L'impérialisme français en Belgique, une peste pour notre pays: l'enseignement manipulé par des collabos francophiles

PLAN

1 Analyses de faits de manipulation de l’enseignement par des collabos francophiles

2 Programmes scolaires et cours francophiles

3 Dénominations francophiles aliénées d’établissements scolaires

4 Activités francophiles intrascolaires et extrascolaires

5 Divers

 

1 Analyses de faits de manipulation de l’enseignement par des collabos francophiles

1972

Cours de musique – 1ère rénové 1972

7 chants sur 14: 

Dans le vent de France

Les cloches de Montauban

Le carillon de Vendôme

En revenant de la belle Rochelle

Chandernagor

Je m’en vais à Paris

Audition 1812 (Tchaïkovsky – œuvre qui raconte la campagne de Russie (1812))

(point 6 la Marseillaise / … 8 la Marseillaise faiblit / … 10 martyr de la Marseillaise/ …)

 

1979

Facultés Universitaires ND de la paix – Namur – Histoire contemporaine (notes de cours) (1979) P. Sauvage (84 p.)

 

Références : françaises uniquement.

 

1981

André Goosse, Situation et avenir du français en Europe, LB 16/11/1981

 

« Sur un plan plus modeste, le jumelage de villes françaises aves des villes étrangères et, en particulier, avec de nombreuses villes allemandes est sûrement un moyen de favoriser les contacts. »

 

1987

Fr. M., La Wallonne de Paris a 100 ans, LB 06/10/1987

 

« Au cours de cette séance, le professeur Joseph Hanse a évoqué « la Wallonie au service de langue française »… »

 

1987

Pierre Ruelle, Un certain amour de la France, Berger-Levrault, 1987

 

(p.11) Ce petit livre est un livre naïf. Celui qui l’a écrit n’est ni philosophe ni sociologue. Il a aimé des êtres de chair et de sang. Il a aimé la Justice, la Vérité, la Sagesse et la Beauté. Il n’a rien aimé si longuement et avec tant de constance que la France. Bien qu’il ait un esprit peu religieux, il ne manque pas de sens du sacré et il dirait volontiers, comme le général de Gaulle, « Notre-Dame la France ».

L’auteur a derrière lui une longue carrière. Il lais­sera quelques travaux. L’une et les autres ont été con­sacrés, de diverses manières, à la langue française. Mais on ne peut, pendant toute une vie étudier et en­seigner une langue, surtout quand il s’agit de sa langue maternelle, analyser des œuvres écrites dans cette langue, les replacer dans leur cadre historique et social, sans être enveloppé par la tentation, depuis longtemps dénoncée, d’assimiler cette langue à un organisme vi­vant qui croît, lutte, tantôt prospère et tantôt s’étiole, et dont on se sent totalement solidaire, même si l’on sait qu’une langue ne vit que dans les hommes et les femmes qui la parlent et l’écrivent.

 

(p.29) Le nom même de ma famille est celui d’un hameau du Tournai-sis, qui fit partie du royaume de France jusqu’à l’époque de François Ier. La seule langue dans laquelle les Wallons pensent, écrivent, prient, chantent, prêtent serment, aiment et adjurent, c’est le français, c’est depuis toujours le français. Avec ou sans frontière, avec ou sans traité, avec ou sans l’accord de qui que ce soit, la Wallonie est une partie de la France, comme la Franche-Comté, réunie à la France au dix-septième siè­cle, comme la Savoie et le comté de Nice, réunis à la France dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. La nature profonde, l’identité, le moi, l’âme des Com­tois, des Savoyards et des Niçois ont-ils changé en vertu d’un traité? Notre nature profonde attend-elle un traité pour être ce qu’elle est?

L’Auvergnat me regarde avec un bon sourire un peu attristé. De tout son cœur, il voudrait être convaincu, mais il ne l’est pas. Il ne demande pas mieux que d’être mon frère, il n’est pas mon compatriote. Son âme can­dide est celle d’un juriste. Il ne connaît que le texte des lois. Pourvoi en cassation rejeté.

Il faudra donc changer la loi. Quand? Comment?

 

(p.49) Les Wallons -Picards, Wallons et Lorrains de Wal­lonie, en fait, appartiennent à la Nation française. Ils ont une Patrie qui est la Patrie française. Tous, c’est vrai, n’en ont pas encore clairement conscience, mais beau­coup, déjà, en ont le sentiment.

 

(p.54) Je voudrais, pour ce que j’ai à dire, négliger les termes peuple et nation, dont la signification est mou­vante, pour m’en tenir aux notions d’État, de citoyen­neté et d’ethnie, qui sont nettes. La France, la Belgique, la Hollande sont des États et la carte d’identité indique si l’on est citoyen de l’un ou de l’autre. «L’ethnie, dit notre ami Charles Becquet dans son beau livre sur L’Ethnie française d’Europe, l’ethnie comprend les communautés humaines, peuples et nations, différentes par la citoyenneté, la religion, mais unies par la même psychologie résultant de la pratique de la même langue.»

Nous appartenons donc à l’ethnie française, nous, Wallons, Picards, Lorrains, Bruxellois de langue française, au même titre que les Bourguignons ou les Normands. Mais nous relevons de l’État belge, en même temps que des populations dont il ne nous appar­tient pas de dire si elles constituent une ethnie flamande ou si elles appartiennent à l’ethnie néerlandaise.

 

Pour que les droits des francophones soient enfin respectés, dans un État modifié, qui sait, peut-être jusque dans dans ses fondations, il faut d’abord que chaque membre de l’ethnie française de Belgique se souvienne qu’il a le devoir de garder, d’accroître et de transmettre, dans ce nord-est de la Gaule, un patrimoine sacré et qu’il accorde sa confiance seulement aux hommes décidés à défendre ce patrimoine contre tout venant. Il faut que l’ethnie française de Belgique se rappelle qu’elle est une partie d’une plus grande ethnie (p.55) française. Menacée d’être englobée, digérée par une Grande-Néerlande, comment son esprit de symétrie ne lui suggérerait-il pas celui d’une Grande-France ! Il faut aussi que nous prenions conscience de notre force, la force invincible des défenseurs de la liberté. Et cette force, il faut que nous la montrions, non point dans des affrontements violents, à moins qu’on ne nous y con­traigne, mais par des initiatives répétées qui obligent chacun à prendre position.

Wallons, Picards, Lorrains, Bruxellois, l’heure n’est plus à la somnolence gémissante au bord des sen­tiers battus. Sinon, les bévues et les méfaits de l’impérialisme flamand ne profiteront au mieux qu’aux pachas dont la seule politique est le statu quo. Il faut agir, aller de l’avant. L’esprit qui nous anime vient de plus loin que les confins de cette étendue qui fut la «morne plaine», ce n’est pas celui de Waterloo, c’est celui de Valmy et de Jemappes, non pas celui de la dé­faite glorieuse, mais de la victoire, de l’espérance et de la liberté.1

 

1. (Extraits)     Waterloo, 19 juin 1966, 39e Pèlerinage à l’Aigle blessée. Wallonie libre, 15 septembre 1966.

 

(p.61) Des minorités ?

 

Des minorités, dans la République une et indivisi­ble ! Le sujet est scabreux. Raison de plus pour ne pas en laisser dire n’importe quoi par n’importe qui.

La population française s’est constituée par apports successifs, comme celle des pays voisins. En gros, la fusion s’y est faite harmonieusement, bien mieux, en tout cas, qu’en Grande-Bretagne et en Espagne. Dans la Confédération helvétique, la juxtaposition des cantons n’est en aucune manière une fusion. En Belgique, deux ethnies cohabitent malaisément et inconfortablement. Quant à l’Allemagne de Bismarck, la folie d’Hitler et la volonté de Staline en ont fait ce que chacun sait, deux Allemagnes. L’Italie, elle, dans sa botte, derrière l’arc alpin, connaît des difficultés qui n’ont rien d’ethnique, convenons-en : les Allemands du Haut-Adige ont cessé de faire parler d’eux et les îlots grecs et albanais, les grecs étant antérieurs à Rome, ne sont là que pour le bonheur des philologues.

 

(p.71) En résumé, s’il existe bien dans la France, même entendue au sens le plus large, des « collectivités de langue caractérisées par un vouloir-vivre collectif plus ou moins net selon les régions, ces affinités ne tendent nulle part à les « éloigner » de l’État français.

 

(p.78) Le véritable obstacle, celui qui s’oppose à l’intégration sociale, est de nature religieuse. C’est l’islam qui, par les croyances et bien plus encore par les rites, le mode de vie, l’organisation familiale et le modèle social qu’il impose, tous fondés sur le Coran, empêche les ma-hométans de se dissoudre dans la société française. Cette fusion, les mahométans la refusent encore plus que les Français. La foi des premiers est de même na­ture qu’à l’époque des croisades. Personne ne pensera que celle des seconds n’a pas varié depuis Urbain II. L’intégrisme musulman s’est affirmé de manière suffisamment explosive ces dernières années, en France notamment, pour qu’il soit inutile d’y insister longue­ment. La violence, à laquelle le christianisme en tant que tel a renoncé depuis des siècles, est toujours pour lui un moyen d’action normal.

L’intégration des Maghrébins dans la société française ne se produira que dans la mesure où ils abandonneront l’islam. Cet abandon est, par con­séquent, souhaitable pour la paix sociale. On ne peut l’espérer que par une amélioration de l’instruction, qui permettra un accès plus large à la culture française, et, condition sine qua non, par une élévation sensible du niveau de vie.

Certains rêvent d’une société française qui serait multi-raciale et multi-confessionnelle et pourtant har­monieuse. Des exemples récents, sans parler de ceux d’un lointain passé, montrent combien une telle utopie recèle de dangers. Les États-Unis naguère et l’Afrique du Sud aujourd’hui font voir clairement les difficultés

 

(p.100) (…)  les Français. « Ils ne sont pas tous comme ça. Il y en a d’autres, heureusement. C’est l’impression qu’ils font… « 

De question en question, d’anecdote en anecdote, on finit par comprendre qu’il s’agit ni d’hostilité, ni d’animosité, ni de rancune, mais d’irritation. À quoi est-elle-due ? D’abord au sentiment de supériorité qu’affichent trop souvent trop de Français « hexagonaux » , Français moyens qui se croient encore en mil huit cent onze, « O temps où des peuples sans nombre Attendaient prosternés sous un nuage sombre Que le Ciel eût dit oui !  » Vous vous rappelez ce per­sonnage qui apparaissait naguère sur les écrans de télévision pour déclarer : « Nous, en France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées » ? Ridicule.

Cette supériorité illusoire se double souvent, en ce qui concerne les « Belges », d’une ignorance stupéfiante. Combien de Français ignorent encore que deux langues sont parlées en Belgique, le néerlandais au nord, le français au sud ! Certains, qui n’ignorent pas le « bilinguisme » belge, croient que tous les Belges sont bilingues. D’autres pensent qu’il existe une langue « belge » . »Ah, vous ne parlez pas belge ? Dites- nous quelque chose en belge. » Peut-être les mêmes croient-ils, il est vrai, qu’il existe une langue « suisse » et une langue « autrichienne » . Beaucoup, qui ne connaissent de la Belgique que Bruxelles, Gand, Bruges et Ostende, « visités » en autocar, s’étonnent que vous parliez « bien » le français. « Mais, chère Madame, comment voulez-vous qu’à mon âge je ne connaisse pas encore ma langue maternelle ! « 

 

(p.103) Le français tel qu’on le massacre

 

En 1931, et encore en 1935, A. Moufflet s’affligeait du « massacre de la langue française ». Il n’était pas le premier. Il ne fut pas non plus le dernier, mais, en cin­quante ans, le massacre a pris des formes nouvelles et les massacreurs ont perfectionné leurs techniques.

L’enseignement primaire est obligatoire en France depuis 1882, en Belgique depuis 1914 (depuis 1921, en pratique). Jusqu’au début du siècle et même plus tard, dans les rares occasions où c’est indispensable, la plu­part des gens tendent à écrire comme ils parlent. Je dis bien « tendent » , car les formules toutes faites, les réminiscences scolaires, les clichés ne manquent pas dans la correspondance que rendent nécessaire, entre parents et amis, l’inexistence du téléphone et la rareté des automobiles. Il n’en reste pas moins que c’est la langue parlée qui conditionne la langue écrite et non l’inverse.

 

(p.119) Le tissu de la langue française a la finesse, la souplesse, la solidité que nous savons. Dans le cas de la langue française, la fraternité spirituelle dont je parlais ignore les frontières, les origines et les races, malgré les douaniers et les racistes. Ainsi s’explique que tant de sujets d’un État belge, suisse, canadien ou italien restent, sans toujours en avoir une claire conscience, des fils nostalgiques de la Patrie française.1

 

1.      (Extrait)  Auderghem. Fête de la Wallonie. 29 septembre 1973.

 

(p.121) L’union

 

La Wallonie est une province française. Que l’on refuse d’en convenir et l’on devra faire appel aux argu­ments les plus spécieux.

L’histoire? Parce que la Lotharingie relevait du Saint-Empire et non de la France ? Cela nous a valu d’avoir des maîtres espagnols et autrichiens, étrangers à notre culture française, qui nous ont maintenus dure­ment dans l’obéissance. Parce que nous avons fait par­tie des États de Bourgogne, cette folle tentative de re­faire une Lotharingie où auraient dû coexister la Flan­dre, la Wallonie actuelle, la Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne et tous les territoires romans ou germaniques dont le Téméraire aurait pu s’emparer ? Un dément y a repensé il n’y a pas si longtemps, il s’appelait Léon Degrelle et on se rappellera quel maître il servait.

 

1988

A Saint-Hubert, récompense théâtrale à l’Athénée Royal, AL 16/05/1988

 

Concours francophone de théâtre amateur organisé par l’asbl « Promotion-Théâtre »: prix: un séjour d’une semaine à Paris.

 

1988

Willy Bal, Langue française et coopération au développement, in: Louvain, oct. 1988, pp.12-13

 

(p.13) « Telle devrait être la forme nouvelle que prendrait l’universalité de la langue française: non plus fleuron des élites, ornement des cours et des salons, moins encore conquérante d’empires, mais servante des peuples. »

 

1989

R. Hq., Hersant – Rossel: la chaise du papivore …, LS 22/03/1989

 

 » la déclaration des 66 professeurs de l’ ULB contre l’ arrivée de Hersant au Soir. »

(ancienne personne condamnée à 10 ans d’ indignité nationale en France pour son comportement pendant la guerre, qui fut amnistié)

 

1990

Enseignants des Ardennes françaises à Namur, VA 30/04/1990

 

Visite dans le cadre d’échange entre la province de Namur et le département des Ardennes

 

1990

Jean de la Guérivière, Les enseignants francophones ont fait grève, Le Monde 29/10/1990

 

“Le résultat est que M. Yvan Ylieff, ministre de l’éducation de la communauté française (appellation préférée à celle de la communauté francophone),” …

 

1991

A. Jaumotte, La défense de la langue française: comment?, LB 05/06/1991

(recteur honoraire de l’ULB)

 

« Le bon combat pour la langue française ne consiste pas à tenter de forcer les scientifiques de revenir à la langue française. »

 

1991

Concours FRANCITE

 

P.W., Montréal et Paris pour les lauréats du 3e Tournoi d’éloquence de Philippeville, VA 26/09/1991

« La réputation du tournoi d’éloquence s’étend bien lon puisque l’ancien président de la république française, M. Valéry Giscard d’estaing, a lui aussi attribué un prix (sic).  Il s’agit d’un livre parlant de sa terrre natale, l’Auvergne, … »

 

Prix du Gouvernement (fin du secondaire)

 

1991

Journée de la francophonie, le 21 mars, LB 21/03/1991

 

“Jean-Pierre Grafé /le ministre de l’ens. de la commun. fr./ vient d’adresser à toutes les écoles un message de sensibilisation des élèves à la réalité francophone dans ses dimensions culturelles, linguistique et économique.  Pour en faciliter l’action, les enseignants ont reçu un document expliquant l’enjeu que représente la langue française dans le monde.”

 

1992

Helge, Le lycée /de Paliseul/ se rebaptise « Paul Verlaine », AL 01/06/1992

 

1992

La Belgique compterait au moins 4 courtois, LB 22/12/1992

 

Des jeunes gens, diplômés de la CERCA, se sont vu attribuer le certificat de la Courtoisie française / fondé en 1952 et patronnée par le Général de Gaulle/.

 

1992

P.P., /Bastogne/, /Ton école, mon fils …/, Télépro, n° 1977, 1992

 

(Emission RTB) “On nous a préseenté, d’une part, l’interview d’instituteurs français dynamiques, en recherches et passionnés par leur métier (alors qu’en Belgique aussi beaucoup d’instituteurs ont des choses valables à dire, comme par exemple les lauréats du concours d’innovations pédagogiques organisée par la FIC) et, d’autre part, on nous présente un enseignement de la lecture en région liégeoise que plus aucun spécialiste de l’enseignement du français ne voudrait cautionner.  On aurait voulu opposer une Communauté française scolairement inapte à une France pédagogiquement glorieuse qu’on ne s’y serait pas pris autrement!”

 

1994

Alain Nivarlet, Front commun contre l’ anglophonie, LS 19/07/1994

 

Le 11 juillet dernier a été inaugurée à Bruxelles la délégation du monde des universitaires francophones auprès de l’ Union européenne.

Opérateur de ce rapprochement avec les Douze: l’ Aupelf-Uref (Assoc. des université de langue fr. et Université des réseaux d’ expression française) = Agence francophone pour l’ enseignement supérieur et la recherche.

Dir.: Michel Guillou (F); vice-prés.,not.: Arthur Bodson, recteur de l’ ULG.

Budget: 1 milliard.

 

1994

Jean Mertens, Réforme et réformette en campagne, LS 01/04/1994

 

“Le terme “grande école” choisi par le ministre Lebrun pour nommer les mammouths pédagogiques qu’il veut créer, est en partie inspiré, on le sait, par la France.”

 

1995

Michel Rosten, La diplomatie de la communauté française – IV Les enseignants sur le terrain, LB 16/02/1995

 

une petite quarantaine d’ enseignants dans les différents pays d’ Europe centrale et orientale.

 

1996

Les Français à l’ école belge … LB 15/03/1996

 

A l’ heure où beaucoup doutent des vertus de notre système éducatif, la presse française nous apporte une vivifiante lecture.  Le 5 mars dernier, sur base d’ un étude de l’ Institut national des statistiques, « Le Figaro » signalait que le nombre de Français étudiant en Belgique avait presque doublé en huit ans, passant de 5.500 en 1987-88 à environ 10.000 aujourd’hui.

 

1997

A.G., Bruxelles sourit en français, LS 23/09/1997

 

DLF pour “Bruxelles destination française” vient d’être lancé.  Pour veir apprendre le français à Bruxelles.

 

1997

Choc de cultures insolites entre Belges et Yakoutes, VA 15/11/1997

 

L’association “Carrefour des cultures romanes” dont le siège est à Namur (côté belge) et les responsables d’échanges internationaux à Yakoutsk (côté russe) intensifient leurs collaborations notamment dans les milieux de l’enseignement.

 

1997

O.M., Ecole: l’ équipement, un enjeu, LB 03/06/1997

 

L’ accès à Internet qsertait proposé avant la fin de 1997 aux écoles.  L’ illustration de cela pourrait être  Profor, dont la vocation est de devenir un serveur intercaractère.  Qui pourrait, à terme, relier les écoles de toute la francophonie …

 

1997

O.M., Le français passeport obligé pour accéder à l’ université, LB 14/08/1997

 

Dès la rentrée, les titulaires d’ un diplôme ne faisant pas état de sa maîtrise devront passer un examen.  Flamands compris …

“Les étudiants provenant de la Communauté germanophone, eux, ne sont pas concernés par cette situation: ils reçoivent certains cours en français.  Idem pour ceux ayant obtenu un diplôme au bénin, au Burundi, au Canada, au Gabon, au Mali, au Congo, en France, dans les cantons francophones ou bilingues de Suisse …  bref, les pays et régions de la francophonie.”

 

1998

M. Li, La Francophonie: réelle et virtuelle …, LS 05/05/1998

 

Arthur Bodson, ex-recteur de l’ULG, élu à la tête de l’Agence universitaire de la Francophonie.

 

1998

Sophie Lebrun, L’ingénierie linguistique, des mots et des maths, LB 30/12/1998

 

Formation de deux ans, fruit d’une collaboration entre quatre universités: la FUNDP, l’UCL, la FPMs et l’ULG.

“Le diplôme ouvre accès au DEA (études approfondies) en génie linguistique, organisé à Paris.”

 

1999

ULG / Des étudiants français se plaignent des baptêmes, LB 05/10/1999

 

Les parents d’étudiants français de la fac. de médecine de l’ULG voudraient faire interdire le baptême, selon Sud Presse.

Les étudiants belges s’étonnent de ce que certains Français, dont les études de vété sont financées par le contribuable belge, émettent ce type de considérations.

 

2000

Alexandre Debatty, PATCHWORLD / La leçon d’humilité, VA 29/03/2000

 

Une classe de l’Institut Notre-Dame de Namur va vivre quelques jours à Dalifort, dans la banlieue de Dakar, “à cent lieues de tout repère européen”.

 

2000

Anne Pirson, L’Ecole hôtelière de Namur va cuisiner à Québec, VA 26/1/2000

(jumelage)

 

2000s

Arlon – Haute école catholique Blaise Pascal

 

2000s

Athénée de Fleurus: Athénée Jourdan

 

2000s

Athénée Vauban

 

2000s

Centre d’enseignement Léonard de France (école d’horticulture) r. de l’Espérance, 61 Liège

 

2000

Charleroi / Athénée Vauban

Objectif : Kourou, VA 24/10/2000 (préfète)

 

2000

Dinant / Jumelage – M.M., Le Valais à la rencontre de la Meuse, VA 16/04/2000

 

Les petits Nèftîs étaient allés rendre visite à leurs copains de Nendaz, dans le Valais. (…)

(Valérie Poncelet) – Nendaz (CH) (Valais)

 

2000s

Ecole communale d’expression française (à Eupen)

 

2000

ENSEIGNEMENT / Des échanges entre écoles belges et roumaines, LB 24/10/2000

 

Annoncés depuis Kluj par le ministre-président de la CF, Hervé Hasquin.

 

2000s

Haute Ecole Blaise Pascal / Arlon

 

2000s

Haute école Robert Schuman / Libramont

 

2000

Henry Landroit – Tu parles ! ?, LL 37/2000, p.15-18

 

La francophonie dans le monde

« Sur une grande carte du monde, tu pourras plus facilement situer les pays où l’on parle le français.  Recherches-y la Tunisie, le Vietnam, la Guyane par exemple.

Huit personnalités de par le monde parlent de l’usage du français dans leur pays. »

 

2000s

http://mrw.wallonie.be/sg/dsg/dircom/walcartes

 

Les atouts du dossier pour les professeurs

 

Le présent dossier innove. D’une part, pour la toute première fois, un dossier pédagogique prend la Wallonie, comprise comme une entité fédérée de l’Etat belge, comme seul cadre d’investigation et d’analyse. L’approche tient ainsi compte de la réalité institutionnelle nouvelle.

Souhaité par la Région wallonne et son ministre-président Robert Collignon, ce dossier a bénéficié de la relecture très attentive des inspecteurs des trois réseaux d’enseignement (Mme Marcella Colle, inspectrice d’histoire de la Communauté française, MM. Philippe Mottequin, directeur des services diocésains de l’enseignement secondaire et Maurice Lecerf, directeur général adjoint de l’enseignement de la province de Liège). Ils ont soumis le présent dossier à plusieurs professeurs, dont les remarques et suggestions ont été prises en considération. Le dossier doit beaucoup aussi à l’attention bienveillante et critique de M. Charles Christians, professeur émérite de l’Université de Liège, ainsi qu’au travail précis de Mmes Veithen et Arnold, du Service d’Etude en Géographie économique fondamentale et appliquée (SEGEFA) de l’Université de Liège.

Avec le présent ouvrage, les professeurs disposent de nouvelles cartes en mains…

Paul Delforge
Historien,
Conseiller pédagogique
de l’Institut Jules Destrée

 

Position culturelle des Wallons

[…] Pourquoi les Wallons parlent-ils le français ? Pourquoi les Wallons participent-ils à la culture latine, sous sa forme française ? Voilà des questions d’un intérêt capital, car nous pouvons en saisir les effets à tous les instants de notre vie sociale […].

Depuis des siècles, les Wallons se trouvent aux avant-postes de la Latinité. Ils sont les descendants des Gallo-Romains du nord de la Gaule. Aux premiers siècles de notre ère, nos ancêtres ont abandonné leurs dialectes celtiques pour parler le latin populaire, le latin usuel. En Gaule, après la chute de l’Empire romain, le latin populaire, livré à lui-même, a évolué suivant les régions. Il a donné naissance aux dialectes de langue d’oïl au nord de la Loire, aux dialectes de langue d’oc au sud du fleuve. Nos dialectes wallons, picards, lorrains appartiennent à la famille des dialectes d’oïl. Quant au latin littéraire, appris dans les écoles, il resta une langue immuable, figée, la seule langue écrite, la seule langue culturelle en Europe occidentale pendant de longs siècles.

Au XIIIe siècle, il se produit en Europe occidentale un événement d’une portée considérable : la montée des langues vulgaires. Vous savez qu’on entendait par langues vulgaires tous les parlers qui n’étaient pas le latin littéraire. Certaines langues vulgaires sont, au XIIIe siècle, suffisamment évoluées, suffisamment constituées pour prétendre à devenir des langues écrites, des langues de culture, des langues d’administration. Le latin perd son hégémonie. Or, dans l’ancienne Gaule, parmi les dialectes d’oïl, un dialecte s’élève : le francien, qui devient une « coïnê », c’est-à-dire, une langue commune, langue littéraire certes, mais aussi langue administrative, langue de négoce, voire langue internationale.

Cette langue commune issue du francien, c’est-à-dire du dialecte de Paris et de l’Ile-de-France, sera appelée désormais le français. A cause de la cour de France, le français devient la langue noble, la langue de la courtoisie et du bon ton dans l’Europe entière. A cause des foires de Champagne, devenues les grandes assises du commerce international, le français devient la langue commune des marchands. Dans le monde des affaires, le parler de France occupe, au XIIIe siècle, la même place que l’anglais de nos jours. A cause de l’importance que prend la bourgeoisie au XIIIe siècle, le français devient, peu à peu, la langue de l’administration. Les bourgeois préfèrent une langue vulgaire au latin, resté la langue du clergé. Le français devient aussi la langue de la Croisade. Enfin, n’oublions pas de souligner que la littérature française acquiert, au XIIIe siècle, la première place en Europe. Son prestige est incomparable.

 […] Que va-t-il se passer dans nos régions wallonnes à cette époque au point de vue linguistique ? Un dialecte (par exemple le dialecte liégeois) va-t-il prendre le pas sur les autres parlers et devenir l’organe commun, la « coïnê » ? Nullement. Remarquons qu’à part Tournai et le Tournaisis, qui sont fiefs français, la principauté de Liège, les comtés de Hainaut, de Namur, et de Luxembourg se trouvaient en Terre d’Empire, donc situés en dehors des frontières politiques de la France. Et, cependant, dès le XIIIe siècle, c’est le français qui est adopté partout comme langue littéraire. Voilà le fait capital de l’histoire intellectuelle de la Wallonie.

Sans aucune contrainte, de leur propre volonté, les Wallons sont entrés dans l’orbite de Paris, et, depuis sept siècles, avec une fidélité qui ne s’est jamais démentie, n’ont cessé de participer à la culture française. Certes, le français employé dans nos régions au moyen âge, sera un français provincial, un français émaillé de wallonismes ou de picardismes suivant le cas. Les réussites seront variables suivant le degré. Ce qu’il faut souligner avant tout, c’est la volonté qui se manifeste d’employer la langue littéraire. Le français de chez nous ne sera ni plus ni moins provincial que celui en usage dans la plupart des provinces françaises à la même époque. […]

Les Wallons ont eu une chance inouïe dans leur histoire: un dialecte d’oïl, c’est-à-dire appartenant à la même famille linguistique que leurs propres dialectes, est devenu très tôt une langue universelle. Ils s’y sont rattachés tout naturellement. Il n’y a jamais eu de culture wallonne. Ce n’est pas le dialecte qui a créé le trait d’union entre tous les Wallons, mais bien le français, autrefois comme aujourd’hui. […].

 

Félix ROUSSEAU,
Le problème culturel en Belgique, dans
La Nouvelle Revue wallonne
, t. XIII,
n° 3-4, juillet – décembre 1965.

 

2000s

Institut Diderot de Promotion sociale (BXL)

 

2000

J.-M. De., A Phnom Penh, on connaît Waltzing, AL 15/02/2000

 

La classe de Mme Guiot, école communale de Waltzing (Arlon) parraine Suon Si Chan, une orpheline cambodgienne de 15 ans.

“Depuis quelques semaines, elle s’est mise à l’apprentissage du français.”

Projet soutenu par ‘Dignity Global’, dont le but est d’apporter aux jeunes défavorisés du Cambodge une formation adaptée aux besoins des entreprises.  Ce projet est soutenu par les ministères cambodgiens des Affaires sociales, par l’Agence de la Francophonie, et d’autres organismes internationaux.

 

2000s

Journée de la francophonie (dans l’enseignement)

 

2000

M.M., DINANT / Jumelage / Le Valais à la rencontre de la Meuse, VA 16/04/2000

 

Jumelage entre l’école libre de Neffe et l’école de Nendaz, Valais.

 

2000

M.M., L’école libre de Neffe dans le Valais suisse, VA 08/02/2000

 

Les élèves de sixième de l’école primaire libre de Neffe viennent de rentrer d’un séjour à Nendaz, dans le valais suisse/ C’est la première étape de leur cyber-aventure.

 

2000

NAMUR / L’école Albert Jacquard accueille quarante Argentins, VA 29/03/2000

 

Il s’agit de la Haute Ecole Albert Jacquard.

 

2000

Ph.Bx., Pierre Perret ou l’école en chanson, LS 27/05/2000

 

ANS/ premier établissement scolaire belge au nom du célèbre chanteur.

« larme à l’oeil devant les applaudissements de la salle, le sexagénaire /invité/ conclut. « je reviendrai à Ans.  Pour chanter « Le Zizi »! »

 

2000

Richard Miller, Pourquoi un cours de philosophie ?, LB 04/09/2000

 

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les philosophes les plus étudiés sont d’expression française.  Ils sont lus, analysés, et enseignés dans les écoles.  Sauf en Belgique … »

(ex. : Sartre, Foucault, Deleuze, Deridfa, Althusser, Merleau-Ponty, Levinas)

« Et l’on s’étonnera de l’affaiblissement du français.  Et l’on déplorera l’appauvrissement d’une langue qui, première entre toutes, a formulé le droit de chaque être humain à l’méancipation intellectuelle, politique et sociale ! »

 

2000s

Tournai / Ecole de Gaulle

 

2001

Bastogne / Echange avec l’ILES, AL 15/05/2001

 

Deux étudiantes de l’ILES ont enseigné durant un mois le français dans une école slovaque (…).

En Slovaquie, le français représente une véritable (sic) alternative d’ouverture face à l’anglais tout-puissant.

(…) Le lycée bilingue de Zillina est ainsi cofinancé par la Communauté française de Belgique. 

2001

Namur / La Fureur d’écrire fête la langue française, LS 23/03/2001

 

Construction d’un mur de la francophonie

Défendre la richesse de la culture francophone au Collège de Saint-Servais.

« Certains élèves ont découvert qu’en Italie (…) le Val d’Aoste était une région où l’on parlait français. » (Pascal Charlier, coordinateur). Ils ont donc noué des contacts avec des jeunes de là-bas et en ont fait les invités d’honneur de leur semaine.

 

2002

Bourgeois : « Vive les Français ! », LB 03/07/2005

 

Le ministre flamand des Relations Internationales, Geert Bourgeois, était à Lille pour remettre à des demandeurs d’emploi français un document qu’ils ont suivi un cours de néerlandais organisé dans le cadre d’une coopération entre l’Office régional flamand de l’emploi et son équivalent français.

Le jeu en veut la chandelle car quelque 25 000 personnes originaires du Nord de la France vont travailler en Flandre.

 

2002

in: Tables rondes, 4/2005

 

Concours ‘Les défis de la Paix : Vivre en démocratie », s.p.

L’A.R. François Bovesse et l’Athénée de Ath (sic) lauréats d’un concours organisé par le Sénat français.

Dossier à présenter en trois parties :

1) rédaction d’une fiche sur le thème : « retracer les principales modifications des institutions de votre pays depuis le second conflit mondial important »;

2) interview d’un sénateur français et d’un parlementairte du pays partenaire du pays sur le thème : « Comment défendre et développer la démocratie ». (…)

Concours s’adressant à l’ensemble des lycéens français et de leurs correspondants des pays limitrophes (B, GDL, E, I, D).

 

2002

M.L., Bure / Echanges culturels – Des intrus québécois, AL 27/05/2002

 

Durant 15 jours, des élèves québécois (option journalisme) ont observé la vie du collège d’Alzon.

2002

Michel Francard, Valérie Provost, Francophone et peu fier de l’être ?, in: Sur l’identité francophone en Belgique, Louvain, 133, Nov. 2002, p.12-14

 

« Marche septentrionale de la francophonie, la Communauté Wallonie-Bruxelles constitue, (…) un intéressant trait d’union entre Romania et Germania. »

 

2002

Sophie Lebrun, Médecine vétérinaire / Une faculté sous pression, LB 18/09/2002

 

La Belgique est le seul pays de l’Union à ne pas limiter l’accès aux études vétérinaires.

Arrivée massive de Français – 2/3 à ¾ des effectifs.

Dès lors, dans les auditoires, un climat de compétition s’installe petit à petit. Selon deux étudiantes françaises, « on entend parfois des réflexions sur les Français … A certains moments , on se sent de trop. »

 

2002

Sur l’identité francophone en Belgique, Louvain, 133, Nov.2002

 

Polet Jean-Claude : « L’identité francophone en est une, si importante qu’au-delà comme en-deçà des questions de sol elle a justifié un pouvoir, un gouvernement, un parlement et qu’elle en appelle à la conscience individuelle de chaque francophone et à la conscience universelle des droits de l’Homme. »

 

2003

Catherine Ernens, L’espéranto s’apprend dix fois plus vite que l’anglais, VA 08/02/2003

(NDLR : et que le français ? ce n’est pas dit)

 

Denis Flochon (FUNDP) : « L’idée c’est de proposer l’espéranto comme première seconde langue. »

« Admettons que l’anglais s’impose à très grande échelle. Tout le monde va voir le monde à travers le même filtre. L’espéranto est plus transparent, plus équilibré et moins déformant que la vision anglophone plaquée sur les autres cultures. »

« L’espéranto n’est pas l’opposition au monde anglophone. Même des Britanniques l’adoptent parce qu’ils voient que leur langue est dénaturée dans son usage international. »

 

2003

Francis Lelong, Bribes d’histoire des années quarante (2), in : Action CCPET, 10/2003

 

Le 8 octobre 1940, une lettre du secrétaire général du Ministère de l’Instruction publique est envoyée aux gouverneurs de province et aux inspecteurs principaux pour être diffusée aux enseignants :

« Il a été remarqué notamment que les passages de certains livres dans lesquels sont commentés les événements de la guerre 1914-1918 ne sont pas compatibles avec les instructions dont il s’agit.

Une commission sera chargée de l’examen des ouvrages et fera connaître aux auteurs les modifications à y apporter éventuellement… Il est rappelé au personnel enseignant que les faits de l’histoire contemporaine, tant nationale qu’étrangère, doivent être exposés avec la plus grande objectivité et le souci constant de la vérité historique ; tout commentaire qui pourrait

blesser te sentiment de l’honneur du peuple allemand doit être banni…. »

 

Le 22 octobre 1940, une circulaire rappelle cette lettre dans les mêmes termes. D’ailleurs, dès le 23 octobre, une lettre de l’  » Orstkommandantur (V) Kult  » est envoyée au bourgmestre et indique les références de huit livres d’histoire « .. ayant un contenu anti-allemand . et  … étant à mettre à l’index » . La lettre ajoute : « Les livres sont, en conséquence, a retirer de la circulation immédiatement aussi bien dans les librairies que dans les écoles {écoles primaires, moyennes, athénées) et à livrer à la Commandanture de Place (Bureau 5) d’ici le 5-XI-40. »

 

2003

Jacques Mercier, Les maîtres de la langue française, éd. La Renaissance du Livre, 2003

 

Marc Wilmet (ULB) :

(p.31) « Y a-t-il une plus belle preuve d’existence et un plus beau sort que d’être reçu par les Français, non plus comme des étrangers. »

 

Mercier Jacques, Les maîtres de la langue française, éd. La Renaissance du Livre, 2003

Marc Wilmet (ULB) :

(p.43) « Ce qu’il faudrait redonner, c’est une position politique, la fierté aux Belges francophones d’être francophones et pas d’être Belges. »

 

2003

R.E., Les futurs vétérinaires mis à l’épreuve, AL 09/09/2003

 

Sur les 379 candidats, il y avait 244 français pour 134 Belges, et un Brésilien.

Les étudiants français sont mieux préparés à réussir le concours (par deux années d’études supérieures) que les étudiants belges, qui sortent tous d’une formation secondaire générale.

 

2004

C.B., Charleroi / Suivre les traces de « Vauban mathématicien », VA 18/02/2004

 

Les élèves de 6e primaire habitant Charleroi auront la possibilité de faire leurs preuves dans le domaine des mathématiques ce mercredi 10 mars 2004.

Le nom du concours provient du souvenir de la configuration laissée, en 1667, par le maréchal de France vauban qui a défini le plan actuel de la ville de Charleroi. Mais le nom fait également référence au précurseur des sttistiques qu’était le même Vauban.

Cette organisation sans but lucratif aura lieu à l’Athénée royal Vauban de Charleroi.

www.arv.be

 

2004

Ph. Vdb., Dominique de Villepin et son bâton de pèlerin, LB 09/03/2004

 

Fait Docteur Honoris Causa à Liège par le recteur Legros.

De Villepin, dans son discours : « la France multiplie les propositions pour mettre en place un système à l’échelle internationale permettant à chaque pays, chaque identié, de s’intégrer dans le mouvement du monde. »

 

2005

La bonne dimension, in : DH 31/11/2005

 

D’Albert F., de Bruxelles : « Un journal français, le Monde pour ne pas le citer, a posé cette étrange question: Quelle est la dimension idéale d’un pays pour que les gens y soient les plus heureux ? Je pense que la Belgique a la dimension idéale. Bien sûr, nous traînons 2 boulets à nos pieds: 500.000 chômeurs et nos éternelles querelles linguistiques qui ont fait couler beaucoup de liquides mais jamais du sang. A l’époque, le ministre fédéral Lebrun avait calculé que la Belgique offrait chaque année 2 milliards de francs belges à nos amis français sous forme de scolarité. La faculté vétérinaire de Liège compte plus de la moitié d’étudiants français. J’ai moi-même donné cours à l’UCL en médecine. La dernière an­née, j’ai donné cours à 58 étudiants dont 55 étaient français. Par ailleurs, les athénées et les collèges belges si­tués le long de la frontière française ont pour un tiers des élèves français. Il en va de même pour les homes pour vieillards. Et cerise sur le gâteau, der­nièrement j’ai appris qu’un tiers des ‘ mineurs handicapés physiquement et ou mentalement étaient d’origine française. Il est vrai que nous n’avons pas de prestigieux porte-avions ni de sous-marins nucléaires… « 

 

2006

LE 27 SEPTEMBRE, JOUR DE CONGÉ …, in : Prises de vue, 2006, 1, ISM

 

Quel ne fut pas mon étonnement d’entendre cette réflexion (alors qu’un devoir était programmé pour cette date) : « Chouette, on a congé, le travail est reporté, mais pourquoi cette journée de congé ? ».

Faut-il dire que ce jour, s’il a interrompu notre travail de la semaine par un certain repos, nous a peut-être fait penser à notre cours d’histoire ou notre attachement à la Communauté française (sic). Les amateurs de théâtre penseront à la représentation de « La Muette de Portici ». Certains verront plutôt les jours de combat de Bruxelles et les émeutes en Wallonie en 1830. Cette date rappelle la fin des journées du 23 au 27 septembre 1830 et le départ des Hollandais de Bruxelles ainsi que la naissance de notre Belgique indépendante. C’est en 1913 que l’Assemblée Wal­lonne décide qu’une fête commémorera ces jour­nées et, en 1975, le 27 septembre devient Fête de la Communauté française.

 

Françoise Guiot

 

2006

Nadia Lallemant, Bastogne / (INDSE) Voyage scolaire en Inde, LB 25/01/2006

 

Destination retenue ? Pondichéry.

 

2007

3e G, géographie, ISM 2006-2007-03-14 Cassette vidéo : « C’est pas sorcier : l’histoire de France »

 

1ère partie : « Paris s’éveille. Des origines à Napoléon. »

 

2007

C.F., Vauban à Namur …, VA 10/09/2007

 

40 enfants de la chorale de l’école d’Andoy et Julos Beaucarne chantent Vauban.

«Plusieurs compagnies françaises (…) regrettaient que rien en France ne soit spécifiquement organisé pour rappeler la mémoire de Vauban, et elles demandaient à rejoindre notre projet.’

 

2007

Didier Catteau, Enseignement supérieur / La France comprend (sic) « nos » quotas, VA 27/09/2007

 

Marie-Dominique Simonet, ministre communautaire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a rencontré à Paris son homologue française Valérie Pécresse.

Mme Simonet a réexpliqué les motifs qui ont poussé la CF à fixer un quota de 30 % d’étudiants « non-résidents » dans huit filières d’études.

A la sortie de l’entretien, la ministre française n’a souhaité faire aucun commentaire. (…)

La France n’envisage pas (sic) de nouveaux contingentements qui pousseraient ses étudiants à s’exporter.

 

NB L’Autriche vit une situation analogue vis-à-vis de l’Allemagne.

 

2008

Bruno Bernard, Sprimont / La francophonie à l’école communale du Centre, in: Ardennes Magazine, 02/04/2008

 

Ce 20 mars, à l’école communale du Centre de Sprimont, dans la classe de 1ère année primaire, est venu un Monsieur à l’air très sérieux (papa d’élève)… Il venait nous expliquer que ce jour; c’était la fête de la francophonie… Un mot bien compliqué pour nos petites oreilles…

Nous avions déjà un peu, avec Magali, notre Maîtresse, regardé une grande carte du monde avec des pays en oranges et bleus disposés un peu partout. Nous avions commencé à colorier les drapeaux …pas tous car il y en a 55.

Nous avions reçu une grande enveloppe pleine de grandes cartes, brochures, un cd avec des jeux envoyés du bureau de la fran­cophonie à Bruxelles,… tout un programme…

Le monsieur nous a fait beaucoup rire car nous ne savions pas que les autres gens parlaient tant d’autres langues…nous on croyait que les autres parlaient Néerlandais, Italien et Allemand ou Français et parfois Anglais (« comme dans les chansons »). Les Chinois parlent Chinois, les Russes le Russe…mais nous comme 200 millions de personnes nous parlons le Français. Nous, on a trouvé que nous parlons : « la langue que maman parle et que l’on entend quand on sort de son ventre »…

 

Nous étions aussi étonnés d’apprendre que des maîtresses font la classe en français en Amazonie, à Madagascar ou dans une peti­te île « que même sur la carte on ne la voit pas bien ».

D’autres enfants pour aller à l’école devaient braver 3 mètres de neige, les autres ne savaient    pas    ce    qu’était    de    la neige…d’autres viennent en classe en pirogues et d’autres en ski…. Certains   ont   des   uniformes   ou   des maillots….que de rire… Les collations du matin du riz, des fruits, des tartines, des hamburgers…nous ne man­geons pas la même chose non plus. Les écoles sont aussi différentes certaines sans fenêtre car il fait chaud ou dans les immeubles de 30 étages de très grande ville ou aussi en bambou… Nous avons écrit une lettre adressée à huit pays sur la carte ou nous expliquons qui nous sommes et nous leur avons glissé une brochure de notre région et des photos de nous.

Nous avons choisi 8 régions (Le Canada, La Guyane, l’Arménie, le Burkina Faso, Madagascar, le Vietnam, le Liban et La répu­blique de Vanuatu) pour envoyer notre mes­sage aux écoles primaires francophones. Nous aurions voulu écrire partout mais il y a trop de pays sur la carte. Nous apprenons à lire, à compter en fran­çais comme d’autres enfants au même moment partout sur la terre. Nous lisons les mêmes livres, les mêmes contes…Nous sommes contents aussi d’apprendre que nous devrons étudier d’autres langues pour voyager.

Après deux heures d’explications et de rires nous avons eu vraiment l’impression que ce que nous avons en commun c’est notre belle langue. Nous attendons des réponses mais le plus important c’est de comprendre les dif­férences et les ressemblances. « C’est comme si nous étions tous différents mais sortis du ventre d’une maman qui parle français et ainsi que nous sommes tous membre d’une sorte de grande famille »

 

2008

Dominique Hoebeke, UCL-Beyrouth : un signal de solidarité, in : Louvain 173/2008, p.8-9

 

Dymiamos Kattar, ancien ministre de l’économie, affirme, lui, que la Belgique comme le Liban doivent maintenir la logique du «vivre ensemble». Joseph Salloum, médecin diplômé de l’UCL et président du Centre international des étudiants étrangers (CIEE] en 1968, ne pensait pas autre chose en plein Walen buiten lorsqu’il avait, avec ses troupes, acheté des casques bleus pour séparer les Flamands des Wallons en pleine Bongenoteliaan…

 

 

2008

Les enfoirés de Le Roux, VA 21/05/2008

 

L’école primaire et le comité scolaire de Le Roux (sic) ont mis sur pied un beau spectacle intitulé « Les Enfoirés » en référence au groupement d’artistes bien connus (…)

 

2008

Olivier Stevens, Un pont vers les universités francophones, LB 28/03/2008

 

L’UCL et les universités libanaises tentent de nouer des liens durables pour multiplier les collaborations concrètes.

Un point commun, facteur de cohérence : la francophonie.

 

1991 - le recgteur de l'ULg, Arthur Bodson, reçoit la Légion d'Honneur et se fait ainsi flatter et ... acheter par la France

(LS, 06/12/1991)

2009 - UCL - Le professeur de français Luc Collès, forcément francophile, s'oppose à l'utilisation de l'anglais, jugé nécessaire Gildas Avoine et Charles Pecheur, professeurs d'informatique pragmatiques

(in: Louvain, 180, 2009, p.18-19)

2016 - La mini-ministre Schyns (qui n'arrive même pas à prononcer son nom correctement; licenciée en romanes) veut imposer du latin au lieu d'heures en langues germaniques (Pol d'Ans)

(VA, 03/12/2016)

2016 - réaction d'un romaniste qui ne digère pas qu'on lui dise la réalité en face

(Daniel Pilette (Bléharies), in: VA, 05/12/2016)

 

2 Programmes scolaires et cours francophiles

Les cours d'histoire, un cas d'aliénation francophile évident

Ainsi, l’utilisation de livres comme ceux de Franz Hayt (Du 17e siècle à nos jours, T3, 1960s):

Un travail au cours de français dans une école du sud du pays: un cas d'alinéation francophile très fréquent dans l'enseignement

(2000)

UN livre référentiel au cours de français, "Point-virgule", un modèle de bourrage de crâne francophile

(2010s)

CEB - "Testez-vous aux examens de 6e primaire" - l'aliénation francophile y est présente

(VA, 29/05/2013)

Un exemple de la façon dont des professeurs de français conditionnent leurs élèves à devenir des béni-oui-oui de la France...

(2005 – dans une école secondaire du sud du pays)

3 Dénominations francophiles aliénées d’établissements scolaires

Un lycée se rebaptise "Paul Verlaine"

(VA, 10/06/1992)

Un cas de bourrage de crâne francophile dans l'enseignement: l'Athénée Vauban (du nom d'un architecte français venu avec une armée d'envahisseurs) envoie des élèves en Guyane (une colonie de la France)

(Charleroi / VA, 24/10/2000)

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