Aliénation, collabos francophiles et impérialisme français dans le milieu du cinéma belge

 

1994

Paul Gérard, Les bobines d’ André Cadet, LB, 09/12/1994

Festival du film européen de Virton, quinzième

 

« Avec ses 17 toiles d’outre-Quiévrain, la France ne passe pas inaperçue. »

« Le festival ne se réduit pourtant pas à sa dominante francophile. »

 

2001

C.F. & A. Deb., NAMUR, Festival International du film francophone – En selle avec Poelvoorde, AL 09/2001

 

Le cinéma francophone n’est pas le plus demandé par le public.

 

1991

José Lambert, Le timbre Jacques Feyder, LB 08/11/1991

 

Ayant opté pour la nationalité française en 1928, « son activité de cinéaste avait déplu à de nombreux Flamands par l’ironie mordante de son film « La Kermesse héroïque »! »

 

1988

J.-P. Monhonval, Le Festival du film à Virton, Avec les excuses de Jack Lang!, AL 09/11/1988

 

‘On avait demandé à Jack Lang de présider le colloque organisé le 5 novembre sur le thème ‘L’événement passe par le cinéma, élément incontournable dans l’audio-visuel’.’

 

1982

Pierre Thonon, La France fait main basse sur nos écrans, PP? 20/05/1982

 

(p.32) « L’ UGC (Union Générale cinématographique, le plus puissant et le plus dynamique des groupes de salles en France, le plus expansionniste aussi.  En France même, et maintenant chez nous. »

« L’ UGC contrôlera à partir du 1er juillet 1975 75 % des écrans bruxellois. »

(p.33) « L’ expansionnisme français dans le secteur cinématographique ne se limite pas à nos salles », argumente M. Putzeys, « dernier survivant de la dizaine de dynasties familiales qui constituaient traditionnellement l’ exploitation cinématographique bruxelloise (et belge en gnéral, au demeurant). »

« Il y a dix ans, pratiquement tous les fauteuils équipant les cinémas belges étaient fournis par une firme belge: Fibrocit.  Aujourd’hui, Fibrocit n’ a plus de marché et ce sont deux sociétés françaises qui équipent les nouvelles salles ou assurent le renouvellement des fauteuils dans les autres.  C’ est tout un secteur économique de P.M.E. qui se trouve en train de glisser dans les mains de groupes étrangers de format beaucoup plus gigantiforme.  Avec la fuite de capitaux et de dividendes qui s’ ensuit … »

 

« De plus, Claude Stora (de CPB, Cinéma publicitaire belge) vient d’ être convoqué à Paris par la filiale spécialisée du groupe UGC pour se voir placé sans ménagement devant lm’ alternative: « Ou bien vous acceptez notre généreuse offre d’ achat, ou bien nous alimentons nous-mêmes nos salles à Bruxelles – 75 % du marché, pour rappel –  en exclusivité avec nos films publicitaires … »

 

 

Jean-Jacques Andrien, cinéaste belge, implanté à Paris.

 

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