L'impérialisme français en Europe

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Généralités

1985

Les libéraux européens attaquent la politique française en matière de télévision, LB 27/07/1985

 

Simone Veil, F, et Gijs de Vries, NL, députés européens, ont annoncé leur intention d’inviter la Commission de Bruxelles à traduire le gouvernement français devant la Cour européenne de Justice pour sa politique en matière de télévision.

« En France, ajoutent-ils, les chaînes de télévision étrangères ne peuvent occuper plus de 30 p.c. de la capacité du réseau de distribution par câbles.  (…) Ces quotas limitent d’une matière illégitime le libre choix des consommateurs en matière de programmes et sont contraires au Traité de la CEE qui stipule que des services tels que la télévision doivent être d’un accès libre dans toute la Communauté. »

 

1989

Pierre Sparaco, Combat aérien d’arrière-garde, LB 28/10/1989

 

« Le gouvernement français est davantage européen dans son discours politique qu’en matière commerciale. »

« La France souhaite disposer d’une « méga-compagnie » à part entière.  Ce n’est pas du goût de la Commission européenne de Bruxelles. »

 

1990

Marc Vandermeir, Parlement: Mitterrand pour une révision des Traités, LB 14/09/1990

 

« Le président français voudrait faire de Strasbourg la capitale politique de l’Europe. »

 

1990

La France choisit le chantage…, LB 09/05/1990

 

M. François Mitterrand, président de la République française, et son gouvernement avaient prévenu : ils bloqueraient toute décision sur les sièges de nouveaux organismes européens tant qu’une décision finale ne serait pas prise par les Douze sur le siège du Parlement européen, toujours écartelé entre Luxembourg, Strasbourg et Bruxelles.

Personne, dans les milieux concernés, n’osait croire que la France en viendrait à appliquer ce chantage qui en dit long sur sa conception hexagonale de l’Europe et sur celle de la plus élémentaire démocratie.

 

… contre l’Europe et les citoyens de l’Est

 

Pourtant, lundi, lors d’une réunion du conseil des ministres des Affaires étrangères des Douze, Paris est passé aux actes par une bassesse qui ne peut que le discréditer aux yeux du monde ahuri.

M. Roland Dumas a, en effet, empêché le lancement de la Fondation pour, la formation des cadres en Europe de l’Est en refusant que le siège de l’administration en charge de ce programme (budget : 120 millions d’Ecus) soit fixé à Berlin. Jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que les Douze décident du siège du Parlement.  Qui oserait laisser sous-entendre, fût-ce le temps du souffle d’une colère, que les pays de l’Est n’ont pas un urgent besoin de formation de leurs cadres.  Qui pourrait même ‘ concevoir que cela soit secondaire par rapport à des querelles intestines ? Dans lesquelles, soit dit en passant, il ne vient pas à l’esprit de « Tonton » et de ses ministres de consulter les premiers intéressés, les parlementaires européens eux-mêmes.

Bonjour, la démocratie !

 

Et avec quel appétit de pouvoir

 

Puisque ces messieurs de France semblent avoir la mémoire défaillante, il convient ici de la leur rafraîchir.

D’abord, le traité de Rome parle du siège et non des sièges des institutions communautaires.

Ensuite, l’élémentaire bon sens et la saine gestion démocratique veulent que ces institutions soient géographiquement proches les unes des autres.

Enfin, les Français « trustent » déjà les postes de haut et de très haut niveau dans les administrations des Douze, mais aussi au conseil de l’Europe, dont le siège est dans une ville bien franchise, Strasbourg. L’Elysée et Matignon, au bel appétit de’ pouvoir, devraient assez facilement trouver la liste de tous ces beaux noms.

Face à cela, il faut attendre.des autorités belges qu’elles adoptent, comme cela semble avoir été le cas lors du récent sommet de Dublin, une attitude d’absolue fermeté.  Par respect des traités et de la démocratie, bien sûr, mais aussi pour rappeler à Paris que le mot dignité se trouve dans tous les dictionnaires.

 

1990

Edi Clijsters, Parijs voor ‘recht op inmenging’, De Morgen, 05/01/1990

 

« De Franse Minister van Buitenlandse Zaken, Roland Dumas, heeft enige deining veroorzaakt door te pleiten voor een ‘recht op inmenging’ in de binnenlandse aangelegenheden van andere landen, als het om de mensenrechten gaat.  Zijn Belgische ambtgenoot staat eerder terughoudend tegenover die suggestie. »

 

1991

Joanna Rosado, French jet buzz top US official, The European, 14/06/1991

 

« Portugal is considering a diplomatic protest to France after 13 French Super Etendard combat aircraft off the Portuguese coast engaged in interception exercises with a United States Air Force jet carrying Secretary of State James Baker. »

 

1991

Ch. Ly., Voitures japonaises en rade à la frontière, LB 12/03/1991

 

« La France ralentit les procédures d’immatriculation, selon la Commission. »

 

1992

Espagne / Les ports bloqués, pour protester contre les Français, LB 15/04/1992

 

Plus d’une centaine de cha­lutiers espagnols ont bloqué les ports de Santander, Aviles, Pasajes, Bermeo et Bilbao pour une durée indéfinie, de­puis lundi.  Ils entendent ainsi protester contre les chalutiers français qui pêchent des an­chois dans le golfe de Gas­cogne, en violation des accords communautaires, selon les pê­cheurs espagnols qui affirment que leurs collègues français ont déjà dépassé leur quota de 3000 tonnes et qu’ils capturent des anchois plus petits que ce qui est permis par Bruxelles (12 cm) – pour inonder ensuite à bas prix les marchés espa­gnols.  Les marins espagnols menacent de durcir leur mou­vement, afin de gêner le trafic du port français d’Hendaye, si satisfaction ne leur est pas donnée. (AFP)

 

1992

Ph. G., L’Eurocorps, embryon d’armée supranationale, VA 23/05/1992

 

« IL y a quarante ans, la France torpillait le projet de « Communauté européenne de défense » qui visait déjà à intégrer l’Allemagne.  Aujourd’hui, c’est la France triomphante de Mitterrand qui s’accapare tous les honneurs de la future défense européenne. »

 

1992

Alain Louyot, Retour à la case départ?, Le Vif L’Express, 19/06/1992, p.64-67

 

(p.64) Une quarantaine d’années après avoir torpillé l’Europe de la défense, la France, en refusant de ratifier le traité de Maastricht, prendrait le risque de reléguer l’union politique et monétaire aux oubliettes de l’Histoire.

 

1993

BI, L’accord Renault-Volvo suscite la méfiance en Suède, LB 30/10/1993

 

A lire la presse suédoise, c’est bien le fait que l’actionnaire principal de Renault soit … l’Etat français qui choque les Nordiques.

… Les Suédois se méfient du chauvinisme des Français qu’ils trouvent aussi « protectionnistes et irrationnels ».

 

1994

s.n., Air France, cible de la Commission?, LB 26/05/1994

 

Elle ouvre une enquête sur la recapitalisation de 20 milliards de francs de la compagnie aérienne Air france par l’Etat français.

 

1994

A.H., Drogue: décriminaliser car la guerre est perdue,  LB 06/01/1994

 

« POur ce policier /M.Kendall, d’Interpol/ qui a passé trente ans de sa vie à lutter contre le trafic de stupéfiants, l’idée avancée par Charles Pasqua d’attaquer militairement les pays producteurs n’est pas réaliste, pour ne pas dire qu’elle est grotesque. »

 

1995

YOUGOSLAVIE / Des négociations secrètes?, LB, 24/06/1995

 

Paris dément toute concession pour libérer les casques bleus.

Selon le ‘New York Times’, le général français Janvier a rencontré en secret le chef des forces serbes en Bosnie, le général Mladic, à deux reprises pendant la crise des otages.  De son côté, le général de Lapresle, ex-commandant de la Forpronu en ex-Yougoslavie, a été chargé de se rendre en Bosnie pour rencontrer les dirigeants serbes à propos de l’affaire des otages.

Les Serbes de Bosnie ont apparemment reçu, selon le journal, des assurances qu’il n’y aurait plus de frappes aériennes de l’OTAN contre eux.  Ils auraient alors accepté la reprise de l’aide alimentaire aux enclaves musulmanes assiégées.

 

1995

Un marché entre Français et Serbes bosniaques?, LS, 24/06/1995

 

 La Forpronu à Sarajevo s’est bornée à confirmer que des ‘rencontres discrètes’ avaient eu lieu durant la crise des otages (26 mai au 18 juin) entre le général Janvier, commandant en chef des Forces de Paix en ex-Yougoslavie et des responsables serbes bosniaques.

 

1996

Daniel Salvatore Schiffer, Protestation de Belgrade et imposture d’intellectuels français, LB 09/12/1996

 

Les intellectuels français ont le plus contribué, tout au long de cette guerre en ex-Yougoslavie, à ce lynchage culturel et médiatique ayant sévi à l’encontre du peuple serbe à appeler à présent ce même peuple à “se réveiller et relever la tête” en jouant sur l’ ancienne amitié franco-serbe.  Pur opportunisme de la part de ces intellectuels (B-Henri Lévy, Finkielkraut, Gluckner, Jacques Julliard, …) pour récupérer à leur profit ce combat des manifestants belgradois (NDLR: contre le régime de Milosevic).

 

1997

Ex-Yougoslavie, Pas ‘officier français à La Haye, LB 09/12/97

 

Aucun officier ne témoignera autrement que par écrit au Tribunal Pénal international (TPI) de la Haye chargé de juger les criminels de guerre en ex-Yougoslavie, a déclaré lundi à Paris le ministre de la Défense, Alain Richard.

… La France est le seul pays européen qui refuse ouvertement de laisser ses militaires témoigner à La Haye.  Or plusieurs organisations internationales demandent que le général Bernard Janvier s’exprime sur ce qui s’est passé à Srebrenica.

 

1998

Ch. Ly, Un officier français accusé d’avoir informé Karadzic, LB 24/04/1998

 

Hervé Goumelon était porte-parole mais aussi agent de renseignement à Sarajevo, comme beaucoup d’autres.

Le “Washington post” accuse Gourmelon, un officier français, d’avoir donné à radovan Karadzic des indications sur des opérations que l’OTAN préparait pour l’arrêter.

 

1998

FAZ, 5. März 1998

Im Norden Strassburgs entsteht ein Neubau für das Europäische Parlament.  Er wird etwa 800 Millionen Mark kosten und im September dieses Jahres fertiggestellt sein. 

 

Sur ordre de Chirac, le général français Janvier, commandant de la région de Srebrenica au moment où cette ville était menacée par les Serbes, interrompit la couverture aérienne de la localité.  Chirac a permis aux Serbes de la prendre sans coup férir.

Il s’est montré ainsi complice de l’assassinat de 10.000 hommes.

Heureusement, le Parlement hollandais insiste, malgré le véto français aux Nations Unies, pour qu’une enquête ait lieu.

 

1998

L’espion pro-serbe affaiblit la France à l’Otan, LB 04/11/1998

 

Le commandant de l’armée de terre française, Piere Bunel, chef de cabinet du général commandant la représentation française auprès de l’Otan, a été mis en examen samedi à Paris pour ‘intelligence’ avec les Serbes de Yougoslavie.  L’officier est soupçonné avoir remis des documents classés secret-défense sur les sites militaires yougoslaves qui auraient été les cibles de frappes aériennes de l’Otan si les forces serbes ne s’étaient pas retirées du Kosovo au moment du dernier ultimatum le 27 octobre.  Pierre Bunel a reconnu les faits. 

La presse américaine avait stigmatisé en avril le rôle en Bosnie d’un autre officier français, Hervé Mourmelon, qui aurait empêché l’arrestation du criminel de guerre Radovan Karadzic.

 

1999

MARAIS POITEVIN/ La France condamnée par l’Europe, LB 26/11/1999

 

La Cour de Justice de l’Union européenne a condamné la France pour ne pas avoir classé en ‘zone de protection spéciale’ (ZPS) des oiseaux une superficie suffisante du Marais poitevin.

 

1999

Pierre Bunel s’explique, LB 09/12/1999

 

Convaincu d’intelligence avec la Serbie, l’officier français Bunel, qui était détaché au quartier-général de l’Otan à Bruxelles, se défend d’avoir trahi la France. (sic)

 

1999

EUROPE / Le CVP préfère le latin au français, VA 15/12/1999

 

L’eurodéputée Marianne Thyssen regrette que l’inscription de la plaque commémorative apposée au nouveau bâtiment du parlement européen à Strasbourg, soit écrite en français.  Mme Thysen aurait préféré que l’inscription soit libellée en latin, comme celle qui orne à Bruxelles le siège des commissions du Parlement européen.

 

1999

http://www.salon.com/news/feature/1999/12/21/balkans/index1.html

 

Foreign policy experts say sympathy for the Serbs runs deep in the French officer corps, in part because of France’s historical ties to Serbia. The two countries were allies in both world wars this century.

« The French military is openly pro-Serb. French officers have fathers and grandfathers who were killed fighting side by side with Serbs on the Balkan front in Thessaloniki, » said James Lyons, a Balkan expert at the International Crisis Group in Sarajevo.

« The incidents of French complicity with the Serbs are so numerous, it must be defined as something like a trend, » said Dominique Moisi, one of France’s preeminent foreign policy experts, in a telephone interview Monday. « Clearly, the French as a nation feel we have helped build the Serbian nation, and that a privileged relationship existed between Serbia … and France. [Former French president Francois] Mitterand said at the outbreak of Yugoslavia’s dissolution in 1991 that we would never fight against the Serbs. »

Another historical link between the French share with the Serbs, Moisi added, is fear of Islam. « The less obvious factor is the Western Christian logic against Islam. The Serbs and French feel their main adversaries are mainly Muslims — the Muslims in Bosnia, Kosovo and the former Ottoman empire. »

But traditional French-Serb affinity has been shaken up in recent months by Bernard Kouchner, the Frenchman who serves as the chief U.N. administrator in Kosovo. Kouchner, who championed military intervention against the Serbs in order to halt mass atrocities against the Kosovo Albanians, has infuriated Belgrade by taking a number of steps that Serbia fears will lead to Kosovo’s independence, including the adoption of the German deutsche mark as the official Kosovo currency and refusing to allow even a symbolic number of Serbian police and Yugoslav soldiers to return to Kosovo. Belgrade’s fury seems fueled in part because these outrages against its national pride are coming from a Frenchman. Whatever Gormillon and Bunel did to warm Serbs’ hearts to the French, Kouchner may have undone.

Belgrade has retaliated against Paris for sending the freethinking Kouchner to Kosovo with a recent string of vicious anti-French propaganda. Serbia’s information minister Goran Matic recently revealed that Serbian police had arrested five Serbian paramilitaries who were members of the « Spider » gang, which Matic said was controlled by the French intelligence service and committed atrocities in Srebrenica, Kosovo and Zaire.

In fact, French and Balkans analysts concede that there may be more truth to these allegations than most proclamations of Serbia’s information ministry: Western sources have confirmed that Serb paramilitaries were recruited by the French intelligence service to fight with Zaire’s former dictator Mobutu Sesi Seko against the American-backed Laurent Kabila.

« This propaganda about the Spider gang is a message for domestic consumption to the Serbs: We are not guilty, » explained French journalist Florence Hartmann. « The people committing atrocities in the name of the Serbs were being run by foreign intelligence services. »

 

2000

On parle d’un financement occulte par le groupe pétrolier Elf du parti de l’ex-chancelier allemand Helmut Kohl., LB 26/01/2000

 

2000

Sabine Verhest, La politique de Paris, entre les paroles et les actes, LB 22/11/2000

 

La France, qui assure jusqu’au 31 décembre la présidence de l’Union, est-elle réellement européenne ? Et a-t-elle une politique claire ?

 

« La France est européenne pourvu que l’Europe soit française », Franklin Dehousse (prof. à l’ULG et au Collège de l’Europe)

 

« IL y a une certaine continuité gaullienne dans la position française », affirme Paul Magnette, chercheur à l’Institut d’Etudes européennes de l’ULB. »

 

« (…) sans se poser en indécrottable eurosceptique, elle se montre plus proche es thèses du Royaume-Uni que de celles de la Belgique. 

Percevant cet état de fait, les partenaires européens de l’Hexagone voient d’un œil suspicieux sa volonté affichée de renforcer l’efficacité de la Commission en diminuant le nombre de ses membres. Plusieurs dirigeants, dont le Premier ministre belge Guy Verhofstadt, la soupçonnent de vouloir affaiblir l’institution et assurer une domination des « grands » Etats sur les « petits », bref prendre un chemin très différent de celui emprunté depuis un demi-siècle. »

 

LE COMPLEXE FRANÇAIS DE LA GRANDE PUISSANCE

 

Ses ambitions internationales la poussent à jouer la carte continentale, surtout depuis la chute du rideau de fer, parce que « le binôme franco-allemand est déséquilibré », explique Franklin Dehousse, parce que « la place de la France dans un espace continental de trente Etats membres devient beaucoup plus petite » et parce, « au niveau géopolitique, son jeu « ni américain ni russe » ne tient plus ».

« Tout cela fait que les Français sont à côté de leur pompe », conclut le professeur de l’ULG.

 

« /La France =/ Elle joue un jeu gaullien modernisé », estime Paul Magnette, chercheur ç l’Institut d’Etudes européennes de l’ULB.  « Pour le général de Gaulle, la France devait utiliser l’Europe pour atteindre ses finalités. Aujourd’hui, les dirigeants français sont moins arrogants que l’était de Gaulle, mais leur position est la même. »

 

TIRER LA COUVERTURE

 

Il n’empêche que, dès qu’une occasion se présente, la France la saisit pour se mettre en avant.  pourtant président en exercice de l’Union, Jacques Chirac a ainsi franchement tiré la couverture à lui en octobre dernier, à l’occasion d’un sommet entre la Chine et les Quinze qu’il était censé représenter.

 

2000

Marlise Simons, France examines its role in run-up to Srebrenica, International Herald Tribune, 12/12/2000   

 

Doctors question blocking of NATO air strikes

Fall of the Bosnian town of Srebrenica to the Serbs in July 1995, and the subsequent massacre by the Serbs of thousands of Muslims. (more then 7,000 men)

For the first time, the role of the French government and a French general who in 1995 commanded the UN peacekeepers in former Yugoslavia is to be closely scrutinized.

Médecins sans Frontières, a doctors organization created by the French but now international, lost 22 people who worked for the doctors, who are missing and were presumably killed. The bodies of only two have been found.

« The medical group and others who have supported the inquiry say that they want answers to a number of questions and assertions raised in newspapers and documentaries outside France about meetings that General Janvier held in late spring and early summer of 1995 withvthe Bosnian Serb commander, General Ratko Mladic, who has been indicted for war crimes. They also want to address allegations that President Jacques Chirac of France ordered General Janvier to hold off on air strikes.

Several news reports – consistently denied by French officials – have alleged that Mr Chirac had promised that air strikes would be halted in exchange for the Serbs releasing hundreds of UN peacekeepers that were taken hostage by the Bosnian Serbs after NATO launched air strikes against Bosnian Serb targets in May 1995.

(…) In the Netherlands, which feels a near-national shame about the role of its soldiers, (…) the government has now ordered a formal investigation of the Srbrenica events to be carried out by the national institute for war documentation (…). »

 

2000s

http://vegantekno.free.fr/francafrique.html

La Françafrique
Les colonies existent toujours !!!

Silence, la France tue !!!
From : Yves

Les libertaires, les révolutionnaires, les contestataires en général, ont toujours su se dresser contre les injustices et se sont toujours opposé-e-s courageusement aux États, et notamment au leur propre.
C’est ce qu’on dit…

Pour ne prendre qu’un exemple tout récent : la France a joué un rôle clé dans la réalisation de l’une des pires atrocités du XXe siècle. Aucun groupe révolutionnaire, libertaire ou contestataire ne s’en soucie suffisamment pour en parler, pour en faire un thème d’action politique. Il faut dire, effectivement, que ça s’est passé en Afrique…

Déjà, en mai 68, on parle de tout, on remet tout en cause. Tout ? non. On ne parle pas des responsabilités françaises dans les massacres atroces qui se déroulent au même moment au Biafra. Personne n’en parle. Personne ne s’y intéresse suffisamment pour découvrir que la France se tient derrière tout cela, et que les avions qui amènent médiatiquement les French Doctors et les médicaments pour la Croix-Rouge livrent surtout les armes françaises.

Aujourd’hui, on ne parle toujours pas des activités de l’État français en Afrique ou ailleurs (Serbie, Birmanie…). Pourtant, la France est directement responsable, via les guerres et les génocides qu’elle a fomentés ces seules dix dernières années, d’environ dix millions de mort-e-s de par le monde. Sans parler des victimes indirectes, dues au démantèlement des économies, aux flux de réfugié-e-s, aux famines et épidémies, etc… Un petit pays qui fait aussi bien dans ce domaine que les États-Unis tant décriés. Mais, chutt ! les révolutionnaires, comme les autres, n’en parlent pas, ne s’intéressent pas.

Enterrement par omission. C’est ça, la paix des cimetières.

Il est très certainement indispensable de dénoncer les horreurs commises par Israël ou les États-Unis, mais oublier celles, au moins aussi monstrueuses, de son propre gouvernement, peut sembler plus que suspect. Que penserait-on si les Israélien-ne-s «de gauche» ne s’intéresseraient qu’à des conflits qui ravagent le monde au loin, sans se soucier aucunement de la politique coloniale de leur pays ni du sort des Palestinien-ne-s ? Ne trouverait-on pas cela grotesque et révoltant ? Ne penserait-on pas qu’ils/elles font quelque part le jeu de la propagande de leur État ? Massacres des populations, tortures et viols en masse, livraisons d’armes et fomentage de guerres civiles juteuses, assassinat des personnalités indépendant(ist)es, organisation des fraudes électorales, détournement des rentes pétrolières, diamantifères ou autres, organisation de marchés captifs au profit des grands groupes français, détournement de l’aide publique au développement française au profit de « nos » partis de gouvernement (UMP, PS)…

Est-ce qu’il n’y aurait pas là, pour nos organisations et collectifs, quelque chose à dire ? Est-ce si inintéressant de faire connaître auprès de la population les conséquences meurtrières d’une démocratie parlementaire exemplaire ? de montrer ce que peut un État puissant ?

Pourquoi une telle passivité des militants face à la politique française en Afrique ? Est-ce par manque de sens moral ? Par absence de sens politique ? Est-ce par insuffisance de méfiance vis-à-vis des médias nationaux ?

Existe-t-il si peu de solidarité avec les peuples du Sud ? Est-ce par racisme intégré que règne l’omerta, parce qu’il ne s’agit généralement que d’Africain-e-s ? Est-ce que, comme disait feu Mitterand, « dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas tellement important » ?

Ces questions sont sérieuses et vraiment importantes .

De fait, aujourd’hui, il n’existe pratiquement pas d’organisation, qu’elle soit
de gauche, anarchiste, écologiste ou autre, qui fasse de ce sujet un thème important de sa politique. Bien pire, généralement le sujet est complètement escamoté, ou abordé de façon tellement euphémisée qu’il dénote un total manque d’information.

Pourtant, les occasions de rompre le silence ne manquent pas : notre pays marque le monde chaque année de son sceau d’atrocités ; par ailleurs, l’année prochaine, ce sera le dixième anniversaire du dernier génocide du XXe siècle, qui a dépassé tout ce qu’on peut imaginer en matière d’abominations, et qui devrait devenir un symbole similaire à la Shoah. Qui rappellera que les machettes rwandaises ont été payées avec un chèque du Crédit Lyonnais ? Que le gouvernement génocidaire s’est constitué au sein de l’Ambassade française ? Que les soldats français entrainaient les milices génocidaires, et livraient aux assassins les victimes qui espéraient trouver refuge auprès d’eux ?

Que Mitterand et ses sbires (socialistes, de droite ou d’extrème-droite) ont soutenu le génocide jusqu’au bout, que ce soit financièrement, diplomatiquement ou militairement ? C’était il y a neuf ans seulement. Faudra-t-il attendre 40 ans pour que les journaux dévoilent des faits et que des associations pignon-sur-rue s’indignent ? pour que, comme pour l’Algérie, on se donne bonne conscience en se disant que c’est l’État qui a commis ces crimes, quand nous, nous commettons aujourd’hui le silence assourdissant qui contribue à leur invisibilisation et à leur reproduction ?

Pourquoi une telle passivite, qui frole la complicité ?
Rompons avec l’omerta nationale

 

2000

Et si Strasbourg devenait une université? , LB 17/03/2000

 

Reconvertir le parlement européen à Strasbourg en université : des eurodéputés y pensent pour cesser les va-et-vient mensuels avec Bruxelles.

A ce jour, 253 eurodéputés sur 626 ont signé cette lettre ouverte aux Chefs d’Etat et aux gouvernements.

 

2000

Jean-Claude Juncker, LB 10/04/2000

 

“Jacques Chirac m’insulte chaque fois que j’utilise un dialecte rhénan parlé par 100 millions de personnes”, après que le Président français lui eut demandé de s’exprimer en français et non en allemand.

M. Juncker s’est associé à la revendication allemande d’élever le statut de la langue de Goethe au niveau de l’anglais et du français dans l’Union européenne.

 

2000

in: LB 23/05/2000

Jean-Pierre Chevènement a prononcé des propos violemment anti-allemands le week-end dernier.  Pour lui, l’Allemagne n’était pas encore “guérie du déraillement qu’a été le nazisme dans son histoire.”

 

2000

Hypocrisies françaises sur l’Europe, in : Libération, 11/10/2000

 

Waarheen met Europa in en veranderende tijd ?, in: Delta, 6, juni 2001, p.1-3

 

(p.2) “Het klassieke concept van de natiestaat is achterhaald. We moeten zoeken naar nieuwe vormen.” (…)

“Het France nationalistische denken is daardoor onverzoenbar met het zo noodzakelijke federalisme.” (…)

“De Franse politiek dreigt zelfs Europa in zijn ondergang mee te sleuren. Op de koop toe blijven onze Vlaamse, Waalse (en Belgische!) nationalisten gedwee in de Franse wijze van denken meelopen.”

 

2000

Biarritz / « Conseil européen informel » – 13-14/10/2000

« Plusieurs dirigeants se sont sentis agressés par l’attitude jugée « arrogante » des Français, accusés de surcroît d’envenimer les choses en servant exagérément leurs intérêts nationaux alors que leur présidence de l’Union leur impose un minimum de neutralité. On a ainsi appris par un participant que le Premier Ministre Lionel Jospin avait rappelé aux « petits » qu’ils ne pèseraient pas autant sur la scène internationale s’ils n’étaient pas membres de la Communauté.  « Que seriez-vous sans l’Union ? », aurait-il lancé au Luxembourgeois Juncker et au Portugais Guterres.

« Mais personne n’est dupe.  L’« esprit de Biarritz », dont se targuaient les Français vendredi, s’ est déjà envolé. »

 

2000

SREBRENICA / L’amiral Lanxade accuse, LB 15/12/2000

 

Concernant la chute de l’enclave de Srebrenica en 1995.

« Le bataillon de casques bleus néerlandais déployés à Srebrenica n’avait pu empêcher le massacre de quelque 8.000 civils.

(…) L’attitude du général Bernard Janvier, commandant des forces de l’Onu à l’époque, est par ailleurs mise en cause par Médecins sans frontières (MSF), dont 22 membres ont été tués durant la prise de la ville. « Pourquoi le général Janvier n’a-t-il pas autorisé en juillet 1995 les frappes aériennes de l’Otan sur Srebrenica alors qu’il n’y avait aucun obstacle à l’usage de la force ? », s’interroge MSF dans un communiqué. » (REUTERS)

 

2001

Bernard Delattre, Une « affaire Bunel » décidément curieuse jusqu’au bout, LB 13/12/2001

 

L’ex-adjoint du représentant français du Comité militaire de l’OTAN a été reconnu coupable d’avoir remis aux Serbes des documents classés secrets. Mais il ne restera que quelques mois en prison.

L’homme a admis avoir remis les documents aux Serbes. Mais, ce faisant, il n’a pris aucune précaution pour dissimuler son acte, comme s’il s’était effectivement senti couvert.

 

2001

« Il faut garder des politiques étrangères nationales fortes », (We must keep strong national foreign policies)

Hubert Védrine, French Foreign Minister, at an interview published by the wekly « Témoignage chrétien » on Thursday.

(in: La Libre Belgique, 05/01/2001)

 

2001

Sabine Verhest, La France passe les rênes de l’Europe aux Suédois puis aux Belges, LB 01/01/2001

 

« L’arrogance française »

« (…) l’attitude jugée ‘arrogante’ du président Jacques Chirac ou du ministre délégué aux Affaires européennes Pierre Moscovici ont fait déferler les critiques.

(…) c’est plutôt la manière dont les dirigeants français ont géré les pourparlers qui ont irrité, voire fait enrager, les petits pays, comme la Belgique et le Portugal, ou certains candidats, telle la Pologne.

(…) Une France repliée sur elle-même s’est présentée aux yeux de l’Europe, une France dont on ne perçoit pas toujours l’orientation claire de la politique européenne (…).

Jamais présidence européenne n’avait suscité de telles critiques. »

 

2001

in : Le Monde, 31/01/2001

« La France n’a pas compris le changement de nature de l’Union européenne. »

 

2001

Janvier en ook Dutchbat faalden, NRC 29/11/2001

 

« De Franse generaal Bernard Janvier, destijds commandant van de VN-troepen in voormalig Joegoslavië, draagt grote verantwoordelijkheid door de val van Srebrenica in juli 1995. Maar ook Nederlandse militairen in de VN-top en in de enclave zelf treft blaam.

Dat zijn de belangrijkste conclusies van een Franse parlementaire onderzoekscommissie naar de val van de Bosnische moslimenclave. (…)

Dutchbat zelf heeft « op geen enkel moment enig verzet » geboden tegen de Serviërs.

 

2002

Feierlichkeiten zum 200-jährigen Bestehen der französischen „Légion d’honneur“, Lux. Wort 09/10/2002

 

Luxemburger Sektion soll neu gegründet werden.

Luxemburg gehört neben Liège, Belgrad und Stalingrad zu den vier einzigen nicht-französischen Städten, die mit der Ehrenlegion ausgezeichnet wurden.

Fünf Luxemburger sind Inhaber der ‚Grand’ Croix’: Grossherzog Henri, Grossherzog Jean, Jacques Poos, Jacques Santer und Gaston Thorn.

Ausstellung in der Villa Vauban

Die Exponate, die aus mehreren französischen Museen zusammengetragen wurden, erinnern an die Geburtsstunde des Ordens im Jahr 1802.

 

2002

Vincent Slits, Concurrence / Les cimentiers lourdement sanctionnés, LB 28/11/2002

 

La Commission européenne poursuit sa guerre contre les cartels. Elle vient d’imposer une manede de près de 250 000 000 d’euros au cimentier français Lafarge pour avoir participé à un cartel (entente sur les prix) sur le marché européen des plaques en plâtres.

 

2002

Laurent Zecchini, La France est-elle encore européenne ?, Le Monde, 09/01/2002

 

Le temps n’est plus où la Commission européenne était dominée par la France.

 

2002

E. Stoiber :

« L’amitié franco-allemande fait partie de notre raison d’Etat et rien ne peut se faire en Europe si la France et l’Allemagne ne sont pas d’accord. »

(in :  LB, 16/07/2002)

 

2002

KARADZIC / Echec à cause d’un officier français, AL 04/03/2002

 

Un officier français est à l’origine de l’échec de l’opération lancée jeudi par la Force de Stabilisation de l’Otan en Bosnie (SFOR) pour interpeller l’ancien dirigeant des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, affirme un diplomate américain. 

Un officier d’un pays d’Europe occidentale (non identifié) appartenant à la SFOR a aussi expliqué qu’un officier français s’était entretenu au téléphone jeudi matin à 5 h 26 GMT avec un officier supérieur de la police serbe de Bosnie, basée à Foca .

 

 

2002

Der wahre deutsche Euro, Focus, 4/2002, p.170

 

Belgier, Deutsche, Griechen, Finnen und Östereicher verzichten auf Nationalbezeichnungen, während etwa französische Münzen das Kürzel „R F“ für République française ziert oder die spanischen die Inschrift „España“.

 

2002

La France, Canard boiteux budgétaire, LB 08/10/2002

 

Selon la Commission européenne, 4 pays ont une situation budgétaire préoccupante : l’Allemagne, l’Italie, le Portugal et surtout la France, plusieurs pays jugeant inacceptable la dernière copie budgétaire venue de Paris.

 

2002

Pieter Kottman, Fransen trotseren woede Europa, NRC 12/10/2002

 

« Het wekt des te meer ergernis, daar Frankrijk, dat van de vijftien lidstaten verreweg de meeste landbouw subsidie ontvangt, de noodzakelijke hervorming van de Europese landbouwpolitiek voor zich uitschuift.

En de door Brussel opgelegde liberalisering van de energiemarkt almaar uitstelt, terwijl Electricité de France intussen profiteert van de elders wel geliberaliseerde markt door middel van overnames.”

“De enige recente Franse bijdrage aan de Europese zaak – in eigen ogen althans – is de verhoging van het defensiebudget. (…)Volgens /de Brusselse corespondent van ‘Le Monde’/ ziet “meniggen /…/ er vooral een poging in om politieke invloed terug te winnen, die Frankrijk de laatste jaren is kwijtgeraakt aan Berlijn en Londen.”

 

2002

BCE – Le candidat de la France en situation périlleuse, AL 17/07/2002

 

Le gouverneur de la banque de France, Jean-Claude Trichet, reste le candidat de la France pour succéder en juillet 2003 à Wim Duisenberg à la tête de la Banque Centrale Européenne, alors qu’il devra répondre devant la justice d’accusations liées à un scandale bancaire (falsification des comptes du Crédit Lyonnais, une banque publique au bord de la faillite au début des années 1990).

 

2003

William Rees-Mogg, French duplicity rules UN out of rebuilding Iraq, The Times, 07/04/2003

 

If one asks whether the United States ought to hand over reconstruction to the UN, one should first look at President Chirac’s record over Iraq. One should also remember the record of Saddam Hussein himself: the wars, the massacres, the tortures, the megalomania, the grotesque self-indulgende, the hostages, the poison gas, the attempt to build a nuclear arsenal. All of these were known to France. Such was the regime of which M Chirac was the cynical sponsor for nearly 30 years. No one can defend M Chirac who is not prepared to defend Saddam as well. (…)

M. Chirac agreed to sell Iraq arms worth billions of pounds and a new fast-breeder reactor. Saddam himself claimed that “the agreement with France is the very first concrete step towards production of the Arab atomic bomb”. So it would have been if the Israelis, with admirable foresight, had not bombed the reactor in 1981. Since then France has sold something like £13 billion of arms to Iraq. Those are the weapons the Americans have had to destroy in two Gulf wars.

Between these two wars, France repeatedly intervened on Saddam’s behalf in the UN Security Council. These French interventions had the effect of undermining the work of the inspectors of that time. France’s reward was to become the largest exporter to Iraq, selling £428 million in 2001, despite the existence of UN sanctions. In this period, the French resistance to UN disarmament of Iraq was motivated by commercial advantage, for France had been a huge provider of arms. It is difficult to believe that President Chirac, who was prepared to help Saddam to create an Arab atomic bomb in 1975, was altruistically concerned with helping the UN inspectors in 2003.

(…) Americans feel that M Chirac stabbed them in the back.

 

2003

Gipfel-Kollateralschäden, Focus 24/2003, S.192

 

« Herr Chirac hat sich hier keine FREUNDE GEMACHT, SAGT DER Genfer Polizeisprecher Jean Voléry. Der französoszche Präsident lud die Chefs der wichtigsten Industrienationen zum G-8-Gipfel nach Evian, liess den Kurort nahe der Scheizer Grenze abschotten und überliess Genf und Lausanne den Randalierern. In enf enstanden an Geschäften und öffentlichen Gebäuden Schäden in Höhe von zwei Millionen Euro.

 

2003

Jan Van Overtveldt, Jean-Claude Trichet (Europese Centrale bank) – De erfgenaam van de zonnekoning, Trends, 18 sept.  2003, p.188

 

Geloven dat iemand als Trichet, een ‘énarque’ van het zuiverste gehate, niet eerst als Fransman denkt en handelt, is van hetzelfde gehalte als geloven dat we de komende weken een verzoening meemaken tussen George Bush, Saddam Hoessein en Ossama bin Laden. (…)

De afgestudeerden van de ENA, de ‘énarques’, mogen alleen beschouwd worden als afstammelingen van ‘Jean-Baptiste Colbert’ (11662-1683), het financiële brein achter zonnekoning Lodewijk XIV. Colbert wilde Frankrijk snel moderniseren volgens een protectionistisch en etatisch model. Hij besefte dat zo’n operatie alleen kon slagen als er een bureaucratenelite werd gecreëerd met als basishouding : onvoorwaardelijke toewijding aan de Fransen belangen. Door de eeuwen heen veranderde er nauwelijks iets aan die filosofie.

Trichet behoort in hart en nieren tot de moderne ‘énarques’-staat in Frankrijk. Typerend voor die groep is het onwrikbare geloof in parijs (en Frankrijk) als absoluut centrum van de wereld, (…) de stevige achterdocht voor de democratie (want te weinig elitair en te veel onderhevig aan de grillen van het plebs), (…) en de voorliefde voor het verwijzen naar Anelsaksische samenzweringen wanneer Frankrijk in de problemen komt.

(…)

Het zou van een enorme naïviteit getuigen dat Trichet zijn job als ECB-voorzitter als neutrale Europeaan zal aanpakken. Een ‘énarque’, altijd ‘Vive la France’ als leidmotief.

 

2003

2004, La nouvelle Europe, in : LB 2003

 

Royaume-Uni

Une première tentative d’adhésion au Marché commun se heurte au veto de la France en 1963 ; le Royaume ne rejoint la CEE qu’en 1973, après la mort du Général de Gaulle.

/ qui avait sûrement ‘oublié’ ses 4 ans passés en Grande-Bretagne, de 1940 à 1944, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands…/

 

2003

Olivier Mouton, Union européenne / La stabilité budgétaire dans l’impasse, LB 24/11/2003

 

En 2004, nos voisins dépasseront pour la troisième fois la sacro-sainte barre des 3 pc du PIB. Et Berlin se touve dans la même situation que Paris. Selon le prescrit du pacte adopté en 1997, à ce stade, une procédure doit être entamée vers des sanctions financières pouvant aller jusqu’à 0,5 pc du PIB.

 

2003

O.M., Union européenne / La France sous monitoring budgétaire, LB 22/10/2003

 

La Commission européenne exige des efforts supplémentaires de Paris.

Le pacte de stabilité vacille, de facto.

 

2003

Magouille française à Srebrenica: Général Janvier coupable
Pays-Bas / Rapport Srebrenica – Le général Janvier en prend pour son grade,
LB 28/01/2003

Un rapport parlementaire néerlandais épingle la responsabilité du commandant
de l’ONU dans Srebrenica.
En effet, il n’avait pas autorisé à temps des frappes aériennes contre les
Serbes de Bosnie à Srebrenica en 1995. Plus, de 7000 musulmans avaient péri
après l’entrée des forces serbo-bosniaques dans la ville en juillet de cette
année.

 

2003

C. Pt., Les jeux troubles (?) (sic) du trio France-Irak-Allemagne, LB 07/02/2003

 

Deux docus dénoncent les connivences entretenues avec l’Irak . (France2, 22.40)

 

2003

Dolezal Bohumil : « Ce que demande le Président français, en nous conseillant de nous taire, ressemble, toutes proportions gardées, au système de l’ancien pacte de Varsovie. »

(LB, 20/02/2003)

(Politologue à l’université de Prague, critiquant la sortie de Chirac jugeant les pays candidats « mal élevés » au sujet de l’Irak)

 

2003

Bières fortes / Officialisation de la suspension de la taxe française, LB 03/04/2003

 

Conformément à la législation européenne concernant l’interdiction de la discrimination à l’encontre de produits venant d’autres pays membres de l’Union européenne.

 

2003

Charles Bremmer, Paris and Berlin prepare alliance to rival Nato, The Times 28/04/2003

 

Paris and Berlin are dubbed the “Axis of Weasels” in America. (…)

It looks like a manoeuvre by French-led “old Europe” against the pro-Atlantic axis, led by Britain and Spain and featuring the new EU states (…).

Britain, which has the EU’s most powerful Armed Forces, was not invited. Nor were the leaders of the EU’s other main pro-Atlantic states – Spain, Italy and the Netherlands. (…)

/Let us not forget/ President de Gaulle took France out of the nato military structure in 1967.

 

2003

André Glucksmann, La consagración del padrino, In : El País, 25 de mayo de 2003

 

Europa occidental se imagina que coloniza Rusia, « la moderniza », dice (…). Queda saber quién colonizará a quién. Sobre este punto, Varsovia – la experiencia ayuda – lo percibe de un modo distino : el eje Paris – Berlin – Moscú no deja de despertar recuerdos humillantes. (..)

Y aunque disguste a los pacifistos, en el concurso de demolición Irak – Chechenia, los estadounidenses parecen unos principiantes : unos cuantos edificios y cientos de muertos, cuando Rusia presenta ruinas hasta donde la vista alcanza y los muertos se cuentan por cientos de miles. Francia, como agradecimiento a su compañero antiguerra, le ofrece una torre « por la paz », de 17 metros de altura con la palabra « paz » grabada hasta el infinito, colocada en la « plaza de la Paz », dedicada a Stalin al cumplir sus 70 años. (…) Champaña y sangre chechena mezclados para dar fuerza al cóctel. »

 

2003

Charles Bremner, ‘Arrogant’ France defies EU budget pressure, The Times 08/09/2003

 

Anger over French high-handedness is especially strong among the northern EU members and the candidate states from the east which have been making sacrifices to comply with budget rules.

Mr Raffarin caused uproar across the EU by saying he did not intend to cut back the budget deficit « in order to satisfy some office or other in some country or other. »

 

2003

Watson Roland, Powell attacks French plans for UN in Iraq, The Times 15/09/03

He dismissed French proposals that political authority should be handed over to Iraqis in a month.

The US prefer an Iraqi leadership that has been elected.

 

2003

David Sharrock, Aznar accuses France and Germany of gloating over America’s problems, The Times 15/09/2003

 

The Spanish Prime Minister has revealed the growing political distance between Spain and both France and Germany when he accused the French of « licking their lips » at America‘s difficulties in Iraq.

 

2003

Vik Eggermont, in: Delta 9, 2003, p.14-15

 

(p.14) (…) Het schijnt niet in hun hoofd op te komen dat een Europa met niet minder dan 280 regio’s (het getal komt van hen) op politiek vlak onwerkzaam is. Het is nu  al zo moeilijk met 27 lidstaten! (…)

(p.15) … het “Europe des régions” is een Franse uitvinding. Frankrijk heeft dit begrip uitgevonden oom de tegenstellingen in de buurlanden (Zwitserland, België …) op te drijven.

 

2003

http://1libertaire.free.fr/AMichel06.html

JUSTICE ET VERITE POUR LA BOSNIE-HERZEGOVINE
Andrée Michel

JUSTICE ET VERITE POUR LA BOSNIE-HERZEGOVINE. Paris, l’Harmattan, 2001, 148 pages
Andrée Michel
Publication le mardi 4 février 2003.

Deux études complémentaires composent cet ouvrage. La première, intitulée  » SARAJEVO-SREBRENICA : SOUVIENS-TOI « , est la reprise sous le même titre de  » Justice et Vérité pour la Bosnie-Herzégovine  » d’une publication parue à compte d’auteur chez Datafro en 1996. Ce document de vulgarisation visait à éclairer les enjeux des différents acteurs impliqués dans la guerre menée par la Serbie contre la Bosnie-Herzégovine. Ces enjeux ont été systématiquement occultés ou déformés non seulement par le pouvoir de Belgrade mais aussi par les déclarations des responsables politiques et médiatiques des puissances européennes présentes, au sein des forces de l’ONU, pour une opération de  » maintien de la paix  » alors que la guerre faisait rage. Le brouillage des enjeux était partie prenante d’une politique européenne dont les chefs d’Etat malgré leurs intérêts divergents avaient anticipé, pour ne pas dire programmé, une partition de la Bosnie-Herzégovine, entérinée, de façon détournée, dans les accords de Dayton.

Six ans après, hélas, ces enjeux ne sont pas plus clairs dans l’opinion publique française et ce ne sont pas les témoignages des généraux français devant  » la Mission parlementaire d’information sur les évènements de Srebrenica  » qui ont pu contribuer à dissiper cette opacité. Bien au contraire car il s’est agi surtout d’une entreprise d’autojustification et de blanchiment de l’Etat français et de ses responsables politiques et militaires. Pourquoi d’ailleurs chercherait-on à dire la vérité puisque les objectifs de la politique de l’Europe et en particulier de l’Etat français dans cette région du monde ont peu changé : tabler comme dans le passé sur l’Etat serbe qui, selon un rapport de la CIA, antérieur à la guerre, était seul susceptible d’assurer l’ordre dans la région des Balkans. Peu importait alors la nature dictatoriale et le programme de nettoyage ethnique des dirigeants de cette république. Les massacres et souffrances inouïes infligées aux populations bosniaques dites  » musulmanes  » se déroulaient sous les yeux impassibles des forces militaires de l’ONU, quand ce n’était pas avec la complicité des plus hauts responsables. On invoquait la soi-disant  » neutralité « , indispensable au  » maintien de la paix  » , pour laisser les envahisseurs de l’Etat serbe et leurs complices de la République autoproclamée de Pale accomplir leurs exactions les plus sanglantes et les plus atroces. Le but de ces derniers étaient de  » nettoyer « , par le meurtre ou l’exode de leurs populations  » musulmanes « , des territoires de Bosnie en vue de réaliser  » la Grande Serbie « .

Aujourd’hui la déréliction des Bosniens ( » musulmans « ) par les autorités européennes et françaises continue car il s’agit toujours de ménager la Serbie malgré la traduction de son chef devant le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie. En témoigne, entre autres, l’impunité dont bénéficient les deux grands criminels de guerre, massacreurs des Bosniens, Radovan Karadzic et Ratko Mladic, le premier bénéficiant de la mansuétude des forces françaises dans la zone qu’elles occupent en territoire bosniaque. La solidarité pratiqués par certains éléments de ces forces vis-à-vis de la population bosniaque ne compense pas pour celle-ci l’immense mépris et le déni de justice que représente l’impunité dont jouissent encore ces deux criminels de guerre malgré leur incrimination par l’0NU. Car la population bosniaque a soif de justice et non de charité, malgré l’immense pauvreté qui l’accable et la violation par la communauté internationale de ses engagement pris lors des accords de Dayton.

C’est à la demande pressante de toutes celles et de ceux qui, soit en France, soit dans les pays de l’ex-Yougoslavie, estiment que la vérité sur les guerres dans l’ex-Yougoslavie est encore trop souvent ignorée dans le grand public ou déformé dans les médias que les éditions l’Harmattan ont repris la publication de 1996. Non pas que l’auteure prétende détenir la vérité absolue mais seulement apporter des faits révélant la responsabilité écrasante de la Communauté Européenne et de la France, en particulier à Srebrenica,  » le plus grand crime du siècle « , selon Kofi Anan, commis en Europe depuis la seconde guerre mondiale. Dans la deuxième partie de l’ ouvrage intitulée  » MORILLON OU LA FACE CACHEE DE SREBRENICA « , l’auteure braque le projecteur sur le rôle des militaires et de la classe politique française dans les massacres de Srebrenica. On ne peut masquer ces responsabilités en invoquant  » le manque de volonté politique de la communauté internationale  » , car, en rendant tout le monde responsable, plus personne ne l’est. La  » communauté internationale  » est en effet composée d’acteurs politiques et militaires bien identifiés dont les rôles respectifs peuvent être cernés dans les organismes (Etats, états-majors, Conseil de Sécurité, Forpronu, etc.) où ils ont opéré à un moment donné, soit que ces acteurs aient eux-mêmes laissé des écrits, soit que des documents des organismes officiels s’y réfèrent, malgré leur tentative d’en limiter l’accès.

Les recherches d’Andrée Michel ont mis en évidence le rôle décisif des diplomates et états-majors militaires français, anglais et russes, dans les décisions prises tout au long de la guerre au Conseil de Sécurité pour ne pas contrarier l’avancée des unités militaires serbes et leurs milices alliées dans cette région de la Bosnie-Herzégovine. Les discours et la stratégie pratiquée sur le terrain par le général Morillon, commandant de la Forpronu en Bosnie en 1993, illustre ce rôle. Car, contrairement à ses pairs, français ou étrangers, le Général Morillon a beaucoup parlé et écrit au cours de cette période. En confrontant ses écrits aux documents du Conseil de Sécurité qui ont échappé à la censure et aux nombreux faits relatés par les médias français ou étrangers, on peut discerner les mécanismes de l’engrenage mis en place par Morillon à Srebrenica en 1993 qui ont abouti à la chute de cette ville en 1995 quand la « protection » onusienne de cette région fut dévolue au Général Janvier.

Dans cette recherche, ce qui a intéressé l’auteure, ce n’est pas le cas particulier d’un général français de haut rang qualifié de  » Général Courage  » par suite de ses actions d’éclat en faveur d’une évanescente aide humanitaire. C’est le comportement emblématique d’un Général français dont un système de valeurs archaïque a animé et inspiré les décisions, système de valeurs partagé par toute la classe politique et militaire française, à quelques exceptions près. Celle-ci est encore enfermée dans des certitudes nationalistes et dominatrices, héritées d’un passé colonial où, en se drapant dans  » la raison d’Etat  » nationaliste, la raison du plus fort détermine le Droit. C’est en fonction de ce système que le Général Morillon, à la tête de la Forpronu de la région en 1993, a refusé d’intervenir pour remplir la mission qui lui avait été assignée par l’ONU en vue d’assurer la protection des populations de Srebrenica, alors qu’il disposait de moyens (juridiques et militaires) pour le faire, ainsi que le montre l’auteure, documents à l’appui. Ce faisant, il a préparé l’abandon de Srebrenica aux atrocités déclenchées en 1995 par les troupes commandées par le Général Ratko Mladic quand le Général Janvier, formé par le même moule, a marché sur ses traces en sacrifiant sa mission onusienne de protection pour se conformer à la  » raison d’Etat  » d’une politique française chauvine, complice du projet de l’Etat serbe. Comme l’écrit l’auteure,  » l’obstination de Morillon à repousser toute intervention militaire, en particulier aérienne, contre les atrocités des unités militaires serbes et paramilitaires, son refus évident de rendre opératoires les quelques mesures susceptibles de les enrayer, autorisées par exemple dans la résolution 819 du 16 avril 1993, s’inscrivent dans le cadre des pressions exercées par les diplomates français et russes auprès du Conseil de Sécurité « . Ces pressions prônaient la multiplication des mesures dilatoires ayant pour but d’assurer le laisser-faire et l’impunité aux responsables de l’invasion de la Bosnie.

La guerre de Bosnie illustre la nature de l’Etat français, qui , comme dans le passé, a défini sa politique étrangère en tournant le dos à l’avenir et en valorisant l’ultranationalisme, la priorité des intérêts égoïstes et le culte de la force sur les valeurs définies dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration Universelle des Droits Humains. La promotion de cette politique par les diplomates français dans les arcanes du Conseil de Sécurité ou sur le terrain par les militaires français de haut rang implique nécessairement la soumission à  » la raison d’Etat  » comme légitimation et le cynisme quand il s’agit d’occulter les atrocités de la purification ethnique par une rhétorique mensongère. En définitive, elle repose sur le narcissisme hexagonal d’une classe dominante, toujours prête, en s’enfermant dans son autosatisfaction dérisoire, à s’amnistier de ses crimes et à ne tenir aucun compte des enseignements qu’elle aurait pu tirer de ses exactions et défaites coloniales. On a pu le vérifier récemment quand un Général français a montré que les plus hautes autorités politiques et militaires du pays étaient au courant de l’usage de la torture, pratiquée en toute impunité au cours de la guerre d’ Algérie par de nombreux responsables de l’armée françase pour faire parler les prisonniers. L’Etat français refusa de se prononcer, renvoyant le problème aux historiens, montrant une fois de plus qu’il demeure un Etat de non droit dans les relations internationales. La guerre de Bosnie et son cortège de martyrologues, infligés à la population civile  » musulmane « , malgré la présence des forces onusiennes, en particulier lors du siège de Sarajevo et de la chute de Srebrenica, ont montré au monde que la France et l’Europe (Russie comprise) sont encore ancrées dans leur vision passéiste et communautariste des relations internationales. Le communautarisme des chrétiens d’Europe (catholiques, protestants, orthodoxes, etc) s’est affiché dans leur complicité avec les dirigeants de la Serbie et leur mépris et trahison de la résistance, héroïque et légitime, des « Musulmans » de Bosnie face au déchaînement des forces fascistes de l’Etat serbe. et de ses milices alliées. En procédant ainsi, les responsables politiques et militaires de ces Etats ont manqué une formidable occasion de promouvoir chez leurs populations les valeurs émergentes du droit international, de la démocratie , de la tolérance, de la justice et du respect de l’Autre, seules susceptibles de susciter une espérance à l’encontre du nihilisme et d’offrir une alternative à un horizon sans avenir.

Andrée Michel

 

2003

Lettre d’information de l’Association Sarajevo – Fondatrice Mirjana Dizdarevic

Le lien d’origine http://beltegeuse.dyndns.org/association.sarajevo/rubrique.php?id_rubrique=24

Association Sarajevo – 17, rue de l’Avre 75015 Paris

 

2003

Russes, Allemands et Français volent au secours de l’ONU ?, LB 12/04/2003

(…) ils ne veulent pas laisser le champ libre aux Américains.

Selon Paul Wolfowitz, vice-ministre américain de la Défense, la manière la plus efficace dont MM. Poutine, Chirac et Schröder pourraient aider le peuple irakien, c’est d’oublier l’argent qu’ils avaient prêté à Saddam Hussein pour lui permettre d’acheter des armes, de construire ses palais luxueux et de créer les instruments de sa répression.

 

2003

Europe / Convention – Coup de force franco-allemand, AL 22/01/2003

 

Les ministres français et allemand des Affaires étrangères sont montés au créneau mardi pour défendre devant la Convention sur l’avenir de l’Europe la proposition commune de Paris et Berlin d’une double présidence de l’UE, critiquée par les petits pays – dont la Belgique – et la Commission européenne.

 

2003

Chirac vexe les pays candidats, VA 19/02/2003

 

Les 10 pays appelés à rejoindre l’Union en 2004 ont été vexés par les propos peu amènes de Chirac sur les positions pro-américaines des pays candidats.

Il les accusés d’avoir « manqué une occasion de se taire » en signant, début février, une lettre commune soutenant la position des Etats-Unis.

Entre autres, les premiers ministres roumain, polonais et hongrois ont réagi très habilement à ces propos méprisants.

 

2003

Kovarik, Der Triumph von Versailles, Focus, 3/2003

 

Die einstigen Erbfeinde (sic) feiern in Versailles. (…) Niemals zuvor haben zwei Parlamente gemeinsam getagt.

40 Jahre Elysée-Vertrag, 40 Jahre deutsch-französische Freundschaft (…)

 

2003

Le choix du droit et de la démocratie, LB 11/04/2003

 

En désaccord avec les prises de position pro-américaines de leurs gouvernements respectifs, environ 70 universitaires d’Europe de l’Est ont décidé (sic) de faire circuler une pétition.

Dans celle-ci, ils témoignent leur solidarité aux citoyens et gouvernements d’Europe qui manifestent leur attachement au respect du droit international.

« Rester à l’écoute et mettre la main à une position commune européenne, comme l’avait en effet suggéré le 17 février le Président de la République  (…) »

 

petitionpeco@yahoo.fr

 

2003

Le choix du droit et de la démocratie, LB 11/04/2003

 

En désaccord avec les prises de position pro-américaines de leurs gouvernements respectifs, environ 70 universitaires d’Europe de l’Est ont décidé (sic) de faire circuler une pétition.

Dans celle-ci, ils témoignent leur solidarité aux citoyens et gouvernements d’Europe qui manifestent leur attachement au respect du droit international.

« Rester à l’écoute et mettre la main à une position commune européenne, comme l’avait en effet suggéré le 17 février le Président de la République  (…)»

 

petitionpeco@yahoo.fr

 

2003

Menaces contres des pays : Powell accuse la France, LB 30/04/2003

 

Le secrétaire d’Etat américain a déclaré que la France a aussi menacé certains pays qui n’étaient pas d’accord avec elle dans le dossier irakien.

 

2003

Zalm klinkt fermer in het Engels, NRC 13/09/2003

 

Minister Zalm van Financiën werpt zich op als aanvoerder van de kleine landen om de confrontatie met het grote Frankrijk aan te gaan.

Frankrijk heeft het budgettekort in 2004 voor de derde achtereenvolgende keer laten oplopen tot boven de norm in het Stabiliteitspact van drie procent van het bbp.

 

2003

Germany and France exploring an alliance, IHT 13/11/2003

 

Idea of closer ties spured by larger EU

 

2003

in : LB 22/11/2003

 

Lund Gunnar (ministre suédois des Questions économiques internationales et des marchés financiers) :

« L’Allemagne et la France ont réussi à créer une minorité de blocage pour empêcher l’adoption d’une décision. »

Concernant la réunion des ministres européens des Finances sur le respect du pacte de stabilité.

 

2004

José Maria Aznar, « L’idée de créer une exception culturelle vient des pays dont la culture est en déclin », LB 15/01/2004

 

Le Premier ministre espagnol attaque ainsi la France (…) qui tient à l’exception culturelle.

 

2004

Roland Yves (polémologue), Vers un axe franco-polonais ?, LB 26/02/2004

 

« Cet axe naissant devrait être non seulement tout gain pour l’Europe,  ce devrait l’être aussi pour la francophonie. Il se trouve, en effet, que la langue polonaise n’est pratiquement pas exportable. En revanche, le français semble retrouver, en Pologne, sa faveur d’antan, de sorte qu’on pourrait bientôt voir le français recouvrer son statut ancien de première langue diplomatique, en Europe en tout cas.

 

2004

Bosnie / Srebrenica était bien un génocide, selon le TPI, LB 20/04/2004

 

La chambre du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie a confirmé pour la première fois de manière définitive, qu’un génocide avait effectivement eu lieu à Srebrenica, où plus de 7000 Musulmans ont été tués par les forces serbes de Bosnie en juillet 1995.

 

2004

Bosnie-Herzégovine / Le massacre de Srebrenica enfin reconnu, LB 24/06/2004

 

8000 musulmans – hommes et garçons – avaient été tués dans le pire massacre commis en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

 

2005

Oud-commissaris Bolkestein: « Frankrijk voelt zich niet langer in Europese Unie », De Morgen 21/03/2005

 

“Door de utbreiding van de Europese Unie verwatert de invloed van Frankrijk op Brussel”, zei hij. Als voorbeeld noemt de ex-commissaris de verdringing van het Frans als werktaal in de Eurpse hoofdstad door het Engels.

 

2005

Pierre Thomasset (Evrehailles), Triste France, Le Vif 03/03/2005

 

Le résultat du référendum français a le mérite de montrer à quel point une ma­jorité, dans l’Hexagone, serait d’accord pour une Europe, mais une Europe à la française. Ils ne conçoivent pas l’Euro­pe comme un accord entre pays parte­naires et égaux. La seule Constitution européenne qu’ils accepteraient serait la Constitution française. Il y a encore trop de Français qui vivent dans le sou­venir d’une Europe à la Napoléon. Ce sont les autres qui doivent se plier aux idées françaises. La France étant pour eux la meilleure en tout, ils ne peuvent comprendre qu’il y a du bon à recevoir des autres. N’y a-t-il pas moyen de leur donner congé de l’Europe, le temps qu’ils se rendent compte qu’ils ne peu­vent plus vivre seuls dans leur petit Hexagone, se regardant le nombril ? Ils redemanderaient leur entrée en Euro­pe, en même temps que la Turquie. Par son non, qui associe les extrémistes na­tionalistes de droite et les extrémistes socialistes de gauche, les Français ont fait renaître en Europe une bien triste association national-socialiste.

 

2005

André Glucksmann, Le tsar Poutine vous dit merci, LB 12/03/2005

 

La Tchétchénie a perdu son de Gaulle (sic) /= Maskhadov/.

 

2005

Cohn-Bendit contre le ‘Kaiser’ !, LB 04/04/2005

 

Le député européen des Verts français, soutenant Platini, s’est déclaré contre l’élection possible de Franz Beckenbauer à la présidence de l’Uefa.

 

2005

La France, le mouton noir de l’Europe?, Lux. Wort 16/04/2005

 

2006

Union européenne

Paris médiateur entre Strasbourg et le Parlement?, LB 28/04/2006

 

LE PRÉSIDENT DU PARLEMENT EUROPÉEN, JOSEP BORRELL, a écrit au Premier ministre fran­çais Dominique de Villepin, jeudi, pour solliciter son inter­vention dans la polémique qui fait rage entre l’Europarlement et la ville de Strasbourg depuis quelques jours (LLB du 27/04). Rappel : les eurodéputés ont blo­qué les loyers locatifs et mis au frigo l’option d’achat prise sur deux bâtiments strasbourgeois après avoir mis au jour un sys­tème de surfacturation au terme duquel des millions d’euros auraient atterri dans les poches de la municipalité strasbourgeoise. « Les montants exacts sont, pour l’instant, impossibles à chiffrer précisément?’, a relevé le vice-président de l’institution Gérard Onesta. En cause, a ac­cusé l’élu vert français, le refus de la maire de Strasbourg Fa­bienne Keller (UMP) d’apporter les documents nécessaires à la poursuite de l’enquête. (M. Bu.)

 

2007

Bernard Delattre, Lybie – Libration des infirmières bulgares, LB 25/07/2007

 

Déjà chroniquement accusé d’avoir « hyperprésidentialisé » le régime, Nicolas Sarkozy est soupçonné à présent par la gau­che – mais aussi par des éditoria­listes et des politologues circons­pects – d’avoir inauguré une di­plomatie ultra-personnelle, voire familiale.

(…) L’Elysée est accusé d’avoir joué « la startégie du coucou » dans le nid européen, afin de voler la vedette médiatique à Bruxelles.

 

2007

Sarkozy embarque l’Italie et l’Espagne dans son projet d’Union de la méditerranée, LB 22/12/2007

 

2007

Alexandre Defossez (ULG), France, la désunion européenne, LB 11/04/2007

 

La France est désormais un frein plus qu’un moteur à l’intégration européenne.

 

Le seul élément unificateur de cette constellation protéiforme qui s’étale de l’ex­trême droite à l’extrême gauche est le protec­tionnisme. Qu’il soit motivé par des raisons de « préférence nationale » ou de « protection sociale », l’ensemble du « non » est au moins d’accord sur une chose : l’ouverture des frontières doit être combattue. (…)

 

Le temps où le président français pouvait décider seul – avec son alter ego alle­mand – de l’orientation générale de la construction européenne est bel et bien révolu. Douze ans de chiraquisme et un élargisse­ment à l’Est mal préparé sont passés par là et ont réduit à peau de chagrin l’influence de la France dans l’Union.                                   

 

Ségolène Royal est, quant à elle, à peu près inexistante sur le terrain européen. Tout au plus l’entend-on répéter, avec d’autres, que la Banque centrale européenne, dans sa lutte aveugle contre l’inflation, est une des causes du taux de chômage français et de la « vie chère » contraire à l’ordre juste qu’elle souhaite instaurer. Tout d’abord, cons­tatons que l’objectif unique de la BCE de lutte contre l’inflation a été fixé par le Traité de Maastricht, traité négo­cié par le gouvernement français et ratifié par référendum. Du reste, imaginer un seul instant que l’Al­lemagne accepterait de revenir sur   l’indépen­dance de la BCE démontre à quel point la candidate   se   berce d’illusions politiques. Plus grave sans doute, l’illusion économique   sévit   égale­ment dans son chef puis­que, avec la même BCE et la même politique moné­taire, d’autres pays euro­péens s’en sortent bien. Autrement dit, la solu­tion aux problèmes éco­nomiques    français    n’est peut-être pas tant à chercher du côté de Francfort que de Paris… François Bayrou, enfin, est sans doute le candidat dont l’engagement européen est le plus affirmé. Son projet consiste à refonder l’Europe autour d’un groupe restreint d’Etats -ceux de la zone euro- désirant aller plus loin et plus vite, notamment sur les questions de recherche et de défense. Si le projet est séduisant, il semble omettre que cette volonté fédéraliste n’est pas partagée par l’ensemble des pays de la zone euro. Ainsi, les Pays-Bas ont, d’après un sondage eurobaromètre, voté « non » à la Constitution en grande partie par crainte de se voir déposséder de leur souveraineté nationale. Aussi profondes et sincères que soient les convictions de M. Bay­rou, il ne nous explique toutefois pas concrète­ment comment il compte dépasser cet écueil. (…)

 

A l’heure actuelle, dans de nombreux dossiers, qu’il s’agisse des questions institutionnelles ou de la Politique Agricole commune, la France est désormais un frein plus qu’un moteur à l’intégration.

 

2007

UE / Les francophones se mobilisent, LB 08/02/2007

 

Les francophones se mobilisent

 

Une délégation internationale du Comité pour la langue française dans le droit européen est venue plaider sa cause à Bruxelles, mercredi, à l’initiative de la Française Nicole Fontaine (PPE).

« Toutes les langues se valent », rappelle en préambule l’académi­cien Maurice Druon, président du comité. « Mais dans une tra­duction ou une interprétation de texte, il faut être sûr de ce qu’on dit et de ce qu’on écrit. Il faut une lan­gue de référence sur laquelle on s’appuie. » Et de réclamer – avec le soutien du Polonais Geremek, du Roumain Nastase et du Britanni­que Rogister – que le français, qui allie « précision » et « rigueur », soit cette langue pour tous les textes juridiques émis par les institu­tions européennes, comme c’est déjà le cas à la Cour européenne de justice.

L’estompement progressif du français comme langue de travail dans l’Union est un autre débat, qui ne laisse pas d’inquiéter le co­mité. « J’aime l’anglais et les An­glais », confesse Antoinette Spaak, « mais nous ne voulons pas que l’Europe devienne une insti­tution politique monoculturelle ».

 

2007

in : Delta, 3, 2007, p.5

 

« La France, c’est une anti-Europe » (André Delay 1975)

 

2007

in : Delta, 3, 2007, p.23

 

*  Marianne gaat met eenieder naar bed als  ‘ het maar de Franse belangen dient. Wij weten

al dat Generaal de Gaulle ooit aan de Duitse kanselier Erhard voorstelde om onder hen beidjes Europa te regeren. Daartoe werden overigens de z.g. « Elysée-akkoorden » (1962) afgesloten. Maar Duitsland was voor Frankrijk niet de eerste minnaar. Daarvoor had het al, bij monde van Eerste-Minister Guy Mollet, voorgesteld om dergelijke unie af te sluiten met Groot-Brittannië. Zoals blijkt uit een gesprek dat hij op 10/09/1956 had met Anthony Eden, Brits Premier, die echter weigerde (bericht van de BBC op 15/01/2007).

 

2007

Vif débat sur l’actionnariat d’Airbus, LB 06/03/2007
 

L’Etat français est prêt à participer aune augmentation du capital d’EADS.

Ce scénario n’est pas du goût des dirigeants qui parlent d’interventionnisme.

Le plan de restructuration d’Airbus a relancé le dé­bat sur la composition du capital et la répartition du pouvoir entre public et privé au sein de sa maison mère EADS, actuellement sous le con­trôle des actionnaires  indus­triels.

Le capital du groupe européen d’aéronautique et de défense est partagé entre actionnaires fran­çais et allemands, privés et pu­blics, avec d’un côté Lagardère (15 pc qui va baisser à 7,5 pc à partir de juillet) et l’Etat français (15 pc), de l’autre Daimler Chrysler (15 pc) et un consortium d’in­vestisseurs (7,5 pc) incluant des Länder allemands. Mais en vertu du pacte d’actionnaires si­gné lors de la création du groupe en 2000, ce sont Lagardère et DaimlerChrysler qui détiennent les droits de vote, qui leur con­fère le pouvoir de gestion et de décision.

 

Partenaire dormant

Dans cette configuration, l’Etat français tout comme les ré­gions allemandes sont théori­quement cantonnés à un rôle de « partenaire dormant ». Mais l’an­nonce de 10000 suppressions d’emplois chez Airbus et ses sous-traitants, dont 4300 en France, a fait ressurgir les velléi­tés des acteurs publics français d’avoir voix au chapitre.

Le Premier ministre français Dominique de Villepin a affirmé lundi que l’Etat était prêt à re­mettre au pot, en participant « avec les autres actionnaires » à une augmentation du capital d’EADS. Il en a profité pour sou­haiter que « la question de la gou­vernance soit posée ».

Huit régions socialistes sou­haitent elles aussi entrer au ca­pital d’EADS, à l’instar des Etats régionaux allemands, une dé­marche soutenue par la candi­date PS à l’élection présiden­tielle Ségolène Royal.

Ce scénario d’une montée en puissance de l’actionnariat pu­blic n’est pas du goût des diri­geants d’EADS, qui y voient un synonyme d’interventionnisme accru. « Je préférerais une entre­prise sans participation de l’Etat », souligne le coprésident allemand d’EADS, Thomas En-ders, dans une interview publiée lundi. Mais la question de l’évo­lution de l’actionnariat d’EADS est d’autant plus inéluctable que DaimlerChrysler et Lagardère sont en train de réduire de con­cert leur participation au capital du groupe, et ont jusqu’à présent exclu de remettre la main à la poche.

Le candidat UDF François Bayrou a souhaité que les action­naires privés prennent eux aussi leurs « responsabilités », en plai­dant pour un « nouvel équilibre » entre eux et l’Etat. EADS devrait prochainement faire appel au marché pour financer notam­ment le nouveau long-courrier d’Airbus, l’A350, dont le dévelop­pement est estimé à 10 milliards d’euros.

En France comme en Allema­gne, on est soucieux de préserver un noyau stable d’actionnaires qui, selon le ministre français de l’Economie Thierry Breton, pré­sente le « mérite » d’être « défensif contre toute OPA sur un groupe considéré comme stratégique dans l’aéronautique et la dé­fense.

« Pour le moment, nous ne de­vrions pas accepter d’autres ac­tionnaires au sein du pacte d’ac­tionnaires d’EADS », a insisté lundi la chancelière allemande AngelaMerkel.                    (AFP)

 

2007

Un Belge périt dans un crash, LB 11/08/2007

 

Seize corps ont été repêchés et quatre personnes étaient toujours portées disparues, vendredi, après l’accident d’un avion régional qui s’était écrasé la veille, peu après son décollage, dans le lagon de Moorea, île de Polynésie française voisine de Tahiti. Le bimoteur Twin Otter d’Air Moorea, filiale d’Air Tahiti spécialisée dans les liaisons entre les deux îles, s’est écrasé pour une raison indéterminée. Sur 20 personnes à bord (19 passa­gers et le pilote), les plongeurs ont récupéré 16 corps et les recherches pour retrouver les corps des quatre disparus devaient reprendre vendredi matin (vendredi soir en Eu­rope), avec deux hélicoptères, un patrouilleur des douanes et un remorqueur de la Marine, ainsi que des embarca­tions locales.

 

Deux hauts fonctionnaires de la Commission euro­péenne travaillant pour le Fonds européen de développe­ment – un Belge, Jean-Pierre Perard, et un Français, Mi­chel Gauche – se trouvaient à bord, de même que deux Australiens et cinq membres du ministère polynésien de l’Environnement. Le président de la Commission José Manuel Barroso a confirmé leur décès. Selon les témoins, l’avion a semble-t-il, « eu des difficultés à s’élever ». Le Twin Otter était exploité par Air Moorea depuis un an et avait passé une visite de contrôle le 18 juillet. Le pilote, âgé de 53 ans, comptait 3 500 heures de vol. (D’après AFP et Belga)

 

2008

Europees Parlement halve eeuw oud, 50 jaar pendelen, Knack 19/03/2008 , p.104-107

(p.107)

Klaar voor de verhuizing

 

Brussel ligt 430 kilometer van Straatsburg. 785 Europarlementariërs moeten eens per maand met hun hebben en houden die afstand afleggen. Ook vanuit Luxemburg (waar de derde zetel van net Europees Parlement gevestigd is) vertrekken maandelijks vrachtwagens.

2700 spéciale dozen worden in acht vrachtwagens geladen. Daarbij moeten nog eens 500 andere kasten, 20 ton gedrukte documenten en al het materiaal van de audiovisuele dienst worden geteld.

Elk gebouw heeft een eigen kist, met een eigen kleur. Met etiketten en streepjescodes wordt duidelijk gemaakt waar ze moeten worden afgeleverd. In Straatsburg (en bij hun terugkeer in Brussel) worden ze op een van de 800 speciaal daarvoor gemaakte trolleys geladen.

In Straatsburg is een ploeg van veertien arbeiders paraat om de ladingen te lossen.

In 2005 werden nieuwe plastic kisten in gebruikgenomen. Zij moesten zwaardere metalen kisten vervangen. De operatie kostte 830.000 euro. Een fractie van de 200 miljoen die de verhuizing op jaarbasis kost aan de Europese Unie.     

Om nog maar te zwijgen van de ecologische voetafdruk van de heren en dames parlementsleden.

 

2009

Juan Goytisolo, Mitterrand, La reunificación alemana, EP 18/10/2009

 

(…) Para Mitte­rrand (y John Major) las recién creadas repúblicas de Eslovenia y Croacia caerian fatalmente, en razón de su pasado austro-húngaro y situación geogrâfica, en la esfera de influencia germana, y solo una Serbia fuerte, aliada de Francia y Gran Bretana en las dos Guerras Mundiales 1914-1918 y 1939-1945, podria frenar el temido expansionismo alemán. Ello implicaba el sostén a Milosevic y su proyecto de la Gran Serbia, y el sacrificio de Bosnia en aras de aquél. El cálculo cinico de Mitterrand fue asi decisivo en la prolongación del asedio de Sarajevo.|

Lo ocurrido de abril 1992 a septiembre 1995, ilustra trágicamente los estragos de dicha estrategia vetusta: la descarada complicidad de los mandos militares franceses y británicos con los sitiadores. Los defensores de la cau­sa bosnia que se manifestaban en Paris portadores de pancartas con la efigie del przsidente sobrepuesta a los crâneos de las victimas y la leyenda François Premier, Roi des Serbes no andaban errados. El genocidio de 120.000 musulmanes bosnios no obedecia en su caso —como lo era en el de los criminales de guerra, Karadjic y Mladic— a un afán de reescribir la historia y borrar de ella seis siglos de presencia oto-mana, sino a un maquiavelismo que ignoraba los « danos colatera-les » del cerco. En ningún momento expresó su compasiôn por las victimas y dicha indiferencia, recubierta con el manto de una supuesta ecuanimidad con las « partes implicadas en el conflicto », condujo a los limites de lo indecible el sufrimiento de los sarajevitas.

La colusión de los mandos de Unprofor con los paladines de la Gran Serbia no era un secreto pa­ra quienes dimos testimonio del martirio de la ciudad durante los 40 meses del asedio. En una reunion posterior a los paticojos acuerdos de Dayton organizada por Ignacio Ramonet y Le Monde Diplomatique, estableci una larga relation de los casos que la probaban sin lugar a dudas. Incumplimiento de las resoluciones de la ONU, planes de paz directamente arrojados a la papelera, acuerdos de alto el fuego violados minutos después de su firma, rétention y pillaje de los convoyés de socorro a las poblaciones sitiadas, matan-zas programadas de civiles, bom-bardeos brutales de las llamadas « zonas protegidas », toda la acumulación de crimenes y atropellos realizada en las narices del général Morillon y Lord Owen, no hizo mella en la politica anglo-francesa, vuelta de espaldas a las realidades de la Europa recién creada.

 

Impérialisme français en Allemagne

1987

A. Duvivier (Forest), Cocardisme français, LB 15/06/1987

 

Il fallait voir l’autre jour la touchante indignation du présentateur d’une chaîne de télévision française.  Figurez-vous qu’un hebdomadaire allemand s’était permis d’éditer un article dans lequel la France se faisait passablement étriller.  Quelle mouche a donc piqué notre confrère d’outre-Rhin, s’exclamait-il candidement.

Saturés des incessants cocoricos que leur prodiguent leurs présentateurs cocardiers sinon en mal de popularité, combien reste-t-il de Français qui ne soient convaincus que leur pays est le nombril du monde ? Combien en est-il qui se rendent compte que les coups de patte, les sarcasmes et les moqueries humiliantes qu’ils distribuent à la ronde sont en train de créer le vide autour de l’Hexagone ?

Il fut un temps où la vanité viscérale des Français faisait sourire.  Aujourd’hui, elle en est au point d’agacer et d’atteindre la limite du supportable.  Et voilà la mouche qui a piqué le rédacteur du Spiegel.  Signalons en passant que Spiegel signifie miroir.  Voilà l’occasion ou jamais pour nos amis français de s’y regarder « une fois».

 

2000s

10. Ein Land wird geboren

10. Ein Land wird geboren

Die Franzosen sind wieder da. Es gibt mal wieder Ärger. Und die Saarländer zeigen Flagge – leider die falsche …

Rüstungswahn und Nationalismus stürzen Europa in den ersten Weltkrieg, Deutschland mit Überfällen auf seine Nachbarn vorneweg. Auch viele junge Saarländer melden sich in nationaler Begeisterung freiwillig an die Front. Darunter auch ein gewisser Johannes Hoffmann, von dem wir später noch hören sollen.

Ein Kriegsteilnehmer nach dem anderen fängt an die Haager Landkriegsordnung zu ignorieren, den letzten Überrest Zivilisation. Moderne Waffentechnik wie Panzer, U-Boote und Flugzeuge, Maschinengewehre und Giftgas fordern 10 Millionen Tote und lassen im Nachhinein das Gemetzel von 1870 (vgl. Folge 9) als Kindergeburtstag erscheinen. Nach 4 mörderischen Kriegsjahren hat Deutschland den übermächtigen alliierten Truppen nichts mehr entgegenzusetzen und kapituliert.

Die Herzen der Saarländer

Sollen die Saarländer zukünftig so aussehen?
Naja, Stangenweißbrot essen sie ja schon. Rotwein ist auch OK. Aber diese komischen Mützen? Näää …

Im Friedensvertrag von Versailles werden wieder einmal neue Grenzlinien gezogen. Bei dieser Gelegenheit möchte sich Frankreich das Saarland flugs unter den Nagel reißen. Doch US-Präsident Wilson verkündet die neueste Maxime, die da lautet „Selbstbestimmungsrecht der Völker“. Die Saarländer haben also in einer Volksabstimmung die einmalige Chance, selbst zu entscheiden, zu welchem Land sie gehören wollen. Doch bis es soweit ist, darf Frankreich die Kohlengruben des Saarlandes 15 Jahre lang ausbeuten (als Entschädigung für die Zerstörungen durch die deutsche Armee). Verwaltet wird das Land in dieser Zeit von einer Regierungskommission des Völkerbundes (eine Art Vorläufer der UNO), unter dem Vorsitz Frankreichs. 15 Jahre Zeit also für Frankreich „die Herzen der Saarländer zu gewinnen“.

Dieser Vertrag von Versailles gilt als die eigentliche Geburtsstunde des Saarlandes. Es taucht 1920 zum ersten Mal in ungefähr der Form, wie wir es heute kennen, auf der Landkarte auf.

Während also im übrigen Deutschen Reich (von den Saarländern ab jetzt kurz „es Reich“ genannt) erstmalig Demokratie und Freiheit einkehren, haben es die Saarländer wieder einmal mit neuen Herren zu tun.

Die Franzosen belassen es nicht bei der Ausbeutung der Kohlengruben, sondern kaufen sich in die Stahlwerke ein, gliedern das Saarland in den französischen Wirtschaftsraum ein und führen schließlich den französischen Franc als alleiniges Zahlungsmittel ein. Letzteres bekommt den Saarländern gar nicht so schlecht, erweist sich doch das Franzosengeld als deutlich stabiler als die deutsche Mark.

Franzosen gegen Saarländer

Die Strategie Frankreichs, die Volksabstimmung zu gewinnen, ist, aus den Saarländern Franzosen zu machen (in der Fantasie des französischen Ministerpräsidenten Clemenceau leben im Saarland ohnehin bereits 150 000 „Saarfranzosen“). Frankophile Vereinigungen und Zeitungen werden großzügig unterstützt. Zwangsweise werden französische Schulen eingeführt. Die gesamte Verwaltung wird mit französischen Beamten besetzt, die oft kein deutsch können. Auch der saarländische Regierungschef Victor Rault ist der deutschen Sprache nicht mächtig.

Doch die Französisierungsmaßnahmen haben genau den gegenteiligen Effekt: die Saarländer wehren sich durch Streiks – die Regierungskommission antwortet mit dem Kriegsrecht. Und die älteren Saarländer haben ein Deja vu (vgl. Folge 7 „Adieu Sarre-libre!“).

Bevor es zur Eskalation kommt, schalten sich die übrigen Völkerbundsmitglieder ein und ermahnen die Regierungskomission grundlegende Freiheitsrechte einzuhalten. Die Saarländer bekommen daraufhin sogar ein frei gewähltes Parlament spendiert, das jedoch einen kleinen Schönheitsfehler hat: Es hat überhaupt nichts zu sagen.

Die Lieblingsparteien der Saarländer

Nichtsdestotrotz gewährt es schon mal einen Einblick, wie die Saarländer politisch so ticken: Ganz im Gegensatz zu anderen Industrierevieren wählen die Saarländer mehrheitlich die katholische Zentrumspartei, während Sozialdemokraten, Kommunisten und die Liberalen eine untergeordnete und die Nationalsozialisten überhaupt keine Rolle spielen. Letztere tauchen erst 1932 mit mageren 6,7% im Parlament auf, während sie in dieser Zeit im „Reich“ bereits Wahltriumphe feiern können.

So ist’s brav:
Flagge des demokratischen Deutschland („Weimarer Republik”)

So nicht:
Flagge des deutschen Kaiserreichs von 1871

Die Saarländer zeigen Flagge – nur leider die falsche …

Zur bewusst pro-deutschen (und damit anti-französischen) Demonstration wird – organisiert von den saarländischen Vereinen – 1925 die „Rheinische Jahrtausendfeier“ inszeniert. Sie soll an den Anschluss Lotharingiens (also auch der „Rheinlande“) zu Deutschland erinnern – ein heute vollkommen in Vergessenheit geratenes Ereignis (vgl. Folge 2: „Ein Land dazwischen“). Im ganzen Land werden Freudenfeuer entzündet und Fahnen geschwenkt – allerdings zumeist das Schwarz-Weiß-Rot des Kaiserreiches und nicht das Schwarz-Rot-Gold des demokratischen Deutschlands. In Frankreich ist die Message jedenfalls angekommen: „Die Partie war schön. Wir haben sie verpfuscht.“ „Le Plébiscite est fait – die Abstimmung ist gelaufen“

Die „Herz-Gewinnungs“-Aktionen Frankreichs sind also grandios gescheitert und für die Saarländer – gleich welcher politischen Richtung sie zugeneigt sind – ist demnach vollkommen klar, dass sie sich bei der anstehenden Volksabstimmung für den Anschluss an Deutschland entscheiden werden …

… bis zum 30. Januar 1933 …

 

2007

50. Geburtstag des Saarlands -, in: LW 30/12/2007

 

Nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges bekam das Saarland zwar eine begrenzte Autonomie, wirtschaftlich war die Kohle- und Stahlregion aber stark an Frankreich angebunden. (…)

Nach der Abstimmung am 23. Oktober 1955, als 67,7 % der Wählenden das Statut ablehnten, wurde Saarland am 1, januar 1957 schliesslich das 10. Bundesland.

 

2007

Airbus / Kayhan Özgenc, Matthias Kietzmann, “Denen trauen wir jede Schweinerei zu”, in: Focus 9/2007, S.46-49

 

 Dann kam der Moment, als die Stimmung kippte. Nach dem Sparprogramm präsentierte Gallois sein Konzept für das Langstreckenflugzeug A350, das ab 2013 abheben soll. Die Standortverteilung schockierte die deutschen Vertreter: Cockpit und Rumpf inklusive Elektronik nach Frankreich, Höhen– und Seitenleitwerk nach Spanien, Flûgel nach GroBbritannien. ,,Für die deutschen Werke wäre nur der Einbau der Sitze und Toiletten übrig geblieben », berichtet ein Teilnehmer.

 

Auch das Nachfolgemodell des A320, bei dem ebenfalls die neue CFK-Bauweise vorgesehen ist, landet wohl in der Hansestadt. Auf die mündliche Zusage aus der Airbus-Zentrale in Toulouse wollen sien die Deutschen aber nicht verlassen und verlangen eine rechtsverbindliche Vereinbarung. ,,Angesichts der Vorfälle der vergangenen Tage », so ein EADS-Manager, ,,trauen wir den Franzosen jede Schweinerei zu. « 

 

 

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