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La France impérialiste met des bâtons dans les roues de la Justice belge...
Quand la France met des bâtons dans les roues de la Justice belge…
1981 |
J. Hens (Wilrijk), Gendarmes français intransigeants, LB 04/04/1981
Traversant le Nord de la France, je fus arrêté par la gendarmerie pour excès de vitesse, 79 km/h dans un hameau, où la vitesse autorisée n’était que de 60 km/h. Bien que je roulais à la même allure que quelques autres voitures, françaises celles-là, je fus le seul à être inquiété et pendant toute la durée des discussions aucun autre automobiliste ne fut importuné. Les gendarmes me prirent les papiers de la voiture et je ne pus repartir avant d’avoir payé en argent liquide une amende de 600 FF (4.200 FB). Le payement en chèque fut refusé. Par bonheur, j’avais assez d’argent liquide sur moi, sinon l’aurais eu les plus graves ennuis pour me procurer la somme nécessaire. Cette mésaventure prouve que certains gendarmes français s’attaquent de préférence à des automobilistes étrangers, que les amendes sont particulièrement lourdes en France et qu’un étranger qui circule sur les routes françaises doit se rnunir de quantités importante d’argent liquide, s’il veut éviter d’être immobilisé indéfiniment par la gendarmerie.
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1986 |
La Belgique proteste contre une émission de TF 1, LB 13/03/1986
Le gouvernement belge a protesté mercredi auprès du gouvernement français, par la voix de son ambassadeur à Paris, contre le manque d’impartialité et d’objectivité de l’émission « L’Infovision » de TF1 consacrée le 6 mars dernier au terrorisme en Belgique. Cette émission a suggéré, selon les autorités belges, que la bande dite des « tueurs du Brabant », à laquelle on attribue 29 morts en un peu plus de trois ans et dont le mystère reste entier, seraient des gendarmes ou d’anciens gendarmes d’extrême-droite et que d’autre part, le ministre de la Justice aurait fait retarder pendant plusieurs mois l’arrestation des dirigeants du groupe terroriste « Cellules communistes combattantes » (C.C.C.) dans le but de faire adopter plus facilement ses propositions sur la répression du banditime et du terrorisme.
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1988 |
Emile Danniau (Mont-sur-Marchienne), Vitesse et gendarmes français, LB 05/05/1988
Dans votre rubrique «Nos lecteurs » du 30.4, vous signalez, sous le titre «Les gendarmes français», le cas d’un automobiliste belge qui a dû payer sur place 900 FF pour avoir traversé un village à plus de 60 km/h. Un de mes enfants a été dans le même cas, pendant les vacances de Noël, en traversant une «agglomération» de quatre maisons à 90 km/h. A l’inverse de votre correspondant, il roulait dans une démocratique 504 de plus de 8 ans d’âge. En discutant avec les gendarmes, il s’est entendu répliquer que « les lois françaises prévoyaient pour ce genre d’infraction une amende de 1.100 à 2.000 FF » et « qu’il risquait de devoir payer un supplément… », et les gendarmes d’ajouter : « On laisse souvent tomber sauf pour les… Allemands, ceux-là peuvent payer ». En fait, mon fils n’a pas eu cette chance car il vient de recevoir une sommation de 1. 1 00 FF en plus des 900 FF déjà payés sur place… A bon entendeur…
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1989 |
Christian Dutilleux, Haemers arrêté dans le secret total, LB 26/05/1989
“Il semble que la police française, en diffusant de manière précipitée la nouvelle de la prise des trois coplices /à Rio de Janeiro, Patrick Haemers, Denise Tyack et Axel Zeyen/, a court-circuité la suite de l’opération, au cours de laquelle la police fédérale brésilienne espérait également mettre sur la main sur deux autres membres de la bande, Philippe Lacroix et Marc Van Dam.”
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1989 |
Opération policière française en Belgique, LS 24/01/1989
“Dans la nuit de samedi à dimanche, des membres de la police urbaine de Maubeuge ont franchi la frontière belge au cours d’une poursuite pout intercepter une voiture de fugitifs. L’opération s’est terminée par une fusillade au carrefour de la route Mons-beaumont et de celle qui relie Grand reng à Rouveroy.” “Il n’existe en effet aucun accord entre la Belgique et la France qui autorise les policiers français à opérer sur le territoire belge sans en aviser préalablement les autorités belges. A fortiori, n’est-il pas permis aux policiers français de faire usage de leurs armes, de procéder à des arrestations et de rapatrier les prisonniers.”
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1990 |
Alain Heyrendt, Une extradition bien régulière ?, LB 29/08/1990
Le 30 mars 1988, la police Bruxelloise arrêtait Francis Vanverberghe, alias « Francis le Belge», un personnage présumé appartenir au milieu marseillais, comme son patronyme ne l’indique pas. Lé 22 juin de la même année, il était condamné à six mois d’emprisonnement et 1.000 F d’amende par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour port public de faux nom. Faisant objet d’une demande d’extradition de la part des autorités françaises, le condamné ne fit pas appel- Entre-temps, il s’était vu décerner un mandat d’arrêt international par le juge d’instruction Debacq, de Marseille.
AVIS. Devant la chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Bruxelles, M. Vanverberghe argumenta contre l’extradition, réclamant un avis défavorable à sa livraison à la justice française. Cet avis n’allâ pas dans le sens souhaité par lui et il interpella le ministre de la Justice. Le 24 août 1988, «Francis le Belge» regagnait, contraint et forcé, la France, son pays. En septembre, il introduisit un recours devant le Conseil d’Etat pour demander l’annulation de la décision du ministre de la Justice qui avait accordé l’extradition à la République française.
STRASBOURG. Par la suite, Vanverberghe déposa un mémoire devant les instances judiciaires européennes pour violation des droits de la défense. Le Conseil d’Etat rejeta sa requête le 24 novembre 1989, ce qui ne mit pas fin à son combat contre la violation, affirme-t-il, du principe de la spécialité de l’extradition. Tandis que l’instruction ouverte par le juge marseillais Debacq se poursuit, « Francis le Belge », en prison depuis plus de deux ans et demi, soutient que les Français lui cherchent des puces pour des affaires de trafic de drogue pour lesquelles l’extradition n’avait pas été accordée par le gouvernement belge.
ACCUSE DE RECEPTION. La chambre d’accusation de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a re – jeté cet argument et ordonné, pour la énième fois, la prolongation de son mandat d’arrêt. Pour la cour d’Aix, il n’appartient pas à cette juridiction de fixer des limites aux investigations entreprises par le magistrat instructeur. Le conseil bruxellois de Francis Vanverberghe, Me Pascal Vanderveeren, n’a jamais reçu des autorités judiciaires françaises autre chose qu’un accusé de réception de ses démarches.
DEMUNI. Me Vanderveeren tient cette situation pour exemplaire des difficultés qu’entraîne la collaboration internationale en matière pénale. En dépit des réserves émises par le gouvernement belge au sujet de l’extradition de M. Vanverberghe, les autorités françaises n’ont pas hésité poursuivre et inculper l’intéressé pour des faits commis hors du territoire français. Quand les réserves faites par un gouvernement ne sont pas respectées par le pays qui réclame l’extradition, «le justiciable se trouve extrêmement démuni pour faire valoir ses droits», affirme Me Vanderveeren. Sans compter, conclut-il, qu’aucune présomption précise ne vient confirmer les accusations portées contre lui à Marseille. Nous lui laissons évidemment la responsabilité de ses affirmations.
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1991 |
Nicolas Ghislain, Deuxième défaite pour Accor, LB 26/11/1991
« Les Français doivent fournir les informations complémentaires demandées, dans l’ affaire Wagons-Lits. »
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1991 |
J.-Fr. Deliège, Filière marocaine: enquête en France, LB 19/03/1991
(A propos des perquisitions par la gendarmerie en Belgique dans le cadre d’une enquête sur un réseau fournissant visas et permis de séjour de manière illégale à des sujets marocains.) “Mais les autorités françaises tardent à autoriser le déplacement des enquêteurs belges à Nancy.” “Au cours de leur enquête, les gendarmes ont découvert que plus de 600 visas avaient été délivrés par le consulat du Luxembourg à Nancy.” Le juge d’instruction belge a donc envoyé une demande de commission rogatoire à Nancy. Celle-ci a été transmise par le doyen des juges d’instruction de Nacy, M. Hartmann, au ministère des Affaires étrangères à Paris. Ces démarches ont été effectuées il y a près d’un mois et le juge Van der Steen attend toujours la réponse des autorités françaises. une fois de plus, la justice belge est en butte aux lourdeurs administratives françaises.”
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1992 |
Roger Faligot, Sally Malcolm-Smith, Ex-mercenary quizzed over Belgian slayings, The European, 29/11/1992
Jacques Laffaille, a former mercenary, could provide material evidence about the Belgian supermarket killings of the 1980s. More than 20 people were killed and scores more injured in 1982, 1983 and 1985 during a series of raids on supermarkets by gunmen wearing carnival masks in the Brabant region. At the time, police hinted that an urban terrorist group was responsible. But there was speculation that there were links to attempt to destabilise the Belgian state. Laffaille, a former paratrooper, has been a member of the OAS, Algeria’s underground loyalist army, told the French magistrate investigating his case – he is awaiting trial for armed robbery in Nantes – he worked for the DGSE (France’s intelligence service.) .
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1994 |
Jean-Claude MATGEN, Une indignation suspecte, LB 30/5/94
Que l’incarcération de l’un des plus prestigieux patrons de l’industrie française fasse du bruit dans l’hexagone n’a rien d’étonnant, qu’elle suscite émotion et élan de solidarité parmi ses « collègues »n’a pas davantage de quoi surprendre. Qu’elle mette en émoi l’Élysée et Matignon souligne le poids que pèsent M. Pineau-Valencienne et le groupe qu’il dirige. . Mais que cette affaire donne lieu à des commentaires peu amènes sur la façon dont les juges belges conduiraient leur mission relève d’une confusion qui confine à la mauvaise foi et donne des armes aux milieux qui dénoncent, le plus souvent à tort, 1’« impérialisme » français. Il a fallu que le ministre de la Justice, Melchior Wathelet, rappelle opportunément qu’en Belgique, Etat de droit et non république bananière comme certains patrons français le laissent entendre, la justice est indépendante et que la séparation des pouvoirs est un principe fondamental. On croit savoir qu’il en va de même en France, même si de récents exemples laissent quelque peu perplexe à ce propos. La détention préventive est certes un outil à manier avec prudence et l’on a suffisamment écrit qu’elle ne devait donner lieu à aucun arbitraire de lapart des juges, investis de pouvoirs considérables. En l’occurrence, ce serait toutefois faire injure à M. Van Espen, magistrat d’expérience, que de laisser croire qu’il serait animé d’arrière-pensées. En France, certains rappellent avec une complaisance désagréable que la chronique judiciaire belge est embrouillée, évoquant tour à tour les affaires Cools, Carlier, Agusta, etc. Ne faudrait-il pas plutôt conclure que, dès lors que le monde de la finance est l’objet de la curiosité de la justice, la raison-qui s’accommode si bien des ennuis faits aux politiques ou aux sans grades de la société-commande une indignation « de classe » ? |
1994 |
Dominique De Montavallon, Une indignation « sincère », LB 01/06/1994
Aussi surprenant que cela apparaisse vu de Bruxelles, l’incarcération de M. Pineau-Valencienne continue, dans l’Hexagone, de provoquer de multiples remous. Déjà, comme le remarque en privé un élu socialiste, Edouard Balladur avait choisi non pas seulement de s’informer auprès de son homologue belge mais, fait plus révélateur, de faire savoir qu’il s’informait. Certes, sûrement à bon droit, Didier Pineau-Valencienne est considéré par ses pairs, à titre personnel, comme un homme hautement respectable et hautement intègre. En clair: rien à voir, par exemple, avec le populiste Bernard Tapie, son aura sulfureuse et ses vrais airs d’aventurier.
DEUX IDÉES-CLE
Il n’en reste pas moins qu’un certain nombre de PDG français et d’hommes politiques (de toutes tendances, mais de haut niveau) prennent le risque, en signant des pétitions et en multipliant les déclarations de soutien, non seulement de desservir, objectivement, la cause de l’incarcéré (en « braquant » les autorités judiciaires belges) mais encore de donner le sentiment à certains de leurs concitoyens que c’est l’establishment qu’ils défendent et pas seulement un honnête homme. Mardi, à Paris, les déclarations ont continué d’affluer. Deux idées-clé: «DPV» est, personnellement, insoupçonnable : les rigueurs de la procédure belge sont d’une sévérité qui ne laisserait pas au présumé coupable toutes possibilités de se défendre. Ainsi, souligne-t-on à Paris que, PDG ou pas, un homme ne peut être convoqué en France comme « simple témoin » pour, à l’issue d’un interminable interrogatoire, prendre directement la direction de la prison. « Incarcérer avant jugement est » a déclaré Valéry Giscard d’Estaing, « un acte très grave ». Et l’ancien président de la République, tout en soulignant que Didier Pineau Valencienne était un ami et qu’il avait par ailleurs pour habitude de respecter les décisions de justice en France et ailleurs, a estimé que les décisions en question devaient être prises « avec beaucoup de soin, de réflexion .et de responsabilité ». Façon de souligner que, de son point de vue, cela n’avait peut-être pas été le cas.
Démenti Le groupe Schneider a démenti les – rumeurs calomnieuses – selon lesquelles le groupe et son PDG auraient pu être associés à des activités de blanchiment d’argent et souligné qu’il n’accepterait pas qu’il soit porté atteinte à son image par un amalgame. Le groupe précise que M. Pineau Valencienne n’a jamais été mandataire social ou administrateur de PB Finance.
PAS UN AFFAIRISTE
Parallèlement, le démocrate-chrétien Jacques Barrot, président au Palais-Bourbon de la commission des Finances, ne s’est pas contenté de rendre hommage aux qualités du PDG actuellement en prison et qui, a-t-il souligné, n’a rien d’un « affairiste » ou d’un « golden boy »: l’élu UDF a ajouté que «s’il est logique que la justice fasse son travail en toute indépendance, en France comme en Belgique, il ne fallait tout de même pas confondre «nécessaire fermeté » et « excessive sévérité ».
Au total, si on ne peut nier un certain réflexe de corps et l’illustration que les élites de l’Hexagone ont des rapports entre pouvoirs et juges une vision spécifique, il, n’en reste pas moins qu’on peut parler d’une émotion sincère.
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1995 |
J. Fr. Deliège, Un livre blanc bien ‘déloyal’, Celui d Schneider attaque des magistrats contraints au silence, in: LB, 06/02/1995
« Le groupe Schneider a diffusé la semaine dernière un livre blanc sensé ‘répondre aux griefs formulés (par la Justice belge) à l’encontre du groupe’. » En attribuant certains propos, voire certaines promesses, aux deux magistrats concernés par l’affaire, les avocats du Groupe Schneider violent le secret de l’ instruction et celui des délibérations en chambre du conseil.
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1996 |
J-Fr Del., Le mandat d’ arrêt international contre l’ industriel français Serge dassault, LB 10/05/1996
Dans le cadre de l’ affaire Agusta.
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1997 |
Louis Maraite, Enquête Agusta: la France protège manifestement Dassault, LB 07/01/1997
Une nouvelle commission rogatoire liégeoise va enfin pouvoir partir à Paris pour enquêter sur des commissions de 600 millions. Suite à la première commission rogatoire à propos de Dassault en 1995, le délai d’ acheminement des pièces pose d’ ailleurs des questions sur la réelle volonté de la Justice française de collaborer avec la Justice belge sur ce dossier.
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1997 |
Lecrenier devra attendre …, LB 12/09/1997
La justice aixoise renoncerait à appliquer Schengen. L’assassin belge présumé ne devrait pas pouvoir être extradé avant des semaines, voire des mois.
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1998 |
Stéphane Detaille, Péruwelz, portes et volets clos …, LS 12/10/1998
Le sentiment d’insécurité atteint son paroxysme que les statistiques policières n’expliquent pas. On estime que 50 % des délits commis sur le territoire communal sont d’origine transfrontalière, l’agglomération de Péruwelz-Bonsecours faisant partie d’une conurbation homogène dont Condé-sur-Escaut constitue le versant français.
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1999 |
Donatienne Stévigny, Le camionneur belge Gilbert Degrave, Un bouc émissaire tout désigné, JDM 19/10/99, p.12-14
Près de 7 mois après la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc qui a coûté la vie à 29 personnes, le juge d’instruction en charge du dossier vient de mettre en examen G. Degrave, le chauffeur belge du camion qui a pris feu, pour homicides involontaires. Seule personne inculpée à ce jour, le camionneur s’étonne et point un doigt accusateur vers les exploitants du tunnel, la société ATMB, qui ont préféré engranger de plantureux bénéfices plutôt que de remédier aux carences relatives à la sécurité. Ceux-ci sont laissés en paix. Il n’y a pas eu de victimes du côté italien. Du côté français par contre … Pourquoi les Français ont laissé entrer d’autres véhicules? Pourquoi les détecteurs de fumée ne se sont pas mis en marche? Une vitesse maximale de 80 km/h et une distance de 100 m entre chaque véhicule. Voilà pour la sécurité dans un tunnel étroit que les chauffeurs appelaient ‘le boyau de la mort’. La vitesse était respectée, pas les distances. En fait, au péage, on poussait à avance. Le feu était toujours vert! Plus on fourrait de camions, plus d’argent c’était pour l’ATMB! On parle de rouvrir le tunnel en l’an 2000 sans grandes modifications … Le président de l’ATMB savait, depuis 1996, que le tunnel posait des problèmes de sécurité.
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1999 |
M.M. (Heer), Bagarre – Des Français /une dizaine de Revin/ sèment la panique au bal, VA 22/11/1999
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1999 |
Roland Planchar, Parents et ‘citoyens’ fâchés et inquiets, LB 05/05/1999
Requête envoyée au ministre de la Justice par plus de 70 « personnalités citoyennes » agissant en soutien de la famille Russo, dont Adama, G. Ringlet, vice-recteur de l’UCL ou Robert Wasseige. « Tous, ils entretiennent une suspicion à l’égard du juge Jacques Langlois (instruction Dutroux), depuis qu’il a demandé une contre-expertise, à effectuer par un professeur de médecine légale français, des analyses réalisées en 1996 par des praticiens belges, quant aux violences sexuelles imposées aux fillettes. »
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2000 |
Patrice Leprince, Un habitant d’Ypres accuse la police parisienne de bavure, LS 10/03/2000
Sans doute victime d’une escroquerie au faux billet, un Belge a été mis en garde à vue plus de 20 heures puis libéré après l’intervention du consulat.
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2000 |
Ph. Law, La France se prend pour Pilate, LB 25/09/2000
Le jeudi 21 septembre, une cinquantaine de réfugiés ont été transférés en Belgique par la police française dans des voitures banalisées. En situation illégale sur le territoire français, nos « amis d’Outre-Quiévrain » (sic) ont déposé les réfugiés – des Kosovars, Albanais et Turcs – en trois groupes sur une route de campagne à Adinkerke. Interrogé par l’agence de presse belge Belga, le bourgmestre de La Panne, une station balnéaire frontalière et proche de Dunkerque, a affirmé que ce type d’événements s’était déjà produit auparavant. Selon lui, les policiers se servent de voitures et, il y a quelques mois, la police de la panne a réussi à relever le numéro d’une de ces voitures, qui s’est révélée être un véhicule de la police française. »
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2003 |
Carrefour échappe à sa condamnation, LB 27/03/2003
Le ministre de l’Economie, Charles Picqué, renonce à signifier le jugement. Le groupe Carrefour avait été condamné apr le tribunal de Commerce en février, à la suite de plaintes concernant l’incapacité du groupe à offrir au consommateur certains produits annoncés à prix choc dans ses dépliants publicitaires, une situation qui mettait le groupe en défaut par rapport à la loi sur les pratiques du commerce. (…) Après concertation avec le groupe Carrefour, qui s’est engagé (sic) à rectifier le tir, le ministre a décidé de ne pas signifier la décision. « Après signification, il y aurait probablement eu appel de la part du groupe de distribution, ce qu n’aurait fait que reporter sans cesse le débat », a expliqué Pierre Dejemeppe. La condamnation par le tribunal était assortie d’une astreinte en cas de récidive. faute de signification du jugement, la mesure tombe. Or, du côté de l’Inspection économique, on signale un nombre important de nouvelles plaintes de consommateurs. On parle d’une centaine de plaintes. Celles-ci concernent des pratiques similaires. de nombreuses plaintes sont également signalées par Test-Achats, qui « s’étonne » de la décision du ministre.
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2004 |
FOURNIRET , DH 05/07/2004
De Joël P., par e-mail: « Après Dutroux, Fourniret. Deux monstres qui avaient déjà été condamnés pour des faits similaires et qui sont, par définition, récidivistes. Il me vient à l’idée que nos politiciens et ces illuminés des Droits de l’homme devraient, peut:être, revoir leur copie, et cesser de croire que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil en rétablissant la pèine de mort dans certains cas comme celui de ces deux monstres qui nous empoisonnent la vie. ‘
Les anomalies. De Raymond H., par e-mail: L’affaire Dutroux se termine, et commence l’affaire Fourniret. Coïncidence? Non. ‘Monique Olivier a d’abord, paraÎt-il, été de son plein gré s’accuser. C’est suite à un banal interrogatoire que cette femme se dénonce. Hasard? Non. La France connaît Fourniret et ne dit rien pendant 15 ans. La Belgique ne fait aucune investigation. Combien de policiers du type de ceux de l’affaire Dutroux va-t-on nous présenter? Messieurs, je vous accuse de laxisme, d’incompétence, de manque d’initiative. Est-ce trop vous demander que de créer votre petit listing personnel plutôt que d’attendre une loi? Je suis certain qu’un certain pouvoir entretient ces incompétences. Entre serial killer et tueur multiple, on s’en fout! »
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2004 |
La guerre des polices, DH 05/07/2004
De Marc A., par e-mail: « Depuis le début de l’affaire Dutroux, la presse française ne s’est pas privée de commentaires peu flatteurs au sujet de la justice et de la police belges. Elle commet une dernière erreur en qualifiant Fourniret de Dutroux français. En parlant de Dutroux, elle devrait dire le petit Fourniret. Elle va devoir reconnaître que la police et la justice en France ne valent pas mieux. Pour la justice, le procès d’Outreau n’est pas un modèle à suivre; pour la police, Fourniret a sévi en France pendant 30 ans. La Belgique était devenue son territoire de chasse et il a profité des mêmes hésitations et de la guerre des polices pour ne pas être inquiété. C’est le hasard qui a déclenché une réaction efficace. Espérons que les jeunes vont pouvoir se déplacer avec moins d’appréhension. »
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2004 |
Gilbert Dupont, Dévalisés sur, la route, DH 30/11/2004
Un couple de retraités Belges mécontents de la police française
BRUXELLES Les véhicules immatriculés en Belgique sont en France des cibles faciles. Un couple de jeunes retraités, qui faisait route vers Torrevieja en dessous d’Alicante dans le sud de l’Espagne, en a fait l’amère expérience. Arthur et Cécile Bammens s’étaient arrêtés pour la nuit après Millau sur l’A75. Ils s’étaient parqués en face de leur hôtel. Le lendemain matin, on leur avait tout piqué. Nos compatriotes ont fait appel à la police: le service le plus proche, celui de Montpellier, a refusé de se déplacer. La même nuit, plusieurs autres véhicules avaient été vandalisés sur le parking. Des véhicules immatriculés en Belgique et en Grande-Bretagne. De rage, nos compatriotes ont écrit au chef de la police de Montpellier et à l’Office français du tourisme. Ils attendent la réponse. « Je comprends leur contrariété, admet la gérante de l’hôtel du Rocher, très bel établissement situé à Le Caylar, dans les Causses du Larzac, près de l’A75. Nous avons effectivement alerté la police mais à Montpellier, le commissariat ouvre à 9 h. Ces gens étaient visiblement pressés. Ils pouvaient s’arrêter ailleurs s’ils le voulaient. Nous sommes désolés pour eux… » On le serait à moins. Après 985 km de route, Arthur et Cécile contents d’arriver s’étaient garés sur le parking « bien éclairé » situé en face de l’établissement. Un parking public. Le lendemain, la portière de leur Renault Master avait été forcée. Et tout avait disparu. L’autoradio avait été démonté et le lecteur de CD. Il ne restait rien des bagages. Le couple transportait une moto et deux vélos que les malfrats n’avaient pu emporter. Mais ils ne s’étaient pas gênés de voler le casque et la combinaison de cuir. L’hôtel a téléphoné à la police mais en France, celle-ci ne se déplace visiblement pas toujours » pour si peu ». « Montpellier est à soixante-dix kilomètres « , rappelle l’hôtel. Les Bammens ne décolèrent pas. « Si nous voulions vraiment porter plainte, c’était à nous de faire la route et trouver le commissariat. C’est ce qu’on nous a répondu sur un air qui disait bien que ce serait de toute façon une perte de temps . Nos compatriotes se plaignent de n’avoir pas reçu d’aide: « Nous avons constaté que les touristes n’étaient pas pris en considération et qu’en fin de compte, tout le monde s’en fichait pas mal. Nous avons été choqués de constater que les seules voitures fracturées sur le parking étaient étrangères. On n’avait pas touché aux voitures immatriculées en France… «
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2004 |
Patricia Tourancheau, Autoportrait d’un manipulateur, LB 20/10/2004
Ainsi, le 26 juilÎet 1987, la cour d’assises de l’Essonne et les jurés populaires tombent dans le panneau. Dans le box, Michel Fourniret bat sa coulpe, baisse la tête, demande pardon face & ses victimes. « Et ces agressions qu’il a révélées aux gendarmes, il les minore encore avec le même sang-froid que dans son « rapport ». Il y parvient tellement bien que le viol de Dahina est requalifié en « attentat à la pudeur avec violence », et sur l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, il obtient des circonstances atténuantes. Le faux repenti n’est condamné qu’à sept ans de prison pour sept violences et voies de fait sur des jeunes filles. Lajustice l’a libéré à mi-peine pour bonne conduite, en octobre 1987. Deux mois plus tard, le 11 décembre, Michel Fourniret enlève et tue Isabelle Laville, 17 ans, dans l’Yonne, à deux pas de son domicile à Saint-Cyr-Ies-Colons. L’agresseur sexuel n’était pourtant pas parti sans laisser d’adresse au juge d’application des peines. Nul ne l’a pisté.
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2005 |
Affaire Fourniret / Collectif de gendarmes et d’avocats, Coupable ici, libre là-bas ?, LB 20/10/2005
Jugé en France, Michel Fourniret pourrait voir certains de ses crimes prescrits. Cela n’aurait pas été le cas en Belgique.
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2006 |
J.-C. M., Judiciaire / DPV rentre à paris le sourire aux lèvres, LB 02/04/2006
Le règne de l’opacité
Le procès DPV a mis en lumière le problème d’une gestion peu transparente, via notamment des sociétés « offshore ». Voracité. Voilà comment, en un mot, on pourrait résumer le système mis en place dans l’affaire Schneider-Cofibel-Cofimies. Comme l’explique un proche du dossier, l’objectif était de ne pas jouer le jeu de la transparence (via des sociétés offshore notamment) pour faire remonter des fonds destinés à financer une croissance coûteuse de Schneider. On peut faire le rapprochement avec ce qui s’est passé avec Swissair. Au centre de l’affaire, il y a donc le groupe industriel français Schneider-Spep qui mène une politique de « croissance pour la croissance ». Il est présidé par Didier Pineau-Valencienne, lui-même conseillé à l’époque par un certain… Jean-Marie Messier (celui-là même qui a acquis une réputation de mégalomane du temps où il dirigeait Vivendi). Les faits remontent au début des années 90. Spep-Scheider est alors présent en Belgique via la participation de 60 pc qu’il détient dans Cofibel, lui même actionnaire à 80 pc de Cofimines. En 1992, il annonce une OPA sur ces deux sociétés à portefeuilles cotées à la bourse de Bruxelles. Les prix proposés sont jugés insuffisants par les actionnaires minoritaires qui se regroupent au sein d’un comité de défense. Le prix est majoré mais continue à être jugé trop faible. En mars 1993, le président du tribunal de commerce de Bruxelles suspend l’OPA suite à une requête des actionnaires minoritaires, qui voulaient des renseignements supplémentaires sur Cofimines. En avril 1993, les minoritaires qui suspectent des malversations financières déposent plainte notamment contre M. Pineau-Valencienne, patron de Schneider et président des conseils de Cofibel et Cofimines. Quelques mois plus tard, les prix des OPA sont à nouveau majorés et cette fois acceptés. Seul, l’un des actionnaires minoritaires, André de Barsy, s’y oppose.
Des perquisitions opérées en septembre 1993 permettent de découvrir toute la comptabilité du groupe et d’un certain nombre de structures cachées. En 1996, André de Barsy se constitue partie civile. Où est l’escroquerie? Selon les plaignants, la société Cofimines a été spoliée par sa maison-mère à plusieurs niveaux. Schneider lui a vendu des actions Arbed à un cours de 30 pc au-dessus du cours de bourse visiblement pour gonfler ses comptes. Autre anomalie : la kyrielle de sociétés qui n’apparaissent pas ou partiellement dans le bilan de Cofimines alors qu’économiquement, elles lui appartiennent. En clair, on sous-évalue le portefeuille de Cofimines pour faire remonter le cash vers Schneider. Le troisième volet touche PB Finance, une filiale de Cofi-bel-Cofimines également cotée. Elle prend une participation dans le groupe verrier italien Sirix qui tombe en faillite deux ans plus tard. Selon certaines estimations, Cofimines a été lésé pour 3,6 milliards d’anciens francs belges. Tout cela via une construction très opaque…
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