
Le français recule dans le monde...
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1 Analyses
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1 Analyses
Contrairement à une propagande toujours bien orchestrée, le français ne cesse de reculer dans le monde.

1965 |
Folsom Fr., Du tam-tam à Telstar, L’aventure du langage, Casterman, 1965
Français : 11e avec l’indonésien et le malais : 71.000.000
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1973 |
L’ enseignement du français régresse en Allemagne, LB 09/02/1973
“On ne trouve plus en RFA que 8000 élèves allemands qui ont choisi le français comme première langue.”
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1973 |
Les 10 langues les plus importantes, in: L’ esperanto en marche, 3/1973, p.7
“Selon Mme J. Marx, directrice du programme de langues de l’Institut culturel brésilien, le nombre de langues importantes (sic) est de 149, si l’on considère comme importante une langue parlée par un million de personnes au minimum.
Voici les 10 plus importantes:
Chinois: 605 millions Anglais: 333 russe 203 espagnol 192 hindi 192 allemand 120 arabe 109 bengali 108 portugais 108 japonais 105
malgré ce qu’on a tendance à croire, le français n’appartient au groupe des langues les plus importantes!”
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1978 |
E.L., Le français risque de devenir une langue morte aux Pays-bas, LB 07/06/1978
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1979 |
J.H. Défendre le français, LB, 19/07/1979
Le français et l’anglais sont les deux langues officielles de l’ Alliance atlantique. On y trouve encore des diplomates bilingues, mais en fait, tout se passe en anglais.
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1980 |
Goosse André, Le français dans le monde (suite), LB 29/09/1980
. Il faudrait surtout parler des anciennes colonies françaises et belges.
Les francophones véritables n’y sont qu’une minorité : par exemple, au Sénégal, « 109.000 personnes de quatorze ans ou plus sur 1.788-000, lisent ou écrivent » le français (p. 373). Dans ces pays, la situation du français est parfois précaire, à la merci de l’arabisation ou du retour à l’authenticité.
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1980s |
PRINCIPALES LANGUES PARLEES DANS LE MONDE, in: Réponses à tout, France Loisirs, s.d., p.201
Mandarin 701 Chine (du Nord et centrale) Anglais 386 Royaume-Uni et Commonwealth, Irlande, Afrique du Sud, Etats-Unis Russe 265 CEI Espagnol 245 Espagne, Amérique centrale et du Sud (sauf Brésil) Hindi 237 Inde (centre-nord) Arabe 147 Moyen-Orient, Afrique du Nord Portugais 145 Portugal, Brésil Bengali 144 Bangladesh, Inde (est) Allemand 119 Allemagne, Autriche, Suisse Japonais 117 Japon Malais/indonésien 109 Malaisie, Indonésie Français 103 France, Belgique, Suisse, Canada, Afrique francophone Ourdou 68 Pakistan Pendjabi 63 Inde (nord-ouest) Italien 61 Italie Coréen 58 Corée Tamoul 57 Inde (sud-est), Sri Lanka Telougou 57 Inde (sud-ouest) Marathi 55 Inde (ouest) Centonais 52 Chine (sud) Javanais 47 Java Wu 46 Chine (est) Turc 43 Turquie Ukrainien 42 URSS Min 41 Chine (sud et est) Polonais 38 Pologne Thai 37 Thaïlande Gudierati 33 Inde et Pakistan Kalis 33 Chine Malayalum 29 Inde (sud) Persan 27 Iran Grec 10 Grèce
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1981 |
André Goosse, Situation et avenir du français en Europe, LB 16/11/1981
“Le français aurait perdu la première place en Italie, ce qui serait particulièrement regrettable.”
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1982 |
Luc Norin, Le français, langue des sciences et des techniques, LB 21/10/1982
“D’après les premiers résultats effectués actuellement par le CNRS (et qui seront rendues publiques au prochain colloque international de Montréal), le dépouillement de 450 000 articles publiés en un an en Belgique, canada, France, Québec, Suisse, révèle que 8 p.c. d’ entre eux seulement ont été publiés en français.”
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1984 |
Le français est de moins en moins parlé à la Chambre!, LB 15/10/1984
Jean Defraigne, président de la Chambre: “65 à 70 % des interventions sont faites en néerlandais!”
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1984 |
Paul Lanners, Le français au Grand-Duché, Chêne et Lierre, 77, 1984, pp. 5-9
(p.9)”C’est dans un tel contexte que le S.E.L.F. poursuit son oeuvre malgré le recul de la production littéraire de langue française constaté depuis quelque temps dans mon pays, malgré le peu d’ intérêt (pour ne pas dire l’ indifférence) que montrent à son égard les Français résidant au Luxembourg et malgré le silence dont la critique française entoure pratiquement notre littérature de langue française.”
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1987 |
S.G., Espagne: comment meurt le français?, LS 11/3/1987
“En quelques années, l’enseignement du français dans les écoles secondaires espagnoles a perdu plus de la moitié de ses élèves.” “Dès que les premières compétences en matière d’enseignement ont été transférées de l’Etat central vers les gouvernements régionaux autonomes, on a assisté à l’introduction massive de l’enseignement des langues régionales respectives.” Enplus, l’apprentissage de l anglais.
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1988 |
Eddy Pennewaert, La Turquie: laboratoire historique de la francophonie, Intermédiaire, 14/03/1988
“Depuis près de deux siècles, plus de 70 journaux entièrement ou partiellement en langue française ont paru dans l’Empire ottoman et la Turquie républicaine.” “Après 1918, la presse française de Turquie se confine progressivement aux domaines ‘culturels’. L’agonie sera irréversible, car de plus en plus de citoyens turcs seront amenés à exprimer leurs opinions dans leur langue maternelle.” “Ce déclin de l’usage du français en Turquie sera total après la deuxième Guerre Mondiale.”
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1989 |
Liège-Université, Aut. 1989
“Michel Hogge (chercheur en thermomécanique): Nos logiciels (SAMCEF, SAMTECH, …) parlent le français. Et c’est un handicap pour percer sur les marchés allemand ou anglais où des programmes américains sont déjà implantés.”
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1989 |
La XIIIe biennale de la langue française à Québec, LB 22/08/1989
“entre 1974 et 1980, l’ sage du français dans les publications scientifiques en France aurait baissé de 69 p.c; à 48 p.c.. Au Québec, à l’Institut du cancer de Montréal et l’Institut de recherche en énergie d’Hydro-Québec publient en anglais dans une proportion de 92 p.c..”
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1989 |
s.n., Revue de la dir. gén. des études, 9, nov. 1989, p.46
“Actuellement, les Italiens, les Espagnols et les Portugais préfèrent utiliser l’anglais.”
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1990 |
Mitterrand et la défense du … néerlandais, LB 20/07/1990
Lettre de Mitterrand à Delors. Dans celle-ci, le président Mitterrand constatait avec regret que de nombreuses circulaires n’étaient rédigées qu’en anglais. « Il y invitait donc Jacques Delors à plus d’autorité pour faire respecter la langue française. » ‘Mais en Flandre, les documents que distribue le bureau d’information de la Communauté européenne sont exclusivement en français !’
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1990 |
J.Jacques de Decker, la francophonie tient congrès, LS, 05/11/1990
“Le français n’est vraiment première langue qu’en France et au Québec, dans une partie de la Belgique, de la Suisse et du Grand-Duché. Ailleurs, il est souvent en concurrence avec des langues déjà pratiquées avant la colonisation.”
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1990 |
Yves de Saint-Agnès, Voyage chez les francophones, Géo, 138, 1990, p.87
“Charles XVI Gustave, quant à lui, est loin de s’exprimer couramment dans la langue des ses ancêtres. Il reflète ainsi le médiocre enthousiasme éprouvé par les Suédois à l’ égard d’une langue jugée bizarre et compliquée.”
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1990 |
L’ Algérie ne veut plus entendre parler français, VA 28/12/1990
L’ arabe doit, d’ ici 1992, s’ imposer progressivement dans toutes les sphères de l’économie et de l’ administration.
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1990 |
Algérie: offensive sans précédent contre le français, AL 28/12/1990
“La Ligue de la dawa (Appel) islamique, regroupant les différents courants intégristes, a dénoncé mardi dans u communiqué de soutien aux députés, ce qu’elle a appelé “les partis revendiquant la prolongation de la colonisation culturelle en Algérie.” “Plusieurs milliers de doopérats français sont en poste dans l’enseignement en Algérie.”
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1990 |
Voyage chez les francophones, Géo, 138, 1990
(p.93) “Le soleil ne s’est pas encore levé sur Phnom Penh des bataillons d’ adolescents se dirigent vers le carrefour des rues 184 et 19, ex-rues Paul-Bert et Francis-garnier. Ils garent leurs vélos et se ruent vers des salles à peine éclairées par une maigre ampoule, mais aujourd’hui … pour apprendre l’anglais.”
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1991 |
Christian Hoche, Algérie: le double langage, Le Vif.L’express, 04/01/1991, pp. 35-36
(p.35) “La “langue nationale” a conquis progressivement la plupart des domaines. la première promotion de bacheliers entièrement “arabisés” est sortie des lycées algériens en juin 1989. Et, s’il est évident que les jeunes de moins de 25 ans, c’ est-à-dire la majorité de la population, s’ exprime aujourd’hui aujourd’hui d’abord en arabe, il n’ en reste pas moins que le français demeure solidement implanté chez les plus de 40 ans.” Et on parle de la défense du berbère, ‘le tamazight’, parlé par 25 % de la population algérienne.
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1992 |
P.D., Francophonie : le désert scientifique, LB 01/06/1992
Devant le recul continuel de la langue française, les défenseurs de la francophonie ont vite fait de trouver un bouc émissaire : les scientifiques, eux qui publient leurs travaux en anglais et qui, dans les congrès internationaux présentent leurs communications dans la même langue. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces soi-disant experts sont essentiellement des littéraires, guère au courant de la vie scientifique. Le fait fondamental, c’est qu’une bonne culture scientifique ne peut aujourd’hui s’acquérir qu’en lisant des manuels, des ouvrages spécialisés et des revues… en anglais. Aux étudiants francophones fréquentant nos universités, les professeurs sont obligés le plus souvent de conseiller des ouvrages anglais pour la simple et bonne raison qu’il n’en existe pas, en français, à jour, sur la plupart des sujets. La situation est pareille en France.
L’INTERET. L’édition scientifique francophone est donc moribonde tout simplement parce qu’elle n’est guère distincte de l’édition de romans, elle, florissante, où il y a pléthore de bons manuscrits et qui peut se faire, sur une base commerciale. L’édition scientifique et technique, avec des tirages moyens de l’ordre de 3.500 exemplaires (pour les romans il est de 23.000 et pour l’occultisme de plus de 5.000 exemplaires !) et avec bien souvent des formules mathématiques et des figures qui élèvent encore le coût des ouvrages, apporte très peu de bénéfices à l’éditeur. D’autre part, elle n’intéresse des auteurs que si ceux-ci ont déjà fait le travail très considérable de documentation, de synthèse, de mise en ordre et même un embryon de rédaction à l’occasion d’un cours universitaire, d’une conférence ou d’un colloque (ce qui exclut les thèmes non traditionnels, non à la mode et la plupart des ouvrages technologiques. Pour ce qui est des revues scientifiques publiant des articles originaux, la suprématie de l’édition anglaise vient avant tout du coût extrêmement bas de la plupart des revues américaines, qui permet à tout chercheur dans la spécialité d’y être abonné. En effet, elles sont tirées à compte d’auteur, ce qui signifie qu’en fait, elles soit publiées sur le compte des contrats de recherche ayant permis les travaux rapportés et que l’acheteur individuel ne doit débourser que le coût marginal d’une copie supplémentaire.
LE REMEDE. Pour lutter à armes égales dans le domaine de la publication des ouvrager. et des revues, l’édition scientifique en français devrait par conséquent énéficier d’un très large financement (automatique et suffisant), prélevé sur l’enveloppe Recherche, tout comme une entreprise tient compte des frais d’emballage, de distribution et de publicité dans le coût de ses produits. Autrement dit c’est toute la mentalité des gérants de la recherche scientifique et technologique, tant dans le secteur publie que dans le secteur privé, qui devrait changer.
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1992 |
P.D., Francophonie : le désert scientifique, LB 1/6/1992
“Aujourd’hui, une bonne culture scientifique ne peut s’acquérir que dans des ouvrages et des revues publiés en anglais.”
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1992 |
P. D., Francophonie: le désert scientifique, LB 01/06/1992
Aujourd’hui, une bonne culture scientifique ne peut s’acquérir que dans des ouvrages et des revues publiés en anglais. Devant le recul continuel de la langue française, les défenseurs de la francophonie ont vite fait de trouver un bouc émissaire : les scientifiques, (…). Pourquoi ? Tout simplement parce que ces soi-disant experts sont essentiellement des littéraires, guère au courant de la vie scientifique.
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1992 |
Cambodge, Manifestation contre le français, LB 08/10/1992
Quelque mille étudiants de l’Institut technique de Phnom Penh ont manifesté jeudi dans les rues de la capitale cambodgienne contre l’ enseignement obligatoire du français dans leur établissement.
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1993 |
Le français reste une langue de radio, LB 23/11/1993
“Malgré le recul manifeste du français dans le monde devant l’anglais, un élément a tout de même de quoi rassurer: les radios émettent encore en français, pendant plus de 130 heures par hour, sur toutes les fréquences. Sans compter, bien entendu, les émissions diffusées par les radios françaises.”
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1997 |
Paul Vaute, Sommes-nous « les derniers des Mohicans » ?, LB 14/11/1997
57,5 millions de personnes apprennent le français dans le monde en 1994, dont: Zaïre: 6 millions Canada: 4 Algérie: 3,5 Maroc: 3 Madagascar: 2,7.
Taux de scolarisation en français en 1994 14,3 %: Afrique francophone 13 %: Maghreb 4 %: Europe occidentale Moins de 2 %: Europe du Nord 0,04 %: Extrême-Orient
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1997 |
I.L., L’humble présence du français sur Internet, LB 14/11/1997
Selon les différentes estimations, la langue française serait la neuvième langue parlée, derrière le chinois, l’anglais, le hindi-ourdou, l’espagnol, le portugais, le russe, l’arabe et le japonais (NDLR aussi après l’allemand, l’indonésien, le swahili) En Belgique, sur les 5.400 sites recensés, seuls 27 pc d’entre eux sont rédigés en français, 31 pc en néerlandais et plus de 40 pc … en anglais.
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1997 |
Recul du français dans le monde, LB 01/02/1997
Une étude du haut Conseil de la Francophonie s’inquiète de la régression de ‘notre’ langue. La menace la plus inquiétant se situe en Afrique. En Suisse, le français est en recul dans le canton des Grisons. Il est passé au 4e rang, derrière l’allemand, l’italien, et l’anglais.
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1998 |
Jack Lang, “L’amour de Babel”, éloge du multilinguisme, LS 8/7/1998
“En Suisse, l’anglais commence à être une langue de liaison entre germanophones et francophones.” Le ‘Journal Officiel’ de l’Union européenne publie dans sa version française des annonces en anglais. A l’ONU et à l’OCDE, les documents originaux sont à 80 % en anglais. Dans les textes primaires de la Commission européenne, la part de l’anglais est passée en 10 ans de 19 % à 45 %.
Langue internationale et tolérance
Quand quelqu’un déclare que le caractère ‘international’ du français en fait le « porteur de valeurs au premier rang desquelles figure la tolérance », son discours tient plus de la démagogie que du souci de la vérité historique. En effet, des langues comme le français sont devenues internationales en bonne partie parce que ses utilisateurs ne toléraient que la leur là où ils détenaient le pouvoir. Encore actuellement, des métropoles comme Paris ou Pékin se servent de leur langue comme d’une arme politico-économique et tentent de maintenir ou d’augmenter leur influence dans les pays,.les régions où cette langue est parfois utilisée officiellement. La tolérance n’est intrinséquement liée à aucune langue, dès lors pas au français, qui, en sus, ne tolère aucune autre langue sur le territoire qu’ elle occupe .
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1998 |
Maroun Labaki, “Le petit cochon qui refusait d’être cracra”, LS 05/05/1998
Déclin du français au Liban. Dans la Bekaa, 12 % des écoles ont opté pour l’anglais plutôt que pour le français dans leur programme et de nouveaux établissements anglophones sont prévus.
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1998 |
Ch. D., Cruel constat /en Louisiane/: le français est mort!, VA 22/09/98
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1998 |
Jack Lang, “L’amour de Babel”, éloge du multilinguisme, LS 08/07/1998
En Suisse, l’anglais commence à être une langue de liaison entre germanophones et francophones. Le “Journal officiel”, de l’Union européenne, présente, dans sa version française, des annonces en anglais. Dans les textes primaires de la Commission européenne, la part de l’anglais est passé en 10 ans de 19 à 45 %. Dans les grandes organisations internationales, comme l’ONU et l’OCDE, les documents originaux sont à 80 % en anglais.
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1998 |
André Riche, Babel, ton français fout le camp!, LS 02/04/1998
Andrei Gabriel Plesu, le ministre roumain des Affaires étrangères, a choisi l’anglais pour exprimer la joie de son pays dans les premières réunions d’élargissement de l’Union, cette semaine à Bruxelles.
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1998 |
Dossier: parlerons-nous français demain?, Le Soir Illustré, 04/06/1998, pp. 40-44
(Joëlle Smets, La langue du plus fort, pp.40-41)
On parle de 80 millions de francophones ‘naturels’ (pour qui le français est la langue naturelle) et 200 millions de francophones ‘potentiels’ à travers le monde, parfois même de 500 millions.
Le français est l’une des langues officielles des Nations Unies et des Jeux Olympiques. Mais cette année aux Jeux d’Hiver de Nagano, les annonces se faisaient en anglais et en japonais et plus en français.
(Bernard Meeus, Roger Dehaybe est devenu “Monsieur Francophonie”, p.41) “Il n’y a pas de culture commune, mais une langue qui permet d’exprimer DES cultures.” “Si les flux scientifiques ou économiques ne se passent plus en français, les pays du sud devront revoir leur système éducatif ; ils perdraient alors 20 à 30 ans dans leur développement!”
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1999 |
G.P., Le français proscrit, LB 30/12/1999
La Tunisie suit, dans cette démarche d’arabisation, l’Algérie, qui, en juillet 1998, sous la présidence de Liamine Zéroual, a appliqué une loi sur la généralisation de la langue arabe dans la vie publique. Hormis auprès des Kabyles, qui revendiquent la reconnaissance de la langue berbère, (…).
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1999 |
Renault : langue anglaise pour les comptes rendus de direction, in: L’Indépendant, 09/09/1999
Renault a adopté l’usage exclusif de l’anglais pour ses comptes rendu de Comité de direction (CDR), c’est-à-dire les rapports rédigés chaque semaine par la direction générale et répercutés dans les différentes directions du groupe. De même, chaque directeur (commercial, financier, etc …), adresse à la direction générale son propre rapport en anglais, pour préparer les compte-redus et les réunions du CDR.
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1999 |
TUNISIE / Administration – L’arabe langue unique début 2000, Lux. Wort 18/12/1999
L’arabe sera officiellement la seule langue autorisée dans l’administration tunisienne à partir du 1er janvier 2000.
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2000 |
Laurence d’Hondt, « La langue française ne rapporte pas assez », LB 22/7/2000
3000 professeurs de français se sont réunis à Paris à l’occasion du 10e congrès mondial de la fédération internationale des professeurs. Un constat amer : « La langue française est en régression dans de nombreuses régions du globe ».
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2000 |
Henri Landroit, L’internet nous tire la langue, Le Ligueur, 21/05/2000
« Il y donc aussi un combat à mener pour la langue française sur le réseau des réseaux. » « Notre langue ne couvre approximativement que 2,36 % des millions de pages proposées par les sites de l’internet contre 85,55 % à l’anglais. »
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2000 |
« (ita) » <desiderio@alussinan.org> a écrit dans le message de news: lgts20hkbjtrg6n0ss4f52egnuagb2ev2c@4ax.com… > <cit.>
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2000 |
VIETNAM / Perte d’influence pour la France (Le Figaro), LB 18/11/2000
La France, « premier fournisseur et premier investisseur des pays non asiatiques », va forcément souffrir du retour au Vietnam des entreprises américaines. Les francophones n’y représentent plus que 0,7 p.c. de la population. Le français va encore reculer face à l’anglais.
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2000 |
Eric De Bellefroid, La Communauté Wallonie-Bruxelles mise sur Beyrouth, LB 16/11/2000
Un accord de coopération scellé avec le Liban doit baliser la voir vers le prochain Sommet des pays francophones. (Salon du Livre de Beyrouth – « Lire en français ») « Si l’on estime aujourd’hui entre 400.000 et 800.000 les francophones du Liban, on s’interroge cependant quant aux générations à venir. Depuis la longue guerre civile qui déchira le pays de 1975 à 1990, l’on sait que le français a régressé parmi les jeunes. Le langage des armes avait pris, pendant ce temps-là, le relais de langue française, merveilleuse langue de paix. (sic) »
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2000 |
Eric De Bellefroid, Daniel Blampain /prof. de linguistique à l’ISTI/ : « Le français ne vient pas de Paris », LB 1/12/2000
« (…) tous les départements de français se muent en écoles de traduction et (que) le nombre d’étudiants n’y cesse de diminuer. »
« Les allophones, qui parlent donc des langues étrangères, en ont marre parfois des Français . (…). »
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2000 |
Contrer une OPA de Largo Winch, LB 09/11/2000
Le cabinet d’ avocats Linklaters et Alliance a annoncé avoir lancé un concours ouvert aux étudiants en droit des 13 pays d’ Europe, dont la Belgique. (…) Les candidats partiront de la BD « Largo Winch » du scénariste belge Jean Van Hamme, retraçant l’histoire d’une OPA hostile, et de la contrer. Leur argumentaire doit être rédigé en anglais avant le 29 janvier 2001.
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2000 |
France / La presse se vend de moins en moins bien à l’étranger, Lux. Wort, 2001
Les ventes de la presse française à l’étranger ont à nouveau baissé en 2000, victimes à la fois du recul du français, du développement de l’internet et de la concurrence de titres locaux en Europe francophone, ont annoncé les NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne) dans un communiqué.
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2001 |
Charly Dodet, Privilégier la diversité des cultures, VA 20/03/2001
Richard Guay, délégué général du Québec à Bruxelles : Le français régresse. Il n’est plus la langue de l’Union européenne, supplanté par l‘anglais qui devient de plus en plus l’esperanto du monde contemporain. Tout le monde, finalement, se sert de l’anglais comme langue de référence pour se comprendre. La dimension internationale du français n’est plus ce qu’elle a déjà été et il est illusoire de penser qu’elle reviendra au point de supplanter à nouveau l’anglais.
Selon les statistiques, 85 % des articles scientifiques sont publiés en anglais.
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2001 |
Use of English as global tongue is booming, ans so is concern, International Herald Tribune, 17/04/2001
« Throughout Europe, English is growing in use and acceptability. Beyond the schoolhouse here, European universities, particularly in Northern Europe, are giving courses in science, philosophy and business in English. Even some companies, like the French telecommunications giant Alcatel – state-owned until 1982 – now use English as their internal language. »
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2001 |
Re: Le français devient une langue régionale – fr.lettres.langue.francaise – 04/06/2001
Polaris2002 <polaris2002@aol.com> a écrit dans le message : 20010604170057.26682.00003120@ng-fe1.aol.com… Mes parents reviennent d’un voyage en Grèce et se sont aperçus avec stupeur que
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2001 |
L’anglais, première langue étrangère, LB 18/05/2001
L’anglais est étudié par plus de 90 pc des élèves du secondaire dans l’Union européenne.
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2002 |
Veilbrief Arnoud, Rien à faire, nichts an der Hand, NRC Handelsblad, 25/05/2002
De verslonzing van het Frans en het Duits in het onderwijs Steeds minder Nederlanders spreken goed Frans en Duits. De universiteiten hebben zelfs plannen om letterenstudies op te heffen. Op de universiteiten staan momenteel in heel Nederland 461 studenten voor de studie Frans ingeschreven.
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2002 |
A l’image des petits Suisses, Sept nationalités dans une classe, VA 07/11/2002
« Outre Sarine » (= en Suisse alémanique), plusieurs cantons viennent de décider d’abandonner l’enseignement du français comme première langue étrangère au profit de l’anglais. »
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2002 |
Canada – Population / Véritable Tour de Babel de 100 langues, VA 11/12/2002
Le français, l’une des deux langues du pays avec l’anglais, ne cesse de perdre du terrain. Dans ce Canada de plus en plus métissé, le poids démographique des Canadiens dont le français est la langue maternelle ne cesse de diminuer, en raison notamment d’une fécondité moindre. Il ne représente désormais plus que 22,9 % de la population totale du pays, contre 23,5 % en 1996.
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2003 |
Ginsburgh Victor, Weber Shlomo, Le français, n° 2 de l’Union ?, LB 13/12/2003
(ULB) (Dallas : Southern Methodist University)
Peut-être plus pour longtemps. En effet, dans le cadre de l’élargissement, les dix nouveaux candidats sont vraisemblablement plus orientés vers l’allemand que le français. En Pologne, par exemple, 14 % des habitants (5,4 millions) connaissent l’allemand, alors que seulement 2 % (0,8 million) connaissent le français, ce qui réduira de 7,4 millions à 2,8 millions la différence entre le nombre de citoyens parlant le français et l’allemand dans la nouvelle UE. L’écart pourrait se révéler favorable à l’allemand si l’on tient compte des autres nouveaux entrants, République tchèque, Slovaquie, Pays baltes, où l’allemand est sans /aucun/ doute mieux connu que le français. L’allemand pourrait dès lors prendre la place de deuxième langue dans la nouvelle Europe.
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2003 |
Braunberger Gerald, Die Jungen sprechen Englisch miteinander, FAZ 13/12/2003
Das deutsch-französische Verhältnis ist eng und doch banal geworden. „In Deutschland lernt nahezu jeder fünfte Schüler zumindest ein wenig Französisch. Aber die Bedeutung des Französischen geht in Deutschland zurück.“
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2003 |
Pierre Grandchamp <pierregr@citenet.net> a écrit dans le message : 3AC08657.5293D21B@citenet.net… > Le français perd du terrain comme langue seconde en Alberta, au profit
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2003 |
Van Overstraeten Mathieu, Bruxelles, le terrain de jeu des interprètes, LB 16/01/2003
« … les réunions où toutes les langues sont couvertes ont tendance à se raréfier. Les délégués de petits pays, tels que les Pays-Bas, le Portugal ou la Finlande, acceptent de plus en plus souvent de s’exprimer en anglais … »
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2003 |
Renaix sans école francophone, DH 05/02/2003
Située à la limité linguistique, cette ville va voir la fermeture de la dernière école francophone de la ville dès la fin juin.
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2003 |
9 et 24 %, LS 21/1/2003
En France, 9 % des élèves choisissent l’allemand en première langue, contre 15 % en 1970, et 18 % en deuxième langue contre 35 % trente ans plus tôt. En Allemagne, environ 24 % des élèves apprennent le français à l’école, alors qu’ils étaient plus de 30 % en 1970.
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2003 |
Dominique Berns, Philippe Van Parijs (UCL) : « L’objectif de l’UCL est d’atteindre 20 % de cours en anglais », LB 23/1020/03
Près de 20 % des institutions d’enseignement supérieur d’Europe continentale offrent des programmes enseignés en anglais- Plus de la moitié de ces programmes ont été mis en place dans les cinq dernières années. En Belgique, le » Master » en économie, créé en 1968 (…) à l’UCL-KUL est le plus ancien.
L’ objectif déclaré de l’UCL est d’ atteindre globalement 20 % de cours en anglais. (…) Une étude récente de Lies Sercu (KUL) révèle un consensus entre enseignants et étudiants sur l’importance d’une coïncidence entre langue d’enseignement et langue du matériau écrit utilisé. Or, dans les domaines scientifiques, 970/0 des articles publiés dans le monde le sont en anglais. La mobilité internationale va se concentrer et s’intensifier au niveau des maîtrises et doctorats. Pour pouvoir honorer leurs engagements de réciprocité dans le cadre de programmes d’échange, les pays dont la langue est peu répandue n’ auront pas d’autre alternative que de proposer des programmes en anglais. En outre, à mesure que la connaissance de l’anglais se répand, les universités non anglophones auront des difficultés croissantes à attirer une masse critique de (bons) étudiants dans leurs programmes de maîtrise et doctorat. Pour beaucoup de ces programmes, le passage à l’anglais sera une question de vie ou de mort.
Adopter l’anglais, n’est-ce pas mettre nos élites sous la dépendance politique, économique et culturelle des Etats-Unis ? Prenez un échantillon aléatoire de citoyens européens âgés de 15 à 40 ans. Les données traitées dans une étude récente de Victor Ginsburgh (ULB) permettent de dire que 33 sur 100 vous comprendront si vous parlez allemand, 37 sur 100 si vous parlez français et 63 sur 100 si vous parlez anglais. L’écart entre le français et l’anglais s’accroît encore si l’on inclut les nouveaux pays membres et à mesure que l’on se concentre sur des tranches plus jeunes. Si l’on veut peser sur le cours des choses en Europe et dans le monde, il est impératif de pouvoir user d’une langue que les gens, en particulier les plus jeunes, soient nombreux à comprendre, tout spécialement s’il s’agit de dire ce qui est trop peu dit dans cette langue. Et ce n’est hélas aussi qu’en organisant enseignement avancé et recherche dans cette langue que l’on peut espérer enrayer l’hégémonie scientifique et idéologique croissante des universités et centres de recherche anglo-saxons. A se crisper sur des combats d’arrière-garde, on s’assure de perdre les batailles du futur.
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2003 |
Université Laval, Les 20 premières langues du monde, LB 14/01/2003
1) chinois mandarin : 885 espagnol : 358 anglais : 322 arabe classique et dialectes : 200 bengali : 189 hindi : 182 (/JV/ : et l’ourdou) portugais : 170 russe : 170 japonais : 125 allemand : 98 coréen : 78 12) français : 77 chinois wu : 71 vietnamien : 67,67 telugu : 66,3 chinois cantonais : 66 marathi : 64,7 tamoul : 63 javanais : 60 turc : 59
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2004 |
L’Europe centrale apprend l’anglais avec ferveur, Lux. Wort 10/04/2004 (<AFP (!))
L’anglais a maintenant nettement dépassé l’allemand dans l’enseignement, selon les dernières statistiques. Plutôt que de demander une augmentation, les salariés demandent souvent à leur société de leur payer des cours d’anglais. (…) L’allemand est désormais solidement installé comme deuxième langue étrangère en Tchéquie, en raison de la proximité de l’Allemagne et de l’Autriche. L’anglais a nettement dépassé l’allemand dans l’enseignement scolaire de tous les pays d’Europe centrale, selon les dernières statistiques des ministères de l’Education. Quant au français, son rôle est marginal dans la région, sauf en Roumanie et dans une moindre mesure en Bulgarie.
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2004 |
Y.H., 20 langues officielles : la folie, SudPresse 26/04/2004
Au sein du Conseil européen, l’anglais tend à s’imposer. La Suède, la Norvège et la Finlande prisent peu le français car le désaveu trouve son origine dans le comportement présomptueux des Français à la Commission. « parlant vite et usant d’expressions peu compréhensibles hors Hexagone, ils n’ont pas cherché à épargner les efforts de compréhension à leurs interlocuteurs . Un retour en grâce est donc peu probable.
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2004 |
Eddy Lambert, Souvenirs d’un volontaire des JO 2004, LS 28/08/2004
Parmi les 44 000 volontaires, Guy Caprace. Son souci n’a jamais été d’ordre financier mais plutôt linguistique. Ne parlant pas anglais, il y a eu du mal à se faire entendre. |
2004 |
Dominique Jeangette (prof. de français au Collège Saint-François-Xavier (Verviers), Le français en quête de sens, LB 26/02/2004
La langue maternelle s’apparentant de plus à plus à une langue étrangère pour les élèves, (…). (…) manque de culture générale, lacunes en orthographe, en vocabulaire, expression écrite médiocre, ce sont là les symptômes d’un mal plus profond : la langue maternelle (sic) leur devient une langue étrangère.
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2004 |
A.-M. D., La montée de l’anglais, VA 19/03/2004
Au Congo, la société s’anglicise. Ainsi, la demande de dictionnaires et de manuels d’anglais est en forte hausse. La présence de plus en plus grande d’organismes internationaux (Banque mondiale, MONUC, …) n’y est pas étrangère. De plus en plus d’emplois sont réservés à des bilingues français-anglais. (…) Les Congolais aisés se rendent volontiers en Afrique du Sud et y envoient leurs enfants poursuivre des études supérieures. Les Congolais se branchent sur la BBC au détriment de la radio nationale et de Radio France Internationale. Mêm lors de la réception, mardi soir, chez l’ambassadeur de Belgique, l’orchestre congolais n’a interprété que des chansons en anglais.
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2004 |
« VP » <Vlatko.Pesaro@cern.ch> a écrit dans le message de news: ccdu42$6e2$1@sunnews.cern.ch… (06/07/2004) je suis d’accord avec toi & rajouterai aussi qu’en Suisse alémanique & italienne .Le français est délaissé en faveur de l’anglais, au péril du rapprochement linguistique de la Suisse, En Amérique du Sul aussi,(d’ou je viens ),toutes les écoles de langues ont vues disparaitre le français sur leurs enseignes…
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2005 |
L’allemand devance le français, in: LB 24/09/2005
L’allemand a supplanté le français comme deuxième langue pour les citoyens de l’Union grâce à l’adhésion de huit pays de l’Est le 1er mai 2004, révèle Eurobaromètre dans un sondage publié vendredi. Ironie, le français ne doit sa relative bonne tenue qu’au Royaume-Uni, ou 14pc des citoyens parlent la langue de Voltaire. L’étude révèle de grandes fluctuations. Ainsi, si 99pc des luxembourgeois affirment parler une seconde langue. Ils ne sont que 29pc en Hongrie, contre 45pc en France. 62pc en Allemagne, 71 pc en Belgique et 91 pc aux Pays-Bas.
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2005 |
James Brooke, Sign of Mongolia’s Future : English is spoken here, SDZ 28/02/2005
In South Korea, six “English villages” are being established where paying students can have their passports stamped for intensive weeks of English language immersion, taught by native speakers from all over the English-speaking world.
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2005 |
Y.D. (Tournai), /Concours Eurovision/, CTR 03/06/2005
« Quand allons-nous comprendre que la langue française ne fait plus recette en Europe élargie ? »
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2006 |
A dramatic regression, LB 25/03/2006
« On ne va pas fonder le monde de demain sur une seule langue et donc une seule culture, ce serait une régression dramatique. » C’est ainsi que Jacques Chirac a justifié son brusque départ de réunion au moment où Ernest-Antoine Seillière prenait la parole en anglais (LLB du 24/3). « Un certain nombre de responsables fronçais hors gouvernement se font une joie et un plaisir de s’exprimer dans un anglais approximatif. Je comprends qu’on n’aime pas cela quand on est le chantre de (a francophonie.' », a ironisé Jean-Claude Juncker, non pas en Lëtzebuergesch, mais dans « une linguistique tellement plus œcuménique ». Si l’Elysée avait prévenu les journalistes de l’incident, les dirigeants, eux, n’avaient pas tous remarqué la manœuvre. « Les gens sortent pour toutes sortes de raisons », a déclaré Tony Blair, tandis que Guy Verhofstadt assurait ne pas faire « attention à (ses) collègues quand ils se lèvent pour faire pipi ». (S.Vt)
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2006 |
Parler anglais fait fuir Chirac, LB 24/03/2006
Jacques Chirac a quitté jeudi soir la salle du Conseil européen pour protester contre le discours en anglais prononcé par Ernest-Antoine Seillière, a annoncé son porte-parole Jérôme Bonnafont. « Je vais parler en anglais, la langue de l’entreprise », a déclaré le Français, président de l’Unice, le patronat européen. A ces mots, le Président français s’est levé et a quitté la salle en compagnie des ministres Thierry Breton (Finances) et Philippe Douste-Blazy (Affaires étrangères). •
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2007 |
Chantal Godard, FUNDP Namur / Une offre de masters sans concurrence, LB 06/03/2007
Nouveauté et non des moindres : de nombreux cours seront donnés en français sur un site et en anglais sur l’autre.
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2008 |
Donner envie d’apprendre le français, le défi des profs luxembourgeois, in: LW, 05/05/2018 A l’occasion de la journée mondiale de la francophonie, le « Luxemburger Wort » s’est penché sur la façon dont le français est enseigné dans les lycées luxembourgeois.
20.03.2018 Donner envie d’apprendre le français, le défi des profs luxembourgeois Linda CORTEY Tous les professeurs le reconnaissent : le français est la langue mal-aimée des élèves des lycées luxembourgeois. La raison semble simple : la langue de Molière est mal enseignée. La réalité est toutefois plus complexe, tout comme le sont les réflexions sur la réforme de l’enseignement. Vu de l’extérieur, le parcours linguistique des enfants fréquentant le système scolaire luxembourgeois paraît homérique. Premières années en luxembourgeois, puis alphabétisation en allemand, introduction rapide du français comme langue étrangère, puis comme langue véhiculaire des mathématiques et même de l’ensemble de l’enseignement pour le lycée classique. Le multilinguisme est à ce prix. Mais, depuis plusieurs années, la place du français dans ce système est régulièrement remise en cause. Il serait facteur d’échec au lycée classique pour les enfants qui n’ont pas une langue maternelle latine. Surtout, il serait mal enseigné. Trop de règles, pas assez de conversation. « Notre enseignement du français est tel dans notre système qu’il dégoûte même nos élèves francophones de leur langue maternelle », affirmait au « Luxemburger Wort » un premier conseiller de gouvernement du ministère de l’Education nationale il y a quatre ans. Aujourd’hui, le discours a peu changé mais les réflexions ont avancé. L’actuel gouvernement a mis en place plusieurs réformes, comme l’introduction d’heures de français dès la crèche mais aussi la différenciation dans l’enseignement secondaire général, afin de s’adapter aux différents profils des élèves. Des « Etats généraux » du français sont en cours Actuellement, le ministère de l’Education nationale et l’Université mènent des Etats généraux de l’enseignement du français. Enseignants, universitaires et administratifs réfléchissent ensemble à la place à donner à cette langue. Une première rencontre a eu lieu en novembre dernier. Une journée d’étude est prévue le 3 mai prochain à l’Université, en présence de spécialistes de la didactique et des sciences du langage. L’un des grands enjeux du moment est la façon dont le français est enseigné au lycée, surtout au lycée classique. Sur ce point, le corps enseignant est divisé par une «querelle des Anciens et des Modernes». Les tenants d’un enseignement classique, mettant en avant l’écrit, s’opposent aux promoteurs d’un enseignement axé sur l’expression orale. « Ce n’est pas une opposition frontale», tempère un enseignant impliqué dans l’évolution pédagogique*, «chaque professeur utilise les deux techniques dans ses cours, selon un dosage différent». Pour les tenants d’un enseignement classique, la problématique est simple : le français doit être enseigné en fonction de la finalité du lycée. Le lycée classique préparant les adolescents à l’université, les lycéens doivent acquérir une maîtrise écrite du français permettant de poursuivre des études supérieures en France. «Pour ce qui est de parler, les élèves s’y mettent facilement une fois qu’ils partent faire leurs études en France ou en Belgique», avance un autre professeur. AdChoices PUBLICITÉ AdChoices PUBLICITÉ Les tenants de l’apprentissage par l’expression soulignent l’importance de la maîtrise orale du français dans la vie professionnelle au Luxembourg. « Selon le métier auquel on se destine, il n’est pas nécessaire de connaître les règles de l’accord du participe passé par coeur. Mais il faut être à l’aise pour s’exprimer ». « Il n’est nullement envisagé de diminuer le niveau des compétences à l’écrit» Du côté du ministère, les deux approches ne sont pas incompatibles, au contraire. « Il n’est nullement envisagé de diminuer le niveau des compétences à l’écrit, mais d’augmenter celles à l’oral», explique Luc Weis, Directeur du Script (Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogiques et technologiques). Pour lui, l’enjeu est d’aborder de manière plus naturelle l’apprentissage, dès le plus jeune âge. « À l’enseignement fondamental, les élèves entrent désormais plus tôt en contact avec la langue française, mais seulement à l’oral, à savoir dès le début du cycle 2, alors que jusqu’à maintenant, le cours de français ne commençait véritablement qu’au milieu du deuxième trimestre du cycle 2.2. Au cycle 2, ni la lecture ni l’écrit ne sont prévus ». « L’approche choisie permettra aux élèves d’entrer en contact avec la langue française de façon ludique et décontractée, ce qui leur facilitera l’apprentissage du français écrit à partir du cycle 3. Il sera alors plus aisé d’augmenter progressivement l’accent mis sur l’écrit afin de permettre aux élèves d’atteindre au moins le niveau à l’écrit visé auparavant, mais avec des compétences renforcées en oral» . Utiliser un iPad ou écrire un scénario en français Il existe une vraie volonté de repenser la « micro-pédagogie», c’est-à-dire la façon dont les séquences pédagogiques sont construites, quelle que soit la finalité de l’enseignement qui est visée. Ainsi, depuis quelques années, les cours de langue intègrent volontiers des phases numériques, avec l’usage d’iPad permettant l’assimilation de règles à travers des jeux, ou utilisent des outils de scénarisation pour intéresser les élèves, comme la rédaction de BD ou de courts-métrages en français. Les enseignants cherchent également à mettre l’accent sur la progression de l’élève plutôt que sur le nombre de fautes qu’il fait. Cette volonté de dynamiser la pédagogie s’explique par l’envie du corps enseignant de lutter contre le désamour des élèves pour le français. « Il est très difficile pour un professeur qui aime le français de voir cette langue être haïe par ses élèves », note un enseignant. D’où vient ce désamour ? Pas de la difficulté de la langue, estime une de ses consœurs. Elle ne mésestime pas l’ampleur de l’apprentissage du français pour un non-francophone mais rappelle que cela a toujours été le cas : « Il n’y a pas eu d’âge d’or de l’enseignement du français au Luxembourg. Apprendre le français a toujours été un passage difficile pour certains élèves ». Dans la lutte entre le français et l’allemand, c’est l’anglais qui a gagné. Simplement, aujourd’hui, les élèves en perçoivent moins l’intérêt qu’avant. « Ce qui a changé, c’est le prestige de la langue », poursuit l’enseignante. « Avant, le français était la langue de l’élite, surtout que l’allemand était mal vu. Aujourd’hui, le français est la langue des frontaliers ». « Aujourd’hui, les jeunes regardent la télévision allemande et suivent la Bundesliga ». Dans l’éternelle querelle entre le français et l’allemand, ce serait donc la langue de Goethe qui l’emporte désormais ? C’est un peu plus compliqué, estime Andrea Fiorucci. «Dans la lutte entre le français et l’allemand, c’est l’anglais qui a gagné». *Du fait des discussions en cours sur l’apprentissage du français, plusieurs professeurs ont demandé à ne pas être cités, avançant leur devoir de réserve.
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2008 |
Eurovision 2008, AL 26/05/2008
Le Français Sébastien Tellier, dont la décision de chanter en anglais a provoqué une vive polémique dans son pays, (…).
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2009 |
Mobilisation pour la francophonie, in : LW 19/03/2009
Sur les cinq continents, les 200 millions de locuteurs en français sont appelés à fêter (…) la 21 e Journée internationale de la Francophonie (…).
Le français est la neuvième langue parlée dans le monde derrière le chinois, l’anglais, l’hindi, l’espagnol, le russe, l’arabe, le bengali et le portugais. La France a dépensé 410 millions d’euros en 2008 pour l’enseignement du français dans le monde. Le British Council (…) 150 millions d’euros.
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2010 |
D’après le livre « Les langages de l’humanité » de Michel Malherbe, dans la 1 chinois de Pékin 2 anglais 11 japonais La langue française est la sixième langue européenne.
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2011 |
Roland Houtsch, Zweckehe auf Französisch, LW 14/07/2011
Fernand Fehlen (Universität Luxemburg): „Das Französische ist auf dem Weg von einer Zweit- zu einer Fremdsprache .“
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2018 |
Le français, désormais 15e langue du monde.
in : Indonésien, Lonely planet, 2018
240.000.000 de locuteurs (p.7) 80.000.000 de locuteurs : le javanais (p.47)
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2020 |
Abdelkbir Semmahi (FB 26/10/2020)
Mais , au Maroc le français a perdu son statut de langue seconde …On a affaire à des élèves sans base ni bagage .. . |
2021 |
A Madrid, les profs de français sur le pied de guerre, in : Le Monde, 16/02/2021 Dans la capitale espagnole, l’enseignement du français comme celui des autres deuxièmes langues vivantes, déjà optionnel, est réduit de deux à une heure hebdomadaire. Par Sandrine Morel (Madrid, correspondante) LETTRE DE MADRID Elles semblent bien loin, les années 1970, quand tous les élèves espagnols apprenaient le français, alors seule langue étrangère obligatoire de l’enseignement public. Ce temps aussi où les élites du royaume se revendiquaient souvent comme « afrancesados », terme emprunté au XVIIIe siècle par les amoureux de la culture française et de la langue de Molière. Le 6 février, le tribunal supérieur de justice de Madrid a accepté la plainte de l’association de professeurs de français de la capitale, Madrigalia, contre le décret approuvé le 29 juillet dernier par la Communauté autonome de Madrid, qui réduira à la rentrée prochaine, de deux à une heure par semaine les matières en option, parmi lesquelles la deuxième langue vivante, donc le français. Une décision prise par le gouvernement régional du Parti populaire (PP, droite) pour augmenter la pratique du sport à l’école, de deux à trois heures hebdomadaires, sans consulter la communauté scolaire ni écouter ses objections. Pourtant nombreuses. « C’est une erreur lamentable qui va à l’encontre du bon sens et de la littérature pédagogique : une matière d’une heure hebdomadaire finit toujours par devenir résiduelle », souligne ainsi Esteban Alvarez, président de l’association des directeurs d’établissements secondaires de la Communauté de Madrid. Si le français fait partie des « offres obligatoires » dans les établissements, il peut disparaître si le nombre minimum de quinze élèves le demandant n’est pas atteint. L’Espagne n’impose que l’anglais A contre-courant des recommandations de la Commission européenne en faveur du plurilinguisme, qui préconisent, hors anglais, l’apprentissage d’au moins une, voire deux langues étrangères au cours de la scolarité obligatoire, l’Espagne n’impose qu’une seule langue vivante étrangère : l’anglais, qui est enseigné dès la maternelle. A Madrid, qui plus est, la moitié des établissements scolaires du primaire comme du secondaire, imposent une scolarité bilingue en anglais. « Pour être mieux classés dans les tests PISA [Programme international pour le suivi des acquis des élèves de l’OCDE], les autorités éducatives ne cherchent qu’à renforcer les mathématiques et l’anglais, au détriment des LV2. Parmi elles, le français est la plus frappée par le décret car c’est la plus étudiée », souligne Purificación Gomez, présidente de Madrigalia. Près de 1,4 million d’élèves apprennent le français à l’école en Espagne, soit près de 25 % de la population scolaire, alors que 3,2 millions d’enfants suivent des cours d’espagnol en France. Un chiffre bas compte tenu des liens historiques, affectifs, culturels et commerciaux qui unissent les deux pays. Et qui cache une réalité peu reluisante : proposées en option, les deuxièmes langues vivantes (LV2) sont mises en concurrence avec des matières exigeant une charge de travail mineure, comme le sport ou le théâtre. Et si près de 40 % des élèves espagnols choisissent le français à un moment de leur cursus, c’est surtout le cas en première année du secondaire, quand le choix des options est encore limité.
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2 Documents

En Louisiane, le français est mort! (VA, 22/09/1998)

2001 - (Michel Bellégo) Le français n'est plus une langue utile à l'échelle mondiale.

Le français en chute libre
(LB, 26/11/2004)

Sprachenvielfalt : Französisch: 14.
(Die Zeit, 2014)

Where is French?
(South China Morning Post, 27/05/2015)

Le français est en nel recul
(AV, 18/11/2019)

Le livre francophone en récession
(Echo, 19/08/2020)

Switzerland: French is less and less interesting
(The Economist, 08/10/2022)