Le racisme francophone en Belgique : généralités
Introduction
D’inspiration jacobine, le racisme francophone en Belgique est une réalité quotidienne depuis des siècles. Il est utilisé par les locuteurs du français à qui on inculque dès le plus jeune âge qu’ils doivent se croire supérieurs à tous ceux qui utilisent une autre langue, le néerlandais, l’allemand, le wallon, le luxembourgeois. Mais les propagageurs conscients ou non de cette forme de racisme, enseignants, personnes du monde politique et des médias, se gardent bien de démontrer une supériorité quelconque du français. En fait, il n’en est rien: cette langue, en recul constant dans le monde entier, possède un vocabulaire bien plus pauvre que les langues précitées, une orthographe calamiteuse et des illogismes (se suicider = se tuer … deux fois, etc.) uniques.
Un cas de multilinguisme fréquent en Belgique … avant la généralisation du racisme francophone
Benoît Georges, in : Beho en 1900, GSHA, 58, 2003, p.21-66
(p.24) On parle principalement la langue allemande, d’ailleurs beaucoup de gens sont originaires des villages prussiens avoisinants. En revanche, un cinquième de la population est de nationalité wallonne. La plupart des gens (p.25) parlent les deux langues ou plutôt on en parle quatre, savoir : le bon (sic) allemand, le patois (sic) allemand, le français et le wallon. À l’église, les annonces se font dans les deux langues [Ndlr : en français et en allemand]. Une fois par mois, le curé prêche en français, les autres fois, il le fait en allemand.
Ferdinand de Saussure: "Le français est une langue étrangère en Belgique."
De Saussure et le français en Belgique
FRANÇAIS, LANGUE ETRANGERE
Vous doutez qu’il existe des linguistes qui reconnaissent que le français est pour nous, une langue étrangère, je vous conseillerais dès lors de lire l’étude du plus illustre linguiste contemporain de renommée mondiale, le père de la linguistique structurale moderne, le Suisse Ferdinand de Saussure.
Dans son “Cours de linguistique générale”, (1916, réédition 1979, chez Payot, p.269), il affirme ceci:
“Bruxelles est germanique, parce que cette ville est située dans la partie flamande de la Belgique; on y parle le français, mais la seule chose qui nous importe est la ligne de démarcation entre le domaine du flamand et celui du wallon. D’autre part, à ce même point de vue, Liège sera roman parce qu’il se trouve sur le territoire wallon; le français n’y est qu’une langue étrangère superposée à un dialecte de même souche. Ainsi encore Brest appartient linguistiquement au breton; …”
Une solution logique aux problèmes linguistiques causés par les francophones en Belgique
(Johan Viroux, in: DH, 07/10/2011)
Une illustration du racisme francophone en Belgique: le remplacement du terme "friture" par "friterie" (sauf dans les parties germanophone et néerlandophone du pays, restées libres de pensée)
(un exemple banal d’impérialisme francophone sournois dans la partie germanophone de la Belgique)
Un exemple de l'aliénation francophone dans le sud de la Belgique: les termes "langues endogènes" (faisant passer au terme colonial "indigènes") pour désigner pêle-mêle tout ce qui n'est pas français sur le territoire occupé par cette dernière
(in: Cocorico, 37, 2016)
Un exemple de la haine francophone envers tout ce qui n'est pas francophone cette fois dans le monde
(Ciné Télé Revue, 31/05/2012)