GENERALITES ET FIFRES

Musike èt musicyins / Mârches folklorikes d' Ètur-Sambre-et-Moûse - Musique et musiciens / Marches folkloriques d'Entre-Sambre-et-Meuse

PLAN

1 Lès-instrumints / Les instruments

2 Li musike / La musique

3 Musicyins / Musiciens

 

1 Lès-instrumints / Les instruments

1.0 Introducsion / Introduction

1.1 Li sife / Le fifre

1.1.0 Analises / Analyses

1.1.1 L’ instrumint / L’instrument

1.1.2 Varia

1.2 Li tambour / Le tambour

1.2.0 Analises / Analyses

1.2.1 L’ instrumint / L’instrument

1.2.2 Varia

1.3 Sifes èt tambourîs ôte paut / Fifres et tambours ailleurs

 

2 Li musike / La musique

2.1 Aîrs di nos mârches / Airs de nos marches

2.2 Tchants dès sifes / Chants des fifres

2.3 Côps au tambour / Coups au tambour

2.4 Ârguèdènes / « Airs pour créer l’ambiance aux arrêts »

2.5 Aîrs dès fanfâres / Airs des fanfares

2.6 Aîrs di mârches ôte paut / Airs de marches ailleurs

 

3 Musicyins / Musiciens

3.1 Baterîyes / « Batteries »

3.2 Tambourîs èt sifes / Tambours et fifres

3.2.1 Pris tot seûs / Pris individuellement 

3.2.2 Nos camarâdes qui nos-ont quité / Nos amis qui nous quittés

3.3 Fanfâres / Fanfares

3.4 Ôte paut / Ailleurs

1 Lès-instrumints / Les instruments

1.0 Introducsion / Introduction

1.1 Li sife / Le fifre

1.1.0 Analises / Analyses

1.1.1 L’ instrumint / L’instrument

1.1.2 Varia

1.0 Introducsion / Introduction

+- 5th century before Christ / +- 5e siéke divant Jèsus-Cri / +- 5e siècle avant Jésus-Christ

(in: Sun Tzu, The Art of War, Shambhala, 2004, p.155)

tambourî èt sife / tambour et fifre (fin 16e s.)

Les fifres et tambours au Moyen-Age

 

Les compagnies ou serments des arquebusiers et des archers à Fosse, s.r.

 

Dans les derniers temps du  Moyen-Age – et, notamment, au XIIe siècle – des communautés d’arbalétriers ou d’archers s’é­taient constituées dans les villes de quelque importance pour participer à  la défense de celles-ci et même pour  accompagner les seigneurs lors de leurs expéditions guerrières.  

Dans Le Messager de Fosses du 19 mai 1935, le doyen Joseph Crépin résume   comme suit  les   Statuts de la compagnie des arquebusiers de Fosses, créée   « à l’ honneur de Dieu et de la glorieuse Vierge et Mère Marie, et de Monsieur Saint Laurent », pour participer  à la garde, défense  et fortification de la ville: (…).

Le 8 août 1566, Gérard de Groesbeek, prince-évêque de Liège, reconnaît   l’institution d’une compagnie d’ar­quebusiers à Fosse et approuve leurs statuts,  notamment :

 

«  (…) Item que tout le serment entièrement seront tenus et subjiets à eux trouver en noble compagnie, l’enseigne au vent, phiffers (*) et tambourins avec les armes et équipages, et pour le moins debveront avoir demy livre de pouldres et demy livre de plomb, le jour du Saint Sacrement la procession, et aussy le jour que l’on porterat le glorieux corps de Monsieur Saint Phoillien, sur l’amende de trois patars de Brabant.

 

* Tambourin: tambour haut et étroit que l’on bat d’une seule baguette.

in : Roger Foulon, Marches militaires et folkloriques d’ENTRESAMBRE ET MEUSE, éd. Paul Legrain, 1976

 

(p.92) Chaque compagnie, donc, est accompagnée d’une batterie composée d’au moins quatre tambours et d’un fifre. Cette batterie, commandée par un tambour-major s’inclut ordinairement entre la saperie et les grenadiers. Inlassablement, fifre et tambours dialoguent sur des rythmes à deux temps qui entraînent les marcheurs et règlent leur progression.

Les instruments en usage en Sambre-et-Meuse ont leurs caractéristiques propres.

Le fifre émet un son criard. C’est un simple tube ordinairement percé de six trous. Il se joue à la manière d’une flûte traversière (cf. la belle peinture de Manet reproduisant un joueur de fifre). En métal ou en bois, il est rarement muni d’une clef. Quelques comas altèrent souvent la justesse de son cri, ce qui lui donne un petit côté champêtre et primitif très particulier.

 

(p.94) Le fifre est d’origine suisse. Il accompagna les Lombards à la bataille de Marignan; il paraît avoir été en usage dans l’armée française, dès Louis XI.

Les joueurs de fifre d’Entre-Sambre-et-Meuse sont souvent des auto­didactes ayant peu ou prou de formation musicale. Ils sont initiés auditivement par un vétéran dont ils deviennent vite les émules. Les thèmes primitifs qu’ils sifflent proviennent pour la plupart du répertoire des troupes impériales d’avant Waterloo ou de l’armée d’occupation des Pays-Bas (1815-1830). Ces thèmes n’ont guère été transcrits et, seules, quelques notations assez rudimentaires existent auxquelles les fifres ne se réfèrent qu’exceptionnellement. Beaucoup préfèrent copier d’abord leur modèle puis, devenus maîtres de leur jeu, adjoindre au leitmotiv initial des fioritures et arabesques personnelles. C’est alors une incessante gambades de trilles joyeux ou d’arpèges plaintifs qui s’imbriquent dans la ligne mélodique habituelle. On peut suivre ainsi, mêlées aux thèmes, les variations jubilantes, souvent naïves quoique inspirées. Les fifres conversent de la sorte avec les tambours, s’échappent entre les ra et les fia, par rapides envols, puis reviennent, juste au bon moment, s’inclure dans un roulement ou peupler un silence de leurs cabrioles et de leurs pirouettes. Cette transmission des pièces principales du répertoire régional s’effectue ainsi depuis près de deux siècles, comme se perpétuent d’ailleurs les rythmes du tambour.

Cet instrument à percussion a une longue histoire. Si aucun monument graphique ou lapidaire n’indique qu’il ait été connu des Grecs ou des Romains, quelques peintures à fresques retrouvées à Pompéi et à Herculanum représentent cependant des bacchantes jouant d’une espèce de tambour basque en bronze. Les Chinois, en revanche, l’employaient depuis la plus haute antiquité. Le tambour militaire semble avoir été introduit en Europe par les Sarrasins. Il est pratiqué dans l’Entre-Sambre-et-Meuse depuis le XVe siècle sous sa forme primitive : long fût et absence de « timbre ». Au cours des siècles, la hauteur de l’instrument a progressi­vement diminué pour atteindre aujourd’hui une quarantaine de centimètres (même dimension que son diamètre).

Le tambour couramment utilisé par les batteries d’Entre-Sambre-et-Meuse se compose d’un fût cylindrique en cuivre poli, clos de part et d’autre par des peaux. Celles-ci, maintenues en place par des cercles de bois qui les sertissent, proviennent de veaux mort-nés ou de chèvres « mal-venues ». Elles sont parcheminées, mais la face visible est mieux finie que le revers. Celle du dessus est dite « peau de batterie », l’autre, « peau de timbre ». Elles sont tendues à volonté par le jeu d’onze curseurs en cuir coulissant sur une corde zigzaguant de base à base. Cette corde, à six torons, est longue de (p.96) treize mètres environ. La tonalité du tambour dépend de la tension de ses peaux tandis que sa sonorité est accentuée au moyen d’un « timbre », double boyau fortement tendu sur la peau inférieure et dont on règle à volonté la tension grâce à un mécanisme très simple coulissant sous un pontet latéral.

Les baguettes ou « maquettes » sont souvent en bois d’ébène. Leur extrémité se termine en forme d’olive. Le tambour s’attache à un baudrier de cuir porté en bandoulière. Une plaque cuivrée rivée sur le collier peut recevoir les baguettes dans deux douilles.

A première vue, la technique du tambourinaire paraît simple. En réalité, l’apprentissage de l’instrument nécessite plusieurs années d’exercices réguliers. Si les coups habituels sont assez vite connus, les roulements et les battements « redoublés » ne sont réussis que par les meilleurs.

Comme pour le fifre, toutes les sonneries de tambours qu’on entend lors des marches se transmettent quasi uniquement par tradition auriculaire. Des vétérans fondent, dé-ci dé-là, des « écoles » et inculquent leur « science » à de jeunes recrues qui, à leur tour, légueront à d’autres les rythmes de l’héritage. Ainsi, le répertoire codifié par l’usage est connu de toutes les batteries. Rares sont les variantes et il est aisé de retrouver dans les duos fifres-tambours les airs qu’ont popularisés deux disques édités en 1962 et 1963 par l’association des marches folkloriques d’Entre-Sambre-et-Meuse.

 

(p.97) Les sonneries de tambours datent de plusieurs époques. De l’Empire, viennent le « Rigodon », les « accélérées », le « pas ordinaire ». (qui est un pas de parade, solennel et lent), le « pas cadencé », la « charge », la série des « Vieilles » ainsi que des « ordonnances », telles « aux champs », « aux drapeaux », l’« appel », la « Diane », le « Réveil », la « retraite »… De l’occupation hollandaise datent les airs typiques : toutes les « Hollan­daises », les « baguettes », la « Marche de Sambre-et-Meuse ». Des tambourinaires ont composé aussi des sonneries inédites entrées depuis longtemps dans le répertoire : « Trois ra serrés », « Gerpinnes », « Flafla », la « Grande marche », « Céleri » (Sel et riz ?), « Hymiée », « Waterloo ». Plus récemment, des batteries ont remis à l’honneur l’accompagnement rythmé de certains chants de route : « Cadet Rousselle », « Marie trempe ton pain », « Joli tambour », « Bon voyage, Monsieur Dumolet », « Vive Djan-Djan »…

 

La conjugaison heureuse des tambours et des fifres entre pour beaucoup dans la création de l’ambiance propre aux fêtes populaires d’Entre-Sambre-et-Meuse. Ce sont les mélodies aigres des « sifes » portées par la cadence sonore des caisses qui forment la trame poétique des mois ensoleillés de l’année dans ces régions agrestes, si proches encore de la nature. Chaque week-end, selon l’ordre immuable d’un calendrier que commande l’hagio­graphie, des rythmes identiques accompagnent les défilés, non plus, pour leur donner, comme jadis, un arrière-goût guerrier, mais pour leur conférer une (p.98) ambiance un peu féerique et envoûtante. Car, par un transfert heureux, ces voix qu’on n’entendait pas sans un serrement de cœur au temps des conflits, sont à présent devenues annonciatrices de réjouissances et de rencontres fraternelles.

Dans les villages, d’ailleurs, cela ne s’arrête guère. Durant les mois d’hiver, les jeunes tambours s’initient aux premiers maniements des baguettes. Cela va des « pa-pa »-« mo-man » interminablement battus par la main gauche puis par la droite (pour «délier» les poignets») aux premières marches encore hésitantes que l’instructeur codifie à sa manière :

pra flapata fla fla vra

pla vra fla flapatapata

fla fla flapata

vra flapata fla fla…

 

Bientôt, cette sonnerie, aussi énigmatique qu’un poème lettriste, prend forme et, malgré les incorrections, dénoue peu à peu sa rythmique et son mouvement. Le néophyte s’en grise et la répète dès lors inlassablement. D’autre part, dès les premiers beaux jours, les batteries de vétérans se reconstituent à l’initiative des meilleurs. Ces groupes, auxquels se joindront les jeunes éléments locaux ont leurs habitudes. Formés de mercenaires à gages, ils répondent aux sollicitations des tambours-majors qui désirent obtenir leurs services et devront, pour ce faire, leur assurer le gîte et le couvert lors des prestations.

Ainsi, de marche en marche, rencontre-t-on régulièrement mêmes (p.99)

tambourinaires et mêmes fifres. Ils constituent d’infatigables équipes que ne rebutent pas les tâches souvent très longues que leur imposent les variantes émaillant les horaires réglementés par les us et coutumes.

 

Les festivités commencent souvent dès le samedi soir. Pour inaugurer la fête, beaucoup de compagnies aiment déambuler dans la localité, se rendre chez les notables, participer à une retraite aux flambeaux ou aller se recueillir un instant sur la tombe de leurs amis dans l’enclos d’un petit cimetière. Le lendemain, dès l’aube, la batterie parcourt les rues du village en sonnant le « Réveil ».

 

Quelques heures plus tard, la compagnie regroupée assiste à la messe et, durant l’office, au moment de l’offrande, défile solennellement au rythme du « pas ordinaire ». Parfois, avant le départ proprement dit, les marcheurs respectent encore quelques civilités : visite aux autorités, hommage aux monuments aux morts, parade sur la place publique. Puis, c’est l’instant solennel. Le tambour-major rassemble son monde et fait virevolter sa canne enrubannée. Soudain, les baguettes s’abattent sur les peaux tendues et le fifre batifole aussitôt dans ses gammes. L’un des tambourinaires, le « redoubleur » tricote une base sonore sur laquelle le rythme binaire de ses compagnons vient crépiter en cadence. Le fifre veille. C’est lui qui, d’un clin d’œil, d’un geste de la tête, propose les changements de thèmes demandés par un mouvement de la canne du major. A chaque fois, sans aucun flottement, les baguettes balaient la peau, rebondissant selon l’invite, pétillant sur un jeu de roulements sans fin recommencés. Tout proches, les marcheurs vont, à petits pas glissés, la tête pleine de percussions et de sifflades perçantes. Parfois, le « sife » s’arrête un instant de jouer pour lamper à sa gourde un long trait d’alcool qui doit lui tanner les lèvres. Les tambours boivent ensuite, à la régalade. Puis, revigoré, tout le monde repart de plus belle. Cela durera jusqu’au moment de la rentrée et, après encore, dans des défilés plus intimes conduisant vers des havres fraternels. Le lendemain, la batterie, de nouveau, sera sur la brèche pour terminer la fête en beauté.

Dans de nombreuses localités d’Entre-Sambre-et-Meuse, les batteries sont souvent doublées de fanfares ou d’harmonies qui les relaient de temps à autre dans leur tâche.

 

Ces formations locales sont, en principe, exclusivement composées d’amateurs dont le recrutement est de plus en plus difficile. A l’occasion des marches, elles doivent parfois faire appel à des musiciens à gage, ce qui entraîne des frais élevés. De ce fait, on enregistre, depuis la seconde guerre mondiale, la disparition de bien des fanfares. Il en reste cependant encore de très actives à Gerpinnes, Hanzinne, Hanzinelle, Acoz, Praire, Florennes, Morialmé, Laneffe, Fosses, Ham-sur-Heure, Cerfontaine.

 

(p.130) Willy Bal enfin, membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, ancien doyen de la Faculté de philosophie et lettres de l’Université de Louvain, a parfois été inspiré par les marches. A preuve, ce poème qu’il a écrit en wallon :

 

Sint-Rok audjoûrdu; lès mârcheûs

Sont-st-arindjis come dès sôdârts

Qu’on creut frèch’ sôrtis don bazar.

Èt vont lès curés, leûs chèrveûs

Èyèt l’ clér qui tchante en latin

Èyèt l’ crwès qu’ un dès-èfants tint…

Après, l’ grande posture dè Sint-Rok

— Èlle a d’djà pâti mwintès pokes —

Èyèt quate djon.nes omes èl pôteneut;

Pwis lès mârcheûs come dès sôdârts

Passeneut frèch sortis d’ on bazâr.

Ieune, deûs, insi vont lès mârcheûs…

Lanciers gripès à tch’vau; ieune, deûs;

Grands hauts bonèts à pwèy; ieune, deûs;

P’tits sôdârts à fusik dè bos.

 

(traduction)

C’est Saint-Roch aujourd’hui; les marcheurs / Sont habillés comme des soldats / Qu’on croit fraîchement sortis d’un bazar. / Et vont les curés, leur serveurs / Et le clerc qui chante en latin / Et la croix qu’un des enfants tient… / Après, la grande statue de saint Roch / Elle a déjà subi maints coups — Et quatre jeunes hommes la portent; Puis les marcheurs comme des soldats Passent fraîchement sortis d’un bazar. Une, deux, ainsi / vont les marcheurs… Lanciers grimpés à cheval; une, deux; Grands hauts bonnets à poils; une, deux; Petits soldats à fusil de bois.)

 

in: Thisse-Derouette, Nos vieux joueurs de danse ardennais, in: Le Guetteur wallon, 1960, 1, p.81 – 103

 

(p.99) Albin Body, qui fut archiviste de la ville de Spa (Recherches sur le folklore de Spa, Wallonia, TVII, p.113-114, 1899), releva aussi qu’au 16e siècle, les musiciens étaient d’ordinaire un joueur de fifre et un tambourin. Ils conduisaient les cortèges nuptiaux jusqu’à l’église puis les ramenaient au lieu du banquet.

 

1789 - La Révolution brabançonne

Fifres et tambours mais aussi ... (Pierre-Jean Foulon)

(in: Le Marcheur, 236, 2020, p.9)

1.1 Li sife / Le fifre

1.1.0 Analises / Analyses

Le fifre en linguistique 

Le mot « fifre » provient du moyen haut allemand « Pfife », « flûte », issu du latin « pipare » (pépie). Cet instrument était en usage dans les armées.

 

Il serait intéressant d’établir un liste des termes utilisés dans le monde pour désigner cet instrument : ainsi « fijf » en néerlandais, « Pfeife » en allemand, « fife » en anglais, qui semblent basés sur l’onomatopée « (p)f », imitant le son produit par l’air insufflé dans cet instrument.

 

Notons qu’en langue wallonne, on dit « sife ». A la différence du français, qui utilise le mot « fifre » pour l’instrument et par métonymie celui qui en joue, le Wallon dira pour l’instrumentiste « sife » ou « choufleû » (de « choufler », souffler), le néerlandophone « fijfer », le germanophone « Pfeifer » et l’anglophone « fifer ».

L’origine très lointaine du fifre

Li pus vî sife a ... 35.000 ans . / Le plus vieux fifre a ... 35.000 ans.

(VA, 25/06/2009; Focus, s.d.)

(in: 1692, Louis XIV à Namur, Histoire d’un siège, s.d.)

De fijfer (Li sife ou choufleû) (Le joueur de fifre) (David Teniers de Jonge (1610-1690))

anciennes flûtes (18e siècle)

(in: Haine Malou, Musica, éd. Mardaga, 1989)

Le fifre (Edouard Manet) (1866)

fifres au 19e siècle

(MIM, s.d.)

on sife / un fifre ("Fred" Van de Vyvere) (foto / photo: Christian Devos)

Le fifre dans les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse

(VA, 30/04/2002)

1.1.1 L’ instrumint / L’instrument

sife (w) / fifre (f) / fijfer (NL) / Pfeife (D)

fabricâcion d' on sife / fabrication d'un fifre

(Xavier Collart, in: VA, 17/06/2015)

nomenclature

(Albert Gosset)

(Albert Gosset, Octave Guyaux)

1.1.2 Varia

Certains fifres ont dû adapter leur instrument, à la suite d’un accident.

Ainsi, Albert Gosset.

A la suite d’un accident au niveau de la bouche à la fin des années 1950, il ne pouvait plus jouer avec un fifre normal. Professeur de tournage à l’UT, il inventa un fifre dont l’embouchure … entrait dans la bouche ! 

Et Jean-Marie Pector, avec des doigts amputés.  (cf photo ci-dessous)

Jusque dans les années 1970, les fifres avaient en général une clé. Plus tard, l’invention par Albert Gosset d’une forme conique permit d’éliminer cette clé. (cf ci-dessous, avec Louis Wolf, dit Boni, en 1972)

 

entretien particulier...

design

(Stéphane Istace)

dècorâcion : frèsse / décoration: fresque

(Sôre / Solre-sur-Sambre) 

coladjes / collages

(in: RE, 83, 2010)

1.2 Li tambour / Le tambour (voir plus loin dans ce site)

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