La régionalisation entraîne une multitude de dysfonctionnements dans l’administration:
1981 |
La méconnaissance de la seconde langue freine le recrutement des agents francophones d’ l’Etat, LB 18/08/1981
Le rapport du Secrétaire permanent au recrutement du gouvernement laisse apparaître une in suffisance caractérisée de la connaissance de la seconde langue chez un grand nombre de candidats aux administrations de l’Etat. Entre 60 et 73 p.c. des participants aux examens portant sur la connaissance de la seconde langue nationale n’ont pu être retenus. Pour l’année 1980, 6.050 agents et 800 agents temporaires ont été mis à la disposition des différents ministères et de certains organismes d’intérêt public, en faisant appel soit aux lauréats des concours de recrutement, sait aux candidats inscrits dans les réserves de recrutement. De 6.850 nouveaux membres du personnel de l’Etat, 2.640 sont francophones (38,5 p.c.), 4.185 néerlandophones (61 p.c.) et 25 germanophones (0,5 p.c.). Quatorze candidats étaient. inscrits au Fonds national de reclassement social des handicapés.Les 835 concours et examens statutaires, clôturés en 1980, ont nécessité l’organisation de 2.646 séances d’examens auxquelles 53.035 personnes ont participé. Ces examens ont fourni 13.349 lauréats, soit un pourcentage de réussite de l’ordre de 25 p.c. Au cours de cet exercice 1980, le Secrétariat permanent de recrutement a été amené à organiser un nombre très important d’examens portant sur la connaissance approfondie suffisante ou élémentaire de la seconde langue nationale. Les résultats révèlent l’ampleur du problème : 40 p.c. de bilingue flamands contre seulement 27 p.c. de francophones. Sur 10.612 candidats néerlandophones présents à l’examen de connaissance du français, 4.225 (39,8 p.c.) ont été reconnus admissibles, tandis que sur 11.336 candidats francophones participant à l’examen de néerlandais, 3.069 (27 p.c.) été ont retenus. Pour la connaissance de l’allemand, 55 candidats (40 p.c.) ont été admis sur les 137 participants. Il est à remarquer que environ 84 p.c. des examens linguistiques ont été organisés à l’intention des services locaux établis dans Bruxelles-capitale.
|
1998 |
Que change la circulaire Peeters?, LB 22/04/1998
Dans une circulaire envoyée aux communes à facilités, Leo Peeters, ministre régional flamand des Affaires intérieures, explique que les francophones des communes à facilités devront dire chaque fois (et non plus une fois pour toutes) dans quelle langue ils souhaitent obtenir un document administratif. Cette circulaire est en vigueur depuis le 2 mars 1998 et touche les communes à facilités situées en région de langue néerlandaise.
|
2001 |
FONCTION PUBLIQUE, AL 29/11/2001
Copernic mène à une flamandisation larvée … La réforme Copernic impose le bilinguisme des managers et des fonctionnaires assumant des tâches d’unification de la jurisprudence ou dévaluation du personnel. Le personnel bilingue doit en outre passe de 10 à 50 %. La présidente du PSC Joëlle Milquet voit là une « flamandisation larvée » de l’administration fédérale, la plupart des bilingues étant flamands. Actuellement, l’administration fonctionne sur le bilinguisme des services et l’uinilinguisme des agents.
|
2002 |
Webstek, in: De Zes /Randgemeenten/, nov. 2002
Sinds kort beschikt Wemmel over een eigen webstek « wemmel.be ». Deze oogt mooi en is gebruiksvriendelijk. Maar de webstek is tweetalig. Tot hiertoe geen probleem, ware het niet dat de webstek ook in een elektronisch loket voorziet. Hier wringt het taalschoentje. Immers door eenvoudigweg op de Franstalige versie aan te klikken wordt het mogelijk om Franstalige documenten te verkrijgen zonder uitdrukkelijk hierom te vragen zoals de omzendbrief Peeters voorschrijf. Wil schepen van informatie Coen, van extreem Franstalige UF-signatuur, hiermee de omzendbrief Peeters digitaal omzeilen?
Momenteel wordt de kwestie onderzocht door de administratie van de Vlaamse minister van Binnenlandse Aangelegenheden Van Grembergen. In afwachting van dit onderzoek levert het loket nog geen documenten af.
De webstek bevat tevens heel wat informatie over het verenigingsleven en alle Nederlandstalige verenigingen. Ook onze eigen vereniging, Komitee der Randgemeenten, wordt vermeld.
Voor nog meer info over het verenigingsleven en de culturele agenda kan men ook terecht op de webstek van de Zandloper (www dezandloper be)
|
2004 |
Steven Samyn, Vlaamse kabinetten helft kleiner dan Waalse, DS 14/12/2004
De minister-president van de Franse gemeenschap – die ook minister van onderwijs en vorming is – heeft maar liefst 120 kabinetsmedewerkers. Yves Leterme, de Vlaamse regeringsleider, doet het met de helft. De negen Waalse ministers heben samen 521 medewerkers in dienst. dat is negen procent minder dan hun voorgangers. De zes ministers van de Franse Gemeenschap maakten een omgekeerde beweging. Ze kunnen beschikken over 371 personeelsleden. dat zijn er dertien meer dan in de vorige regering. De kabinetten van de regering-Leterme tellen in totaal 490 personeelsleden.
|
2004 |
Michel Bouffioux, Le sénateur Alain Destexhe : « Des cabinets politiques pouvant compter plus de 100 personnes, cela ne se voit qu’en Belgique ! », in : Ciné Télé Revue, 31/12/2004
Quelque sept milliards d’anciens francs par an pour le fonctionnement de tous les cabinets en Belgique. Dans le budget 2005, il y a une énorme différence. Les cabinets du gouvernement flamand (Région flamande plus Communauté) coûtent environ 39 millions d’euros. Ceux du gouvernement wallon et de la Communauté française en engloutissent pas moins de 60… Les ‘frais de fonctionnement’ pour l’année 2005 de la ministre-présidente Maria Arena (1.050.000 euros) sont supérieurs à ceux du ministre-président du gouvernement flamand (355.000 euros).
|
2004 |
Post en politie, in: De Zes, nov. 2004
In zijn vorige politieke functie heeft kamerlid Geert Bourgeois laten berekenen hoeveel postbeamten en politiemannen / -vrouwen Vlaanderen en Wallonië aan het werk zetten. Per 10.000 inwoners zijn er in Vlaanderen 281 postwerknemers in 11 postkantoren. In Wallonië 395 in 17 postkantoren. Als je de Brusselse postbeambten meetelt volgens taalrol, dan zijn er 399 Nederlandstalige postwerknemers per 100.000 inwoners en 565 Franstaligen. Of 42% meer. In Vlaanderen zijn er 251 politieagenten per 100.000 inwoners, in Wallonië zijn er dot 294. Of 17% meer. En wie betaalt in meerderheid al dat personeel? U en ik, parlementair vertegenwoordigd door in meerderheid knikkende Vlamingen. Als je belgicisten en unitaristen bezig hoort of Franstalige regeringsleiders, dan kletsen of liegen die er maar op los dat vroeger de transfers van het zuiden naar het noorden gingen. Met de cijfers uit het boekje « Waarom » van 1918 en de twee postbodes op de voorpagina weten we wel beter.
|
2004 |
Un mal typiquement francophone, LB 11/12/2004
Selon une étude du professeur Deschamps (FUNDP), la Wallonie consacre 2,26 fois plus de moyens pour les dépenses de cabinet que la Flandre.
|
2008 |
Les Nations Unies épinglent la Flandre, VA 12/03/2008
Apprendre le néerlandais pour obtenir un logement social? Attention, dit l’ONU, qui y voit un risque de discrimination indirecte.
Après l’Europe, c’est l’ONU qui, aujourd’hui, se dit préoccupé par le «Wooncode» adopté par la Flandre. Comprenez : le code flamand du logement, qui prévoit que les locataires des logements sociaux en Flandre apprennent le néerlandais, sous peine de ne pouvoir obtenir un bail. Cette obligation particulière sera en effet imposée dans toute la Flandre, en ce compris dans les communes de la périphérie où les habitants sont majoritairement francophones (de 50 à 80 %). «Le Comité est préoccupé par le décret adopté en 2006 par la communauté flamande, restreignant l’accès aux logements sociaux aux seules personnes ayant pris l’engagement d’apprendre le néerlandais; un décret ayant par ailleurs été^ approuvé par le Conseil d’État», souligne les experts du comité chargé d’évaluer les politiques des états parties à la Convention des Nations-Unies pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Selon les observations finales du Comité réuni à Genève du 18 février au 7 mars, la Belgique devrait notamment «veiller a ce que les exigences linguistiques ne conduisent pas à une discrimination indirecte exercée en raison de l’origine nationale ou ethnique». Le même Comité enjoint la Belgique à ratifier la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités ainsi que la Convention des Nations-unies sur la protection des droits des travailleurs migrants En Flandre, le Wooncode impose aux candidats à un logement social de parler néerlandais. et de leurs familles. Mardi, la Ligue des Droits de l’homme a réagi. «La ratification de ces deux instruments internationaux, plus précisément celle du second dans le cadre du débat annoncé sur les migrations économiques, apporterait des garanties supplémentaires non négligeables dans notre droit positif»
«Pas discriminatoire mais proportionné»
Pour rappel, les autorités flamandes ont toujours estimé que la mesure n’était pas discrimina- toire mais «proportionnée». «Il est impossible d’organiser la cohabitation des habitants de logements sociaux si ceux-ci ne s’efforcent pas au moins d’acquérir une connaissance élémentaire de la langue néerlandaise. » Néanmoins, pour l’Europe, «l’apprentissage du néerlandais comme moyen d’intégration des habitants non néerlandophones à la vie de la région ne peut en aucun cas constituer un objectif légitime digne de protection justifié par des raisons impérieuses d’intérêt général.»
Demandeurs d’asile : traitement inhumain
Au-delà de la problématique liée au «Wooncode», les experts de l’ONU se disent également préoccupés par un jugement récent de la Cour européenne des droits de l’homme. Celle-ci a constaté que la Belgique avait violé la Convention européenne des droits de l’homme au motif du traitement inhumain et dégradant de demandeurs d’asile. Le Comité recommande par ailleurs à la Belgique de prendre toutes les mesures nécessaires pour ne pas recourir à l’enfermement des demandeurs d’asile, comme cela se fait actuellement; c’est-à-dire de manière systématique, pour tous ceux qui n’ont pas la possibilité d’entrer sur le territoire belge. Les Nations-Unies ajoutent que si cette détention est requise, elle doit alors au moins respecter les standards internationaux en la matière.
|
2008 |
Christian Laporte, L’Ordre de Léopold, du mérite belge, LB 14/02/2008
Ce n’est que par une loi de 1951 que les Ordres nationaux devinrent bilingues. Sans préséance de langue, il n’eût plus manqué que cela.
|