Geschiedenis van België / Histoire de Belgique - Révisionnisme et réactions / Revisionnisme en reacties

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1 Polémiques

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1 Polémiques

2002

Louis Dubuisson Colonel BEM e.r., résistant et volontaire de guerre, Un huit mai décevant, LB 15/05/2002

 

 

Pourquoi ne peut-on pas évoquer ces milliers de Belges qui ont servi leur pays? .

 

Le huit mai, le titre d’un article de « La Libre Belgique » me réjouissait: « Huit mai: l’impé­rieux travail de la mémoire » et en sous-titre: « On commé­more la victoire de 1945 en se demandant avec un~ pointe d’inquiétude qui est préparé au souvenir et gardien de la mémoire » (1). Quelle ne fut pas ma stupéfaction de constater, qu’à l’occasion de la commé­moration de la fin’ de la guerre et de la victoire en 1945, il n’était question que de la Révolution française, longuement de l’affaire Lumumba et même de Pino­chet et de Milosevic. L’auteur mentionne « une exposition permanente sur le régime concentrationnaire nazi » et se limite à citer « la Seconde Guerre mon­diale, Pearl Harbor en tête ». Il y a de quoi rêver et cela d’autant plus que se sou­ciant de la mémoire,

aucune allu­sion n’est faite aux nombreux compatriotes qui ont été engagés dans cette longue guerre. Cet article fort acadé­mique n’avait pas sa place le huit mai et, de toute façon, ne devait pas s’intituler: Huit mai…

Par ailleurs, il est regretta­ble que des ministres aient décidé de placer ce huit mai sous le thème « tolérance et démocratie », idées à dévelop­per dans les écoles. Il est évi­dent que ce thème doit être présenté – et même tous les jours mais en cette date du 8 mai, il éclipsera « l’impé­rieux travail de la mémoire »(l) à propos de tous nos compa­triotes qui ont contribué à la libération de notre pays et à la défaite de l’Allemagne.

Mais pourquoi avoir choisi la date du huit mai ? L’am­biance pacifiste régnante créerait-elle délibérément l’oubli ? Serait-il indécent, à la différence d’autres nations, d’évoquer la vic­toire? Ou s’agirait-il tout sim­plement d’une subite récupé­ration politique, conséquence des élections françaises ?

Quoi qu’il en soit, le choix de la date est une erreur.

Le 8 mai donne l’occasion de célébrer la fin de la guerre et la libération des camps de concentration et d’extermination. Mais ce serait ne pas respecter l’im­périeux travail de mémoire » que de ne pas mettre en évi­dence le fait que de très nom­breux jeunes Belges ont con­tribué à la défense du pays, à sa libération et à la victoire finale. Que leur contribution paraisse modeste par compa­raison à celles des grandes armées alliées n’enlève rien à la valeur de leur engagement civique qui mérite d’être évo­qué auprès des jeunes et… moins jeunes d’aujourd’hui.

Et au-delà des milliers de morts et de blessés, il fau­drait rappeler que de très nombreux Belges, civils et militaires dont la plupart étaient jeunes ont servi le pays de bien différentes façons et en de très nom­breux endroits. En voici une liste non exhaus­tive : dès 1939, il y a eu les mobilisés, en 1940 la bataille de Bel­gique (environ 6 000 morts et 40 000 blessés en dix-huit jours) suivie d’une capti­vité de cinq années en Allemagne; on ne peut oublier ceux qui ont agi dans la résistance – services de renseignements, sabotage, résistance armée, cheminots, postiers; chaînes d’évasion, évadés, etc. Des compatriotes ont servi dans la Royal Navy, la Marine marchande, dans là RAF~ en Afrique, en Nor­mandie, dans les Ardennes, aux Pays »Bas, en Yougosla­vie, en Italie et,!à la Libéra­tion, environ 54 000 jeunes se sont portés volontaires de guerre. On ne peut laisser tomber dans l’oubli toutes ces valeurs d’engagement et cela d’autant plus que le besoin de civisme semble revenir à l’honneur.

Un dernier mot: il y a gros à parier que, si la question « Pourquoi vous battez-vous?' » avait été posée à tous ces jeu­nes, la réponse aurait été: « Pour bouter l’ennemi hors du pays et pour gagner la guerre » et non pas « Pour la ... démocratie ».

 

(1) « La Libre Belgique » du 8 mai.

 

2002

Pas de 1er mai belge pour Yerodia, LB 02/05/2002

 

Des Tutsis congolais réfugiés en Belgique l’accusent d’incitation à la haine raciale pour des discours tenus en août 1998 pendant la rébellion tutsie soutenue par le Rwanda et l’Ouganda .

Cet ex-ministre des Affaires étrangères a renoncé à participer à la fête  du 1er mai du PTB.

 

2002

A.L. (Bruxelles), La démocratie en danger, LB 24/10/2002

 

Invité à l’émission « Signé dimanche » du 20/10, Gabriel Ringlet a tenu des propos inadmissibles : « La gauche, c’est l’ouverture, c’est l’accueil, c’est la répartition des ressources, c’est l’attention aux plus démunis, aux plus défavorisés. La droite, c’est la fermeture, c’est le non-accueil, ce sont les ressources pour quelques-uns. »

(…) Propos injurieux pour tous les gens de droite et pour les centaines de millions de victimes des utopies totalitaires de gauche, et notamment du communisme.

 

2003

Marc Metdepenningen, La RTBF accusée d’antisémitisme, LS 17/01/2003

 

Le tribunal de Dinant saisi d’une plainte de 164 personnes « de confession juive ».

Lourdes accusations contre trois journalistes : Michel Konen, Pascale Bourgaux et Yves Thiran. Les plaignants parlent de manipulations comparables à celles du régime nazi.

 

2004

P.V., André Flahaut réécrit l’histoire, LB 09/04/2004

 

Une exposition issue de son cabinet accuse les Américains de « génocide » des Indiens.

Les panneaux d’une exposition itinérante issue du ministère belge de la défense nationale recense pas moins de treize génocides, du XVe siècle à nos jours, dont certains ont de quoi surprendre.

 

Ainsi, selon le ministre Flahaut, deux des plus grands génocides de l’histoire quant au nombre de victimes sont en Amérique et ils se poursuivent de nos jours.

Figurent sur la liste des génocides: ceux en Amérique du Nord (1492-), de l’ex-Yougoslavie (1991-1999), en Arménie (1915-1918), au Pakistan (1971), en Mandchourie (1930), en Amérique du Sud (1500-), en Ouganda (1971-1979), au Rwanda (1994), en Irak (1980-1988), au Cambodge (1975) et en Australie (1824), ainsi que l’holocauste en Europe (1933-1945).

 

On notera son silence sur les « performances » du communisme, les khmers rouges exceptés; Aucune mention, notamment, de la famine organisée en Ukraine sous Staline (6 à 8 millions de morts).

Quant aux deux volets américains, ils surprennent tant par leur ‘terminus a quo’ – 1492 (l’année de Colomb) pour le Nord et 1500 pour le Sud – que par l’absence de ‘terminus ad quem’, remplacé par trois points de suspension qui suggèrent que l’ « extermination systématique des groupes humains, nationaux, ethniques ou religieux » (Larousse) y est toujours pratiquée.

 

Quant aux chiffres, ils sont tout simplement hyperboliques.

La population indienne de l’Amérique latine, par exemple, n’atteignait pas les 14 millions évoqués au XVIe siècle. L’effondrement démographique qui s’est produit après l’arrivée des Espagnols et des Portugais a été attribué par la recherche moderne à des facteurs épidémiologiques beaucoup plus qu’aux mauvais traitements imposés par les colons.

 

2005

Guy Spitaels, Jean-Marie Chauvier, Vladimi Caller, Pourquoi minimiser la victoire ‘rouge’ ?, LB 09/05/2005

 

« Nos libérations auraient-elles pu avoir lieu sans les victoires soviétiques remportées successivement à Moscou, Stalingrad et Koursk, (…) ?

(…) Ainsi, nous souhaitons simplement que (…) certains faits historiques ne soient pas victimes du mensonge par omission.

 

2006

Jorge Eduardo Benavides, Amo y señor del Congo, EPS, 29/01/2006

 

Como refiere Adam Hochschild en su estupendo libro El fan­tasma del rey Leopoldo, el propio Stanley, también un hombre feroz, cruel y ambicioso, tardô en darse cuenta de que habia sido atrapado por los planes colonialistas de aquel monarca refînado y culto, que le sedujo con deferencias y distinciones regias que colmaban ampliamente -tal como lo advirtiô de inmediato Leo­poldo- los deseos de reconocimiento del explorador, resentido por el escaso interés demostrado por los britânicos hacia el Congo y, sobre todo, hacia su proeza al rescatar a Livingstone. (p.94)

No queda ningûn asomo de duda, explica Hochschild en su libro, de que Leopoldo II de Bélgica estaba perfectamente al corriente de lo que ocurria en su finca privada. Antes bien, incluse llegó a sugerir, preocupado porque sus cuadrillas de trabajadores eran diezmadas por el esfuerzo, que se implementaran equipes de ninos para que apoyaran en el trabajo. Cómo conseguian aquella infantil mano de obra? Simplemente los arrebataban a sus fa-milias y los enviaban a una muerte segura, transportando cargas de mas de diez kilos durante jornadas que hacian caer de fatiga a los nombres mas fuertes. No había forma de oponerse a la potencia y brutalidad de los blancos, mucho mejor armados que los nativos africanos, convertidos ahora en esqueletos exhaustos.(p.94)

 

2007

Jacques Danois, Etat belge et collaboration, ni : LB 26/04/2007

 

J’AVAIS 18 ANS EN 1945 Je suis donc un des plus en plus rares témoins de la période de guerre durant laquelle les Al­lemands ont envahi notre pays pen­dant 4 ans. Inutile de dire que, jeune homme, je prêtais la plus grande atten­tion à la situation du moment en es­sayant d’éviter d’être « raflé » par les nazis à la recherche de jeunes bras destinés à travailler dans les usines d’armement de leur Germanie. Aussi je suis profondément choqué par l’ignorance de ceux qui aujourd’hui écrivent et parlent de cette époque en toute ignorance de l’Histoire. Comment des groupements ou des as­sociations peuvent-ils affirmer que l’Etat belge avait collaboré avec l’oc­cupant ? Contrairement à la France qui se trouvait dans cette situation de col­laboration active, il n’y avait plus d’Etat belge en Belgique pendant tout ce temps de guerre. Notre gouverne­ment se trouvait à Londres et le Roi, chef de l’état en question, était prison­nier militaire en son château ! Bien sûr il y avait en Flandre le mouvement VNV (Vlaams Nationaal Verbond) et du côté francophone le détestable REX qui ont essayé et parfois réussi, à infecter les administrations par leur antisémitisme nazi. Mais ces mouve­ments ne représentaient pas L’Etat belge qui, à tort ou à raison, n’était tout simplement pas sur place.

 

2008

Maurice Elbaum (Rhode Saint-Genèse), Les propos d’André Flahaut, LB 30/05/2008

 

L’ÉDITION DU 28/5 DE VOTRE JOUR­NAL rapporte notamment la réaction d’André Flahaut à sa mise en cause par le CCOJB et notamment le fait qu’il demande le retrait des séquences vi­déo qui les mettent en cause du site de « You Tube ». Connaissant et appré­ciant la grande compétence de votre collaborateur sur tous les sujets qui concerne la Communauté Juive de notre pays, je suis désagréablement surpris par ses commentaires pour le moins dénués de nuance dans sa rela­tion des faits. A la vision de la bande-vidéo, au moins deux faits s’imposent: d’abord, André Flahaut (ancien minis­tre de la Défense) a effectivement, dans le contexte du « happening » – pour le moins dépourvu de nuan­ces – censé représenter le drame de l’exode des réfugiés palestiniens de 1948, laissé (maladroitement?) sup­poser, en condamnant tous les « na­zismes », qu’il amalgamait le comporte­ment des Israéliens à celui des nazis ou autres « fascistes ». Ensuite, Thé­rèse Snoy (député Ecolo) a (maladroi­tement) fait entendre que la position des autorités nivelloises était le fruit de « pressions de certains milieux juifs ». La séquence que j’ai pu voir sur « You tube » n’était pas « réductrice », mais reprenait l’intégralité des propos de l’ancien ministre de la Défense (y compris son engagement en faveur du devoir de mémoire de la Shoah). Une chose est de défendre la liberté d’opi­nion que l’on peut avoir sur les politi­ques des gouvernements israéliens et une autre chose est de laisser accrédi­ter que « Sionisme = Nazisme » et les « groupes juifs » guideraient l’opinion du monde politique.

 

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