Attitude arrogante de la France envers la Belgique dans le domaine de la radio et de la télévision

1 Analyses

1980

Débat TV en France sur l’Affaire Royale (1980)

 

Lors d’un débat où assistaient des historiens belges réputés, les organisateurs de l’émission comptaient bien ridiculiser la Belgique en pensant que ces experts belges auraient des opinions divergentes mais il n’en fut rien. Nos compatriotes déjouèrent habilement le plan vicieux de ces Français qui reçurent une leçon d’histoire comme ils n’en avait jamais connu…

 

1980

Francis Matthys, Merci, la France, LB 29/07/1980

 

“Pour en savoir davantage sur la frititude – branche française de la sociologie dont le champ d’investigation est le Belge -, la France apprend l’Histoire.  Elle vient aux nouvelles, la France.

Emission du lundi 21/7 et mardi 22, TF1 / A2 sur la Belgique :

“Il faut se faire, hélas, une raison : ces émissions réduisent obstinément la Belgique à la Grand-Place de Bruxelles, à Manneken Pis, Eddy Merckx et M. Beuleans, les Gilles de Binche et l’Ommegang avec, en toile de fond, “le plat pays” de Brel.” (…)

“Quant aux Français, ils attendront une autre année pour apprendre que Simenon, Ghelderode, Magritte, Delvaux, Hergé, Folon et Michaux sont Belges : leurs noms ne furent même pas cités!”

 

1983

06/03/1983 – 12.06 – A2“Merci et encore bravo” (divertissement ‘culturel’ en public et en direct présenté par Christine Bravo)

 

En 1983, test de dépistage chez les hémophiles – SIA

Les Belges trouvent un bon test de dépistage plus fiable que le test français.

> Les Français refusent parce que c’est belge!

 

1987

P.S., TV Club, un projet belge de télévision à péage, LB 09/10/1987

 

“Le ministre président de l’Exécutif communautaire francophone de Belgique, Philippe Monfils, s’est très normalement dit préoccupé d’éviter aux ondes belges le colonialisme étranger et en particulier le colonialisme français.”

 

1987

Spécial “La Classe” (FR3 – 27/12/1987)

 

Variétés avec Fabrice, Guy Lux, Carlos, Patrick Sébastien, Michel Leeb: racisme anti-belge.

Qu’à cela ne tienne: peu après, une: chanson: ‘Illusions’ avec la présentation du clip ‘Wallonie-Bruxelles’.

 

1988

“Coq en fête comme coq en pâte à la RTBF”, LB 27/09/1988

 

Mobilisation francophile en radio et TV

Invités: une douzaine de radios locales de radio France

Francofête radiodiffusée (Gd-Place de BXL)

 

1988

Marcel-Paul Chainaye (Villers-la-Ville), Parlons belge!, LS 22/09/1988

 

‘Les élections nationales présidentielles /F/ bloquent la RTBF une soirée entière… » « Gardons-nous d’un mimétisme vis-à-vis de la France et des Français qui se moquent de nous avec délectation. »

 

1988

TF1 encore plus, LB 30/06/1988

 

En passe de devenir la 2e chaîne la plus regardée en Belgique francophone, TF1 compte installer une régie publicitaire à BXL.

 

1989

Chantecler, LB 26/07/1989

 

Edmond Rostand est l’auteur d’une pièce de théâtre intitulée « Chantecler ».

Le héros principal en est un coq. Comme il est gaulois, il croit qu’il fait lever le soleil par son cocorico matinal.

C’est pareil, trop souvent dans les médias français.  Ainsi, le journal télévisé de TFI, lundi soir, dans la séquence consacrée à la remise d’une partie de la dette du Mexique, a parlé lyriquement de la Conférence des Sept qui s’est tenue récemment à Paris.  C’est elle, dénommée « Conférence de l’Arche » qui aurait tout arrangé en cette affaire mexicaine.  Pourtant, tout le monde sait que cette conférence est restée dans les généralités à propos de la dette des pays en voie de développement et des pays dits intermédiaires, précisément parce que des négociations, en cours depuis quelques mois, se déroulaient entre les autorités mexicaines et les banques prêteuses, et ce sous le signe du plan Brady, du nom du secrétaire d’Etat américain au Trésor.  Ni la « Conférence de l’Arche », ni Mitterrand ne sont pour quelque chose dans la solution du dossier du Mexique, sinon à titre de supporters applaudissant les coureurs cyclistes au bord de la route.

Précisément, à propos du récent Tour de France, le même journal télévisé de TF 1 a consacré une séquence aux exploits qui l’ont marqué antérieurement.

Dans cette rétrospective, Eddy Merckx n’a été évoqué qu’en fonction du coureur Ocana, qui, a-t-on insisté, avait lâché le champion belge dans une étape de montagne et ne perdit le Tour qu’à la suite d’une chute, et ce au profit – sous-entendu abusif – d’Eddy Merckx.

Cela nous rappelle une excellente histoire de Stéphane Steeman qui, singeant la façon de parler de notre Eddy national, disait à propos de la façon de faire outre-Quiévrain « Quand Ocana gagne, il est français, quand il perd, il est espagnol ».

 

1989

Christophe Dechavanne, A propos de son émission télévisée “Ciel mon mardi” (12/12/1989) consacrée aux Belges, LS 15/12/1989

 

“M. Charles Picqué, président de l’exécutif de la région de Bruxelles-capitale, vient d’adresser une lettre au ministre français de la Culture pour stigmatiser “le piège visant à dénaturer la Belgique et Bruxelles.”

 

1989

Gérard Cappelle (Grimbergen), La Révolution française, LB 19/07/1989

 

La RTBF a présenté son JT de 19 h 30 le 14 juillet depuis Paris. N’y avait-il pas de quoi être outré par la discussion en­tre le professeur Vovel, spécia­liste de la révolution, et l’hom­me de la RTBF, M. Christian Dupont ?

Celui-ci a cru nécessaire de faire voir au professeur, appa­remment ravi et fier de cet ac­quit de la révolution, une sé­quence filmée à l’occasion d’une manifestation organisée par quelques francolâtres de Belgique, nostalgiques d’une période pendant laquelle la France a annexé notre pays, l’a pillé, a envoyé ses hommes à la guerre et a essayé de convertir sa population à sa conception de l’ordre nouveau.

La même RTBF pousse des cris perçants, amplement justi­fiés d’ailleurs, quand une poignée d’autres nostalgiques célèbre tel anniversaire concer­nant des armées venues chez nous à une époque plus rappro­chée, sans toutefois annexer notre pays, pour s’y employer à nous faire admettre leur ma­nière de concevoir un autre or­dre nouveau.

L’année prochaine, annonce votre journal, on va célébrer le 175e anniversaire de la bataille de Waterloo. Cela va sans doute donner lieu à d’autres déborde­ments au cours desquels on va rappeler la gloire (?) de Napo­léon plutôt que celle de Wel­lington ! Lorsqu’on commémo­re la bataille des Ardennes, voit-on parader à Bastogne des uniformes feldgrau plutôt que ceux des armées alliées et y rappelle-t-on volontiers les hauts faits des forces du Reich ?

 

1989

Nelly Voets (Oostende), ANTIBELGE, LS 02/06/1989

 

Comme beaucoup de Belges francophones, germanophones, néerlandophones, ou, quadrilingues, j’ai suivi, le 21 mai dernier, à la RTBF, la finale des jeunes solistes.  Comme beaucoup de Belges, j’ai été choquée par les mots de Georges Dumortier, qui a conclu l’émission par : « Vive la France ! Vive la Communauté francophone de Belgique ! »

Je me suis toujours insurgée contre les VMO-Takistes et autres empêcheurs de tourner en rond dans notre déjà si petit pays.  Voilà, que Georges Dumortier à son tour fait de l’antibelge.  Vraiment: de la part d’un éminent musicien, c’est incompréhensible.  Pour autant que je sache, do-ré-mi-fa-sol est universel, et il n’y a aucune raison pour que les non-francophones belges soient exclus de l’émission merveilleuse qu’est « Les Jeunes Solistes ». 

 

1989

Pierre Stéphany, Havas, bien branchée sur la Belgique, LB 02/05/1989

 

“Canal Plus, la chaîne en or massif, …”

 

LE DEAL SPITAELSROUSSELET

 

(…) mise en place, d’une nouvelle société, Investcom : celle-ci vouée, comme son nom l’indi­que, à l’investissement et à la communication, est composée de Canal Plus France, de la So­ciété régionale d’investissement de Wallonie et de Défi­com, avec pour administrateur délégué le malin et efficace Mi­chel Henrion, ci-devant con­seiller de presse très écouté du président Spitaels et, entre au­tres choses, vice-président du conseil d’administration de la RTBF.  Selon le magazine «Trends», il existerait un accord secret Spitaels-Rousselet où Canal Plus France, en échan­ge du droit à l’exploitation en Belgique d’une télévision à péa­ge, mettrait 450 millions dans Investcom, société social-capita­liste, dont la stabilité politique serait autrement intéressante, que la RTBF où le pouvoir se partage.

 

PLUS CLAIR.  On remonte­rait ainsi, une fois encore, à Ha­vas, via Canal Plus et par l’in­termédiaire d’Investcom, partenaire privilégié de la RTBF dans la RMB et dans TVB.  A la condition, toutefois, qu’UGC cède à Investcom ses parts RMB, hypothèse rien moins que probable.  UGC, en effet, pense n’avoir pas dit son dernier mot et c’est dans cet esprit que son principal patron, M. Verecchia, en ‘compagnie de son administrateur délégué, M. Luneau, comptent venir, le 5 mai,, voir le ministre-président de l’Exécutif de la Communauté française de Belgique, M. Féaux, lequel aura, trois jours plus tôt, reçu les représentants de la presse écrite, de RTL et de la RTBF.  Pour y voir plus clair, paraît-il.  Ce sera dur.

 

1989

Pierre Stéphany, Havas, bien branchée sur la Belgique, LB 02/05/1989

 

Canal Plus, chaîne en or massif, et Rousselet, l’ami des présidents, à la conquête des marchés internationaux. En passant par Bruxelles.

 

RTL défend son bifteck, la presse écrite se soucie de sa part de gâteau, la RTBF veut une place à table… Ce schéma alimentaire servi au grand pu­blic – ne donne cependant qu’une faible idée des appétits qui s.’aiguisent, à l’échelon eu­ropéen, autour du buffet géant de l’audiovisuel et de la communication.

Un homme, dans cette affai­re, apparaît à chaque instant.  André Rousselet, 67 ans, du charme et la dent dure, hybri­de physique de corsaire et de gentleman, ex-député de Toulouse sous l’étiquette Fédéra­tion de la gauche socialiste et démocratique, créateur de la société des taxis G 7, inventeur de Canal Plus.  Bien connu com­me compagnon de golf du prési­dent Mitterrand, dont il dirigea le cabinet en 1982, il est égale­ment très doué pour le Monopoly.

 

L’EUROPE DES MAR­CHANDS 

 

Il a en outre, entre autres choses, été P.D.G. de Ha­vas.

Tourisme, affichage, etc. mais surtout publicité comme activité de base.  Nationalisée àla Libération pour cause d’ami­tié particulière avec l’occupant.  Filiale de l’Etat et à ce titrer longtemps tenue pour la main­mise du gouvernement sur les médias.

Après la privatisation de 1986, qui réunissait trop d’amis du R.P.R., la société a été rééquilibrée sous la prési­dence de Pierre Dauzier, ami d’enfance de Jacques Chirac, mais sous la houlette d’André Rousselet, dont la société, Ca­nal Plus, la chaîne en or massif, où Havas est pour 24 p.c., joue  à présent u rôle moteur. Sous cette impulsion, la nébuleuse Havas a fait en 1988 un extraordinaire bond en avant: 480 millions de FF contre 373 en 1987 (chiffres cités par le journal spécialisé «Médias» et on n’en attend pas moins pour 1989.

En vue d’échapper aux pois­sons encore plus gros qui la guettent (Maxwell Murdoch) Havas veut maintenant dou’ bler de taille par conquête in­ternationale.  Canal Plus, tou­jours lui, opère en Afrique, sera dans un des consortiums qui exploiteront les chaînes com­merciales de télévision prêtes à occuper le terrain en Espagne, vient d’obtenir en France, par la bonne grâce du Conseil supé­rieur de l’audiovisuel, des pla­ces de choix sur le satellite de télévision directe TDF Il par ailleurs totalement refusé à TF 1. Dans cet itinéraire, le dé­tour par la Belgique allait de soi, et à M. Rousselet, le pou­voir à forte teneur socialiste en place chez nous n’a apparem­ment rien à refuser.

Dans le même temps, d’ail­leurs, et non sans raison, André Rousselet, le doigt pointé sur l’italien Berlusconi, premier acheteur européen de produits américains, ou sur l’Allemand Kirch, le plus gros détenteur de droits de films d’outre-Atlanti­que, proclame qu’il faut mettre des limites à l’Europe des mar­chands.

 

LA STRATREGIE RTBF 

 

Ca­nal Plus Belgique est un élé­ment important de cette straté­gie., Non que l’on en attende pour bientôt des retombées spectaculaires mais parce que, au-delà du simple fait de ven­dre des programmes à-des spec­tateurs abonnés, cette société induit un vaste plan de dévelo­ppement dans des secteurs ju­teux de la communication.

 

La RTBF est étroitement im­briquée dans cet ensemble, car elle émarge pour des parts di­verses à plusieurs sociétés très proches l’une de l’autre (Canal Plus Belgique, Cryptel pour la gestion du parc de décodeurs, Centre Ciné TV pour l’achat de droits, What’s on pour la ges­tion des investissements en co­production, et ce n’est qu’un dé­but) toutes remarquables, entre autres, par la place qu’y tien­nent Canal Plus et donc Havas.

 

Par le schéma ci-contre, on ver­ra mieux encore, et en poussant plus loin l’investigation, à quel point l’omniprésente agence pourra désormais se mêler de nos affaires.

 

(NB : HAVAS possède des parts dans Audiofina > CLT > TV-Team > RTL)

 

1990

Bruno Malter, Radio Couvin dans le giron du réseau français Sky Rock, AL 10/06/1990

 

“La plupart des programmes seront diffusés en direct depuis Paris, via satellite, mais la station couvinoise pourra continuer à diffuser certaines productions propres.”

‘Sky Rock occupe le 2e rang en France derrière NRJ.’

 

1990

Radio Une  (10/07/1990)

 

“Jouez chansons. Votez Radio Une et partez pour le Sénégal.”

 

1990

V. He., De la pub belge sur TF1, LB 19/04/1990

 

TF1 a franchi le Rubicon.  La chaîne de télévision privée française émet depuis vendredi dernier – en décrochage et via satellite – des spots publicitaires spécialement, destinés au téléspectateur belge -.  Mais seuls les abonnés au télédistributeur bruxellois «Radio Public» reçoi­vent aujourd’hui ces messages publicitaires.

 

COMPENSATION

 

On sait que des négociations étaient en cours entre la chaîne commerciale française et le mi­nistre-président de la Communauté française, Valmy Féaux, qui souhaitait soumettre TF I à un certain nombre d’obliga­tions.  Les négociations qui ont débuté en juin 1989 portaient sur quatre points essentiels : les compensations accordées à la production audiovisuelle de la Communauté, une aide à la presse, l’alignement tarifaire et le passage obligé par TVB, la ré­gie publicitaire commune de­ RTL-TVI et de la RTBF.

Les deux premiers points ne semblaient plus poser problè­me – TFI et la Communauté française avaient convenu que 26 p.c. des recettes publicitai­res seraient reversés à la production audiovisuelle et 4 p.c. de celles-ci en aide à la presse.

Les deux derniers points par contre constituent de sérieuses pierres d’achoppement.  A TF1, on affirme en avoir assez des tergiversations de l’exécutif de la Communauté française.  Pour la chaîne commerciale françai­se, il est hors de question de s’aligner sur les prix pratiqués par la RTBF et RTL-TVI et de passer par leur régie publicitai­re. Elle avait, à cet effet, instal­lé depuis plusieurs mois, en col­laboration avec le groupe de presse « Editions francophones de Belgique », une régie publici­taire propre.  Les prix pratiqués par TF1 sont de l’ordre de 15 p.c. moins élevés que ceux pratiqués par les chaînes belges. Pour justifier son coup de force, TF1 fait référence aux directives européennes et à la jurisprudence de la plupart des pays de la Communauté.

 

VIDE JURIDIQUE

 

Au cabi­net de Valmy Féaux, on qualifie de « forcing » l’action de la chaîne française et l’on recon­naît que la marge de manoeuvre est délicate, car l’opération de TF1 relayée, pour l’instant exclusivement dans sept commu­nes bruxelloises (Schaerbeek, Etterbeek, Jette, Ganshoren, Berchem-Sainte-Agathe, Koe­kelberg et Forest), profite d’un «vide  juridique».  En effet, si la Communauté est compétente pour le contenu des program­mes – distribués en Wallonie, elle doit à Bruxelles compter avec le ministère des Télécom­munications qui garde la télé­distribution dans ses compé­tences.  La Communauté souhaite dès lors s’accorder u délai de réflexion pour prendre tous les contacts nécessaires avant de prendre une décision.

 

REACTIONS.  Du côté de « Radio Public », on explique que le choix de retransmettre le signal « satellite » de.  TF1 est motivé par la meilleure qualité d’émission.  Le télédistributeur envisage de diffuser prochaine­ment ce programme aux réseaux de Louvain et d’Anvers.

L’entrée en force de TF1 sur le marché publicitaire belge re­met en question l’équilibre pu­blicitaire audiovisuel auquel étaient parvenus la RTBF et RTL-TVI.  Chez Audiopresse, on est inquiet et on juge « inadmis­sible » la façon dont la chaîne privée française passe outre les négociations en cours et la réalité politique du pays.

 

1990

Vers un réseau du livre francophone, LS 22/10/1990

 

La bibliothèque Chiroux-Croisiers, bibliothèque pilote de la Communauté recevra désormais, sur support informatique, les références de tous les ouvrages édités en France et cela dans la semaine suivant leur parution.’ (On ne dit pas vice-versa !) (contact avec la Bibliothèque Nationale de Paris)

 

1991

Humour français, Télépro, 21/12/1991

 

A propos du spectacle de Christian Morin, “Histoire d’en rire” :

“Une partie de l’émission était consacrée aux blagues belges.” (C.T. de Micheroux-Soumagne)

 

1991

J.-F. Dt., Dechavanne persiste et Scholl récidive, LB 13/04/1991

 

Dechavanne n’avait pas apprécié la sortie du disque ‘L’écho Dechavanne’ qui le tournait en dérision à partir d’extraits d’une émission qu’il avait consacrée à la musique en Belgique, ne faisant pas, à ce propos, dans la nuance.  Bernard Scholl avait alors mitonné une vengeance sonore, pressant 1400 disques enregistré selon la technique du ‘sampling’ dont VDB avait déjà été victime chez un autre producteur.’

 

1991

Jean Dehon, Trop colonisés par les Français, LB 29/04/1991

 

“Nous sommes, en partie, colonisés par les Français.

Nous faisons d’abord partie de la Communauté française.”

‘La présence française dans nos émissions radio et TV qui ont, chaque jour, au moins 2,3, si pas plus, invités français présents.’

 

1991

Jurek KUCZKIEWICZ, Faiblesses juridiques et travers politiques, Le décret audiovisuel vu par un juriste, LS 12/07/1991

 

François Jongen, avocat, spécialiste dans le droit audiovisuel:

sur le décret audiovisuel de V. Féaux adopté le 10/7/91 par le Conseil de la Communauté française.

Il devait notamment intégrer la directive européenne « Télévision sans frontières ».  Or, « la directive contient à l’article 2 paragraphe 2 alinéa 1er, l’interdiction d’entraver la libre réception des programmes de diffuseurs étrangers. 

Or, le décret ne modifie pas le système d’autorisation et de « tickets d’entrée » pour les chaînes étrangères, prévu par le décret de 1987 et l’arrêté du 22 décembre 1988.  Ces dispositions seront, dès le mois d’octobre prochain, contraires à la directive. »

 

1991

Pierre Maury, La Fureur de Lire contamine la Communauté française, LS 02/10/1991

 

“Relayer chez nous une action menée en France depuis 1989 en faveur de ce support culturel.”

 

1991

V.He., Le décret audiovisuel marie la presse à RTL TVi, LB 11/07/1991

 

« Et fixe un quota de 33 pc de diffusion d’oeuvres en langue française. »

 

1992

 F.B. de Saint-Georges, MARRE DES HOMMES POLITIQUES, Télépro, 27/02/1992

 

 Je voudrais vous faire part de mon sentiment concernant l’opportunité du choix d’une certaine émission diffusée par Télé 21 – que je n’ai pas regardée – qui doit en avoir bassiné plus d’un depuis quelques semaines : «François Mitterrand ou les fragments d’une histoire de la gauche en France.,,

 Pour reprendre une expression chère à Coluche, je dirais qu’on n’en a vraiment rien à foutre avec ce personnage.  Je n’ignore pas que des esprits chagrins nourrissent toujours l’espoir de voir la Wallonie rattachée à la France mais ce n’est pas la raison pour qu’une chaîne francophone diffuse 6 épisodes traitant d’un personnage politque étranger et par ailleurs fort controversé surtout par les temps qui courent.

 Sur un plan plus général, je crois être l’interprète de nombreux citoyens qui estiment en avoir marre de la classe politique quelle qu’elle soit.

 Quel paradoxe ! On veut créer l’Europe alors qu’on n’est pas foutu de mettre sur pied un gouvernement.  Quelle honte ! Quel cynisme ! Quand on pense aussi au coût d’une élection et au fait que le temps perdu ne se rattrape jamais, l’avenir de notre pays est à envisager avec beaucoup d’appréhension. 

 

1992

Jean-Paul Collette, L’Algérie hors clichés, LS 22/01/1992

 

Les “Européens – particulièrement des Français et les Belges –  qui perçoivent à travers les chaînes de télévision françaises surtout, une image extrêmement dure de l’Algérie, …, paralysée dans son développement.  Comme si le pays n’était que FIS, chômage et ferments de guerre civile…”

 

1993

A.H., Dechavanne moqué : indemnisation réduite, LB 01/01/1993

 

La Cour d’Appel de Douai a fait une fleur au /sampler/ Bernard Scholl.

 

1993

Jo Gérard, Arte ou le doigt dans l’œil, LB 04/12/1993

 

L’émission lamentable consacrée par Arte à notre pays illustra ce propos qu’en 1952 me tint Sacha Gui­try : « Le drame de notre siècle c’est que les gens bêtes pen­sent ».

Or « penser » est moins fati­gant que de se bien documenter quand on aborde l’histoire d’une nation.

La nôtre, de décréter les mes­sieurs d’Arte, est « artificielle ».

Voilà qui est singulier puisque déjà le grand historien romain Tacite écrivit: « Belgae Gallorum robur »: « Les Belges sont l’énergie des Gaulois».

Au XVIe siècle, Juste Lipse définit Philippe le Bon tel le « Conditor Belgii », le fonda­teur de la Belgique.

Dès 1599, notre Souverain l’archiduc Albert signe tous ses actes officiels : « Albertus, Princeps Belgarum », Albert Prince des Belges.

 

EN 1465

 

En 1465 s’assemblent à Bru­xelles les Etats généraux com­posés de délégués de notre clergé, de notre noblesse et de nos métiers.  Ils se réuniront plus de cent fois durant l’An­cien Régime afin de voter, d’amender ou de refuser les budgets annuels que leur sou­mettront nos monarques suc­cessifs.

« L’Etat c’est nous », pou­vaient affirmer ces députés pendant qu’en France Louis XIV  proclamait : « L’Etat c’est moi ».

A part cela, nous sommes une nation « artificielle ».

 

LA PREUVE PAR L’ART

 

Arte aurait mieux justifié son nom si elle avait étudié les interférences artistiques entre Wallons et Flamands formant le vivant tissu de notre culture originale.

Ainsi le compositeur wallon Guillaume Dufay forme le Fla­mand Ockegem qui initiera à la musique le Wallon Josquin des Prés qui influencera le Fla­mand Willaert.

Le Wallon Lambert Lom­bard enseignera la peinture au Liégeois Jean de Ramet qui for­mera l’Anversois Otto Venius qui enseignera son art à Ru­bens qui à son tour le transmet­tra à Gérard Doufet, grand por­traitiste liégeois.

On admettra que de tels échanges ne confirment pas le caractère artificiel de notre pa­trie.

 

CETTE IGNORANCE

 

Arte et ses « penseurs » pous­sèrent l’ignorance jusqu’à ne pas savoir qu’en 1739 parut à Bruxelles, un imposant dic­tionnaire de 1.200 pages inti­tulé « Bibliotheca Belgica » et contenant les biographies de centaines de Belges écrivains, artistes, hommes de science, religieux.  Parmi ces personna­lités toutes qualifiées de Belges dans ce dictionnaire, près de cent ans avant 1830 : Vésale, Froissart, Van Dyck, Roland de Lassus, etc.

 

ET LES NOMS ?

 

En Wallonie, que de leaders politiques portent des noms flamands : le président Spitaels, le bourgmestre de Char­leroi, Van Cauwenberg, feu André Cools, et j’en passe tan­dis que chez les Flamands on trouve des Chabert et des An­ciaux.

Voilà qui illustre bien des échanges, des évolutions et l’évidence de racines familiales solidement enfouies dans une terre nationale et combien typique, celle d’un peuple com­posé de Wallons, ces Latins les plus proches de l’Allemagne et de Flamands, ces Germains si voisins de la France.

 

ET POUR CONCLURE

 

A condition de travailler da­vantage son sujet et de moins le « penser », Arte aurait décou­vert ce texte paru, le 10 août 1830 dans « Le Courrier des Pays Bas » : « Les Belges ont une nationalité qu’on ne peut affecter de méconnaître qu’en répudiant le long témoignage de leur passé et en ne tenant aucun compte des nombreuses spécialités de caractère qu’ils présentent encore aujourd’hui. Il est vrai que cette nationalité n’a pas toujours suffi au main­tien de leur indépendance et que longtemps les Belges n’ont vécu leur propre vie que sous la protection de quelque grande puissance.  C’est là une raison non pas de nier leur nationa­lité, mais de la déclarer d’au­tant plus forte et plus vivace puisque l’étranger protecteur n’est jamais parvenu à l’absor­ber et à la perdre dans sa propre nationalité ».

 

LA FLECHE DU PARTHE

 

Plantons enfin la flèche du Parthe dans l’émission d’Arte.

En 1630, fut imprimée la toute première carte de New York.  Je la possède dans mes archives.  Or, dans son car­touche, elle porte cette inscription: « Novum Belgium».  Pourquoi ? Parce qu’en 1624, trente familles wallonnes avaient fondé Manhattan et puis New York.

Alors, Messieurs les « pen­seurs » d’Arte ?

 

1993

J. M, Bxl, Haro sur la RTBF, Télépro 20/11/1993

 

« La radio RTBF1 nous casse vraiment les pieds avec le sacro-saint sport plus des programmes entièrement axés sur la France (15 minutes conscrées à Marseille et le fameux Tapie et 2 minutes pour les nouvelles belges).  A se demander par moments si la RTBF est devenue une succursale de Radio France. »

 

1993

Jean-François Dumont, TF1 Belgique: “gelé”, LB 22/12/1993

 

“Victoire belge dans la sage: la plainte de la “une” pour forcer l’entrée de ses publicités n‘est pas recevable.”

 

1993

St. S., RTL Tvi se prononce pour le protectionnisme, LB 03/09/1993

 

« La chaîne privée entend sauvegarder l’audiovisuel de la Communauté.  En ligne de mire : les chaînes françaises. »

Selon RTL TVi, il y a une « concurrence déloyale entre les chaînes belges (…) et les chaînes françaises, « qui ne paient pas d’impôt, pas de TVA, et ne créent pas d’emploi.  Il n’y a pas de réciprocité Belgique-France, il n’y en a jamais eu.  La France est protectionniste depuis Colbert.  Il n’y pas de raison que cela change. »

 

1994

Fernand Letist, La francophonissime TV5 a dix ans, LS 30/03/1994

 

« Amies des voyageurs francophones, … cadre d’épanouissement pour francophiles du monde entier, TV5 vit pourtant en Belgique une situation absurde.  Elle reste interdite de câble en Flandre … »

 

1994

Jean-François Dumont, RTBF: Arte/21 s’en va, l’info régionale revient, LB 22/02/1994

 

M. Stalport, administrateur général de la RTBF: “La Communauté française consacre des millions à TV5, mais elle n’a rien fait pour Arte.”

 

1995

Anne Masset, Les doubleurs belges doublés par les Français?, LB, 20/01/1995

 

Grève des doubleurs français.

 

Pendant la grève ls ont été remplacés par des doubleurs belges.

Or, un décret du CNC  datant du 23 février 1990, dispose que « le visa d’exploitation en version doublée ne peut être accordé que (…) si le tournage a été entièrement réalisé dans les studios situés en territoire français.  Toutefois, cete seconde condition n’ est pas exigée pour les films ayant la nationalité d’un Etat membre de la Communauté économique européenne et pour les films ayant la nationalité canadienne doublés au Canada. »

 

1995

Fr. M.., Une semaine pour fêter la langue française, LB, 02/03/1995

 

La première édition aura lieu du 13 au 20 mars dans toute la Communauté française.

Opération ‘La langue française en fête’

 

1995

J.-F. Dt., France-Info: “sans risque”, LB, 18/11/1995

 

Arrivée de France Info Europe en 1996.

FIE n’ émettrait que sur Bruxelles et il n’ y aurait ‘pas de décrochage belge de France Info’, selon M. Sevrin, directeur de la RTBF Radio.

 

1997

Jacques Wanty, BXL, La Belgique discréditée via une émission de télévision, LB 26/07/1997

 

Emission consacrée à la Belgique sur ARTE: reprise par la RTBF.

Quelques extraits significatifs:

– Qu’est-ce qu’un Belge?  – Un Français inférieur.

– Je suis Belge et heureux .  Ce qui prouve qu’un imbécile peut être heureux. (Jacques Brel)

– La Belgique, c’est les frites, la BD, et les querelles linguistiques. (Bernard Pivot)

– Plus quelques-uns des propos les plus méprisables de Baudelaire, dont l’animateur principal feuilletait l’ouvrage “La Belgique déshabillée” avec gourmandise.

– Aucun historien , à part Anne Morelli, une historienne engagée, ne fut cité ni convié, tels Jean Vanwelkenhuizen, Balau, Jacques Williquet, Jean Stengers, Jo Gérard, et combien d’autres.

– Aucune allusion à l’épanouissement artistique dans la belgique contemporaine.

“N’est-il pas étonnant de voir repris tel quel, avec complaisance, un semblable programme par notre télévision publique?”

 

1997

Nouveaux projets français de pub TV “belge”, LB 24/11/1997

 

France 2 et France 3 pourrait engranger un milliard de Fb à partir de publicité destinée au public belge grâce à l’arrêté de la Communauté française prévoyant la taxation de la publicité télévisuelle.

 

1999

Comment la France a bouffé la Belgique?, LB 07/08/1999

 

Sous-titre de l’enquête du ‘Nouvel Observateur’ consacrée à la ‘razzia’ dont a fait l’objet le capitalisme belge au cours de la dernière décennie.

 

1999

José-Alain Fralon, L’éclatement de la Belgique ou chronique d’une mort impossible, in: Le Monde, 07/12/1999

 

Flamands et francophones ont besoin d’une Europe stable et riche.  Ils ne prendront pas le risque de créer une zone de turbulence en se séparant.

 

1999

José-Alain Fralon, Le Capitalisme belge, mauvais exemple du futur modèle?, in: Le Monde, 07/12/1999

 

Français et Néerlandais se sont emparés des plus belles entreprises du pays.

 

1999

Laurence Mundschau, David veut un Goliath moins cher, LB 23/01/1999

 

Depuis le 2 janvier, “Internautes belges en colère – Kwaad Belgisch internet” (IBEC-KBI) répercute la revendication des internautes européens: moins chères!

Les deux webmasters belges s’inspirent de l’expérience d’internautes français regroupés en associations auprès de parlementaires ou de lobbyistes d’Outre-Quiévrain.

 

1999

Les titres français: de sérieux rivaux, LB 20/05/1999

 

La presse francophone doit affronter, sur son propre marché, un adversaire supplémentaire.

 

2000

Carette Christian, « J’en ai marre des Australiens », AL 30/09/2000

 

Isabelle Draux, Belge, assure les annonces en français « (toujours deuxième langue olympique (…)) ».

« La ministre française Marie-Georges Buffet l’a d’ailleurs décorée lors de son séjour ici, au nom de la francophonie. »

 

2000s

Le Soir magazine / Magtélé 

 

En première page, en photo: Cerrada (candidat belge pour la France) avec les présentateurs français Fayer et Ruquier sur France

2 pages plus loin : présentation de la candidate belge…

 

2000

Pierre-François Lovens, “Le Matin”: l’administration wallonne remet un avis négatif, LB 25/02/2000

 

Projet financier de relance:

partenaires ‘privés’: 170.000.000 BEF, dont

“France Soir” (14.000.000 en espèces et 36.000.000 en apports logistiques)

Colbelfra / Radio Contact (4.000.000 en espèces et 10 millions en prestations).

 

 

2000

Patrick Haumont, La France domine l’Europe comme elle a dominé le monde (sic), LB 03/07/2000

 

L’Euro 2000 s’achève sur la victoire de Champions d’exception.  Que pouvait-on espérer de mieux?

 

2000

Nicolas Ghislain, UGC poursuit sa croisade belge, LB 06/04/2000

 

Rachat du complexe Gaumont à Anvers.

UGC se rapproche du numéro 1 belge, Kinepolis.

 

2000

Ph. Vdb., “Le Matin”, en sursis, joue sa toute dernière chance, LB 03/01/2000

 

Deux candidats à la reprise: un belge et ‘France Soir’.  France Soir a été préféré au candidat belge car ce dernier n’ offrait pas “la garantie suffisante au niveau de l’indépendance éditoriale”.

 

2001

Fernand Letist, Namur à l’écoute des pros français, LS 14/12/2001

 

Le ministre visite Radio France et France Télévision.

« Auprès de Pascal Delannoy, directeur de France Info, il fut rappelé au ministre que depuis dix ans, la chaîne toute info est, sans succès, demandeuse d’un partenariat avec la RTBF pour un décrochage « belgicisé » sur l’agglomération bruxelloise.  (…)

L’après-midi, Richard Miller /ministre de l’Audiovisuel/ le passa dans le pôle télé de France Télévision, à huis clos avec son président Marc Tessier et les responsables de la chaîne. »

 

2001

La RTBF coincée entre sa régie et ses annonceurs, VA 13/11/2001

 

Le ministre Miller a confirmé que les télévisions locales subissent également les effets de la mauvaise  santé de la RMB, qui ne leur a plus payé de recettes publicitaires depuis juin. Aussi, les télévisions locales wallonnes envisagent-elles comme télé-Bruxelles de quitter la RMB pour France-TV.

 

2001

Fernand Letist, Namur à l’écoute des pros français, LS 14/12/2001

 

Le ministre visite Radio France et France Télévision.

« Auprès de Pascal Delannoy, directeur de France Info, il fut rappelé au ministre que depuis dix ans, la chaîne toute info est, sans succès, demandeuse d’un partenariat avec la RTBF pour un décrochage « belgicisé » sur l’agglomération bruxelloise.  (…)

L’après-midi, Richard Miller /ministre de l’Audiovisuel/ le passa dans le pôle télé de France Télévision, à huis clos avec son président Marc Tessier et les responsables de la chaîne. »

 

2001

Fernand Letist, Polémique franco-belge autour des « Tueurs du Brabant », LS 03/04/2001

 

CANNES / Lors du MipDoc (minimarchés des documentaires précédant le MIP-TV), Ives Swennen, le responsable des coproductions à la RTBF a fermement expliqué à son homologue de France3 pourquoi sa chaîne n’a pas collaboré à une action inutile sur la tristement célèbre série d’attentats qui ont secoué la Belgique dans les années 80.

Il s’insurge contre la diffusion d’une fiction française de 52 minutes produite par Pathé TV et intitulée « Les Tueurs fous du Brabant ». Ce dossier a été traité comme un polar mais selon Ives Swennen, la réalité a été beaucoup moins cinématographique que cela.

 

2002

AB4, chaîne illicite ?, LB 22/11/2002

 

La SABAM (Société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs) attaque AB4 en justice parce que cette chaîne n’a pas obtenu une autorisation préalable de la Sabam.

 

2002

Audiovisuel / AB4 – Les Français ne respectent pas leurs obligations, VA 31/10/2002

 

Après la diffusion depuis lundi en Belgique de la chaîne de télévision française AB4, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) de la Communauté française (sic) regrette que le CSA français ne l’ait pas consulté avant d’autoriser la diffusion de cette chaîne par satellite et par câble. Il déplore aussi que son homologue ne l’ait pas informé ensuite de sa décision.

 

2002

Ferdinand Letist, Médias / Le marché audiovisuel belge francophone à la merci d’une troisième régie ?, LB 20/02/2002

 

André Van Hecke, ex-patron de la régie IP de RTL : « Une RMB trop faible ouvre un boulevard à cette troisième régie ainsi qu’aux appétits français qui piaffent à la frontière. Il faut leur opposer une RMB et une IP fortes (…). Les menaces françaises sont puissantes, déstructurantes et mettraient à sac toute capacité de création audiovisuelle communautaire. »

 

2002

Journal France 2 (03/06/2002)

 

X. Malisse (« petit Belge ») à Roland Garros battu par le Français Clément.

 

2002

Letist Ferdinand, Médias / Le marché audiovisuel belge francophone à la merci d’une troisième régie ?, LB 20/02/2002

 

André Van Hecke, ex-patron de la régie IP de RTL : « Une RMB trop faible ouvre un boulevard à cette troisième régie ainsi qu’aux appétits français qui piaffent à la frontière. Il faut leur opposer une RMB et une IP fortes (…). Les menaces françaises sont puissantes, déstructurantes et mettraient à sac toute capacité de création audiovisuelle communautaire. »

 

2002

P.-F. L., Radios, – fréquences / « Et pourquoi pas Musique 3 à Paris ?! », LB 27/10/2002

 

Richard Miller réagit aux propos critiques de la direction de France Culture.

Jean-Marie Cavada, patron de Radio France, et Laure Adler, directrice de France Culture, ont affiché leur mécontentement suite à l’accord sur les nouveaux plans de fréquences des trois Communautés belges. Un accord qui vient de confirmer la mise à l’écart « de facto » de France Culture de la bande FM noir-jaune-rouge.

Laure Adler a brandi la menace d’un recours devant la Commission européenne (…).

Cependant, M. Miller tient à rappeler qu’une demande de coordination de fréquence, émanant de la Flandre, avait été adressée à la France pour l’occupation du 98.1 par Q-Music. Et que l’administration française compétente y avait répondu positivement.

M. Miller, irrité par la prétendue violation de l’engagement européen de la Communauté française (sic) réagit : « A suivre leur raisonnement, il serait tout aussi légitime de leur demander que Musique 3, chaîne culturelle publique francophone, comme France Culture, puisse être entendue à Paris. »

 

2002

Petit Cédric, France Culture en front chez Miller, LB 25/10/2002

 

Alors que la fréquence était historiquement (sic) occupée par France Culture, VTM a installé depuis novembre 2001 la chaîne commerciale néerlandophone Q-Music.

Selon Laure Adler, directrice de cette radio, affirmait son intention d’intervenir auprès de la classe politique belge : « (…) Jean-Marie Cavada et moi nous sommes réunis (…) à ce sujet. J’ai envoyé un message au Président de la République, pour envisager un recours auprès de la Commission européenne. »

Alors que les négociations sur le plan de fréquences sont arrivées à leur terme, Laure Adler dit que l’accord signé mardi est rien de moins qu’« une catastrophe, qui contrevient à la construction d’une Europe culturelle cohérente ».

 

2002

Pierre-François Lovens, Canal+ ne « tue » pas le belge, LB 10/01/2002

 

Suppression de 3 émissions « made in Belgium ».

 

2002

RADIO, AL 13/11/2002

 

Un comité belge pour France Culture

L’Association des Auditeurs de France Culture (AFC) a décidé de mettre en place un Comité de soutien à France Culture en Belgique afin de lui obtenir une fréquence qui ne soit plus brouillée par la radio flamande (sic) Q-Music, dont les fréquences sont fort proches.

 

2002

Anne Sandront, Musique / Bienvenue à MCM Belgique, LB 25/01/2002

 

30 % d’œuvres musicales à texte francophone.

Et 6 % d’œuvres de compositeurs, artiste ou interprète de la Communauté française. Et pas seulement ceux qui chantent en français …

 

2003

Mathieu Van Overstraeten, Télédistribution / L’acquéreur de Coditel se dévoile, LB 28/09/2003

 

Il a été racheté par Altice One, société française.

 

2004

Le projet ‘RBI’ avance, LB 21/12/2004

 

La RTBF vient de marquer son accord sur la constitution d’une ‘AISBL’ de droit belge où on retrouve, à parité, la RTBF et Radio France Internationale

 

2005

Gillard Patrick, Otages / Florence Aubenas et… les autres!, LB 29/04/2005

 

 

COMMENT EXPLIQUER TOUT CE BATTAGE MÉDIATIQUE autour de Florence Aubenas et Hussein Hanoun al-Saadi, son in­terprète ? Parce qu’elle est fran­çaise ? Parce qu’elle est une grande journaliste l Parce qu’elle travaille pour le quoti­dien « Libération » ? Parce qu’elle écrit des livres ? Parce que son enlèvement a eu lieu quelques jours après la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot ? Parce que… que sais-je encore ? Quelles que soient les plus louables raisons de cette vaste et incessante campagne médiatique, peu­vent-elles cependant justifier que ce battage fasse écran sur les drames que vivent tant d’autres otages, journalistes ou non, français ou de toute autre nationalité, détenus en Irak ou partout ailleurs de par le monde ? Si, face aux apparents atermoiements de l’Elysée et du gouvernement Raffarin, la libéra­tion de Florence et Hussein doit être obtenue au prix d’une campagne médiatique qui finit par occulter jusqu’à la dispari­tion de Fred et tous les autres otages, celle-ci n’a-t-elle pas quelques relents d’injustice ?

 

2006

Le drapeau belge flotte sur le Fort Boyard, VA 08/09/2006

 

Le fameux jeu adapté à la sauce belge.

 

2006

Michelle Mayerus (Rombach-Martelange) (G.-D. de Luxembourg)

LES COMMENTAIRES DU PATINAGE ARTISTIQUE, CTR 03/03/2006

 

La RTBF a décidé de ne pas re­transmettre les J.O. de Turin. C’est désolant… Nous devons donc nous rabattre sur les chaînes françaises. Mais il est pénible d’avoir à suppor­ter les commentaires de Nelson Monfort et de ses acolytes lors des épreuves de patinage artistique. Chauvinisme et parti pris sont notre menu quotidien. Le sommet a été at­teint lors de la finale de danse sur glace. Philippe Candeloro et Annick Dumonty ont fait preuve d’une anti­sportivité inadmissible, leur couple favori (français, bien sûr) ayant raté de peu la troisième marche du po­dium. Le journaliste eut, du reste, bien du mal à essayer de modérer les propos de ses deux coprésentateurs. Auraient-ils oublié la devise de Pierre de Coubertin ?

 

M.D., Bruxelles.

 

Depuis toujours, j’adore le pati­nage artistique, et, pendant des an­nées, je me suis délectée des retrans­missions de la RTBF avec les très bons commentaires d’Eric Krol, que je regrette beaucoup. Mais désor­mais, il faut se rabattre sur Eurosport ou sur France 2 et France 3, hélas, le plus souvent à des heures impossibles et en se farcissant les commentaires de Monfort et Candeloro. J’étais donc on ne peut plus heureuse quand j’ai vu que la RTBF diffusait la finale hommes de Turin. Mais quelle ne fut pas ma stupéfaction quand le pro­gramme a été interrompu juste avant le groupe final, le plus intéressant ! Incroyable, inconcevable, inaccep­table ! Apparemment, on a pu voir la séquence en fin de soirée. Il a donc fallu zapper sur les chaînes hexago­nales et, finalement, pour une fois, heureusement que nos amis français étaient là ! J’étais tellement contente que j’ai même souri de leur chauvi­nisme exacerbé ! Et pour notre chau­vinisme à nous, merci, Kevin, pour cette belle neuvième place !

 

2006

Pierre-François Lovens, Bigot, le pari osé et risqué de Philippot, LB 23/03/2006

 

Le Français Yves Bigot occupera la fonction de directeur d’antenne TV.

 

2006

Pierre-François Lovens, Docu-fiction, audition et absolution, LB 22/12/2006

 

Coût de l’opération de « Bye Bye Belgium » /l’émission raciste phare de la RTBF/ : 170 000 €, soit 0,13 % du budget de la télé.

 

2007

Olivier Minne, qui vit depuis 20 ans en France, se demande s’il faut obliger les Flamands à rester.., DH 10/11/2007

 

PARIS Quand on vit à l’étran­ger et qu’on voit les événements avec un certain re­cul, on peut par­fois poser un re­gard dépassionné sur ce qui se passe. C’est le cas d’Oli­vier Minne. L’ani­mateur d’origine belge, qui vit de­puis 20 ans en France (il a même entamé une pro­cédure de natura­lisation française), a ainsi un point de vue différent des autres sur la crise qu’on connaît.

« J’ai toujours estimé qu’une nation se construisait autour d’un territoire et d’une langue commune. Pour la Belgique, à part le Roi et le drapeau, on peut se deman­der ce que les deux communautés ont encore en commun, tant il s’agit de deux cultures différentes. Si la Consti­tution le permettait, il faudrait faire un référendum pour savoir si les Fla­mands veulent encore de la Belgique. Jusqu’à quel point peut-on obliger deux communau­tés à cohabiter si une des deux veut divorcer ? Je ne sais pas si ce serait for­cément une catas­trophe si le pays se scindait en deux. Je me demande d’ailleurs tout sim­plement si, en créant la Belgique en 1830, on n’a pas tout simplement vendu un rêve dès le départ. »

 

2008

Yves Bigot, 64 millions d’impuissants ?, LS 29/03/2008

 

Je suis français, parisien, donc arrogant, et accessoirement, directeur des antennes de la RTBf (et d’Arte Belgique). A ces dif­férents titres, et parce que j’y suis soupçonné « d’impuissance » (ne jamais dire ça à un Français), je me dois de répondre à la carte blan­che que M. Jan Goossens, très res­pectable directeur du KVS, a cru bon de devoir publier dans Le Soir et De Morgen.

Il n’a pas aimé « Tenue de soirée » à Bruxelles ; C’est son droit. (…)

 

Si la France se souvient avec nostalgie (sic) de la « Belgique de papa », c’est parce que, comme la France, comme les Pays-Bas, elle semblait alors favori­ser l’humanité, la solidarité, la fraternité, plutôt que la guérilla ethnocentrique qui commande cette réponse. (…)

 

2008

François Tron, Parisien, succède à Yves Bigot à la direction de la RTBF, AL 19/07/2008

 

2008

Paul Galand (Ecolo), LS 02/04/208

 

TV5 Monde, la chaîne interna­tionale de la francophonie, vit-elle ses derniers temps ? Poser la question en ces jours où l’on vient de fêter la Francophonie n’est pas pure spéculation. En cause, la manière dont les autorités françaises mènent la réforme de leur audiovisuel extérieur (RFI, France 24 et TV5 Monde), laquelle devrait aboutir, comme le préconi­se le rapport-dû conseiller du prési­dent de la République, à la créa­tion « d’une modernité médiatique qui soit une alternance à CNN et AI-Jazira ».

(…)

Le projet est français. Comme l’ambition : celle de « redonner à la France sa capacité d’influence et d’entraînement »

 

Le reste du monde est considé­ré ici comme un simple déversoir des productions hexagonales. Le projet est français. L’ambition l’est aussi, celle de « redonner à la Fran­ce sa capacité d’influence et d’en­traînement ».

 

(…) La France doit comprendre qu’un projet franco-français pour TV5 n’a aucun sens.

 

2009

St. L., La blague belge du SdF, in: VA, 29/04/2009

 

STANDARD • Nous ne sommes pas le 1 avril: donc je vous le dis plus ou moins sérieusement.» Pierre François en a étonné plus d’un, sur les ondes de Bel-RTL, hier matin. Avec quoi, donc? Avec son idée d’organiser le test-match au Stade de France, à Saint-Denis. Quelques heures plus tard, le temps de faire le tour du web belge et français, le directeur général rouche corrigeait: « Il s’agit de second degré. Il est de toute façon trop tôt pour parler de ça. Et s’il y avait un test-match, rien ne pourrait être annoncé avant d’en avoir discuté avec Anderlecht Sans parler du fait que le Stade de France sera occupé par le concert de Johnny Hallyday à ce moment-là.» Malgré tout, Pierre François reprend sa plaisanterie pour pointer la fédération du doigt: « J’ai voulu mettre en évidence le manque d’infrastructure de la Belgique. Plus que vraisemblablement, on privilégiera la formule de l’aller-retour. Un match unique au Stade Roi Baudouin ? Vous trouvez qu’au Heysel, à Bruxelles, c’est un terrain neutre? »                       

 

2010

La Libre. Be

La carte de la Belgique redessinée par TF1 (VIDEO)

 

Mis en ligne le 27/04/2010

 

Une crise politique en Belgique… Il est normal que nos voisins les Français en parlent, mais décidemment, ils ne comprendront jamais rien à notre petit pays. Voici la nouvelle carte politique belge vue au JT de TF1 lundi soir. On y apprend que la Wallonie se situe au nord du pays, tandis que la Flandre est au sud du pays… Drôles de Français.

 

2012

Football: une « soirée latine », RTB 14/06 pm

 

Italie – Croatie

Espagne –Irlande

 

2 Documents

La RTB, collabo de la France

(Henri Driege (Bruxelles), in: LB,09/08/1989)

La RTBF, collabo de la France

(LB, 01/12/1993)

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