Mainmise de la France sur la Belgique, en particulier en Région "wallonne", à cause de ses collabos francophiles : économie – secteur secondaire
PLAN
1 Analyses
2 Documents
1 Analyses
1981 |
P. Fontainas (Bruxelles), Mitterrand et la sidérurgie wallonne, LB 02/10/1981
En évoquant dans sa conférence de presse la nécessité de reconquérir le marché intérieur français, le chef de l’Etat ci d’abord cité l’acier… la balance est lourdement déficitaire par rapport aux pays de la C.E.C.A., notamment la Belgique, qui inondent de leurs produits le Nord et l’Est de la France (Le Monde, 26 septembre 1981, page 5). Cette déclaration de reconquête, autant dire de guerre, du président de la République française est-elle venue à l’oreille des sidérurgistes wallons ? Et comment vont réagir les Mordant, Gendebien, de Wasseige, Petry, Mathot, Spaak et autres bergers francolâtres du R.W., du F.D.F., du P.S. ? Ne trouveront-ils pas, s’ils veulent bien réfléchir, qu’il y a plus de concours à attendre de la Belgique qu’ils récusent, que de leurs amis (ô, combien 1) français.
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1988 |
Eric de Bellefroid, Duel enragé entre chasseurs du futur, LB 09/08/1988
« Au Salon aéronautique de Farnborough, Dassault et General Dynamics se disputent l’avenir aérien de la Belgique. »
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1988 |
Guy Depas, ACEC découpé à la française : menace sur près de 1000 emplois, LS 20/01/1988
« Tout en cédant la majorité à Alsthom, … » « Le contrôle de la filiale /la division électromécanique/ passerait du côté français qui proposerait d’inaugurer son règne par une restructuration particulièrement douloureuse: un petit millier d’ emplois pourrait rester sur le carreau …. / sur quelque 3600 /.
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1988 |
Pierre Lope, la France ’embobine’ les câbliers belges, LB 07/12/1988
Dour, Fabricable /Kabelfabriek van Huizingen/ et C.D.C. /Câblerie de Charleroi/ cèdent à la traction irrésistible des Câbles de Dour (C.G.E.) /=Cie Gén. d’Electr. (F)/
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1989 |
Claude Mottet, Michel Harmant, la Sonaca à tire-d’ aile, LB 27/05/1989
Ce Français (…) préside depuis quelques jours aux destinées de notre principale société aéronautique !
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1989 |
M. Ma., Une industrie belge ?, Qu’ont encore de ‘belge’ les grands de l’ espace? pas grand-chose …, LB 15/07/1989
S.D.T. (espace, défenses, télécoms) est contrôlée à 80 p.c. par Alcatel bell. SNECMA et MATRA. « Certains crient au loup, redoutant les fameuses rationalisations qui passent les frontières. D’autres affirment que les « tuteurs » étrangers et singulièrement français ont tout avantage à garder leur implantation belge pour profiter des ristournes de la très importante contribution belge à l’Agence Spatiale Européenne. »
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1990 |
Ciments belges vraiment français, LB 20/06/1990
La société Odartech, filiale de Ciments Français International, détient désormais 52,4 p.c. de la Compagnie des Ciments Belges (CCB).
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1990 |
J-P., Du., Happart dénonce un nouveau « comploté contre la Wallonie, LB 25/08/1990
« Le député européen rappelle à l’ordre Bernard Anselme à propos du rapprochement entre Cockerill et Sidmar. » « Le parlementaire européen admet que Cockerill-Sambre cherche un partenaire pour jouer dans la cour des grands de la sidérurgie, mais, alors, il faudrait explorer d’abord les synergies possibles avec d’autres groupes sidérurgiques d’autres régions d’Europe. Et de prendre comme exemple ce qui s’est passé dans le secteur agricole où les producteurs wallons de lait et de beurre se sont tournés « dans la bonne direction » à savoir des groupes du nord de la France. »
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1990 |
L.P., Du froid dans le radiateur ?, LB 12/10/1990
L’an dernier, la société Def Radiateur avait connu quelques problèmes techniques mais qui n’avaient rien à voir avec les activités industrielles ou commerciales. Aujourd’hui encore, il semble bien que Def Radiateur puisse compter sur un avenir industriel favorable, la société possède un outil performant et peut compter sur une part de marché intéressante. Mais certaines transactions effectuées par les propriétaires français de Def suscitent certaines questions. Le 1er octobre Nord-Est, société cotée en Bourse en France, et contrôlée par Paribas, a vendu pour 90 millions à la société française ESAC, le secteur « Eurotrafo » qui faisait partie intégrante de Def Radiateur, mais qui se trouvait à Buggenhout. Ce qui est plus étonnant, c’est qu’en vendant cette activité, Nord-Est a aussi vendu du matériel, des machines qui se trouvaient à Buggenhout mais qui sont la propriété de Def.
EXPLICATIONS. Il y a quelques mois, la société française Nord-Est avait obtenu de la Région wallonne l’approbation pour un subside de 50 millions de francs, en retour, les Français s’engageaient à recapitaliser 100 millions d’avances qu,’ils avaient consenties à l’entreprise. Mais depuis lors, la Région wallonne est sans nouvelle. Sans qu’il soit question d’une réelle inquiétude, il n’en reste pas moins qu’au niveau de l’entreprise Def Radiateur des explications seraient les bienvenues.
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1990 |
L.P., Tolmatil sous pavillon français, LB 06/02/1990
La cession progressive de cette unité de Cockerill Sambre à Sassilor crée une intense émotion à Liège.
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1990 |
Marc Magain, L’avenir de la FN dépend du français Giat!, LB 17/10/1990
Le groupe français demande l’assistance de son gouvernement. Elle conditionne la survie de la Fabrique Nationale …
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1990 |
Remy Didier, Les pierres du Tournaisis, ces pelées, ces galeuses, au ban de la France, LS 04/02/1990
De grands maîtres d’ouvrage (la Communauté urbaine de Lille, l’Equipement, la SCNF pour le TGV, …) auraient renoncé à se fournir en pierres dans le Tournaisis. Motif ? Le calcaire des Tournaisiens serait la cause d’une espèce de « cancer » du béton, mis en évidence sur le viaduc du métro de Villeneuve-d’Ascq. Certains carriers du Tournaisis parlent d’une nouvelle manifestation de protectionnisme du marché français. (…) dans les milieux carriers belges, on s’étonne que la presse française désigne comme responsable les pierres du Tournaisis. « Pas un mot sur le ciment … qui lui est généralement produit par des compagnies françaises » « Colbert n’est pas tout à fait mort ! »
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1990 |
Tubize Plastics, française à son tour, LB 07/03/1990
La miraculée du site de Fabelta a été acquise, en douce, par le groupe Rhône-Poulenc.
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1991 |
Agents mécontents au Crédit Lyonnais, LS 16/11/1991
Le Crédit Lyonnais Belgium a mis fin à la collaboration de ses 40 agents délégués (13 francophones et 27 néerlandophones).
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1991 |
Bénédicte Thiry, Annie Gaspard, Nos provinces appâtent de plus en plus les groupes étrangers, LS 07/01/1991
« Le Français Bel, en acquérant les fromages et bières de Maredsous, ne sera pas dépaysé: il retrouvera dans la région de nombreux compatriotes … » « Sur 112 participations ‘étrangères’ épinglées en province de Namur, 48 sont françaises, contre 14 américaines et autant de hollandaises. »
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1991 |
Guy Depas, Les Français résolus à fermer FN-Moteurs, LS 29/03/1991
Snecma, le motoriste français devenu majoritaire dans la société mosane (51 %) voici à peine un an, a pratiquement annoncé sa décision de lâcher prise.
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1991 |
J.-F. Dechesne, Le Goliath français GIAT a plié devant la fronde liégeoise de la FNNH, AL 20/11/1991
« Depuis longtemps, un profond malaise régnait à la FNNH où le personnel belge, ouvriers, employés et cadres, supportait mal l’attitude déplaisante et arrogante des très (et même trop) nombreux cadres français travaillant à Herstal. Cela en vint au point que, depuis le 4 novembre, l’entrée de l’usine herstalienne est interdite aux cadres français par le personnel, ce qui n’empêche pas l’entreprise de tourner normalement et les comandes d’être exécutées. » Un accord patron-syndicats prévoit que les activités armurières, militaires et civiles transférées à FNNH par l’ancien groupe FN formeront un groupe complémentaire appelé « Groupe Belge ». Dans son conseil d’administration, la Région wallonne, même si elle n’était plus actionnaire, continuerait à disposer de son siège d’administrateur avec toutes ses prérogatives actuelles. Giat ne pourrait ainsi par exemple vendre la filiale Browning car les décisions du conseil d’administration doivent désormais être prises à l’unanimité. »
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1991 |
La Générale de Chauffe s’ étend, LB 14/05/1991
La Compagnie générale de Chauffe (groupe Générale des Eaux) a pris une participation majoritaire dans le capital de la société Schatten, présentée comme le leader belge du froid industriel et commercial (…). L’opération a été effectuée via MC Internationals, filiale du groupe français spécialisée dans le froid communautaire.
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1991 |
Les allergies françaises redoublent à FNNH, LB 05/11/1991
« L’entreprise de Herstal tourne mais les cadres français ne peuvent entrer dans l’usine. Déblocage jeudi à Paris? » « Le fait récent, qu’un directeur français relève directement du président-directeur-général de Giat pour Browning et Winchester provoque également des réactions de méfiance vis-à-vis d’un démantèlement possible de FNNH. »
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1992 |
Arbed-Usinor: des précisions, LB 17/11/1992
Arbed conservera 25 pc de ses actions avec un droit de veto sur la politique stratégique engagée par le groupe français.
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1993 |
N.Gh., Nouveau coup dur pour l’emploi, LB 01/12/1993
La société pharmaceutique LEIF Sanofi a annoncé mardi la fermeture, avant la fin de l’année 1994, de son centre de recherche à Bruxelles, ce qui implique l’abandon de son site du Marly (Vilvorde) et le licenciement collectif de 109 personnes (sur 240 employés). Signe des temps, le communiqué de la société parle d’un « regroupement des activités de recherche, nécessité par la récession, l’instabilité monétaire et la mutation du monde pharmaceutique international, remettant en cause tous les schémas établis depuis des décennies ». « C’est une douche froide pour nous », a dit un porte-parole des syndicats précisant que le travail avait été interrompu au moins pour la journée. Elf Sanofi a décidé de rassembler toutes ses activités dans ses centres de Montpellier et Toulouse en France. Dans cette optique, la société a également décidé la fermeture de son centre de recherche à Manchester, en Grande-Bretagne. Elf Sanofi affirme qu’il « n’est aujourd’hui plus possible de conserver une dispersion de chercheurs et d’investissements » sur sept centres répartis dans quatre pays. « Les enjeux du développement international nécessitent d’aller au-delà de l’attachement au site de Bruxelles, dont la valeur historique pour Elf Sanofi a été prise en compte », note encore la société. Maigre consolation ! Le groupe avait déjà interrompu ses activités de production en Belgique à la fin de 1991.
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1993 |
P. Del., Nobel Explosifs s’éclate, LB 23/11/1993
“L’entreprise Nobel Explosifs – filiale à 100 p.c. de la Société nationale française des Poudres et Explosifs (SNPE) / à Châtelet/ …” “En 1991, suite au démantèlement du groupe chimique Gechem, les actions de Nobel Explosifs Belgique ont été rachetées par la SNPE, avant d’être reprises par Nobel France.”
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1994 |
M. Ma., Le bateau Eko Stahl reste en rade française, LB, 09/11/1994
La reprise par Cockerill Sambre du sidérurgiste est-allemand sera réexaminée plus tard.
Au sein des ministres européens de l’industrie, pour satisfaire la volonté politique allemande de permettre la survie d’une sidérurgie dans les Länder de l’Est, d’autres pays comme la Grande-Bretagne, l’Irlande et la France ramènent leurs propres dossiers. Outre-Quiévrain, c’est l’avenir des chantiers navals qui revient à la surface. En effet, Paris refuse l’accord négocié par la Commission avec les Etats membres de l’OCDE sur les aides d’Etat … aux chantiers navals. « Que les Douze entrent dans un tel marchandage est édifiant ! On n’ose penser à ce que les Italiens ou les Grecs exigeront le jour où les Français auront obtenu gain de cause … »
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1995 |
Enervement syndical chez Dupuis, LB 09/08/1995
Le Syndicat du Livre (FGTB) hostile aux intérêts étrangers M. Leloup “attire l’attention du monde politique belge sur les dangers que comporte pour la communauté une mainmise de plus e plus importante des intérêts étrangers sur la presse belge en général.” “M. de Clermont-Tonnerre /des Editions Mondiales, revendiquent 100 % des parts des éditions Dupuis/ a déjà bien des difficultés avec ses imprimeries en France, et il est tentant pour lui de vouloir les régler sur notre dos en faisant imprimer les hebdomadaires en France.”
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1995 |
M. Ma., Un méli-mélo chez Danly, LB, 08/05/1995
A l’usine de production de Danly Europe, à Herstal, les syndicats n’acceptent pas la décision de délocalisation vers l’usine Danly Dunkerque d’une partie de l’outil de production (perte de 27 emplois sur 67).
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1995 |
Marc Magain, Le Groupe Herstal ne veut pas d’un avenir sans ‘son’ patron, La mise à l’ écart d’ Albert Diehl/le patron alsacien/ par le français Giat effraie, LB, 17/01/1995
Depuis sa reprise par le groupe français GIAT, le Groupe Herstal se défend bien. Il réalise plus d’un tiers du chiffre d’ affaires de GIAT sans perdre d’argent, « alors que la maison-mère enregistre un déficit de 1,2 milliard de FF ». « Le contexte est favorable pour vor renaître les tensions franco-belges. Malgré les engagements pris, Browning est – mal – gérée à partir de paris, en court-circuitant le Groupe herstal. Les armes FN sont toujours confrontées à la concurrence du Famas français, qui devait disparaître. Résumé : l’autonomie belge sur le marché de l’armement léger est restée lettre morte. » Les syndicats pressentent une intention française de démonter la structure Herstal.
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1995 |
N. Gh., Accor ajoute une corde à son arc en Belgique, LB, 19/09/1995
Le puissant groupe hôtelier français reprend Innofloor (nettoyage industriel).
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1997 |
B. DL. et V. d. W., Le PSC a-t-il aussi bénéficié des largesses de Dassault?, LB 30/05/1997
Signés en 1989, les contrats de modernisation des avions F-16 et des Mirage s’élevaient à 11 milliards de francs. C’est en enquêtant sur le marché Agusta que les enquêteurs liégeois tombèrent par hasard sur le scandale “Dassault”. On croyait que les 60 millions découverts sur les comptes du SP provenaient d’Agusta: ils venaient en fait de Dassault; Selon Merry Hermanus, le PSC a aussi bénéficié de largesses de la firme française par l’entreprise de Benoît Remiche, ancien chef de cabinet de M. Wathelet.
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1997 |
De Boeck P., Les travailleurs de Vilvorde ont mis la main sur un nouveau “trésor de guerre” français, LB , 22/03/1997
Jeudi matin, quelques 400 ouvriers de RIB se sont emparés de 1.800 Renault destinées à la Belgique. Sur la ligne de front, les éléments les plus durs – certains le visage peint aux couleurs belges – veulent absolument en découdre.
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1997 |
De Boeck P./D’Hondt L., L’obstination de Schweitzer (NDLR: patron de Renault) échauffe les esprits de Vilvorde, LB 21/03/1997
Des premiers incidents ont éclaté à Paris et dans le Nord de la france. Renault confirme des résultats 196 catastrophiques.
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1997 |
Fermeture de Renault-Vilvoorde en mars 1997
L’entreprise n’a pas respecté deux directives européennes transposées en droit national, l’une datant de 1992 consacrée aux licenciements collectifs, l’autre de 1994 relative aux comités d’entreprise européens. Celles-ci imposent aux sociétés d’informer et de consulter leurs travailleurs sur leurs projets selon le principe de la “bonne foi”.
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1997 |
Fermeture reportée pour Renova Bulex, LB 16/05/1997
De la fini juillet à la mi-octobre. L’entreprise Saunier Duval Belgique, filiale du groupe français du même nom. 193 emplois supprimés.
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1997 |
M. Ma., Le fleuron Fafer va devenir français, LB 14/10/1997
Le groupe sidérurgique Usinor va faire une OPA sur l’entreprise de Charleroi valorisée à 10 milliards.
M. Gevaudan, directeur industriel de la branche d’Usinor, a déclaré à “la Libre”: Fafer et Creusot-Loire (Ndlr: l’activité française semblable à celle de la Fafer) sont de taille sensiblement égales et ont une approche commune des métiers et marchés.”
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1997 |
P. Ge., Le pied de nez russe de Renault aux 3.000 ex-travailleurs de Vilvorde, LB 03/11/1997
En parallèle à une visite en Russie du Premier socialiste Lionel Jospin, Louis Schweitzer, président de Renault, a signé avec le maire de Moscou, Iouri Loujkov, une lettre d’intention pour l’installation d’une usine d’assemblage de Renault Mégane dans la capitale russe en 1998.
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1997 |
Tension chez Tubize Plastics, LB 24/03/1997
Fermeture effective le 30 avril prochain. une centaine de travailleurs sont toujours occupés chez Tubize Plastics, filiale de Rhône-Poulenc, spécialisée dans la fabrication d’ acétate de cellulose et de polymère polyamide.
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1997 |
Tubize-Plastics a fermé ses portes, LB 02/05/1997
La région a perdu 90 emplois supplémentaires avec la disparition de la filiale de Rhône-Poulenc.
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1997 |
Un Mirage espagnol s’écrase dans un hameau de Malmedy, LB 13/06/1997
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1997 |
Usinor s’intéresse à Cockerill Sambre, LB 24/09/1997
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1998 |
Avec Usinor, Cockerill Sambre va retrouver le feu sacré, LB 15/10/1998
La mariage stratégique entre les groupes belge et français va donner naissance au numéro un de la sidérurgie européenne.
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1998 |
Câbleries de Charleroi sous haute tension, LB 03/07/1998
Des rumeurs font état de leur fermeture prochaine. Les Câbleries occupent 250 travailleurs. Le syndicat se pose des questions sur le comportement des Français. Avec les Câbleries, on va revivre “un deuxième Renault-Vilvorde”, dit-il.
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1998 |
N. Gh., La résistance s’organise contre l’offre d’Usinor, LB 17/10/1998
Selon un actionnaire minoritaire, l’égalité des actionnaires n’a pas été respectée “puisque la Région a cédé ses titres à un prix cassé, ces prix étant compensés par des mesures sociales et des investissements dans l’entreprise.”
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1998 |
P. Del., Acec-Energie coupe 150 emplois, LB 10/07/1998
Acec-Energie (contrôlée par le groupe français Alsthom) occupe 356 personnes mais l’actionnaire majoritaire (51 pc) veut délocaliser la production de produits en France. La fermeture de l’outil carolo sera partielle en 2001.
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1998 |
Usinor proposera 4000 emplois à la Wallonie, Le Matin, 16/09/1998
Le groupe français fait également des propositions aux universités et aux … clubs de football /Standard et Charleroi/.
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1998 |
Yves Cavalier et N. Gh., Albert Frère a choisi la qualité Total pour PetroFina, LB 01/12/1998
PetroFina va passer sous le contrôle du groupe français Total grâce à la cession des parts d’Albert Frère, majoritaires au sein du groupe d’actionnaires.
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1999 |
B.C. /Flémalle., La gaffe d’Usinor, LB 30/01/1999
Les Français d’Usinor ont commis une gaffe en disqualifiant le PDG de Cockerill Sambre. La ‘promotion’ qui a été offerte à celui-ci n’est que poudre aux yeux. L’actionnaire a voulu faire place nette et mettre pour accomplir la basse besogne. Quand je vois des syndicalistes se féliciter de cette issue, je me dis qu’ils sont soit vendus, soit naïfs. (…) En tout cas, quand Usinor annoncera ses premiers plans de restructuration, ils se mordront les doigts.
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1999 |
Pascal Delizée, La rotative pour Hélio-Charleroi: 1,2 milliards investi et 32 emplois créés, LB 23/01/1999
Hachette et CNP se partagent les parts de l’entreprise de Fleurus. Hélio (ex-groupe Dupuis) imprime plusieurs magazines belges à gros tirages (Ciné-Télé-revue, Humo, Télé Moustique et Télé Star). La région wallonne est intervenue à concurrence de 172 millions de F dans cet investissement à portée stratégique.
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1999 |
V.B., Le départ de Philippe Delaunois fait partie du plan de réorganisation d’Usinor, LB 27/01/1999
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1999 |
Vincent Braun, Cockerill Sambre sous pavillon français, LB 10/02/1999
Usinor a remis le chèque aux autorités wallonnes
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2000 |
Jacques Comps et Jean-Marie de Bruyn, SOMME-LEUZE/ Un Alouette s’écrase: aucun blessé!, La Meuse 02/03/2000
Il s’agit d’une Alouette 2.
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2000 |
Sandrine Vandendooren, Nouveau coup dur à Mouscron, LB 13/09/2000
Le groupe Van der Eecken dépose son bilan. 550 emplois sont concernés, dont 187 à Mouscron. « Sentant le vent tourner chez son principal client /Louis De Poortere/, le paron du groupe, Théo Desseaux, avait pourtant obtenu du groupe Balsan, l’ancienne maison-mère française de LDP, qu’il garantisse le paiement des livraisons de LDP. La semaine dernière, il a tenté de récupérer son dû auprès du groupe français. En vain. (…) »
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2000 |
Thomson Tubize restructure et supprime 49 emplois, LB 07/06/2000
Sur 165.
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2001 |
Danone supprime un site belge, LB 30/03/2001
L’usine de Beveren, qui occupe 412 personnes, sera fermée d’ici fin 2003.
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2001 |
Savine Dorval, Leroy-Merlin à visage découvert, LS 29/11/2001
Pour tenter de construire quand même un de ses hypermarchés à Namur (…), le géant français du bricolage, Leroy-Merlin, va dorénavant agir à visage découvert. Jusqu’ici, il avait opéré discrètement en se servant des sociétés locales Sogemat et Inducom pour se dissimuler et pour introduire le dossier. Les commerçants namurois du secteur n’avaient pas été dupes. Leurs actions sont toujours en cours devant le conseil d’Etat et la cour d’appel de Liège. La Ville de Namur avait retiré le permis socio-économique, délivré à la Sogemat. Elle vait constaté des grosses « erreurs » dans les chiffres et principalement dans les surfaces annoncées avec un dossier qui essayait de minimiser l’ampleur du projet.
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2001 |
Vandendooren Sabine, Branle-bas de combat, LB 31/03/2001
Carrefour : Les Maxi GB passent sous enseigne Carrefour. Les Français sous-estiment en général le poids des syndicats belges. En France, la force des syndicats est souvent perçue comme quelque chose d’exotique, de déconcertant.
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2002 |
D. St., Mont / Marchienne : 140 emplois en moins à Alcatel, VA 28/02/2002
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2002 |
Emplois menacés chez Alcatel-ETCA, LB 27/02/2002
Une centaine des 700 emplois seraient menacés d’ici deux ans sur le site de Charleroi.
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2002 |
Licenciement / On négocie chez Casterman, LB 13/02/2002
Plan de restructuration : 41 licenciements sur les 350 personnes encore occupées par l’imprimerie tournaisienne. Casterman-Imprimerie qui occupait encore 650 personnes en 1999 a déjà subi plusieurs restructurations récentes sous différentes directions.
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2002 |
Taxe sur les bières / discriminations – Rochefort dépose plainte contre la France, AL 31/12/2002
Le député-bourgmestre de Rochefort, François Bellot, a déposé, lundi matin, une plainte devant la Commission européenne contre ce qu’il considère comme « une taxation discriminatoire des bières fortes par l’Etat français ». (…) La taxe (…) s’appliquerait notamment à l’une des célèbres bières « Trappistes de Rochefort ». (…) L’association « Les Brasseurs Belges », organisme qui représente le secteur brassicole, a introduit un dossier auprès du Commissaire européen au Marché intérieur Frits Bolkestein, qui a lui-même écrit à plusieurs ministres français.
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2003 |
Aéronautique / Scénario catastrophe pour la Sabca ?; LB 14/08/2003
Y a-t-il un risque de fermeture des usines de la Sabca à Haren et à Gosselies ? Officiellement, non. Mais les ouvriers savent que le plan initial de restructuration portait sur lus de 33 licenciements et un effort salarial de 15 pc.
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2003 |
Ch. D., Parlement / Les élus wallons unis face à Arcelor, AL 30/01/2003
Le Gouvernement wallon a reçu une carte blanche des parlementaires pour mener ses négociations avec fermeté (sic) face au monstre d’Arcelor. Jean Gandois, le dernier patron de Cockerill-Sambre, de 1987 à 1999, a présidé le conseil d’administration de cette entreprise jusqu’au moment de la vente de l’entreprise sidérurgique aux Français d’Usinor. Il accepte de revenir, comme conseiller « bénévole ».
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2003 |
Informatique / Gemplus ferme en Belgique, LB 03/04/2003
Le français Gemplus, leader mondial de la carte à puce, a annoncé la fermeture de son unité en Belgique, où il emploie 40 salariés, dans le cadre d’un plan social qui vise la suppression de 1140 emplois sur 6000 dans le monde.
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2003 |
L’avenir d’Alstom ne tient qu’à un fil, LB 22/09/2003
En Belgique, Alstom emploie 1400 personnes à Beyne-Heusay, Dison et Charleroi. L’usinage et la tôlerie, métiers de base de Dison, sont déjà transférés vers Montpellier. L’idée de reprise des activités de transmissions et distribution par le groupe nucléaire constitué par Cogema, Framatome et CEA inquiète aussi.
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2004 |
Un géant de l’acier voit le jour, LB 26/10/2004
Le rapprochement entre Ispat International (Pays-Bas), LNM (Pays-Bas) et ISG (USA) donne naissance au numéro un mondial de l’acier.
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2005 |
Le HF6 est fermé, La fin d’une époque à Seraing, LB 26/04/2005
L’arrêt de la phase à chaud à Liège et la fermeture de ses deux hauts-fourneaux entraîneront d’ici 2009 dans le bassin liégeois la perte de 2700 emplois directs et indirects. Amertume et désespoir : Paul (haut-fourniste) : « Aujourd’hui, c’est un outil performant de la région liégeoise et de la Wallonie qui s’éteint. L’erreur a été commise quand les Français d’Usinor ont racheté Cockerill Sambre, ils n’avaient aucune envie de développer l’acier wallon, ils ont racheté un concurrent pour le couler. Ils ont pris les brevets et les clients et maintenant ils ferment », dénonce-t-il.
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2005 |
Philippe Lawson, Sonaca : un emploi sur six à la trappe, LB 03/09/2005
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2005 |
Une famille en colère, DH 18/08/2005
Décès de Philippe Lambert dans l’usine API, du groupe Arcelor. Son tracteur (une sorte de gros Clark) a heurté le pont mobile transportant les bobines de fer blanc. Les tracteurs ne sont pas protégés par des arceaux de sécurité. A la suite d’une surcharge de travail due à une désorganisation qui n’était pas rare chez Arcelor, selon son fils, Christophe, pratiquant la même profession, les ouvriers dont son père devaient travailler rapidement car il fallait vider le magasin à bobines totalement rempli. Si le pont mobile est passé à un endroit que son père évite habituellement, c’est parce que les gars étaient débordés et devaient travailler vite.
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2005 |
Union Européenne / Parlement : grève des travailleurs (belges) de Sodexho, LB 21/04/2005
Les conditions de travail y sont jugées déplorables.
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2006 |
Charlotte Mikolajczak, L’Esplanade chamboule Louvain-la-Neuve, LB 06/10/2005 L’entrepreneur : Bouygues
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2006 |
S.Vdd. et P .Lo., Le secteur automobile emploie 100,000 personnes en Belgique, LB 18/11/2006
Production : Ford Werke, GM Belgium, Volkswagen, Volvo Cars. Aucune marque française…
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2006 |
Total supprime 144 emplois en Belgique, LB 06/07/2006
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2 Documents
ACEC découpé à la française: menace sur près de 1000 emplois
(LS, 20/04/1988)
La FN Herstal dirigée par GIAT (président: un ... général français!)
(LB, 30/11/1990)