La France contrôle la presse francophone en Belgique et encourage le racisme anti-néerlandophone, anti-wallophone, anti-américain, anti-anglophone, pousse à la division de la Belgique.
1974 |
Michel D’Heur, Des relations plus étroites avec la France, VA 07/06/1974
« L’autonomie culturelle ne devrait cependant pas être bénéfique pour la seule communauté flamande. Une fois bien comprise, elle nous permettra, à nous, Wallons, de reprendre – réellement et uniquement en matière culturelle – notre rang de province française. »
« On ne soulignera jamais assez, par exemple, l’influence néfaste qu’exercèrent la prédominance flamande au sein de l’Etat et le centralisme bruxellois sur le langage et l’expression d’un très grand nombre de Wallons. »
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1979 |
M.K., Week-end à Maastricht, La ville française des Pays-Bas, LB 25/08/1979
« Maastricht n’aime que la cuisine française … Française aussi, la Grand-Rue des Tanneurs où l’on voit, sous les tilleuls, des Maastrichtois jouer … à la pétanque! Décidément, Maastricht est bien une ville méridionale ! »
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1980s |
La presse belge en sursis, in: Neerlandia, …, p.4
« En 1975, Robert Hersant, directeur du Figaro, rachetait Nord Eclair (Roubaix), devenu en quelques années « le grand quotidien franco-belge » (éd. à Tournai, Mouscron, Mons, …). En 1983, il entra au Conseil d’Administration du groupe Rossel, éditeur de la Nouvelle gazette (Charleroi), Le Soir (Bruxelles), La Meuse (Liège), La Lanterne (Charleroi) et d’une demi-douzaine d’hebdomadaires. Il est entré récemment dans le capital de la société éditrice du rappel (Charleroi), du Journal de Mons, de l’Echo du centre (La Louvière) et du Courrier (Philippeville). Cela n’est pas sans conséquence sur l’orientation politique d ces journaux. On dit que le ministère français des « Affaires extérieures » voit avec bienveillance le contrôle progressif de la presse belge francophone par un groupe parisien susceptible l’influence française. »
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1980 |
M.C.E., Encore « M. Requiem », PP? , 02/10/1980
(p.82) « Ni la mentalité wallonne, ni les dispositions d’esprit des Bruxellois ne sont à l’unisson avec la rigueur cartésienne de la pensée française. »
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1980s |
Marianne Burton, Welkenraedt, …, Libelle Rosita, s.d., p.60
« Commune à 100 % francophone, Welkenraedt fait bel et bien partie intégrante de la Wallonie et ne doit ce nom à consonance néerlandaise qu’aux caprices de l’histoire . »
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1980 |
Jean Daloze, En relisant M. Outers, LB 14/02/1980
« A Berne, une administration nationale trilingue (allemand, français, italien) est normale dans une ville unilingue. Mais ce n’est pas possible dans la région bruxelloise dont les composantes populaires sont bilingues. »
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1980s |
Pierre Lempereur, réd. chef, in: Quiz-Magazine, 1, p.1
« Marignan: 1516! Ne hurlez point! L’histoire n’a pas changé, le calendrier ne s’est pas métamorphosé et c’est toujours en 1515 que François Ier remporta sur les Suisses une bataille célèbre! »
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1982 |
Le grand prix d’Imola, LB 29/04/1982
« …duel entre Didier Pironi, le Français, et Gilles Villeneuve, le Québécois. »
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1982 |
Pierre Thonon, Les sortilèges de la pierre à barbe (amiante (2)), pp.56-66, P.P.? 02/09/1982
(p.56) ‘En main, un caillou d’amiante de la plus grande mine du monde, « celle d’ Asbestos – Québec – que nous avons découverte ensemble dans la première partie de ce dossier. »
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1986 |
Jean-Marie Colin (Lesve), Je suis Belge (et je ne me soigne pas !), in : VA 05/11/1986
En lisant mon journal, j’apprends la « création d’un nouveau mouvement pour le rattachement de la Wallonie à la France ». L’article est relativement important. Moi, je sais, je lis le journal ? Non, car j’aurais dû aussi y apprendre que, le samedi 18 octobre, s’est tenue, à Bruxelles, une importante réunion d’un groupement de personnes voulant préserver ou reconstruire l’union des Belges. J’ai eu beau éplucher à fond mes journaux des trois derniers jours : aucune trace de cette réunion ! Mais, enfin, peut-être devrais-je m’en faire une raison : les médias wallons sont-ils encore belges ? A la R.T.B.F. (qui a trouvé utile d’ajouter un F à son sigle, pour éviter toute confusion sans doute), le repas de midi est déjà devenu déjeuner, et celui du soir, le dîner. Septante et nonante s’effacent progressivement pour céder leur place à soixante-dix et quatre-vingt-dix. Nous faisons partie de ce que l’on appelle maintenant la « communauté française de Belgique ». Cela a vraiment pour moi un goût très prononcé de « personnes déplacées ». Comment peut-on parler de retour à la France alors qu’historiquement nous n’y avons jamais été intégrés ? Comment peut-on pactiser avec un mouvement français dont l’objectif est « la disparition pacifique de l’Etat belge » ? Comment peut-on avoir si vite oublié toutes les vicissitudes que nous a infligées notre chère « grande sœur » ? Ces francophiles à tout crin ont peut-être avec eux beaucoup plus de gens que nous le croyons, mais je puis leur affirmer ‘qu’il y a encore beaucoup de personnes qui croient en notre devise nationale. En tout cas, j’ose le dire, je suis Belge (et je ne me soigne pas !).
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1987 |
La France, amie de la Belgique, Mme Porignon, Lî, LS 19/12/1987
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1988 |
Librévasion, LB 09/12/1988
« La LIBRE BELGIQUE et TRANSAIR invitent 378 Librévadés à découvrir du 5 au 13 septembre 1989 l’Amérique de langue française, ce Canada immense et multiple. »
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1988 |
Christine Simon, Onze romanistes belges envahissent l’Espagne, LS 12/04/1988
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1989 |
G. Guyot (Sint-Josse / Saint-Josse), Le Bicentenaire, LB 19/07/1989
Le lyrisme déployé par les médias francophones pour la célébration du Bicentenaire de 1789 relève davantage du mythe que de la vérité historique. S’il est juste de célébrer la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » dont les Anglais furent d’ailleurs les précurseurs par les « bills du Test (1673), de l’Habeas Corpus » (1679) et surtout du « Bill of Rights » en 1689, il ne faut, pas moins oublier qu’à partir de 1792, ces mêmes Français la violèrent continuellement au point de vue religieux, politique et social. La guerre « libératrice des peuples » ne fut plus qu’un prétexte pour devenir conquérante et impérialiste. Les Pays-Bas du S. – future Belgique – furent annexés malgré eux par la 1re République française, leur patrimoine artistique détruit ou pillé, leurs églises fermées et le clergé persécuté. Tout cela, on semble l’ignorer en faveur de l’imaginaire et aux dépend de la vérité. Et actuellement, la poignée de Wallons, qui souhaiteraient devenir Français, paraissent méconnaître qu’ils seraient traités en « petits Belges » moqués à plusieurs titres ou exploités à d’autres. Tout événement historique est relatif et porte en soi le meilleur et le pire aux conséquences imprévisibles pour ses auteurs. Les révolutions de 1789 et de 1917, sans parler de beaucoup d’autres, « ont dévoré leurs propres enfants ». Le reste n’est que spectacle ou littérature.
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1989 |
J.-Fr. Dumont, Une carte de presse dans tous ses Etats, LB 18/04/1989
« L’ information dans le monde – 206 pays au microscope » aurait pu être un outil fabuleux. Héla … « La lecture du chapitre belge, truffé d’erreurs grossières et d’approximations ridicules, permet toute les inquiétudes. On y « apprend » ainsi qu’il n’existe chez nous aucun périodique d’information générale proprement dite, que la « Gazet van Antwerpen » et « Het Belang van Limburg » sont des journaux diffusés dans la partie francophone, … que Télé 21 s’appelle TV2. » « On voudrait croire que ce couac est le malheureux et unique incident de parcours. Mais si le voisin du pays éditeur est aussi mal exploré, quelle confiance accorder aux informations sur le Yémen du Nord, les îles Maldives, le Botswana ou la Nouvelle-Calédonie. »
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1989 |
Le cyclone Hugo balaye l’archipel des Antilles, LB 18/09/1989
« Plus de 3000 sans-abris à la Guadeloupe … » ‘Il a atteint la Guadeloupe, « ainsi que le Dominique voisine », dimanche.
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1989 |
Pierre Sbille, De tous les peuples de la Gaume …, LB 15/07/1989
« La chaleur de ces Gaumais qu’on dit un peu marseillais. »
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1990 |
Encore des perles de l’ Agence France Presse, S 27/11/1990
« Une dépêche du 23 novembre nous apprend que « les partis ont pris le relais des responsables ministériels régionaux. » Voilà le débat Communauté-Région tranché depuis Paris … » « Un peu plus loin, il est écrit que les enseignants « sont en grève totale depuis la rentrée. On croyait pourtant savoir que c’est depuis le début octobre. Bah! Un mois de plus ou un mois de moins … »
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1990s |
M.K., Week-end à Maastricht, la ville française des Pays-Bas
(où il existe une cuisine française, où on joue à la pétanque)
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1990 |
La propagande anti-bruxelloise de Strasbourg, LB 19/11/1990
Dans « Strasbourg magazine », une lettre d’un Bruxellois opposé à Bruxelles, capitale de l’ Europe. S.M. = une revue éditée et distribuée gratuitement par la Mairie.
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1990 |
AUTOMOBILISME / GP du Mexique / Impossible n’est pas français, LB 26/06/1990
Pour preuve la victoire de Prost, dimanche à Mexico.
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1990 |
Bugno intraitable au Giro / Enfin un succès français, LS 30/05/1990
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1990 |
in : LB, 02/03/1990
« Quinze morts dans l’incendie du Sheraton au Caire. Huit Français parmi les victimes. »
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1990 |
Namur accueille de jeunes Québécois, LB 29/08/1990
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1991
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Marc Rozen, A Brighton, 40.000 étudiants étrangers dans la mire des hooligans, LS 17/08/1991
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1991 |
Fraternité et spécificité, LB 07/12/1991
Robert Hersant est présent pour 40 p.c. dans le groupe /Rossel/.
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1991 |
in : La lettre 5, 1991, p.1
« La Francophonie est d’abord un projet linguistique et culturel, … »
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1991 |
Tractions et moulin à vent, in: Le Républicain Lorrain, 28/07/1991
« Allures princière pour la « 11 » légère de 1950 devant le château de Maaseik, à la frontière franco-belge. » (sic)
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1992 |
Vielsalm sur le Minitel français!, AL 20/01/1992
« Chacun sait comme la France a largement devancé notre pays dans le domaine des télécommunications. »
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1992 |
Rattachistes vus de France, LS 28/10/1992
L’AFP (l’agence de presse trançaise) a diffusé un reportage sur le Mouvement wallon ‘pour le retour à la France (MWRF). Elle le crédite gentiment de 1.500 adhérents, mais parle plus méchamment d’une poignée de nostalgiques de l’empire napoléonien ! L’AFP rapporte que l’écho en France est faible. Elle n’épingle que deux déclarations : Jacques Legendre, maire de Cambrai, a un jour encouragé ses chers compatriotes wallons ; et le général de Gaulle aurait dit que seule la prise en charge par un pays comme la France peut assurer l’avenir des Wallons. Le reporter de l’AFP a interrogé des passants à Liège, berceau du MWRF, où l’on fête le 14 juillet davantage que le 21. Les Liégeois, écrit-il, ont à peu près la même réaction que si on leur parlait d’un rattachement à l’Antarctique ! François Perin répète depuis des années que les esprits ne sont pas encore mûrs. Manifestement, ils mûrissent très lentement…
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1992 |
Ancrage belge pour l’Echo, LB 23/06/92
‘…le groupe français Expansion de Jean-Louis Servan Schreiber possède 42 p.c. des actions de l’ Echo /de la Bourse/.
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1992 |
L’ire du consul belge en Helvétie, LB 4/06/1992
Dans le quotidien ‘de la Suisse », bien connu à Genève : dans un article paru au lendemain de la victoire de Bart Wuyts devant Guy Forget: « Guy Forget est déçu car il a été battu par un Belge, flamand de surcroît … »
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1993 |
« L’autoroute du séparatisme », in: LB 15/03/1993
« Le Monde » (qui a interrogé Karel Dillen, président du Vlaams Blok) annonça, en première page : que « la Flandre se sent sur l’autoroute du séparatisme » … dans ses éditions de samedi. (Aucun avis émanant du CVP, du SP, d’Agalev, etc.) « Curieuse attitude, en tout cas, d’un journal dit de référence et qui succombe à la légèreté et au sensationnalisme. A moins que d’autres fins, plus occultes … »
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1993 |
Histoires belges, LB 26/02/1993
a) ‘La presse hexagonale était largement représentée avec une équipe complète de TF1 et un journaliste du « MOnde » lors de la conférence de presse d’Hugo Weckx, où le ministre communautaire flamand justifiait la suppression sur le câble, en périphérie bruxelloise, des chaînes Télé-Bruxelles et Canal +.’ b) ‘Le journal « Libération » a consacré un long article à « celui qui mène un combat isolé contre la réforme institutionnelle qui ouvre selon lui la voie à une sécession flamande », note Jean Gol national.’
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1993 |
Mentez, mentez, … , LB 10/06/1993
L’AFP s’ adonne à un « exercice de style qui confine au terrorisme intellectuel ». ‘La Belgique, explique son correspondant à Kinshasa, affirme ne pas reconnaître le gouvernement d M. Birindwa /au Zaïre/. Mais elle n’ a pas non plus déclaré formellement qu’ elle reconnaissait celui de M. Tshisekedi.’ « L’ agence joue perfidement sur les mots puisque, de fait, si la Belgique ne reconnaît pas les gouvernements mais seulement les Etats, en vertu d’ une pratique diplomatique éprouvée depuis 150 ans, en revanche elle a accepté le gouvernement nommé par le haut Conseil de la République (HCR), par conséquent celui de M. Tshisekedi. C’est celui-là, et lui seul, qui constitue le gouvernement légal à ses yeux. »
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1993 |
J-F. L., « La Flandre, colonie française? – Quand les Flamands polémiquent, LS 09/03/1993
Un ouvrage collectif, rédigé essentiellement par des journalistes du ‘Financieel Ekonomische Tijd’ et du ‘Davidsfonds’.
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1993 |
Eric de Bellefroid, Il faudra encore manger du bifteck, LB 19/11/1993
– défaite de la France face à la Bulgarie 2-3 dans les 10 dernières secondes ; pas de qualification pour la Coupe du Monde « Notre ami Thierry Roland en avait avalé son bel organe, ce qui ne lui arrive malheureusement pas assez souvent. mais que la France se console donc, il lui reste toujours les championnats de boules de Perpignan. »
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1993 |
Eric De Bellefroid, Il faudra encore manger du bifteck, LB 19/11/1993
C’est sans doute parce que les Belges sont des gens excessivement terre à terre qu’ils sont aussi les champions du monde toutes catégories du rase-mottes. On leur avait dit qu’un nul suffisait ; le match fut nul en effet. Et on est d’autant mieux placé pour en juger qu’on ne l’a même pas vu. Mais il est des amis assez avisés pour nous assurer que nous n’avons rien raté. En tout état de cause, nos valeureux soldats sont enfin arrivés à destination. Comme Tintin en Amérique, à leur descente de bateau, ils remonteront la Fifth Avenue en voiture décapotable à la conquête du Nouveau Monde sous les vivats, les hourras, les confettis et les standing ovations d’une population new-yorkaise en délire. Il est vrai que, pour eux, la gloire n’a plus grand secret depuis, naguère, leur grandiloquent retour de Mexico. Cette fois, pourtant, l’aventure paraît mal embarquée. Les gamins, qui se croient déjà arrivés, sont plutôt mal partis et ils devront s’entraîner très fort d’ici l’été s’ils veulent éviter d’aller au-devant d’un terrible Trafalgar. A moins de rappeler, en dernière extrémité, quelques-unes de nos plus fines pointures, les Jan Ceulemans, Wilfried Van Moer, Raoul Lambert, Jack Teugels ou Georget Berto, celle qui nous firent tant frémir de bonheur Mais enfin, ne gâtons pas notre plaisir. Quand on voit les malheurs et déboires qui s’abattent décidément sur un pauvre pays voisin qui nous inspire généralement plus de respect que de pitié. Il n’y avait pas assez de parapluies bulgares pour une telle douche écossaise. Contrairement à l’inextinguible Roger Laboureur, qui n’a pas peur non plus de faire dans la dentelle, notre ami Thierry Roland en avait avalé son bel organe, ce qui ne lui arrive malheureusement pas assez souvent. Mais que la France se console donc : il lui reste toujours les championnats de boules de Perpignan.
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1993 |
L’Eurocorps s’hispanise et s’ouvre au flamand, Ch. Ly., LB 23/11/1993
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1993 |
Saive habite Luttich (sic), LB 25/05/1993
A Eurosport, retransmission de la finale des championnats du monde de tennis de table: J.-M. Saive contre Philippe Gatien (F.). (Il habitait Luttich (sic), en Belgique)
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1994 |
Autres patrons, autres formats, LB, 28/09/1994
Télépro devient ‘Télépro magazine’. Son nouveau propriétaire est le groupe français Bayard Presse, déjà présent en Belgique avec le magazine ‘Notre temps’ et des alliances, en Flandre, avec Roularta..
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1994 |
Autre patron, autres formats, LB 28/09/1994
Télépro: aux mains de Bayard Presse, groupe français
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1995 |
Jean-François Dumont, Presse: un axe Namur-Lille-Bruxelles, LB, 27/09/1995
Le groupe ‘La Voix du Nord’ prend une participation de 49 % dans ‘La Financière de l’Avenir’, filiale à 100 % du groupe ‘Vers l’Avenir’ et qui détient 32,3 % du capital de ‘Informations et Productions Multimédia’ (IPM), société éditrice des deux quotidiens belges ‘La Libre belgique’ et ‘La Dernière Heure/Les Sports’. Dorénavant, le groupe ‘la Voix du Nord’ disposera de deux administrateurs au conseil d’administration d’‘IPM’ et sera présent à son comité permanent institué au mois de juin 1995. Le groupe est depuis 1989 la propriété, pour 70 %, de ses salariés, les 30 % restants sont détenus à parts égales par le crédit Agricole et par des personnalités extérieures. Le groupe ‘La Voix du Nord’ assure en France le deuxième tirage, après Ouest-France.
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1995 |
Alain Heyrendt, Virton de Gaume et de France, LB 28/07/1995
En mars 1848, un groupe de Virtonnais décréta, “en un mouvement spontané”, son adhésion à la République renaissante. “Le drapeau rouge fut hissé sur le clocher de l’église Saint-Laurent et la foule acclama la tentative de “sécession” aux cris de “Vive la République, vive la France !”
Le goût des Gaumais pour la parole. “Ils l’ont vive, imagée, inventive, rapide et chantante, à cent lieues des gras et traînants accents wallons.”
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1996 |
Le “papivore” n’est plus, LB, 22/04/1996
Patron de presse en France et en Belgique, Robert Hersant est décédé. “…, attaqué sur son attitude pendant l’occupation de la France par l’armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale, Robert Hersant a toujours fait front jusqu’en janvier 1987 où une ordonnance déclarait éteinte l’action publique engagée contre lui.
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1997 |
Deux voix, un même parti, LB 26/12/1997
A l’occasion de la venue d’une délégation de 200 maires venus de la francophonie du monde entier, la Maison de la Francité a édité une brochure à propos de Bruxelles en ignorant le caractère bilingue de la ville. On n’y met l’accent que sur le caractère francophone de la métropole.
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1998 |
Vincent Braun, Le groupe de presse “La Voix du Nord”, objet de convoitises, LB 11/04/1998
= Voix du Nord Investissement / familles / Crédit Agricole > 49 % dans Financière de l’Avenir (51 %: Vers l’Avenir) > 32 % dans IPM/LLB/ La DH > 53 % dans Quatuor Invest >35 % dans IPM/LLB/DH
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1999 |
J.-F. Eg., La Wallonie ne veut pas rater l’avion, La NG 07/05/1999
De gros contrats aéronautiques vont être négociés par la Sonaca et la Sabca à Gosselies, Techspace Aero à Herstal, Alcatel Etca à Charleroi et Hexcel à Welkenraedt.
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1999 |
La poudre aux yeux
Le jeudi 2 septembre 1999, lors du JT2, la speakerine a déclaré dans une information sur le futur ‘sommet’ de la francophonie que l’on dénombrait “400.000.000” de francophones dans le monde.
Or, divers spécialistes français de renom évaluent leur nombre à … 75.000.000 maximum. Il semble qu’une fois de plus, les téléspectateurs belges ont dû avaler une propagande qui jette de la poudre aux yeux sur l’importance du français dans le monde.
Quand la RTB(F) va-t-elle cesser de nous considérer comme des ignorants? Il faut souligner que cette info nuit à l’apprentissage des langues nécessaires à l’épanouissement de nos enfants et contribue à nous isoler du reste du monde.
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2000 |
Henry Landroit, Tu parles ! ?, LL 37/2000, p.15-18
La francophonie dans le monde « Sur une grande carte du monde, tu pourras plus facilement situer les pays où l’on parle le français. Recherches-y la Tunisie, le Vietnam, la Guyane par exemple. Huit personnalités de par le monde parlent de l’usage du français dans leur pays. »
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2000s |
Le Mensuel littéraire et poétique (revue : tirage de 14.500 exemplaires avec l’aide du Ministère de la Culture de la Communauté française de Belgique, et l’appui de l’Ambassade de France, (…).
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2001 |
Geoffrey Wolff, Wallimage / Le mécène cinématographique du XXIe siècle sera montois, Nord Eclair 17/02/2001
« (…) le cinéma wallon est encore loin de son grand frère français, omniprésent dans la plupart des salles obscures des quatre coins du globe. Mais l’écart diminue. »
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2001 |
Sonia Pinkusowitz, Langue yiddish et vieux patois allemand, LS 27/02/2001
Le Soir du 1er février a traité le yiddish, langue vivante, enseignée à l’ULB ainsi que dans de grandes universités de par le monde, de « vieux patois allemand ».
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2001 |
Charly Dodet, La défense du français, AL 03/09/2001
« Gérald larose /de la Commission des états généraux sur la situation et l’avenir e la langue française au Québec. estime que le combat pour le français est celui du maintien et du développement de la diversité culturelle et linguistique dans le monde. » « La grande différence, c’est que les Québécois se battent pour leur langue, les Wallons pas. »
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2002 |
Joëlle Meskens, Hughes Dorzée, Le faux bordeaux tache la Belgique, LS 19/02/2002
Vaste perquisition dans quinze châteaux du Bordelais Accusé : le patron d’un holding vinicole, Roger Geens.
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2002 |
Philippe Geluck, in : LB 01/06/2002
France = FN + RACE
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2002 |
Philippe Paquet, Hésitations francophones, LB 21/10/2002
« La Francophonie se veut un contrepoids, politique et culturel, à la tentation hégémonique (sic) du monde anglo-saxon et des Etats-Unis (sic) en particulier. » (…) La Francophonie est fondée sur la francophilie et l’attachement aux valeurs démocratiques qui lui sont associés (sic).
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2002 |
Alain Lorfèvre, Le Manitoba répond en français, LB 17/10/2002
– « … des Gaulois résistent encore dans les Plaines à l’envahisseur anglophone. (…) » – « Tels d’irréductibles Gaulois, les 50 000 francophones du Manitoba résistent encore à l’envahisseur anglophone et à l’assimilation, acte honni synonyme de capitulation. » – « Les colons français du Manitoba … Leur histoire est marquée (…) par la déferlante des colons anglophones … »
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2002 |
Julie Lastarade, Florent Latrive, Alimentaire mon cher Watson, LB 25/10/2002
« /le/ Salon international de l’alimentation (Sial), le plus grand du monde, qui se tient à Paris. »
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2002 |
Foi Wallonne, in : Le Journal du Mardi, 86, 05/11/2002, p.5
« La Wallonie va mieux », indique un numéro spécial de la revue Toudi. Elle serait « plus que probablement une des plus riches régions de France ». Rattachiste, la publication de l’inclassable José Fontaine ? Pas sûr, puisqu’on peut aussi y lire qu’« une Wallonie indépendante est viable ». C’est beau, la foi.
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2002 |
Dominique Simonet, Acadiens et fiers de l’être, LB 19/12/2002
« Les autorités coloniales de la Perfide Albion … »
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2002 |
Eric Meuwissen, « Je l’aime votre Belgique », LS 26/02/2002
Hugo a dit de Waterloo : « Fausse montagne, faux lion ». Au Sénat en 1871, lors de la discussion qui se clôtura par le vote de l’expulsion de Hugo du territoire belge, le sénateur de Ribaucourt aurait, en évoquant le grand poète, parlé de « l’individu dont il s’agit » . La phrase injurieuse (sic) fera fortune. Et Victor Hugo furieux contre les parlementaires belges se fendit d’un vers assassin : « Et pour comble d’effroi, les animaux parlèrent. Un monsieur Ribaucourt m’appelle individu. » Un vers qui pour d’aucuns illustrera à jamais la mesquinerie de la petite Belgique et des ses hommes politiques à l’égard d’un des plus grands écrivains de tous les temps.
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2003 |
Jacques Mercier, Les belgicismes ont droit de cité, LB 25/08/2003
Celui qui voyage doit savoir qu’une partie du monde francophone ne comprendra pas ‘septante’ : un de mes amis s’est vu refuser en Bretagne un chèque portant ce mot ! »
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2003 |
Lionel FRANC, LA WALLONIE, UN PAILLASSON, POUR LA FRANCE ?, in : Renaissance Européenne, 56, 2003, p.3-5
Du fait de la présence de listes pro-françaises aux élections fédérales du 18 mai et du débat qu’elles ont suscite , il nous a semble utile d’aborder le thème du rattachement de la Wallonie à la France. L’Etat belge pouvant éclater d’un moment à l’autre, les Wallons sont en droit de s’interroger quant à leur avenir institutionnel, politique et culturel. Doivent-ils préparer une union de leur région à la France ou préparer leur indépendance au sein d’une nouvelle Europe ? Les animateurs de Terre et Peuple « Bannière de Wallonie » prennent part au débat… pour ne pas laisser retentir qu’un seul son de cloche !
Un courant d’air, pas frais du tout, a soufflé sur la Wallonie et Bruxelles lors des élections fédérales du 18 mai. Etaient candidats, dans l’ensemble des arrondissements électoraux francophones, ceux qui se présentent comme les derniers des Mohicans du mouvement wallon : les rattachistes à la France. Ces pseudo-Wallons défendent la thèse selon laquelle la Wallonie et Bruxelles n’auront d’autre solution que de se tourner vers la France lorsque la Flandre deviendra indépendante. Il s’agit en fait de francolâtres qui se font de l’Etat français une idée pour le moins surfaite et une piteuse idée de leur propre région. Comme il était prévisible, les résultats engrangés par leur formation – le Rassemblement Wallonie France – Rassemblement Bruxelles France (RWF-RBF) – furent médiocres. Malgré un appui médiatique non négligeable et une bonne occupation du terrain, le RWF-RBF n’obtient guère plus de 2 % des voix en moyenne. Des résultats qui ne leur permettent pas de décrocher un seul siége et qui prouvent qu’ils ne bénéficient pas d’un réel soutien populaire ! Tel est le problème des rattachistes.
· Une présence électorale symbolique
Jusqu’aux élections précédentes, la politique de ces « Français de coeur » se résumait à l’infiltration des partis traditionnels. Leur influence au sein de ceux-ci, en particulier du PS, aurait atteint des proportions non négligeables. Et il n’est pas rare que certaines personnalités wallonnes fassent part de leur sympathie à l’égard du mouvement. Citons par exemple le socialiste Robert Collignon, président du Parlement régional wallon, qui déclara, le 9 décembre 2000 à Lille : « … si un jour la Flandre décidait de l’inutilité de la Belgique, alors la Wallonie se tournerait naturellement vers la France « . Mats cette politique d’infiltration des milieux décisionnels wallons, qui devait à terme leur apporter une certaine légitimité, a ses limites. Et c’est justement parce qu’ils ont mesuré ces limites que les rattachistes ont choisi de participer au manège électoral.
En effet, seules les élites économiques et politiques wallonnes ont aujourd’hui connaissance de l’hypothèse unioniste. Au sein du bon peuple wallon, la proposition d’union avec la France apparaît plutôt saugrenue, parce qu’anachronique. Combien de Wallons sont, en effet, convaincus que l’Etat belge est en bout de course ? Le constat rattachiste est simple : si l’Etat belge venait à disparaître, la cause rattachiste souffrirait de l’impréparation psychologique des Wallons et Wallonnes. C’est bien sûr pour palier cette impréparation que les unionistes ont décidé de participer aux élections. Le temps est venu de conscientiser le petit peuple.
Des arguments douteux
Pour convaincre les Wallons que leur avenir est avec la France, ces rattachistes mettent en avant quelques arguments. Mais force est de constater que la plupart de ceux-ci ne résistent pas à l’analyse. On peut même dire que ces arguments sont pour le moins légers tant ils révèlent d’emblée un parti pris. Le principal argument est d’ordre alimentaire. En choisissant la France, les Wallons assureraient leur bien-être socio-économique et bénéficieraient d’un système très performant de sécurité sociale (sic). Tant en matière d’emploi qu’en matière de sécurité sociale, la solution passerait par l’Etat français. Pourtant, les investissements français en Wallonie n’ont pas souvent été les plus profitables ni les plus généreux. En comparaison, on devrait plutôt se féliciter des investissements allemands. Citons notre fameuse sidérurgie qui est aujourd’hui (p.4) honteusement sacrifiée par Usinor au nom du capitalisme apatride. Que pensent les milliers de métallos, futurs chômeurs, de la toute théorique solidarité nationale française ? Evoquons aussi la situation économique de certaines régions françaises toujours à la limite du sous-développement (Nord, Ardennes, …) et qui peinent pour sortir de l’ornière. Pourquoi l’Etat français apporterait-il à la Wallonie ce qu’il a été incapable d’apporter à ses départements défavorisés ? Nous présenter le rattachisme comme la solution aux problèmes économiques de la Wallonie est malhonnête.
Dans le dernier tract électoral rattachiste, un pavé intitulé « Et nos pensions ? » relate tous les avantages sociaux auxquels les Wallons auraient droit en devenant français. Les Wallons sont, dans ce texte comme dans d’autres, dépeints comme des aspirants à l’assistance. L’image du Wallon fainéant, déjà fort répandue dans le Nord du pays, s’en trouve renforcée. Il suffit de lire le pseudo-programme du RWF-RBF, consultable sur internet (1), pour constater que rattachisme rime avec assistanat. Nulle part il n’est fait mention d’une prise en mains par les Wallons de leur avenir social. Nulle part les Wallons ne sont invités à se mobiliser en vue d’accomplir un quelconque effort social ou économique. Etre rattachiste, c’est choisir le camp de la démission. La position des francophiles est d’autant plus douteuse qu’on sait qu’il existe des différences de qualité en matière de soin de santé entre la Belgique et la France. Quoi qu’on en dise, la Belgique est un pays où on est correctement soigné. On ne peut pas toujours en dire autant de certains hôpitaux publics français. En outre, cet assistanat social français, qui nous est présenté comme un joyau, n’est pas nécessairement plus sûr, plus viable, que le système redistributif belge ou une future structure sociale européenne. Les actuelles grèves dans l’Hexagone démontrent à suffisance que l’avenir des soins de santé ou des pensions est aussi aléatoire en France, qu’en Allemagne ou en Belgique. L’union avec la France ne garantirait en rien le maintien d’une sécurité sociale, tout simplement parce que l’avenir de celle-ci dépend plus du contexte économique et démographique que d’institutions.
Un autre argument avance en faveur de l’annexion à la France est le niveau d’imposition des petits et moyens revenus dans ce pays. Exemples à l’appui, les candidats du RWF-RBF, qui rasent gratis sur le compte des » compatriotes français », affirment que les petits wallons ont tout à gagner à devenir des contribuables français, Malheureusement, ils se gardent bien de tout comparer. Aussi, les petits contribuables wallons pourraient être informés du pouvoir d’achat de certains français dont la condition critique ne le cède en rien aux défavorisés belges. En France aussi, il y a des gens dont les fins de mois sont difficiles. Les rattachistes pourraient également informer ces petits contribuables wallons de la taxation désavantageuse des revenus locatifs en France, laquelle se répercute inévitablement sur le prix des loyers. Il en va de même pour les avantages très étendus dont bénéficient les propriétaires belges en vue de l’acquisition et la conservation de leur habitation. Que restera-t-il de ces avantages une fois l’annexion réalisée ? On peut aussi parler de la fiscalité automobile dont se plaignent tant de Belges et qui est nettement moins lourde en France. II est vrai qu’en Belgique les autoroutes (éclairées) sont gratuites et qu’on mesure difficilement tout l’avantage que cela représente, en particulier pour les entreprises. En devenant français, les Wallons aux petits revenus ne pourront que se féliciter de payer leurs trajets autoroutiers au même prix que les Wallons aux gros revenus. Egalité, fraternité, … A vrai dire, ce dont les Wallons ont besoin, c’est de moins de populisme fiscal et de plus d’honnêteté intellectuelle.
Au-delà des considérations sociales, économiques et alimentaires des francolâtres , il faut encore évoquer quelques arguments philosophiques et politiques. En effet, les unionistes prétendent qu’avec la France, les Wallons auront enfin » un vrai pays, la restauration du sens de l’Etat et de l’intérêt général ainsi que la sécurité institutionnelle ». Que doit-on comprendre, hormis qu’ils ne peuvent concevoir l’unité politique que sous la forme archaïque de l’Etat-nation ? Les rattachistes, dinosaures jacobins, savent-ils seulement ce que représentent le sens de l’Etat et l’intérêt général ? Des affairistes, qui jouent des coudes à Paris dans l’espoir d’embrasser une hypothétique carrière à l’UMP ou au PS français, peuvent-ils vraiment savoir ce qu’est l’intérét général? Peut-on également prétendre que la conscience de l’intérêt général est plus répandue en France qu’ailleurs ? Il suffit de se promener dans ses chaleureuses banlieues, où sévissent les » jeunes », pour découvrir ce » vrai pays, son sens de l’Etat et de l’intérêt général ». Force est de reconnaître que la France de ces Wallons, magnifiée à l’extrême, est un cliché sorti des poussiéreux livres d’histoire du XIXème siècle. Il est plus que temps de renouveler la bibliothèque du RWF-RBF !
(p.5) La haine de l’Europe des régions
Nous l’avons déjà souligné, les rattachistes n’éprouvent aucune sympathie pour les régions et, a fortiori, pour les identités régionales. Le régionalisme du RWF-RBF ne repose pas sur une prise de conscience identitaire wallonne. C’est un régionalisme de façade, transitoire et déraciné. C’est un régionalisme de réaction face à la prise de conscience identitaire de nos voisins flamands et au complexe d’infériorité qu’elle provoque en eux. Leur Wallonie, ce n’est qu’un assemblage de départements arrachés à la mère patrie, pas une terre vivante de traditions et de culture. D’ailleurs, lorsqu’ils disent vouloir défendre leur langue, les rattachistes ne pensent qu’au français et jamais ils n’évoquent la langue wallonne. Celle-ci subsiste pourtant toujours. Parlée par de vrais wallons, elle a résisté à l’emprise globalisante (et donc totalitaire) du français !
Dans leur prose, les rattachistes présentent l’Europe des régions comme une coquille vide. Mais comment pourrait-il en être autrement ? De nombreux hommes d’Etat et sous-politiciens, attachés à leurs privilèges nationaux, s’emploient sans cesse à réduire l’influence des régions. Cette attitude est flagrante dans la « décentralisation » mise actuellement en place dans l’Hexagone. Les rattachistes mentent lorsqu’ils prétendent qu’une Europe de 400 régions serait ingérable. Ils feignent d’oublier les principes fédéraux de répartition exclusive de compétences et de subsidiarité. C’est l’Europe des états-nations qui est ingérable, parce que les dirigeants jacobins imposent en permanence le compromis, parce qu’ils refusent de céder définitivement certaines de leurs compétences.
· Bruxelles, territoire d’outre-terre
Selon les jacobins wallons, la région bruxelloise deviendrait, comme la Wallonie, territoire français. Cela est d’autant plus surprenant que la région bruxelloise est géographiquement en territoire flamand et qu’historiquement Bruxelles (Brussel en flamand) est une ville flamande. Les Flamands, y compris ceux de la périphérie, accepteraient-ils un appendice de l’Etat français au beau milieu de leur pays ? Et qu’adviendrait-il des Flamands de Bruxelles ? Seraient-ils, comme les Flamands de France, francisés de force ? Les rattachistes s’inquiètent de la flamandisation de Bruxelles et même de l’emploi grandissant de l’anglais. Mais s’inquiètent-ils seulement des changements démographiques qui s’opèrent dans la capitale et qui aboutiront plus sûrement à son islamisation ? Pas courageux, nos fransquillons préfèrent bien évidemment éviter les sujets qui fâchent. Celui de l’immigration mérite pourtant tout leur intérêt, tant ici qu’en Seine-Saint-Denis.
(1) http:www.ifrance.com
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2003 |
· REACTIONS, in : Renaissance européenne, 57, 2003, p.8-9
Nos articles contre le rattachisme à la France et pour l’enseignement du wallon nous ont mérité d’utiles réflexions de lecteurs, notamment de notre ami le sculpteur Maurits de Maertelaere:
« Se retrouver englobée dans la France serait un désastre pour la Wallonie, comme le serait pour la Flandre de se trouver rattachée à la Hollande. L’erreur fatale en cette matière a été commise en 1815, au Congrès de Vienne. Les anciens Pays-Bas du Sud ont alors été détachés de l’Empire Autrichien, qui leur a malheureusement préféré le Tyrol, la Lombardie, la Vénétie et le guêpier des provinces d’Illyrie, avec leurs fortes minorités turco-musulmanes, Croatie, Dalmatie, Bosnie-Herzégovine, Albanie. La France n’attendait plus qu’une bonne occasion pour réannexer nos belles provinces des Pays-Bas, mais l’Angleterre, bien sûr, n’en voulait rien savoir. Elles ont alors été confiées à Guillaume Ier d’Orange, lequel a garanti aux Anglais (en français): « Je serai la sentinelle fidèle de l’ Angleterre sur le continent. » A cette époque, Bruxelles, qui regrettait l’heureuse période de Marie-Thérèse et de Joseph II, lui aurait préféré un Habsbourg. Après la révolution de 1830 contre les Hollandais, c’est l’Angleterre à nouveau qui imposera Léopold de Saxe-Cobourg Gotha, non comme prince allemand, mais comme pion anglais. Il est significatif que le premier quotidien flamingant « Vlaemsch Belgie », fondé en 1844, portait en frontispice « Niet de Walen, niet de franstaligen zijn de vijanden, maar de verbasterde Vlamingen » (les ennemis ne sont pas les Wallons ni les francophones, mais les Flamands abâtardis). Comme il est significatif que, après la scission administrative de 1916, les ministères flamands avaient Bruxelles pour capitale et les wallons Namur, sans que se marque entre eux aucune animosité. Car il y a eu un activisme wallon, qu’on se garde à présent de se rappeler. L’ignorance de l’histoire est encyclopédique, chez les Wallons comme chezles Flamands, qui ne connaissent généralement pas l’existence d’un livre comme « La guerre des langues », de Pierre Vermeire (1858), ni des ouvrages de Victor-Amadeus Coremans, de Blommaert, de Snellaert et tous les autres qui ont écrit sur ce qu’ on appelait alors le batavisme, sur les Zangfeesten Vlaemsch-Duitsche à Cologne en 1846, à Bruxelles en 1847, à Gand en 1848. On n’en a le plus souvent jamais entendu parler. Comme on ne sait pas que, au nombre des activistes flamands de 1917, se marquaient diverses tendances. Il y avait, entre autres, des unionistes, qui étaient partisans d’une Wallonie et d’une Flandre unies, mais avec des administrations journalières séparées. Avant l’invasion française de 1793, il n’y avait pas, en Belgique, que les princes de Ligne pour être Feldmarschal de l’Empire. Les Ligne d’aujourd’hui en sont encore très fiers. Dernièrement, à la Semaine de la Nature et de l’ Arbre, à Bornem-Hingene, se trouvait exposée une liste des nobles flamands et brabançons qui ont été officiers dans les armées impériales. A cette époque, à Bruxelles, à Gand, à Anvers, à Luxembourg, on frappait sur les monnaies « ad usum Belgii Austriae ». Belge signifiait encore thiois, jusqu’ en 1792 et la « libération » par les armées de la révolution française. Flandre et Hainaut avaient alors une destinée commune. Les registres officiels du Brabant, à Bruxelles, étaient rédigés en flamand, et non en hollandais. Et, pour être chancelier de Brabant, il fallait connaître le français, le flamand et le latin. Qui se soucie encore aujourd’hui de savoir que le parlement, à Bruxelles, a été construit par le Comte Starhemberg, le palais de Laken par le Comte Teschen, gendre de Marie-Thérèse. Nous avions alors déjà une grande patrie européenne. Le grand-père de Beethoven pouvait aller de Malines à Bonn en passant par Liège, sans quitter le Saint Empire. Au même moment, l’ Anversois Pieter-Antoon Tassaert, qui est mort à Berlin en 1788, était le statuaire du Roi Frédéric II. Ce n’ est qu’ en 1867 que le Limbourg Hollandais a été intégré aux Pays-Bas. Et ce n’est qu’en 1919 que le Grand-Duché du Luxembourg, arraché à « 1’envahisseur allemand », a cessé de faire partie du Deutsche Bund. »
Nous avons également reçu une lettre de 1’Ambassadeur Jean d’Anethan, qui oppose une série d’objections et de mises au point aux textes de Lionel Franc. Nous sommes heureux d’avoir un lectorat identitaire, et qui donc est réfractaire à la pensée unique et n’hésite pas à nous le faire savoir :
« Le dernier « Renaissance Européenne » m’apporte, comme ses prédécesseurs, un son nouveau, voire insolite, qui plaît parce qu’il force attention et réflexion. Cependant, l’éditorial dû à Lionel Franc m’ a fait sursauter, tant ses vues sont opposées aux miennes, et sans doute à la réalité. Je prends la liberté de me défouler ci-dessous. D’abord, dans l’hypothèse d’un rattachement à la France, pourquoi le signataire affirme-t-il a priori que la France « ferait fi des particularismes régionaux et locaux » ? Les exemples du contraire foisonnent : le statut de l’Alsace en est le principal, celui de la Corse pourrait suivre et les manifestations folkloriques et du terroir, apparemment chères à M. Franc, y sont légion. Ensuite, comment soutenir que Wallons et Francophones » éprouvent un sentiment d’infériorité vis-à-vis des Flamands » ? Tout semble indiquer le contraire : ils nourrissent un sentiment de supériorité parfois excessif (1 ). Quoi d’étonnant ? La Wallonie/Francophonie émarge à une culture prestigieuse, valeur refuge s’il en est. Alors que le Flamand est enfermé dans un « idiome triste et pauvre », dixit Le Monde naguère, une sorte de bas-germain fragmenté hier en nombre de dialectes, en un mot une sous-culture (2). Certes, ce groupe ethnique connaît momentanément un développement économique supérieur à celui de ses voisins. Serait-ce là la cause du « complexe d’infériorité » que Lionel Franc croit déceler ? La seule réussite matérielle suffirait-elle à créer chez autrui la conscience de son infériorité ? D’illustres exemples prouvent, mutatis mutandis, le contraire : la Grèce antique, écrasée par la force des armes et de l’économie romaines, éprouva-t-elle le moindre sentiment d’infériorité vis-à-vis de son vainqueur ? Nullement, c’est elle qui conquit Rome intellectuellement.
Un complexe d’infériorité, largement camouflé, ne serait-il pas plutôt l’apanage de nos partenaires ? En témoigne la hargne dont ils font preuve dans leurs interminables revendications, l’ostracisme qui frappe chez eux la langue française, et, comme le propre d’un pareil complexe est d’être inguérissable, vous devinez la suite… M. Franc voit un recours dans le folklore : dragons, géants et autres cortèges pittoresques. Faut-il citer le mot de Malraux : « Le folklore est la messe des morts d’une culture. » Ces jeux enfantins, charmants en soi, ne sauraient tenir lieu de conscience culturelle, de l’énergique fierté requise devant les assauts d’un idiome secondaire. »
( 1) Rappelons-nous 1e dicton qui a cours en Wallonie: » Lès Flaminds, c’ èst nin dès djins. c’ èst dès bièsses « . (2) Horresco… La langue de bois officielle ne saurait entendre pareil langage. Pour e1le, n’existent que les nombres. La notion de qualité a disparu.
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2003 |
Brabant, in: Delta 8/2003, p.22-23
Al jarenlang wordt het Fransdolle blad « Carrefour » verspreid in de rand rond Brussel. Na een klacht werden in 1995 juridische stappen ondernomen tegen het subsidiëren van dit blad door de Franse Gemeenschapsregering. Het resultaat waren twee arresten van het Arbitragehof waardoor aan de Franse Gemeenschap het verbod werd opgelegd om het blad nog verder te subsidiëren. Momenteel wordt dit verbod omzeild via « Francité Intema- tionale », een culturele vzw die gelden ontvangt van… de Franse staat! · |
2003 |
FRANCE / Le Mont-Blanc a perdu deux mètres en deux ans, VA 18/10/2003
Le Mont-Blanc, sommet (sic) de l’Europe, …
NDLR En réalité, il s’agit de l’Elbrouz, dans le Caucase, plus de 5000 m d’altitude.
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2005 |
La RTB fransquillonne : une chaîne négationniste (Ciné Télé Revue 08/2005)
I.D.V., Ostende, LÉOPOLD Il N’EST PAS HITLER!, CTR 19/08/2005
J’ai été scandalisé par des propos tenus lors de l’émission « Archives », diffusée sur la Deux ce jeudi 4 août. On a pu y découvrir deux films documentaires sur le Congo d’avant 1960. L’invitée, un – écrivain flamand, a osé déclarer : « Je regrette pour la famille royale, mais je trouve inadmissible qu’il subsiste encore en Belgique des statues du roi Léopold Il, alors que celles de Saddam Hussein, Hitler et Staline ont été déboulonnées… .. Comparer le « Roi bâtisseur » à des assassins est inqualifiable, et doit être condamné comme crime de lèse-majesté, car tous les historiens sérieux reconnaissent que si des abus isolés ont été commis, Léopold Il n’a jamais couvert des massacres ou des génocides. Le comble : cette dame est membre organisatrice du prochain festival des films sur le Congo, aux Beaux-Arts…
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2006 |
Freddy Gillain, Profondeville – Art’bre 2006 / Les Suisses, leur accent (sic) et leur fromage, VA 04/07/06
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2006 |
Brief aan de Franstalige Belgische pers, in: Delta 7/2006, p,11-12
Een aanval van de Lage Landen op het gepropageerde «Rattachisme»
Tijdens de voorbije zomermaanden heeft onze Werkgemeenschap een briefgericht naar de voltallige Franstalige pers in België. Wij delen u hieronder in extenso de inhoud van onze briefmee.
A la Rédaction de……. Ces derniers temps parurent à diverses reprises dans la presse francophone des articles sur le rattachisme. Les thèses qui y étaient défendues, avaient toujours le même contenu : la Belgique est un état artificiel, et n’apporte aucune solution aux besoins du Sud. La solution avancée paraît simple. Selon les rattachistes, la Belgique ferait mieux de cesser d’exister, de sorte que les francophones pourraient s’épanouir au sein de la France, «leur patrie naturelle». En examinant le rattachisme en tant qu’idée, on remarque bien vite des lacunes et des manquements. Prenons le terme « rattachisme » lui-même. Comment peut-on rattacher à nouveau un territoire – dans le cas qui nous occupe, la Région wallonne et Bruxelles – à un pays dont il n’a jamais fait partie ? il est vrai que le comté de Flandre a longtemps fait partie de la France (Verdun, 843) et que les autres régions ont souvent été occupées par la France. Les révolutionnaires, et plus tard Napoléon, ont même tenté d’annexer dans leur entier les Pays-Bas du Sud à la France. Mais à l’opposé du cas du Tyrol du sud qui a été enlevé à l’Autriche et de la Prusse orientale enlevée à l’Allemagne, la Wallonie n’a jamais été « arrachée » à la France. L’argument que la Belgique est un état artificiel, ce que la France ne serait pas, témoigne d’une malhonnêteté intellectuelle. La Belgique est tout aussi artificielle que la France et tous les états du monde. Les pays sont de par leur nature même des créations politiques et donc en essence artificiels. Pour les rattachistes tous les Wallons veulent démanteler l’Etat belge. Qu’il s’agit ici d’un mensonge, peut être constaté par tout qui a régulièrement des contacts avec les wallons. En Wallonie l’idée du rattachisme ne vit que chez une infime minorité. Une fois ce démantèlement réalisé, les rattachistes cherchent leur refuge en la France, pays précisément connu pour son …centralisme. Pouvons-nous faire remarquer ici que la Belgique n’est plus (au moins) depuis plus d’un quart de siècle, un pays unitaire, mais fédéralisé et même confédéralisé ? La France n’est pas donc pas du tout la terre promise que les rattachistes proposent aux belges francophones. Le pays nous est trop bien connu par les méfaits des révolutionnaires français, les atrocités du régime français en Algérie et les essais nucléaires. Et aujourd’hui ce pays ne peut qu’étaler les nombreux déraillements dans les « banlieues », le démantèlement social et une sécurité sociale déficitaire. Mais en dehors de tout cela, on peut se demander ce qui fait la vraie idéologie des rattachistes. Ils ne semblent pas se soucier fort du sort des francophones en Belgique – pour ne pas parler des néerlandophones à Bruxelles -mais bien avoir un rêve impérialiste qui est aussi celui de leur pareil, le Vlaams Belang radical. Et là où le Vlaams Belang veut ériger une Grande-Néerlande culturellement homogène, les rattachistes veulent ériger une Grande-France à culture homogène. La langue est employée comme argument pour plaider «la liaison », en méconnaissant du même coup toutes les autres lignes de faille historiques, sociales et économiques. Evidemment, on peut toujours appliquer le modèle français – l’épuration des langues minoritaires – mais il est fort peu probable qu’on trouve beaucoup de partisans de cette méthode. Les rattachistes qui veulent installer un barrage contre la « Flandre fascitoïde », doivent bien se rendre compte que le plus «grand» politicien d’extrême-droite du 20ème siècle (Hitler!) a également usé de l’argument linguistique pour annexer l’Autriche et le Pays sudète à la «mère-patrie». Qu’adviendrait-il si au niveau européen tous les grands états s’arrogeaient le droit de s’emparer des groupes linguistiques e limibus aux fins d’agrandir leur propre puissance en déclin ? L’Union Européenne a précisément été fondée pour arrêter ce dangereux impérialisme. Et voilà que dans notre propre pays des nationalistes (Flandre) et des rattachistes (Wallonie) viennent nous dire que voilà la voie de l’avenir. La réalité est que ni une Europe balkanisée en quelques cent régions souveraines, ni une Europe de grandes puissances (agrandies) et sur leur « retour », ne contribueront à la réussite du projet européen. Il est clair qu’un démantèlement de la Belgique serait néfaste non seulement pour les néerlandophones : ceux-ci y perdraient Bruxelles et la périphérie et se verraient réduits à un état d’opérette. Mais ce serait tout aussi grave pour les francophones. Il n’est d’ailleurs pas si évident pourquoi la France voudrait la région wallonne. Ou serait-ce pour agrandir la déjà si pauvre région Nord-Pas-de-Calais ? Les belges francophones, qui dans leur très grande majorité ne se sentent pas du tout français, voudraient-ils vivre sous occupation française ? Les nationalistes et les rattachistes : du pareil au même. Au lieu d’ériger un ou plusieurs états croupions à culture homogène dans les Pays d’En Bas, ou pire encore : au lieu d’être annexé à une puissance étrangère, il faut leur donner échec et mat en visant à une plus grande unité politique. Les pays du Bénélux ont besoin les uns des autres. Une plus grande unité politique dans la diversité entre nos trois petits pays peut nous préserver d’un avenir balkanisé. Les gens voient de plus en plus que le projet européen menace de courir à la faillite. Alors, y a-t-il meilleure réponse que l’aspiration à une unité organisée dans des pays qui dans le passé furent si souvent divisés et qui le sont encore aujourd’hui, même au sein de leurs propres frontières ? Quel coup de massue signifierait pour le nationalisme et le rattachisme rétrogrades des deux côtés de la frontière linguistique une Belgique unie dans un Bénélux uni!
Salutations distinguées.
Vik Eggermont, Rédacteur en chef
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2006 |
Incident à Chooz : une rencontre franco-belge lundi, VA 01/12/2006
Incident minime. Les autorités belges n’ont été prévenues que par la presse.
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2006 |
Als u het Franse weekblad “Courrier International “van 28 mei (nr.969) kunt te pakken krijgen, lees dan het merkwaardige artikel “Comment les Français ont fait main basse sur la Belgique”. Aanbevolen!
2. Op internet kan men bij www.benelux-parl.org/html/NL/welkom.htm > Documenten >Verslagenvan de Commissies, onderdeel Werkgroep ‘Benelux na 2010’ in Doc. 743/4 kennis nemen van ‘De toekomst van de Benelux’ het Verslag namens genoemde Werkgroep dat op 16 november 2006 is uitgebracht door werkgroepvoorzitter Ton Doesburg. Het beloopt 48 pagina’s simultaan Nederlands- en Franstalig.
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2007 |
in : Delta 8 / okt. 2007, p.22
Le Figaro van 25 augustus verdiende echt wel door onze twistende politici gelezen te worden. Maar… lezen die dames en heren soms nog wel iets buiten hun eigen partijblad? Le Figaro stelt onder de titel « La Belgique va-t-elle demander la divorce » vast dat, ongelukkig genoeg voor de separatisten, ons land niet in een of andere exotische hoek van Europa ligt, maar wel in het hart van ons continent en wel heel speciaal dààr waar zich het embryo van een continentale staat bevindt. Een scheiding zal bijgevolg het akkoord moeten krijgen van de andere EU-leden. En het is maar zéér de vraag of Groot-Brittannië of Spanje bijvoorbeeld, met het Schotse en Catalaanse probleem in het achterhoofd, daarmee zullen instemmen. Uit het artikel blijkt overigens dat Frankrijk niet zo zeer voor Wallonie belangstelling heeft, dan wel voor heel België… inclusief het huidige Vlaanderen. Dat was trouwens al de hèle geschiedenis door zo. « Qui disait que l’histoire ne nous réservera pas quelques grosses surprises, surtout là où on ne les attendait pas », besluit Le Figaro.
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2007 |
54 % des Français favorables au rattachement de la Wallonie, AL 12/11/2007
SONDAGE • Quelque 54% des Français se disent favorables au rattachement de la Wallonie à la France en cas d’éclatement de la Belgique, indique un sondage à paraître dans l’hebdomadaire Le journal du Dimanche. 10 % des personnes interrogées y sont «tout à fait favorables» et 44 % «plutôt favorables», selon cette enquête d’opinion réalisée par l’institut Ifop. Ce taux atteint les 66% dans les régions et départements français du nord (Région Nord-Pas-de-Calais, Ardennes, Meuse). Environ 41 % ne sont pas favorables «au rattachement de la Wallonie, c’est-à-dire des provinces francophones, à la France», et 5% ne se prononcent pas. Ce sondage Ifop a été réalisé par téléphone les 8 et 9 novembre auprès d’un échantillon national représentatif de 958 personnes adultes (méthode des quotas).
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2007 |
Olivier Minne, qui vit depuis 20 ans en France, se demande s’il faut obliger les Flamands à rester…, DH 10/11/2007
PARIS Quand on vit à l’étranger et qu’on voit les événements avec un certain recul, on peut parfois poser un regard dépassionné sur ce qui se passe. C’est le cas d’Olivier Minne. L’animateur d’origine belge, qui vit depuis 20 ans en France (il a même entamé une procédure de naturalisation française), a ainsi un point de vue différent des autres sur la crise qu’on connaît. « J’ai toujours estimé qu’une nation se construisait autour d’un territoire et d’une langue commune. Pour la Belgique, à pan le Roi et le drapeau, on peut se demander ce que les deux communautés ont encore en commun, tant il s’agit de deux cultures différentes. Si la Constitution le permettait, il faudrait faire un référendum pour savoir si les Flamands veulent encore de la Belgique. Jusqu’à quel point peut-on obliger deux communautés à cohabiter si une des deux veut divorcer ? Je ne sais pas si ce serait forcément une catastrophe si le pays se scindait en deux. Je me demande d’ailleurs tout simplement si, en créant la Belgique en 1830, on n’a pas tout simplement vendu un rêve dès le départ. »
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2007 |
Les Français prêts à accueillir les Wallons, les Hollandais divisés vis-à-vis de la Flandre, LSM 09/10/2007
Selon un sondage paru dans le « Journal du dimanche », 54% des Français se disent favorables au rattachement à la France en cas d’éclatement de la Belgique. 10% de personnes interrogées y sont « tout à fait favorables » et 44% « plutôt favorables » selon une enquête d’opinion réalisée par l’Ifop. Le taux de personnes favorables atteint les 66% dans les régions et départements du nord de la France (région Nord-Pas-de-Calais, Ardennes et Meuse).Côté néerlandais, 45% des Hollandais sont favorables à une fusion entre la Flandre et les Pays-Bas selon un sondage publié par le journal gratuit « Dag »; néanmoins 49% se déclarent opposés à cette fusion.
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2007 |
in : Delta 8, okt. 2007, p.16
« Een onafhankelijk Vlaanderen zal immers snel het meest francofiele en meest Latijnse land worden van de Germaanse landen in het noorden van Europa ». Alexandre Adler in « Le Figaro »
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2007 |
Flamen wollen sich rächen, in: GE 09/09/2007
Die französische Zeitung „Ouest-France“ aus Rennes in der Bretagne schreibt zur politischen Krise in unserem Land: (…) Die Flamen, die lange – zur Blütezeit der industriellen Entwicklung – von den französischsprachigen Wallonen missachtet wurden, wollen sich heute rächen.“
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2007 |
België door de ogen van de wereldpers, DS 23/09/07
De Franse krant Libération, die nochtans een vaste correspondent in ons land heeft, beweert dat Wallonie amper één miljoen inwoners heeft, Brussel drie miljoen. De krant merkt ook op dat de Franstaligen ‘voor één keer’ front vormen. De Franse zakenkrant Les Echos spreekt over Belgoslavië, ‘een neologisme dat opgang maakt in België’. Mooi gevonden, maar echt vaak duikt het woord toch nog niet op in de vaderlandse pers. De Nederlandstalige kranten en tijdschriften gebruikten het tot dusver geen enkele keer. Waar de term wel al viel — welgeteld één keer — was in de Belgische versie van het Franse weekblad Paris Match.
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2008 |
in : LB 20/02/2008
Ces régions qui rêvent d’indépendance. (S. Verhelst) Pays Basque, Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du Sud, Republika Srpska
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2008 |
· Du Canada !!!
Le mardi 22 juillet 2008 ·· Des Wallons rêvent de rattachement à la France
Marc Thibodeau, La Presse, Liège, Belgique
http://www.cyberpresse.ca:80/article/20080722/CPMONDE/807220425/5024/CPDMINUTE
C’était jour de fête nationale hier en Belgique mais Paul-Henry Gendebien ne se sentait pas vraiment concerné.
En matière de célébrations étatiques, c’est plutôt le 14 juillet qui est la référence pour l’ex-député belge. « Ce jour-là, je mets le drapeau national français sur la façade de ma maison… Je pense que je n’ai même pas de drapeau national », a-t-il indiqué à La Presse lors d’une entrevue réalisée à Liège, principale agglomération de la Wallonie.
L’aveu n’a rien de surprenant venant de cet homme de 69 ans qui milite activement depuis près de 10 ans pour le rattachement de la partie francophone de la Belgique – et de ses quatre millions d’habitants – à la France.
La crise politique que vit actuellement le petit pays, alimentée par les revendications autonomistes de la riche Flandre, conforte dans son analyse ce « réunioniste », président du Rassemblement Wallonie-France.
«Nous assistons actuellement à la fin de l’État de droit et à la montée de la violence politique», souligne M. Gendebien, qui a depuis longtemps fait une croix sur le modèle constitutionnel belge.
Le fédéralisme n’a pas réussi, dit-il, à « pacificier » les rapports entre Wallons et Flamands ou à corriger le déséquilibre de pouvoir entre les deux groupes.
Flamands et Wallons
Les nationalistes néerlandophones se font de plus en plus revendicateurs, n’hésitant pas, par exemple, à interdire l’usage officiel du français dans des communes à majorité française de la périphérie de Bruxelles. Ou à faire appel à la délation pour épingler les commerces dérogeant aux lois linguistiques.
L’affirmation identitaire flamande se traduit, sur le plan politique, par une volonté de décentralisation qui ne cesse d’alimenter de nouvelles crises, résume M. Gendebien. La plus récente s’est déclarée la semaine dernière lorsque le premier ministre flamand Yves Leterme a présenté sa démission après avoir tenté en vain de jeter les bases, avec ses pairs francophones, d’une énième réforme de l’État.
Le roi belge Albert II, qui a lancé un appel à l’unité à l’occasion de la fête nationale, a mandaté trois élus pour tenter de débloquer la situation. Les médias locaux évoquent la possibilité d’un système confédéral qui ne serait, au dire de M. Gendebien, qu’une « coquille vide ».
« Le confédéralisme, pour reprendre la définition qu’en avait donné un sénateur francophone, c’est le fédéralisme pour les cons », souligne-t-il.
Plutôt que de laisser la crise s’aggraver et de favoriser une flambée des tensions, les élus francophones devraient plaider dès maintenant pour une rupture «en douceur» comme celle qu’a connu la Tchécoslovaquie, plaide l’ex-député.
Le cas échéant, la population wallonne trouverait tout naturellement son intérêt à s’unir à la France puisque la population locale a toujours été, dit-il, «en symbiose avec les mouvements ayant façonné» son voisin. Il s’agirait en quelque sorte d’un retour dans le temps puisque le territoire formant actuellement la Belgique a fait partie de la France de 1795 à la défaite de Waterloo, en 1815.
« Il n’y a pas de sentiment national wallon parce que nous sommes un morceau de la nation française égaré par les hasards de l’Histoire », souligne M. Gendebien, qui plaide aussi pour le rattachement de Bruxelles, capitale à majorité francophone située en territoire flamand.
Il reste à voir quelle serait l’attitude de la France advenant une hypothétique demande de ce type. « La position diplomatique officielle relativement à la Wallonie est la même que celle pour le Québec: ni-ingérence, ni-indifférence… Mais je suis certain qu’ils nous ouvriront leurs bras le moment venu », souligne le militant.
Selon lui, Paris a tout à gagner à dire oui même si la situation économique de la partie francophone de la Belgique est difficile. Le pays, dit-il, augmenterait son marché intérieur et son poids au sein de l’Europe tout en coupant court à tout risque d’anarchie politique sur son flanc nord.
Par le passé, le Rassemblement Wallonie-France n’a récolté que quelques points de pourcentage lors des élections régionales. Un résultat modeste que M. Gendebien explique par le fait que la population locale ne «veut pas mettre l’huile sur le feu» tant que le démantèlement de l’État belge ne sera pas devenu inéluctable.
Selon un récent sondage, l’appui au réunionisme monte à 30% dans l’hypothèse d’une rupture, relève le politicien, qui se félicite de voir les références à son option se multiplier dans les médias belges.
« J’ai connu une longue traversée du désert. Nous n’étions que cinq au moment du lancement du mouvement en 1999… Nous savons que la roue de l’Histoire tourne inéluctablement dans notre sens », conclut-il.
29 juillet 2008 – Le Monde · Sondage : un Wallon sur deux se verrait bien Français
Le quotidien français « La Voix du Nord » et le belge « Le Soir » publient ce matin un sondage réalisé à leur demande commune par l’IFOP (*) où il apparaît qu’un Wallon sur deux « est prêt à devenir Français » (LVDN) ou « se verrait bien Français » (LS) … en cas de dissolution de la Belgique à laquelle ne croient toutefois, pour l’instant, que 23 pc des sondés (encore) belges. Remarquez aussi la nuance dans les titres où l’on retrouve une Voix du Nord particulièrement enjouée en regard d’un Soir purement factuel (mais qui se rattrape dans son éditorial). Quelle évolution ! Il y a à peine deux ou trois ans, les sympathisants wallons de la cause « rattachiste » ou « réunioniste » (au diable la sémantique) étaient vus comme des activistes farfelus. Il y a peu, une étude de l’Université Catholique de Louvain (UCL) déterminait à 29 pc la population wallonne penchant vers la France. Je sais, les belgicains, les nostalgiques, les grincheux, les haineux, ce n’est qu’un sondage de plus et on est encore bien loin de la réalisation de ce que vous appelez un fantasme sinon une catastrophe, mais sondage après sondage, la révolution des esprits est en marche. Ce qui est très important aussi, c’est de voir que le taux de Français favorables à une telle union ne cesse d’augmenter : 60 pc pour l’ensemble du territoire français (contre 54 il y a quelques mois). Les raisons de cette évolution des opinons de chaque côté de la frontière sont faciles à décoder : – En Wallonie, les citoyens sont de plus en plus conscients qu’ils ne pourront plus longtemps compter sur la solidarité des Flamands et que leurs nains politiques sont incapables de s’entendre sur l’avenir du pays. (*) Sondage réalisé par l’IFOP les 24 et 25 juillet auprès d’un échantillon de 955 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et du 18 au 22 juillet auprès d’un échantillon de 510 personnes, représentatif de la population wallonne âgée de 18 ans et plus. 1 Wallon sur 2 se verrait bien Français : D. Ducarme réagit, P-H Gendebien n’est pas surprishttp://www.rtbf.be/info/belgique/politique/1-wallon-sur-2-se-verrait-bien-francais-d-ducarme-reagit-p-h-gendebien-nest-pas-s
29.07.08 – 16:29 Selon un sondage récent, 49 pc des Wallons seraient d’accord à un rattachement à la France en cas d’éclatement du pays. Pour le MR Daniel Ducarme, il s’agit d’un « mûrissement heureux ». Paul-Henry Gendebien (RWF) n’est pas surpris Le président du Rassemblement Wallonie France (RWF), Paul-Henry Gendebien, n’est pas surpris par les résultats du sondage selon lequel la moitié des Wallons se verraient bien français. « Au RWF nous avons toujours été convaincus que la logique institutionnelle belge conduisait à sa perte », a-t-il commenté. Paul-Henry Gendebien souligne que la question posée aux sondés était de savoir s’ils envisageaient un rattachement à la France en cas de disparition de la Belgique. « Habituellement, on demande aux sondés s’ils sont favorables au rattachement à la France. Or, comme les gens n’aiment pas le changement, la majorité répond négativement. A partir du moment où la question implique de toute façon un changement, ils laissent parler leur coeur plus librement », note -t-il. Il relève aussi que le « comportement de la classe politique belge et plus spécialement wallonne avec les ‘affaires’ et l’absence de solution économique fait réfléchir ». « Les gens se disent qu’ils ne vont pas confier leur sort à une classe politique indigène qui a fait les preuves de son incompétence. Les vieux sentiments refoulés apparaissent maintenant », a-t-il ajouté. Quant à l’attitude des Français dont 60% se disent ouverts à un rattachement de la Wallonie, Paul-Henry Gendebien reconnaît que les dirigeants français sont tenus par des aspects diplomatiques et par un devoir de réserve. « Ils ne feront rien pour accélérer les choses mais le moment venu ils savent qu’ils devront se prononcer et sont dès lors très attentifs à notre situation politique ». « Au RWF nous avons toujours été convaincus que le système institutionnel belge conduisait à sa perte. On nous a toujours raconté des salades comme quoi nous étions un modèle pour l’Europe. On nous a toujours trompés avec du politiquement correct. En fait, nous sommes un exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Les compromis à la belge sont la somme des mécontentements et ne font que conduire à de nouvelles frustrations », note encore Paul-Henry Gendebien. Il donne en exemple la demande flamande de scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Or, dit-il, cet arrondissement ne concerne que la Chambre. Si les Flamands obtiennent gain de cause, dans quelques mois ils viendront nous dire qu’il n’est pas possible qu’un habitant de Zellik puisse voter pour un francophone sur les listes pour le Sénat ou pour le Parlement Européen. « C’est une histoire sans fin qui finira par des incidents et alors tout le monde jettera les bras au ciel et les autres pays européens viendront régler notre problème comme ils l’ont fait en 1830 en se disant qu’on ne peut pas nous laisser seuls jouer avec les allumettes ». Selon un sondage Ipsos réalisé pour Le Soir et La Voix du Nord, 49% des Wallons sont favorables à un rattachement à la France en cas d’éclatement du pays. 31% y sont « plutôt favorables » et 18% « tout à fait favorables ». Ces résultats montrent une forte progression de cet état d’esprit sur quelques mois: une enquête de l’UCL réalisée entre le 10 octobre 2007 et le 15 janvier 2008, évaluait la proportion des Belges en faveur de cette issue à 29%. D’après le sondage Ipsos, 60% des Français sont favorables à cette idée de rattachement. 23% des Wallons pensent par ailleurs que la Belgique va disparaître, contre 59% qui pensent le contraire. Enfin, les Wallons sont quasiment unanimes sur la gravité de la crise que traverse le pays. Ils sont en effet 93% à l’estimer grave, dont 49% la voient comme « très grave ». Le MR Daniel Ducarme a estimé, à la vue de ces résultats, qu’il s’agissait d’une véritable rupture des mentalités. « Les Belges étaient habitués au compromis mais ils constatent qu’il n’est plus possible d’en faire. Ils se disent que ce qu’on risque de négocier ne sera de toute façon qu’un emplâtre sur une jambe de bois et ils envisagent dès lors d’autres voies. C’est plus qu’un changement de mentalités. C’est une rupture », note le député MR. Et d’ajouter que cette évolution est « aussi un message pour les hommes politiques flamands ». Daniel Ducarme a créé en janvier 2006 un groupe de réflexion « Energies réformatrices » et dans ce cadre il a présenté une « proposition de loi organique » visant à créer une « Belgique française » qui comprendrait la Région Wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale, les communes de l’arrondissement Hal-Vilvorde et des provinces flamandes dont la population aurait décidé, par référendum, de rejoindre la Belgique Française. Ce pays sera institué en « collectivité territoriale autonome » au sein de la République Française. La Belgique Française se gouvernerait librement et démocratiquement, par ses représentants élus et par la voie du référendum local.
Rattachement Wallonie-France Ducarme se réjouit du changement de mentalitéMis en ligne le 29/07/2008 – LLB « Les gens en ont marre de l’incapacité de décider et veulent entendre autre chose à la sortie des réunions que les déclarations vagues sur la recherche de la méthode », a dit le député. Le député MR Daniel Ducarme qualifie de « mûrissement heureux » l’évolution constatée dans un sondage Ipsos réalisé pour Le Soir et La Voix du Nord et selon lequel 49 pc des Wallons sont favorables à un rattachement à la France en cas d’éclatement du pays. M. Ducarme relève que ce résultat marque plus qu’une évolution des mentalités mais une véritable rupture des mentalités. « Je ne suis pas favorable à un rattachement à la France mais à une association avec la France et dans ce cadre l’effort de réflexion doit être poursuivi sur deux thèmes : la solidarité sociale et les finances publiques à savoir la dette », a commenté M. Ducarme mardi à l’agence Belga. « Les Belges étaient habitués au compromis mais ils constatent qu’il n’est plus possible d’en faire. Ils se disent que ce qu’on risque de négocier ne sera de toute façon qu’un emplâtre sur une jambe de bois et ils envisagent dès lors d’autres voies. C’est plus qu’un changement de mentalités. C’est une rupture », note le député MR. Ce qui pour lui est aussi important dans le sondage est le constat que les jeunes sont moins inquiets et plus tournés vers l’avenir. « Ils envisagent d’autres solutions plutôt que la mélasse dans laquelle on se trouve depuis plus d’un an ». Et d’ajouter que cette évolution est « aussi un message pour les hommes politiques flamands ». « Les gens en ont marre de l’incapacité de décider et veulent entendre autre chose à la sortie des réunions que les déclarations vagues sur la recherche de la méthode », dit encore le député. Daniel Ducarme a créé en janvier 2006 un groupe de réflexion « Energies réformatrices » et dans ce cadre il a présenté une « proposition de loi organique » visant à créer une « Belgique française » qui comprendrait la Région Wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale, les communes de l’arrondissement de Hal-Vilvorde et des provinces flamandes dont la population a décidé, par référendum, de rejoindre la Belgique française. Ce pays sera institué en « collectivité territoriale autonome » au sein de la République française. La Belgique française se gouvernerait librement et démocratiquement, par ses représentants élus et par la voie du référendum local. La République française en garantirait l’autonomie et veillerait « au développement de cette autonomie de manière à conduire durablement la Belgique française au développement économique, social et culturel, dans le respect de ses intérêts propres, de ses spécificités géographiques et de l’identité de sa population ». Dans ce cadre, la réflexion doit se poursuivre sur deux thèmes, note encore M. Ducarme. Il faut d’abord envisager comme garantir la solidarité sociale. « Cette question se posera de toute façon dans le cadre de la nouvelle Belgique et se poser aussi dans le cas de la création d’un Etat francophone évoqué par certain ou dans le cas de l’association avec la France que je préconise », souligne M. Ducarme. L’autre grande question est celle des finances publiques et surtout du partage de la dette. Là aussi, la réflexion doit se faire en tenant compte des différents scénarios. En conclusion, M. Ducarme qualifie de « mûrissement heureux » la « rupture de mentalités » qu’il constate dans ce sondage.
Un Wallon sur deux se verrait bien FrançaisPar LeVif.be, mis à jour le 29/07/2008 à 15.06 – publié le 29/07/2008
Des Wallons bientôt Français, en cas d’implosion de la Belgique ? Un Wallon sur deux y est « favorable » et 60% des Français seraient d’accord avec ce « rattachement ». Selon un sondage Ipsos réalisé pour Le Soir et La Voix du Nord, 49% des Wallons sont favorables à un rattachement à la France en cas d’éclatement du pays. 31% y sont « plutôt favorables » et 18% « tout à fait favorables ».
REUTERS/Thierry Roge Le drapeau belge flotte – encore – sur l’Atomium, à Bruxelles.
L’idée d’un rattachement à la France voisine fait petit à petit son chemin dans la tête des Wallons, las de la situation gouvernementale. La situation est « très grave » Les résultats du sondage Ipsos réalisé par Le Soir et La Voix du Nord montrent une forte progression de cet état d’esprit sur quelques mois: une enquête de l’UCL réalisée entre le 10 octobre 2007 et le 15 janvier 2008, évaluait la proportion des Belges en faveur de cette issue à 29%. D’après le sondage Ispos, 60% des Français sont favorables à cette idée de rattachement. 23% des Wallons pensent par ailleurs que la Belgique va disparaître, contre 59% qui pensent le contraire. Enfin, les Wallons sont quasiment unanimes sur la gravité de la crise que traverse le pays. Ils sont en effet 93% à l’estimer grave, dont 49% la voient comme « très grave ».
In Challenges (France) –29/07/08
La moitié des Wallons pour
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Désormais le choix de la France?, AL 30/07/08
Près d’un Wallon sur deux, désormais, serait pour un rattachement de la Wallonie à la France, en cas de divorce belge. L’opinion est-elle à ce point versatile ? Il y a un mois à peine, interrogés par notre journal, 20% seulement des Wallons se disaient favorables à un rattachement à la France, en cas de scission de la Belgique, contre 24 % en 2004, et, surtout contre 39 % qui marquaient leur préférence pour une union entre la Wallonie et le Grand-Duché de Luxembourg. Or, hier, un sondage conjoint du «Soir» et de «La Voix du Nord » indiquait que près d’un Wallon sur deux – 49 % très exactement— se verrait bien français, dans l’hypothèse d’un divorce belge. L’enquête d’opinion, qui n’indique pas sa marge d’erreur, ajoute que 60% des Français seraient prêts à nous accueillir, en pareil cas de figure. Alors, qui croire ? Le président du Rassemblement Wallonie France (RWF), Paul-Henry Gendebien, ne se pose pas la question. Il relève que le « comportement de la classe politique belge et plus spécialement wallonne avec les « affaires » et l’absence de solution économique fait réfléchir ». Coauteur d’un projet de « loi organique » d’union entre une Wallonie autonome, Bruxelles, et la République française, le député MR Daniel Ducarme qualifie, lui de « mûrissement heureux » cette évolution de l’opinion. « Les Belges étaient habitués au compromis mais ils constatent qu’il n’est plus possible d’en faire. Ils se disent que ce qu’on risque de négocier ne sera de toute façon qu’un emplâtre sur une jambe de bois et ils envisagent dès lors d’autres voies. C’est plus qu’un changement de mentalités. C’est une rupture » , note l’ancien président du MR. L’essayiste Jules Gheude, rappelle, lui, les propos tenus par le général de Gaulle, à la fin des années 60, au professeur Robert Lié-nard de l’Université de Louvain : «si, un jour, une autorité représentative de la Wallonie s’adressait officiellement à la France, ce jour-là, de grand cœur, nous répondrions favorablement à une demande qui aurait toutes les apparences de la légitimité. » Ces propos ont été authentifiés par l’ancien ministre Alain Peyrefitte, dans une lettre adressée, le 18 novembre 1986, à Lucien Outers, alors Délégué général de la Communauté française de Belgique à Paris : «la déclaration du général de Gaulle au doyen de Louvain ressemble à peu près textuellement à des entretiens que j’avais eus avec lui sur ce sujet. » Parlant de Liège, le successeur du général, feu Georges Pompidou disait : « Nulle part ailleurs on n’entend battre tant le cœur pour la France », relève encore Jules Gheude. Les dés seraient-ils prêts à rouler ?
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in: DELTA, 10, 2008, p.22
Le Figaro, Le Monde, etc., wisten met een zekere triomf te melden dat in geval van opsplitsing van België 29 % der Franstaligen zouden kiezen voor een aanhechting bij Frankrijk. Eigenaardig toch dat die partij bij verkiezingen dan maar amper… 1 % der stemmen haalt. Wat zouden Le Figaro, enz.. ervan zeggen als bij een opsplitsing van… Frankrijk, 29 % der « Nordisten » zouden kiezen voor een aanhechting bij… België? En dat zou wel eens een véél realistischer scenario kunnen zijn.
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