balkan kan kunnen ernstige kunnen worden.

voor heel Europa zonder gevolg blijven. Er zijn de minderheden in Griekenland – en niet alleen de Albanezen. Denk maar aan de (Turkse en Bulgaarse) moslims in West-Thracië, die de terugkeer naar hun land zouden eisen. De heikele problematiek van de Slavische bevolking in Grieks-Macedonië zou ook de nodige aandacht opeisen, hoewel over die kwestie nooit met een woord is gerept in dat land. Slovénie zou eindelijk genoegdoening krijgen in zijn microterritoriumconflicten met Kroatië. Het zou voorts de opschorting eisen van de volksraadplegingen van 1918 en zijn territorium uitbreiden tot in Carinthië in Oostenrijk, waar nu nog een aantal Sloveense gemeenschappen vredig wonen, zich van geen kwaad bewust. Als beloning omdat het de régionale conflicten altijd op een positieve manier heeft benaderd, zou Slovenië ook een stukje Friuli (Italie) toegestopt kunnen krijgen. Het stadje Gorizia, misschien, dat nu door de grens doormidden wordt gesneden. Of

zelfs Triëst, waarom ook niet?

Vanzelfsprekend zou niet iedereen tevreden zijn met deze allesomvattende regeling. De Goranen in Kosovo, om maar iets te noemen. Of de Ruthenen in Slavonië (in het oosten van Kroatië), de Aromanen in Macedonië, Albanië en Griekenland. En de vierduizend Roma in het westelijk deel van de Balkan zouden een stateloos volk blijven, zoals ze dat altijd zijn geweest. (…)

 

De ervaring met de Balkan leert dat de eisen van verschillende volkeren binnen één staat niet kunnen worden opgelost zonder ruzie en confrontatie. In Kosovo zijn er maar twee mogelijk oplossingen voor de onverzoenbare eisen van de twee volkeren die er leven: de overwinning van het ene volk op het andere, met alle frustraties en wrok van dien, of een nieuwe vorm van politieke coëxistentie en cosoevereiniteit. In de Europese context moet men toch de politieke mogelijkheden kunnen scheppen om al die territoriale conflicten te overstijgen?

Plannen tot verdere opdeling van de Balkan kunnen ernstige gevolgen hebben voor heel Europa. Het is tijd voor een betere oplossing dan gewoon nieuwe lijnen te tekenen op de kaart.

 

2008

La Commission européenne ne digère pas la « loi Volkswagen », LB 06/06/2008

 

La méthode de défense allemande contre les OPA hostiles reste incorrecte.

Et de deux : la Commission européenne   s’apprête   à renvoyer de nouveau l’Al­lemagne devant la justice euro­péenne pour sa loi Volkswagen » qui protège le premier construc­teur automobile européen contre les tentatives de rachat hostiles. La Commission européenne a annoncé, jeudi, l’envoi d’une « lettre de mise en demeure » à Berlin qui, juge-t-elle, n’a pas suffisamment revu sa copie après une première condamnation en octobre. « Nous donnons au gouvernement alle­mand deux mois pour réagir, si­non, ce sera à la Cour de justice de voir qui a tort et qui a raison », a averti Oliver Drewes, porte-pa­role du commissaire européen au Marché intérieur Charlie Mc-Creevy. Berlin encourt des amen­des pour non-respect d’une déci­sion de la justice européenne. Le 23 octobre, après plusieurs an­nées de bras de fer entre Bruxel­les et Berlin, les juges de Luxem­bourg avaient, en effet, con­damné l’Allemagne à abroger une législation qui, depuis la pri­vatisation de Volkswagen en 1960, créait un régime spécial pour le groupe.

 

Trois clauses poursuivies

 

La Cour avait jugé trois clau­ses contraires au droit européen : la représentation systématique des pouvoirs publics au conseil de surveillance, le plafonnement des droits de vote à 20 pc, quelle que soit la part du capital détenu, et l’obligation de valider les déci­sions importantes en assemblée générale des actionnaires avec une majorité d’au moins 80 pc du capital, contre 75 pc pour le droit commun allemand. Ces mesures assuraient un droit de veto à l’Etat régional allemand de Bas­se-Saxe, détenteur de 20,3 pc du capital. Une manière de découra­ger une OPA puisque l’éventuel acheteur n’aurait pas pu exercer un contrôle effectif sur la société. L’un des plus ardents opposants au dispositif est d’ailleurs le fa­bricant de voitures de luxe Pors­che, premier actionnaire de Volk­swagen avec environ 31pc du ca­pital et qui cherche à en prendre le contrôle majoritaire. Suite à la condamnation d’octobre, l’Alle­magne a préparé une nouvelle mouture de la loi Volkswagen, mais elle maintient le seuil de 80 pc pour les décisions stratégi­ques, et donc la minorité de blo­cage de la Basse-Saxe.         

 

2009

In: Delta, 7, 2009, p.24

 

*Obama ging naar Istanbul om  er tegenover zijn Turkse bondgenoot zijn steun uit te drukken voor een opname van Turkije in de EU. « Als Turkije lid kan zijn van de NAVO, waarom dan niet van de EU.? » was zijn redenering. Excuus, mijnheer Obama, maar Turkije’s lidmaatschap van de EU is méér dan enkel maar een kwestie van vrije invoer van abrikozen, zoals gij denkt. Wij wensen onze identiteit te bewaren en zullen over de al dan niet opname van Turkije in de EU zelf wel oordelen, daar hebben wij Amerika niet voor nodig.

 

2009

RE 80/2009

FIN DE L’EUROPE ?

 

Votant au parlement européen une résolution sur ‘la conscience européenne et le totalitarisme’ (n° RC-B6-0165/ 2009), 293 eurodéputés (contre 287 et 25 abstentions) ont rejeté son amen­dement n°7 qui proposait d’adopter les principes du Tribunal de Nurenberg comme référence de l’Union européenne dans les investigations et évaluations des crimes des régimes totalitaires. Certains remettent en cause la valeur du Tribunal, arguant que ‘des criminels siégeaient parmi les juges’ et évoquant Dresde, Katyn, Hiroshima et les crimes staliniens. Plus grave encore, peut-être: 124 députés européens ont osé refuser de reconnaître avec l’amendement n° 19 ‘le caractère unique de l’Holocauste’ et 17 se sont abstenus, prétextant en géné­ral que ce serait donner une arme à Israël pour se prémunir contre toute réaction à sa politique à l’encontre des Palestiniens.

Cette complaisance pour les thèses négationnistes ne laisse pas d’in­quiéter les fidèles missionnaires de la pensée correcte, à qui ce parlement finira par faire honte.

 

 

2011

in: Delta, 4, 2011, p.13

 

Laat we ook niet vergeten dat indertijd de Duitsers er via het toenmalige Economisch Monetair System in geslaagd zijn om de kosten van hun eenmaking en de daarmee gepaard gaande inflatie af te wentelen op de andere EU-landen. Hoe slechter Duitsland en Frankrijk met elkaar overeenkomen, des te minder zullen ze de handen in elkaar slaan om de EU te domineren en hun wil op te leggen, zoals ze sinds de afgelopen 40 jaar gedaan hebben. Zodoende komt er opnieuw ruimte vrij voor de kleinere lidstaten, gesteld dat deze zichzelf naar behoren organiseren natuurlijk.

Hoe meer aandacht de Franse diplomatie besteedt aan haar zuidgrens, hoe minder ze zich kan toeleggen op het expansionisme in het noorden, met name in België, waar de huidige partijpolitieke crisis een buitenkans biedt voor het Franse annexionisme.

 

2 Documents

Royaume-Uni / 130.000 enfants britanniques déportés dans les colonies entre 1920 et 1967

(VA, 16/11/2009)

Duizenden Britse kinderen naar Australië verscheept, daar groeiden ze in onmenselijke omstandigheden op.

(DS, 16/11/2009)

2009 - Karel De Gucht et l'UE

(VA, 21/04/2009)

2014 - Kinderarbeit in türkischen Haselnussplantagen

(Die Zeit, 17/12/2014)

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