Ingérences de la Sûreté française en Belgique…
1970s |
André Michel, Gemeenschappelijke roeping, in: Zannekin , …, pp. 125-128
(p.125) « Nog zeer jong heeft mijn vader mij met vele voorbeelden de dubbelzinnige rol van de Franse politiek tegenover België leren kennen en hoe de Quai d’Orsay onze dagbladen en tijdschriften met geld spekte. »
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1990 |
Jean-François Deliège, Le pompier liégeois et les services secrets, LB 19/05/1990
Devant la 141 chambre du tribunal correctionnel de Liège, présidée par M. Lievens, a débuté vendredi le procès du lieutenant des pompiers liégeois, Jean Coignon, et de ses complices présumés, Angelo Di Rosa et Giuseppe D… Rappelons (LLB de mercredi) que Jean Coignon a été arrêté en décembre dernier à Luxembourg, par la Sûreté nationale, alors qu’il tentait de vendre deux kilos de cocaïne. Les acheteurs étaient, en fait, trois membres de la Sûreté luxembourgeoise, ce qui permet à Coignon et Di Rosa de crier à la provocation policière.
PIEGE. Ce n’est pas l’avis du juge d’instruction Prignon, entendu à la demande de la défense. Pour lui, les Liégeois ont été victimes d’un « piégeage légitime ». L’affaire n’en demeure pas moins complexe. C’est Di Rosa, qui avait déjà trempé en 1 987 dans une vente de cocaïne iu Luxembourg, qui a été contacté par un vendeur anonyme. Il s’est alors mis en contact avec un certain Hoffman, propriétaire de clubs privés au Luxembourg. Celui-ci lui a alors présenté les trois acheteurs, qui se sont avérés être des membres de la Sûreté luxembourgeoise. « Piégeage », semble être l’expression la plus correcte pour expliquer ce qui est arrivé à Jean Coignon en décembre dernier. A l’époque, il travaillait pour la DGSE, l’un des services secrets français. La DGSE lui avait procuré ies moyens d’ouvrir les coffres suisses de l’ancien empereur de Centrafrique, Bokassa. Jean Coignon devait transférer l’argent (plusieurs milliards) en Centrafrique mais remettre tous les documents à la DGSE. Peu avant son arrestation, le lieutenant des pompiers était déjà entré en possession d’une partie des documents. Les moins importants, nous a-t-on déclaré, mais deux d’entre eux intéressaient fortement la DGSE, qui n’est pas entrée en leur possession. Les deux agents travaillant pour Jean Collignon sont d’ailleurs venus à Liège directement après son arrestation, pour tenter de récupérer ces documents.
SUICIDE. L’affaire devient encore plus troublante lorsqu’on sait que l’un de ces deux Français avait été engage peu après (en janvier dernier) par les services de sécurité de la C.E.E. à Bruxelles. En février, il s’est suicidé d’une balle de 22 LR dans son bureau. Il avait de « sérieux problèmes sentimentaux », selon la version de son patron, G. Lhost. Dans certains milieux français, on estime plutôt qu’il aurait été poussé au suicide… La présence discrète «d’observateurs » français dans la salle n’audience du tribunal correctionnel, ce vendredi, devient, dès lors, plus compréhensible.
VGE Les documents que la DGSE souhaite récupérer touchent de près à la célèbre affaire des diamants, qui avait éclaboussé Valéry Giscard d’Estaing. Nul doute que dans certains milieux francais, il était plus que souhaitable que ces docunients ne tombent pas dans les mains de la DGSE. Jean Coignon serait ainsi tombé dans un piège, pour le moins grossier, afin qu’il ne puisse mener à bien son opération. Tout ce qui concerne ce volet de l’affaire ne semble pas intéresser le tribunal. Et il est vrai qu’il n’y a rien eu de délictueux dans ce cadre. Mais le contexte dans lequel travaillait le lieutenant Coignon est certainement déterminant pour tenter de comprendre le piège dans lequel il est tombé. Prochaine audience, le 25 mai.
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1990 |
Pour l’intérêt supérieur de la France, LS 01/06/1990
En fouillant, à Paris, avec leurs collègues francais, la maison du baron Benoît de Bonvoisin (notre photo), les gendarmes belges sont tombés… sur la raison d’État. Il y avait des papiers, mais ce n’est pas vos affaires, ont dit, en somme, les représentants de Michel Rocard, le patron de la PJ parisienne et des magistrats français, aux enquêteurs belges. Le « secret d’Etat » se rapporte aux affaires faites par le « baron noir » avec le régime zaïrois, dans l’« intérêt de la France », de la CGE et de ses amis. Parfum de scandale ?
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1992 |
V.He., La Volksunie dénonce le « complot français », LB 20/03/1992
« Existe-til un complot français visant à faire main basse sur les grands secteurs de l’économie belge et accroître ainsi la sphère d’influence de la Francité au détriment de l’identité culturelle flamande? » Thèse défendue en séance publique du Vlaamse Raad le député Volksunie Herman Candries.
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1995 |
« La Belgique n’ existe pas … et tout y est possible », LB6/09/1995
« La Belgique est un pays qui n’existe pas. C’est un vent coulis, un Etat en voie de décomposition. Comme la Hollande, d’ ailleurs. Dans quarante ans, ces pays seront nucléarisés, c’est-à-dire que certaines provinces seront intégrées à la France et à l’Allemagne et n’existeront plus en tant que telles. » Philippe Legorjus, un Français ancien commandant du GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) dans une interview récente à « Ciné-Télé-Revue ».
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2001 |
RoVH, Walid Khaled werkte voor Franse inlichtingendienst, GVA 21/06/2001
Walid Khaled, de Palestijnse terrorist die voorjaar 1991 met een geldig visum in België werd opgepakt en prompt het land uitgezet, werkte als dubbelagent voor de Franse inlichtingendienst. Dat heeft Marc Eyskens, de toenmalige minister van Buitenlandse Zaken, gezegd. De Fransen vroegen het visum in ruil voor de doorbraak in de Silco-gijzeling. In 1987 werd de Belgische familie Houtekins op haar boot de Silco voor de kust van Libië geënterd en gegijzeld door de Palestijnse terreurgroep van Aboe Nidal. Pas in januari 1991 kwamen de laatste leden van de familie vrij. Dat gebeurde in ruil voor vrijlating van de Palestijn Said Nasser, die in België een levenslange gevangenisstraf uitzat omdat hij in 1980 een handgranaat had gegooid naar joodse kinderen in Antwerpen.
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2008 |
Guy Verstraeten, Saga Belgica, 20/30, LS 16/06/2008
On notera que les événements de Louvain ont aussi provoqué l’inquiétude à l’étranger, notamment quant au rôle que le général de Gaulle aurait pû jouer dans cette affaire. A ce moment, le président français avait marqué le souhait d’être invité en visite officielle en Belgique afin de rendre celle que Baudouin Ier avait menée à Paris en 1961. Il sera déclaré … persona non grata par le gouvernement belge. Pourquoi ? On garde le souvenir du vooyage du président français au Québec, en juillet 1967, (voyage marqué par son célèbre « Vive le Québec libre ») et l’on redoute fort qu’une fois chez nous, il se mette à crier … « Vive la Wallonie libre ». Le fait est que des informations en possession de la Sûreté de l’Etat et de l’ambassade de Belgique à Paris laissent entendre que des agents de l’Elyse auraient, à l’occasion du ‘Walen buiten’, financé des groupes activistes néerlandophones afin de favoriser la scission de la Belgique et le rattachement de la Wallonie à la France…
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