
La régionalisation: une catastophe au niveau social
1975 | Cahiers de la Wallonie, Doc. et alternatives, n° 1/ 7-8, 1975 (au Centre d’Etude de la culture wallonne de l’UCL)
(p.19) « Enquête: conscience wallonne » « Début 1975, nous avons entrepris, sur base d’un échantillon représentatif de la population wallonne, une vaste enquête sur le sentiment d’appartenance de Wallons. » … (Première question) « a quelle région avez-vous le sentiment d’appartenir? » Pour l’ensemble de la Wallonie, 0,1 % n’ont pas répondu 0,7 ne savent pas 0,9 plus grand que la Belgique 0,4 Bruxelles 0,5 Flandre 1,6 aucune 15,3 sous-région 5,9 province 7,0 centre près de la commune de résidence 3,1 commune d’origine 28,8 commune de résidence 0,1 Belgique francophone 1,5 Belgique 0,4 francophonie 33,7 Wallonie
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2002 | A la chasse, Happart tue tout sans distinction. (témoignage de Ph. Maissin)
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2002 | Loppe Pierre, Un chimiste d’expérience, LB 06/04/2002
Vincent Reuter assurera la gestion quotidienne de l’U.W.E. « L’échec d’une entreprise est perçu comme une tare. On jette l’anathème sur celui qui a osé, du style, on te l’avait bien dit ! Et l’on ne jure que par la fonction publique.. Alors que faire ? Ancrer une mentalité nouvelle dans la tête des jeunes, dès l’école. En fin de secondaire, à peine un adolescent sur six sait ce qu’est une entreprise, c’est affolant ! »
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2006 | Frans VAN ROMPAY Léopold III laan, 8 bus 15 1030 BRUSSEL
Brussel, 25 Augustus 2006.
De Heer Yves LETERME Minister-president van deVlaamse Regering Brussel Martelaarsplein 19 1000 BRUSSEL
Mijnheer de Minister-president,
Betreft : Uw uitlatingen aangaande de ontoereikende taalkennis van Franstalige Belgen.
Het is zeker jammer dat zo weinig Franstalige Belgen de Nederlandse taal bezigen.
Als oud-leraar Nederlands in Wallonië ben ik ervan overtuigd dat die leemte meestal niet aan een ontoereikend taalvermogen te wijten is, maar wel aan een duidelijk gebrek aan interesse voor andere talen, dat bijwijlen zelfs op minachting kan uitlopen.
Die afwijzende houding die de Franstalige Belgen klakkeloos van onze zuiderburen hebben overgenomen, bepaalt grotendeels hun positie tegenover het taalgebruik in België.
Eeuwenlang heeft de Franse taal dienst gedaan als wereldtaal en de herinnering aan die historische voorrang is in het gemeenschappelijk geheugen van alle Franse (en Franstaligen) blijven voortleven. Velen onder hen zijn er heden nog van overtuigd dat hun taal boven alle andere talen uitstijgt en achten dientengevolge dat het aanleren van vreemde talen niet van fundamenteel belang is. (1)
De onweerlegbare verantwoordelijkheid van de Franstaligen inzake taalgebruik in ons land neemt niet weg dat ook de Vlamingen in die materie niet altijd vrijuit gaan.
Dat is nochtans geen (groot) bezwaar. In hun ogen levert die “wantoestand” het bewijs dat hun gemeenschap op internationaal niveau meetelt! De Vlamingen zullen zich daar voortaan ook moeten aan wennen!
Het is te vrezen dat de Franstaligen zich dan ook vaak zullen moeten tevreden stellen met Vlamingen die op hun beurt de Franse taal radbraken!
Hoogachtend,
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2008 | A. Chavée (Gesves), La Belgique du XXIesiècle, AL 24/05/2008
Je suis âgé, sans ordinateur ni internet mais je lis les journaux, spécialement le courrier des lecteurs. Des saisonniers flamands « sont souvent venus travailler dans ma ferme. Je suis dès lors attristé par la crise actuelle de notre pays. Récemment, un de vos lecteurs disait que les Flamands l’exaspéraient et qu’avec leur langue, on n’allait pas loin. Quelle arrogance! Quelle stupidité! D’abord, on vit en Belgique et le fait est incontournable. Au moment où la nouvelle présidente du CVP demande du respect mutuel entre communautés, c’est plutôt raté avec de tels propos qui, hélas, ne sont pas rares. Pourtant des intellectuels, universitaires, artistes, etc., signalent que cène langue néerlandaise est belle, riche, respectable, qu’elle ouvre sur la culture germanique et le monde anglo-saxon et que c’est une chance pour les francophones d’ici, que la Flandre et les Pays-Bas ont et ont toujours eu un niveau artistique et culturel parmi les plus élevés du monde. Que certains politiciens actuels par exemple, Maingain et les trois Bourgmestres de la périphérie, et dont c’est le fond de commerce souffrent de « fransquillonite » aiguë, . »est normal, on le sait, mais théoriquement cela se soigne. Mais les propos désobligeants, les bêtises, les préjugés, l’intolérance qui subsistent dans la tête des gens, au Nord ou au Sud, paraissent vraiment inguérissables. Pauvre pays, pauvres concitoyens francophonissimes qui se croient encore au XVIIIe siècle, mais nous sommes à l’aube du XXIe siècle et la donne a totalement changée.
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2008 | Le Brabançon wallon n’existe pas, AL 11/10/08
Une étude menée par l’UCL et l’ULB démontre que le sentiment d’identité brabançonne wallonne n’existe pratiquement pas. Oui est le Brabançon wallon ? Comment se définit-il ? Existe-t-il un sentiment d’identité brabançonne wallonne? À la troisième question, une étude menée par deux universités répond clairement : l’identité brabançonne wallonne est pratiquement inexistante. Olivier Servais (UCL) et David Ber-liner (ULB) sont anthropologues. Ils se sont penchés sur la question, à la demande de la gouverneure du Brabant wallon. Conclusion ? « Le moins que l’on puisse dire, c’est que le sentiment d’identité n’est pas très développe’ en Brabant wallon, rapporte Olivier Servais. Prenons mon exemple personnel : je continue à m’identifier comme Liégeois alors que je n’y ai habité que les quatre premières années de ma vie. Et je ne suis pas le seul à me définir en fonction de mes origines.» Or, plus de la moitié de la population du Brabant wallon s’y est installée ces trente dernières années. Une autre fracture entre habitants est observée entre les hyperactifs «VIP» (voiture, internet, portable) et les autres. Les hyperactifs « qui, chaque soir, choisissent entre trois activités» sont plus nombreux en Brabant wallon que dans n’importe quelle autre région du pays. Mais pourquoi les Brabançons wallons ne cultivent-ils pas ce sentiment d’identité commun? Le territoire de la Jeune Province ne les aide pas beaucoup. « On peut parler de trois régions différentes, estime Olivier Servais. L’Ouest, tourné vers le Hainaut, industriel. Le Centre, bruxellois, européen, cosmopolite. Et l’Est, hesbignon, rural. » L’absence de lieu unificateur est aussi pointée par les auteurs de l’étude : aucune ville ne fait office de « pôle irrésistible en Brabant wallon. Dans ces trois régions, le Brabançon wallon est ouvert sur le monde, sur une société globale. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne se soucie pas de sa région. Mais sa région ne s’étend pas à l’ensemble de la province. Parfois, elle ne s’étend même pas à l’ensemble de sa commune. L’histoire de la province, ou plutôt l’absence d’histoire de la province, explique aussi le faible sentiment d’identité. «L’histoire du Brabant wallon, c’est une courte success story. Les habitants n’ont jamais vraiment eu besoin défaire preuve de solidarité lors d’épisodes douloureux de leur histoire. Or, cela participe au sentiment d’identité. »
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2008 | Mme Hamerlinck (Zingem), Apprendre la langue de l’autre et tout ira mieux !, LS 09/07/2008
« Ma maman a 95 ans, est bilingue et habite Maske. Depuis deux ans, elle devient dure d’oreille. Résultat: elle ne ? comprend plus les bavardages à table, les remarques; elle ne peut plus répondre aux questions, donc elle n’est plus intégrée ; sa vie sociale est réduite à 50%. Quand on ne peut plus ou pas participer, on n’est pas intégré. C’est le même problème pour B.H.V.. Si on ne parle ou ne comprend pas la langue, on peut difficilement s’intégrer. Et puisque la moitié des chômeurs à Vilvorde est unilingue français, il est plus que temps que l’on prenne des mesures pour les aider. Que font les personnes qui partent à l’étranger? Pour y vivre et travailler, apprendre la langue du pays est essentiel. Il n’y a que les fortes têtes et quelques extrêmes politiciens qui ne veulent pas comprendre. »
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Encommissionnement entre 3 gouvernements régionaux (!) pour prendre une décision (sic) concernant le port du voile dans l'administration (VA, 08/12/2009)

la Région wallonne incapable de bien intégrer les migrants
(Marie-Noëlle Leloup (Verviers), in: Le Vif, 20/08/2010)

Sports: la mentalité auprès des Wallons francisés: ne pas produire trop d'efforts
(Maxime Monfort, in: VA, 04/05/2016)

Quand le mini-ministre André Antoine rendait le Cwatup (Code wallon de l'urbanisme) impraticable... et fit perdre de l'argent (défenses en justice) et des années de bon fonctionnement...
(VA, 11/05/2016)

Machisme en seksisme in het Waals Parlement
(Han Renard, in: Knack, 25/05/2016)

L'AViQ, Agence wallonne pour une vie de qualité, un "machin" de plus
(VA, 28/04/2016)

La future agence wallonne de la Santé...
(VA, 16/07/2015)

Assurance autonomie en Région "wallonne": tout le monde devra payer 50 €
(DH, 23/06/2016)

Ce projet d'assurance-autonomie tombe à l'eau...
(VA, 27/09/2017)

La Région "wallonne" se mêle de résolutions qui ne sont pas de sa compétence...
(VA, 11/05/2016)

La régionalisation et ses 6 mini-ministres de la Santé
(VA, 10/03/2018)

Catherine Fonck (député cdH) n'aime pas le bilinguisme du personnel soignant à Bruxelles
(VA, 17/03/2018)

Le grand-Duché est bien plus efficace en matière d'organisation hospitalière que la Belgique étranglée par la régionalisation
(le projet Südspitol, in: VA, 31/03/2018)