L'impérialisme français en Belgique, une peste pour notre pays : scandales politiques

1989

L’extrême-droite et ses amis truands, LB 21/06/1989

 

« Un ancien de la Sûreté de l’Etat a évoqué d’étranges contacts pour les députés » (s.n.)

« La Sûreté ayant appris que Latinus aurarit des contacts avec des services secrets étrangers, M. Massart /= Victor Massart, ancien collaborateur de la Sûreté de l’Etat/ a demandé qu’on organise une filature mais « cela n’a jamais été fait ». « Latinus a été recruté comme informateur parce qu’il pouvait donner des informations sur les mouvements d’extrême-gauche et les contacts de ceux-ci avec certains mouvements français. »

« La Sûreté a continué à enquêter sur le W.N.P. et a appris, notamment, que certains membres du mouvement avaient des contacts avec des militaires d’un pays étranger.  A ce propos, M. Massart a refusé de donner, en séance publique, des précisions.  Il les a fournis à huis clos. »

 

1989

Roger Rosart, Extrême-droite et tueries du Brabant, LB 04/03/1989

 

« Un ex-gendarme réfugié aux Etats-Unis /Martial Lekeu/ parle d’une mystérieuse organisation qui fomentait un coup d’Etat. » « Les ordres ne venaient pas seulement de Belgique. »

 

1990

Deliège J.-Fr., « Affaires » : le financement des partis en question,

« Affaires liégeoises » : l’enquête mène à Paris, LB 07/11/1990

 

La presse parle, le baron De Bonvoisin menace et les hommes politiques s’indignent.

Le baron rappelle qu’il vient de gagner, à Paris, un procès contre « France soir » qui doit lui verser un million et demi de dommages et intérêts.  Anne-Marie Lizin, citée dans cette affaire de financement de campagnes par la société Cicep du barond e Bonvoisin, parle d’affaires « rocambolesques », d’informatin « orientée » et d’atteinte à « l’honneur de la classe politique ». « Je ne connais pas ce type, déclare-t-elle, qui me fait plutôt rire ».  Elle est bien la seule en Belgique.

 

LOBBYMAN. Rappelons qu’à Liège, le bourgmestre Edouard Close est inculpé dans une affaire de corruption.  Un million de francs lui a été versé dans le cadre du marché des horodateurs par Georges Goldine, également inculpé.  Or, Georges Goldine est le directeur de lag CGE Européenne, installée à Liège.  Cette société est une filiale à 100 p.c. de « la Compagnie Générale des Eaux française dont Benoît de Bonvoisin est le « lobbyman » en Belgique.

C’est d’ailleurs par son entremise que la CGE française a accruis dans la Cité Ardente le somptueux hôtel de maître du Mont Saint martin dans lequel elle  a installé sa filiale.  Un immeuble racheté à la ville de Liège pour un prix anormalement bas, avaient estimé les experts à l’époque.

 

FACTURES.  Le baron de Bonvoisin sera-t-il l’homme par qui le scandale arrive ? La semaine dernière, il a été, une fois de plus, entendu par le juge d’instruction bruxellois Van Espen et confronté à André Scaillet, patron de l’imprimerie du même nom, installée à Montignies-le-Tilleul.  Le juge d’instruction tente, en effet, d’obtenir des précisions sur le rôle joué par la SPRL Scaillet dans le rapport de la faillite de la Cidep en 1987. 

D’autre part, suite aux perquisitions effectuées tant à la Cidep que chez Scaillet, l’enquête a tenté de découvrir que la Cidep avait réglé les factures électorales de différents hommes politiques.

 

Pour les élections européennes de 1989, Anne-Marie Lizin, Alain Van der Biest et Claude Desama ont bénéficié d’un  journal « toutes-boîtes » imprimé chez Scaillet.  Alain Van der Biest a, pour sa part, imprimé ses affiches dans la même imprimerie. La campagne était organisée par la fédération liégeoise du PS dont le secrétaire, Maurice Demolin, déclare qu’il a « récemment » honoré les factures «réclamées à maintes reprises » auprès de l’imprimerie Scaillet.  On peut s’interroger sur les raisons de cet empressement subit alors que, l’affaire traînait depuis un an et demi.

 

DEUX MILLIONS.  L’interrogation se fait encore plus aigüe lorsqu’on sait que c’est dans les célèbres carnets du colonel d.r. Jean Dubois, saisis lors d’une perquisition à la CGE liégeoise, que les enquêteurs avaient découvert l’existence du million versé au bourgmestre de Liège.  Ces carnets parlaient indirectement d’une somme de deux millions destinée à là fédération liégeoise du PS. A l’époque, le plus haut responsable de cete fédération était Paul Bolland, devenu depuis gouverneur de la Province de Liège.  Alain Van der Biest nous a précisé que sa campagne électorale de 1989 avait été organisée par Paul Bolland et Maurice Demolin.

Par ailleurs, le juge d’instruction liégeois Anne Freson s’intéresse maintenant  au financement, des campagnes électorales d’Edouard Close en 1982 et 1988.  Ses enquêteurs se sont rendus il y a deux semaines à Paris.  Outre le patron de la CGE française, M. Proglio, et Jean-Claude Decaux, directeur de J.C. Decaux, filiale de cette même CGE, qui avait obtenu le, marché du mobilier urbain à Liège, au cours de la législature précédente, ils ont entendu le publicitaire Jacpes Séguela. Ce ernier a& admis avoir réalisé gratuitement les deux campagnes d’Edouard Close à la demande expresse de J.C. Decaux.

Reste maintenant à savoir si le bourgmestre avait réglé lui-même la facture de ses campagnes. Dans la négative, les enquêteurs plancheraient alors sur l’hypothèse que ces campagnes ont été payées, en tout ou en patie, par J.C. Decaux qui, en quelques années, avait éliminé tous ses concurrents sur le marché liégeois. Si cette hypothèse se vérifiait, on se retrouverait devant une nouvelle affaire de corruption à Liège.

 

1990

Guy Depas, Un million pour les vacances du maïeur de Liège à l’ Ile Maurice, LS 28/08/1990

 

« Close au Club Med: à l’ Ile Maurice, le bourgmestre de Liège se baignait dans la générosité d’ une filiale de la Cie générale des eaux … »

 

1991

Crise du Golfe – Réactions au refus de Guy Coëme de fournir des munitions aux Anglais, LS 10/01/1991

 

1992

Faligot, Malcolm-Smith, Ex-mercenary quizzed over Belgian slayings, The European, 29/11/1992

 

There  was speculation that there were links to attempts by foreign governments to destabilise the Belgian state.

More than 20 people were killed and scores more injured in 1982, 1983 and 1985 during a series of raids on supermarkets by gunmen wearing carnival masks in the Brabant region.

Jacques Laffaille worked for the DGSE (France’s intelligence service).

The Belgians want to question Laffaille about trips he made to their country in the early 1980s.

 

NDLR: Never heard about the epilogue…

 

1992

La Volksunie dénonce le « complot français » / Et Luc Van den Brande plaide pour un « ancrage » des entreprises flamandes, LB 20/03/1992

Existe-t-il un complot français visant à faire main basse sur les grands
secteurs de l’économie belge et accroître ainsi la sphère d’influence de la
Francité au détriment de l’identité culturelle flamande ?

C’est la thèse qu’a défendue jeudi en séance publique du Vlaamse Raad le
député Volksunie Herman Candries. Celui-ci s’inspirait de la note
« confidentielle » préparée par le cabinet du ministre-président Luc Van den
Brande durant les négociations pré-gou-vernementaïes et dans laquelle on
pointait du doigt la présence grandissante de capitaux français dans
l’économie belge.
Elle servit de prétexte à Herman Candries pour dénoncer la « francophilie
galopante » d’une partie de la Belgique et de la Flandre (et rejeter une fois
de plus le futur accord de partenariat entre la Sabena et Air France).
« L’influence croissante de la France génère l’inquiétude en Flandre », se
plaint M. Candries. « Il faut non seulement ancrer les entreprises
géographiquement, mais garder en Flandre leurs centres de décision », réclame
le député Volksunie.

NATIONALISATION. Faux problème et faux postulat, estime le PW. Pour les libéraux flamands, la notion d' »ancrage » n’est qu’une façon déguisée de
confier à des organismes para-étatiques -et politisés- la gestion de tâches
pouvant être dévolues à des entreprises privées. Quant au « complot
francophone », une étude menée actuellement par le sénateur   Paul   De
Grauwe  montre qu’en dix ans les investissements français dans notre pays
n’ont guère été plus importants que ceux réalisés par les entreprises
allemandes. Selon  cette  même étude,  la présence française dans notre pays est même inférieure à celle des  Etats-Unis  ou  des Pays-Bas.
Luc Van den Brande, dont l’exécutif a pourtant refusé mercredi de s’immiscer dans le dossier Sabena-Air France (estimant tout à fait normalement qu’il relevait de la compétence du national) a défendu la nécessité d’ancrer l’économie flamande en Flandre : entre 1985 et 1990, 222 entreprises belges sont passées sous pavillon étranger, essentiellement français et néerlandais. Un tiers des entreprises du TOP 3000 sont aux mains de sociétés étrangères. Si l’on se  limite au TOP 100, seules 38 pc des entreprises sont encore belges (pour 75 pc aux Pays-Bas et 78 pc en France). Luc Van den Brande, sans évoquer de solutions précises, a invité les responsables économiques flamands à développer une vision politique à long terme : « l’autonomie de la Flandre ne peut aller de pair qu’avec la mise sur pied d’une véritable puissance   socio-économique flamande », a-t-il conclu.

Une motion a été déposée par la Volksunie et sera étudiée lors de la
prochaine réunion du Vlaamse Raad.

V.He.

 

1995

Brewaeys, Philippe, La non-enquête sur Dassault, Le Soir, 17/05/1995

 

Dans l’affaire Agusta, les lobbyistes de l’Aérospatiale sentent l’affaire leur échapper et ils multiplient les contacts avec les sociaux-chrétiens, l’autre famille de la coalition gouvernementale.

 

1997

 X. Du., Les documents Dassault en route, mais pas arrivés, LB 18/07/1997

 

Malgré une préocédure de transfert sans doute allégée, la justice belge attend toujours les pièces importantes qu’ elle avait saisies à Paris il y a plus d’ un an et demi. Ces documents sont promis par le président français.

Le temps presse.  “Fin 1988, les faits seront prescrits.”  Ces documents concernent le taux et le montant (on parle de 600 millions de francs belges) des commissions occultes qui ont été – ou devaient être – payées par la société SEE, une filiale du groupe Dassault, en contrepartie de la passation, en 1989, du contrat Carapace (7,5 milliards), un système de contremesures visant à renforcer la protection électronique de chasseurs-bombardiers F-16 de la Force aérienne belge.”

 

1999

TERRORISME / Attentat place Madou: démenti français, LB 03/07/1999

 

L’association française “Nouvelle Résistance” (NR) personne morale de droit français, “dénonce la provocation visant à l’impliquer dans l’attentat contre les locaux du Vlaams Blok à Bruxelles”. 

 

2001

Justice / Attaque contre le Roi, AL 19/10/2001

 

Flammarion doit réparer

Le Tribunal de Paris donne raison à l’Etat belge et au roi Albert II : Flammarion a 8 jours pour corriger ses livres.

 

2008

in: DH 08/11/2008

 

• Me Bonhivers, associé de Me Modrikamen, explique comment le gouvernement a bradé Fortis aux Français

 

BRUXELLES Dans l’affaire Fortis, l’introduction d’une procé­dure en référé, par le cabinet Modri­kamen, a permis à celui-ci d’avoir ac­cès à la totalité du dossier du gouvernement belge. À entendre ceux qui défendent les 1.700 action­naires, ces pièces recèle­raient bien des informa­tions. Nous avons interrogé Me Olivier Bonhivers, associé et bras droit de Me Modrikamen.

Le directeur général de BNP Paribas a dé­claré jeudi qu’il avait reçu des assurances se­lon lesquelles le proces­sus de vente de Fortis ne serait pas affecté par les procé­dures judiciaires. Un commen­taire?

« Cet engagement lui aurait été tenu par Yves Leterme et par Didier Reynders, mais aussi par la Banque Nationale et la CBFA. Le gouverne­ment s’est donc arrogé le rôle de For­tis. Il est à espérer qu’il ne compte pas remplacer la justice. »

 

Quelles informations avez-vous pu recueillir sur le modus operandi des négociations du gouvernement, fin septembre et début octobre?

« Si l’on revient en arrière, il a fallu deux jours pour boucler les négocia­tions entre les Hollandais et le duo Le-terme-Reynders ainsi que plusieurs hauts fonctionnaires belges réunis, se­lon un équilibre politique. Objet de l’accord : l’acquisition, par les Pays-Bas, de Fortis Banque Hollande et d’ABN Amro. Cette opéra­tion permet à Fortis Ban­que de récupérer 76 mil­liards d’euros… »

C’est alors qu’arrivé BNP Paribas…

« Les négociations avec les Hollandais sont aussi longues que dures. Et voilà qu’arrivent quarante né­gociateurs français de BNP Paribas. Ils exigent de né­gocier avec le gouvernement belge et non avec le management. Les Fran­çais déclareront plus tard qu’ils esti­maient plus facile de négocier avec des gens qui connaissaient moins bien le dossier… »

 

Les ministres belges et leurs collaborateurs connaissaient moins le dossier Fortis ?

« Les Belges, dont une demi-dou­zaine de hauts fonctionnaires, sont parfaitement compétents dans leur zone d’occupation, mais ils n’ont ja­mais vendu une banque »

Cette décision sera avalisée par e conseil d’administration…

« Le comble est que le conseil d’ad­ministration de Fortis ne se pronon-:era que dans la nuit de dimanche à undi, soit cinq heures après la sortie

du communiqué du gouvernement annonçant la vente à BNP Paribas. En étudiant les P.-V. du conseil, on cons­tate même que des administrateurs se sont plaints de n’avoir pas pu négo­cier. »

Notre gouvernement dit que, faute d’intervention, Fortis était en faillite…

« Rappelons-nous que, deux jours avant la vente aux Français, Fortis avait récupéré 76 milliards de liquidi­tés. Il n’y avait donc aucune urgence de céder Fortis à BNP Paribas. »

Vous reprochez aussi la cession de Fortis Insurance…

« Le gouvernement belge a déclaré, par la suite, qu’il avait cédé le volet As­surances parce que les Français l’exi­geaient. Ce n’est pas une réponse! Surtout que cette branche de Fortis n’a jamais connu le moindre pro­blème de solvabilité. Pourquoi l’avoir cédée, si ce n’est par panique et parce que les négociateurs belges étaient fatigués, après des dizaines d’heures de négociation sans dormir ? »

 

André Gilain

 

 

Réquisitoire cinglant

 

Les arguments développés jeudi par le ministère public écartent, entre autres, la menace de la faillite

BRUXELLES Jeudi, le minis­tère public a donc rendu son avis, suite au référé introduit par le cabi­net Modrikamen. L’associé de ce­lui-ci, Me Olivier Bonhivers, se réjouit de cet avis en ce qu’il rejoint ses thè­ses, en fait et en droit. Il l’estime « très fouillé et motivé ».

Dans son avis, le ministère public confirme, par exemple, que les bon­nes instances (de Fortis) n’ont pas été consultées : il rappelle aussi que l’organe souverain est l’assemblée générale.

Autre chose, l’avis écarte égale­ment d’un revers de la main l’idée selon laquelle, si le gouvernement n’était pas intervenu, la banque se­rait tombée en faillite. « Le danger de faillite, écrit le ministère public, n’est pas supérieur à celui encouru par les autres acteurs du marché »

Toujours à ce propos, on s’éton­nera que, depuis jeudi, les défen­seurs du gouvernement ne semblent plus mettre en avant l’idée d’une éventuelle faillite.

Ultime argument contre la thèse de la faillite : en rentrant à Paris, le di­recteur général de la BNP, Baudouin Prot, a affirmé qu’avec l’entrée dans Fortis, sa banque avait renforcé ses fonds propres.

On ne saurait mieux mettre en avant le fait que la banque belge dis­posait effectivement d’importantes liquidités !

Conclusion de Me Bonhivers : l’avis confirme que le gouvernement belge a utilisé « la stratégie de la peur ».

Ainsi, en évoquant le risque, pour les employés de Fortis, de perdre leur emploi, alors qu’ils ont déjà perdu des sommes importantes en souscrivant à des plans, comme les stock options. Sait-on que, sur les 25.000 em­ployés, 90 % posséderaient des ac­tions Fortis ?

Pour ce qui est de la suite des évé­nements, le 12 novembre auront lieu les dernières répliques, avant que l’affaire soit mise en délibéré et l’arrêt rendu, vraisemblablement la semaine du 17 novembre.

Notons que, interrogé par nos soins, le ministre des Finances, Di­dier Reynders, a refusé de « commen­ter une procédure encours ».

A.G.

 

La cession bouclée le 4 décembre

Leterme disposé à trouver des solutions pour se mettre en règle avec la loi

 

BRUXELLES  Le transfert à BNP Paribas de 75 % de Fortis se poursuit malgré la procédure judi­ciaire actuellement en cours, a dit vendredi à l’is­sue du Conseil des minis­tres le ministre des Finan­ces Didier Reynders. Le ministre a été interrogé sur l’attitude du gouver­nement après la prise de position du ministère pu­blic qui a estimé que l’opération de vente était irré­gulière lors d’une audience devant le tribu­nal de commerce de Bruxelles chargée d’exa­miner une plainte intro­duite par des milliers de petits actionnaires de For­tis (voir ci-dessus). « Wos avocats répondront aux ar­guments du ministère pu­blic le 12 novembre et, en attendant, nous poursui­vons la mise en place opé­rationnelle de la cession par l’État de 75% de Fortis à BNP Paribas », a-t-il dit.

Mercredi, le ministre avait assuré en commis­sion de la Chambre que la cession de Fortis Banque à BNP Paribas serait bouclée le 4 décembre. « Jusqu’à présent, quasiment 100 % des parts sont aux mains de la société fédérale de participations. »

Répondant à une batte­rie de questions, le minis­tre des Finances avait en­core rappelé mercredi que l’intervention de l’État en faveur des actionnaires de Fortis ne visait pas les fonds de placement. « Ceci s’explique par la volonté du gouvernement de limiter cette intervention aux per­sonnes physiques les plus affectées par la situation de Fortis. » Il a ajouté qu’en étendant son intervention aux fonds, l’État sortirait des critères de son objec­tif, dans la mesure où les porteurs de parts de ces fonds ne sont pas forcé­ment des oersonnes ohv-

siques. « Les avoirs de ces fonds sont en outre légale­ment diversifiés, ce qui a pour effet de limiter les dommages. »

De son côté, le Premier ministre Yves Leterme a fait savoir hier sur les on­des de la RTBF que le gou­vernement fédéral restait disponible pour trouver des solutions à d’éven­tuels problèmes concer­nant la vente de Fortis Banque, que le ministère public avait jugée jeudi entachée d’irrégularités.

Yves Leterme s’est tou­tefois refusé de commen­ter les déclarations du magistrat, se retranchant derrière la séparation des pouvoirs.

 

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