GÉNÉRALITÉS

La régionalisation, une catastrophe - Les relations entre "Wallons", "Flamands" et germanophones / Généralités

Les relations entre « Wallons » , « Flamands » et germanophones: généralités

PLAN

1 Analyses

2 Documents

 

1 Analyses

 

 

1980

Jo Gérard, Belgique : 150 ans (conférence à Saint-Aubin (Florennes)) (09/1980)

 

En 1830, les « Flamands » étaient les plus mécontents.

Révolution belge : 8000 volontaires à Bruxelles, du 23 au 27/09/1830.

Dont 5000 « Flamands » (Bruxelles et environs) et 3000 « francophones ».

 

1984

Maurits Cailliau, Het Walenland en de Nederlanden, 1984, Uitg. De Nederlanden

 

(p.20) Wanneer wij onze cijfers (inklusief Waals-brabant) afgerond samenvatten, dan ontstaat volgend beeld:

1 Minder dan 1.500.000 niet-ingeweken, zogenaamde oorspronkelijke Walen (waarin evenwel begrepen het Moezelfrankisch taalgebied in Henegouwen en het Duits taalgebied).

2 Ongeveer 400.000 niet-assimileerbare « verse » vreemdelingen.

3 Ongeveer 50.000 Vlamingen 1ste en 2de generatie, die nog niet volledig verfranst zijn.

4 Ongeveer 1.500.000 afstammelingen van verfranste Vlamingen, ingeweken tijdens de laatste anderhalve eeuw.

 

1996

Jacques Wanty, Un divorce belge? Et après?, L’ Accent, 121, 1996, pp.3-12

 

(p.3) La particratie ne semble passionnée que par les tensions communautaires; c’ est son fonds de commerce électoral.  Elle en perd de vue les autres problèmes économiques et sociaux, pourtant autrement graves dans cette période de mutations fondamentales et lourde d’ échéances redoutables.

 

(p.7) Ni la région flamande ni la région wallonne, ni bien sûr la région bruxelloise, n’ ont jamais eu en tant que telles d’ existence historique,ni même de traditions homogènes.  Après le morcellement féodal et communal du Moyen-Age, eles ont toutes fait partie intégrante de l’ ensemble territorial dit « les XVII Provinces » dans le cadre du Grand Duché de Bourgogne puis de l’ Empire des Habsbourg.

 

Les trois grandes composantes de la région flamande sont la West- et l’ Oost-Vlaanderen, la zone du Vlaams-Brabant-Antwerpen, et le Limbourg.  Elles ont des traditions distinctes et se sont pendant plusieurs siècles combattues.

Des hommes politiques flamands de haut niveau affirment en privé qu’ un Etat flamand se verrait rapidement scinder en trois tronçons, vu leurs traditions divergentes et leurs rivalités potentielles.

La Wallonie ne possède aucune des caractéristiques d’ un Etat.  Comme la Flandre, ses composantes ne possèdent ni traditions communes ni complémentarités économiques internes.  Le seul facteur commun, là aussi, est la langue française, que beaucoup de Wallons parlent d’ ailleurs fort mal.

Aucune province wallonne n’ a jamais fait partie de la France, sauf entre 1794 et 1814, par conquête, comme la Flandre d’ ailleurs.

 

1996

Jacques Wanty, Un divorce belge? Et après?, L’ Accent, 121, 1996, pp.3-12

 

(p.8) Le rattachement à la France est une utopie que ne caressent pas moins de 5 % de Wallons, quoiqu’une poignée d’ agitateurs, officieusement soutenus par certains milieux français, s’ en fassent les propagandistes.

En Flandre et en Wallonie, la réalité historique est défigurée en mythes trompeurs.

(p.9) Dans l’ autre communauté, on a fait croire à beaucoup de Wallons que les victoires de la République française à Jemappes (1792) et à Fleurus (1794) ont été libératrices.

En réalité, elles ont marqué une période d’ oppression, d’ exaction et de pillages.

L’ entretien du mythe de Napoléon, chaque 18 juin, anniversaire de la défaite finale de l’ Empereur, relève de la plus stupéfiante des absurdités.

Par ailleurs, les Liégeois se plaisent à croire quels Français ont toujours éprouvé pour leur ville un amour immodéré.

En fait, les Rois de France ne se sont servis de la Principauté de Liège que comme d’ un pion dans leur politique rhénane. Ils n’ ont pas hésité à lui causer à l’ occasion d’ un maximum de tort. L’ épisode, réel ou mythique, des 600 Franchimontois s’ inscrit dans un de ces moments.

(p.10) Le « divorce de velours » tchécoslovaque sert de plus en ,plus de référence, voire e modèle.  La séparation pacifique a pourtantdes conséquences économiques et sociales néfastes, particulièrement pour les Slovaques dont les dirigeants ont voulu la scission, mais aussi pour les Tchèques.

Suivant une étude publiée par le groupe Coudenberg en 1996, Cost of non-Belgium – Valeur ajoutée de la Belgique fédérale, l’ éclatement de la Belgique entraînerait une chute sensible du niveau de vie dans chacune des régions du pays.  Contrairement à des déclarations démagogiques et sottes, la rupture avec la Wallonie ne susciterait pas d’ accroissement de prospérité dans la population flamande, bien au contraire.

La première conséquence d’ un suicide de l’ Etat belge serait l’effondrement de notre monnaie.  Il s’ ensuivrait (p.11) de graves perturbations dans notre système bancaire et la ruine de très nombreux possesseurs d’emprunts de l’Etat belge et de titulaires de dépôts.

La dislocation de la Belgique entraînerait automatiquement le démantèlement de multiples et sensibles réseaux financiers, juridiques, administratifs, culturels, d’ infrastructures.

Le rapport du groupe Coudenberg démontre clairement qu’à lui seul, le partage de la dette publique présenterait un coût financier très élevé non seulement pour les pouvoirs publics successeurs de l’ Etat belge mais aussi pour les entreprises et pour les particuliers.

(p.12) Des dérives micro-nationalistes actuelles constates en Belgique, les politiciens francophones portent autant de responsabilités que les politiciens flamands.  Dans les milieux des eux communautés qui accaparent la parole sont équitablement partagés l’ absence de culture historique, le manque de réalisme, le manque de vision. »

Les Belges accepteront-ils d’ adhérer à la vision raciste que partagent chez nous non seulement nos partis à vocation linguistique mais aussi quelques ténors de tous les partis dits « traditionnels »?

S’ il en était ainsi, Hitler aurait gagné chez nous, à titre posthume.

 

2003

Veertig jaar faciliteiten, in : De Zes, 1, 2003-2004, p.1

 

11 juli 1963: de Kamer keurt na jaren aanslepende gesprekken. congressen, onderhandelingen, massabetogingen, een schijnontslag van de regering en een ultiem conclaaf op Hertoginnedal een nieuwe taalwet goed. In zes Vlaamse gemeenten rond Brussel en vijfentwintig taalgrensgemeenten krijgen Frans- of Nederlandstaligen al naargelang het taalgebied taalfaciliteiten voor bestuur en onderwijs. De communautaire spanningen zouden, zo doolde men, voorgoed zIjn opgelost.

Veertig jaar lang zijn deze faciliteiten in Wallonië met mondjesmaat of helemaal niet toegepast. Een kleine Vlaamse school in Komen wordt eerst behekst, later gedoogd maar nooit betaald. De Waalse voet staat op het rempedaal. Geen Vlaamsgezinde gemeenteraadsleden of burgemeesters om de sociaal zwakkere Vlaming te verdedigen. Wallonie terre d’accueil, weet je.

In Vlaamse gemeenten staal de voetop het gaspedaal, enkele plaatselijke momenten met Algoet in Rode  uitgezonderd. Meteen zijn er scholen voor Franstaligen. Die mogen we miljaar de miljaar betalen, maar we hebben er niets te zeggen. Tweetaligheid en zelfs aansluiting bij Brussel was en is de vrome wens en de dagelijkse praktijk van tientallen franskiljonse bestuurders om de vaak bevoorrechte klasse ter wille te zijn.

 

Elke studie, elk rapport bevestigt het al die jaren: de verfransing gaat systematisch verder mede door die faciliteiten, die als breekijzer dienen om Vlaanderen nog eens een morzel gronds te ontwringen.

 

Vlaamse regeringen met hun ministers hebben geen haar op hun tanden op hier en daar een dan nog uitgerangeerde Peeters en Sauwens na. Unitaire en federale regeringen en hun partijen hebben nooit wat

 gedaan om misbruik van de faciliteiten de kop in te drukken. Integendeel, ze hebben ze gebetonneerd, Geen enkele Waalse partij wil de faciliteiten afschaffen. Integendeel. Ze willen ze met een Minderhedenverdrag heel Vlaanderen opdringen.

 

Voor ons is er na die veertigjarige uitputtingsslag maar één oplossing meer. In de zes en in Voeren hebben wij onafgebroken moeten betalen voor een stukje verworven Vlaamse autonomie. Die autonomie moeten het Vlaams Parlement en de Vlaamse partijen, die van die faciliteiten zeggen af te willen, nu maar eens gebruiken om een

 Spirit-senator en ex-ijzerbedevaartkomiteevoorzitter achterna te proclameren: « Waalse vrienden, laten we scheiden. » Dan pas zal Vlaanderen de vrome wens van haar ex-minister president Dewael kunnen realiseren: « Faciliteiten moeten uitdoven. »

 

 

Les facilités ou le comble de l’intolérance francophone

article du professeur de droit, M. H. Van Impe (VUB))

intitulé « La liberté linguistique », in : LS, s.d.

 

L’ARTICLE 23 de la Constitution belge établit la liberté de l’emploi des langues au profit des citoyens et impose dès lors des obligations linguisti­ques aux autorités publiques. La liberté individuelle est celle des personnes privées. Les pouvoirs publics ont, en la matière, des devoirs qui découlent logiquement des droits linguistiques de la po­pulation.

Il va de soi que le bourg­mestre ou l’échevin d’une commune qui n’est pas capa­ble de s’entretenir dans la langue de sa région avec ses concitoyens viole la liberté constitutionnelle des langues de ses administrés.

Les différentes lois sur l’emploi des langues ne déro­gent pas à l’article 23 de la Constitution; elles ne limitent pas la liberté linguistique. Bien au contraire, elles orga­nisent la liberté des langues. De ce fait, elles ne doivent pas et elles ne peuvent pas être interprétées de façon restric­tive.

Rappelons que, entre la promulgation de la Constitu­tion et le vote des premières lois sur l’emploi des langues, c’est-à-dire entre 1831 et 1873, la liberté linguistique est restée lettre morte pour l’immense majorité des Bel­ges : la bourgeoisie absolue imposait sa langue aux Fla­mands, aux Wallons et aux germanophones (de l’est de la province de Luxembourg). Les lois linguistiques n’étaient pas des lois de con­traintes mais des lois protec­trices pour les petites gens !

 

La jurisprudence du conseil d’Etat est par trop timide. On révoque un bourgmestre in­capable d’exercer ses fonc­tions, mais on n’ose pas desti­tuer des conseillers commu­naux tout aussi incapables de remplir leur mandat. Or, ces élus sont appelés, non seule­ment à accomplir des tâches politiques, mais aussi à pren­dre des décisions d’ordre ad­ministratif ou juridictionnel (disciplinaire) sur base de dossiers qu’ils ne savent pas lire. Nous songeons plus particulièrement à la nomination du personnel communal et aux sanctions à infliger éventuellement au personnel qui a pourtant le droit d’être enten du ! Soulignons, par ailleurs, que les conseillers commu­naux doivent pouvoir com­muniquer avec la population. Il s’agit d’une exigence démo­cratique élémentaire.

Ils agissent dans ces cas en méconnaissance de l’article 3 ter de la Constitution (rela­tif aux communautés linguis­tiques) puisqu’ils veulent exercer des fonctions publi­ques au sein d’une commu­nauté dont ils ignorent la lan­gue et ils poussent l’outrecui­dance jusqu’à prétendre qu’ils ont le droit le plus ab­solu d’ignorer la langue de leurs administrés. On se croi­rait parfois au Moyen Age !

Les « facilités » ont été ac­cordées à des fins humanitai­res (pour les moins jeunes) et pédagogiques (pour les jeu­nes). En Suède, les étrangers bénéficient de cours accélérés de langue suédoise afin de les intégrer dans la communauté. Dans la périphérie de Bruxel­les, il faudrait pareillement organiser des cours de néer­landais afin de permettre aux jeunes immigrés de s’adapter en apprenant la langue de la région.

Le mot « immigrés » a deux significations : d’une part, les travailleurs immigrés (généralement d’origine étrangère) et les personnes qui changent de région linguistique. Dans la périphérie de Bruxelles, il s’agit, le plus souvent, de « dormeurs » immigrés. Les intéressés continuent à exer­cer leurs activités profession­nelles et autres à Bruxelles-Capitale, mais viennent pas­ser la nuit dans une des com­munes environnantes où l’air est meilleur et… les terrains moins chers. Le phénomène des communes dortoirs n’est d’ailleurs pas récent. Aussi longtemps que les intéressés se bornent à dormir, il n’y a pas trop de problèmes : ils peuvent continuer à bénéfi­cier de facilités de guichet. Mais lorsqu’ils veulent acca­parer des fonctions publi­ques, tout en étant incapables de s’acquitter des devoirs de leurs charges, le problème change complètement, puis­qu’ils foulent aux pieds la liberté constitutionnelle de l’emploi des langues des habi­tants autochtones.

En faisant jouer le principe majoritaire, lesdits francophones se rendent coupables d’une tentative de génocide culturel. Or, les droits culturels constituent un chapitre essentiel dans les traités internationaux qui protè­gent les droits fondamentaux de l’Homme. Ces traités ont été rati­fiés par la Belgique.

 

D’aucuns défendent l’idée qu’un francophone, même s’il se trouve dans une région non francophone, peut exercer la plénitu­de de ses droits politiques… dans sa langue à lui, en bafouant le droit de la population autochto­ne à l’emploi de sa propre langue. Pareil incivisme linguistique est contraire aux articles 3 bis, 3 ter et 23 de la Constitution, articles dont la portée s’éclaire à la lectu­re de l’article 59 bis.

On est frappé par le parallélis­me qui existe entre de telles pré­tentions de certains francophones et les affirmations d’Hitler qui soutenait que toute personne de souche allemande avait tous les droits d’allemand, même lors­qu’il était citoyen d’un autre Etat. C’était cet autre Etat qui devait s’incliner devant la quali­té d’allemand. Le national-socia­lisme en matière linguistique ne semble hélas pas être le mono­pole du IIIe Reich.

 

La législation sur l’emploi des langues en matière administrati­ve était inspirée par un souci d’apaisement. Après un quart de siècle d’application, il faut re­connaître que l’objectif poursuivi est en grande partie atteint. Sauf à Bruxelles-Capitale, dans la périphérie bruxelloise et à Fourons, les problèmes sont pratiquement résolus. En d’autres termes, pour plus de quatre cinquièmes de la population belge, il n’y a plus de véritables problèmes dans ce domaine.

Quels problèmes subsistent et devraient encore pouvoir trouver une solution, conformément à l’esprit et à l’économie générale de la Constitution révisée ?

En premier lieu, la situation anti-démocratique dans certai­nes communes de la périphérie bruxelloise où, par un abus de droit, des inadaptés sociaux en­tendent imposer leur langue à la communauté flamande locale, s En deuxième lieu, la situation antisociale existant dans la région bilingue de Bruxelles-Capi­tale. Dans certains services communaux et dans certains C.P.A.S., le bilinguisme n’est pas effectif. Les Flamands se voient imposer le français, même par des médecins, lesquels se condui­sent en vétérinaires puisqu’ils ne savent pas communiquer avec leurs malades. Comme ces petites gens se trouvent dans une posi­tion de demandeurs, ils ne peu­vent se défendre en exigeant le respect de leur liberté linguisti­que constitutionnelle.

 

La récente campagne qu’a dû mener la Commission néerlan­daise de la culture présidée par M. Hugo Weckx (art. 108 ter de la Constitution) et qui se rapporte à la délivrance des cartes d’identi­té, prouve clairement que, pour les Flamands de Bruxelles, la li­berté est toujours un vain mot.

L’article 3 ter de la Constitu­tion (La Belgique comprend trois communautés : la communauté française, la communauté fla­mande et la communauté germa­nophone) est l’article-clé de l’Etat trinational qu’est devenue la Belgique depuis 1970. Il s’agit d’un article inséré en 1970 et révisé en 1980.

Les communautés linguisti­ques doivent apprendre à se res­pecter mutuellement, à ne pas s’immiscer dans leurs affaires in­térieures respectives et à ne pas se voler des mandats publics. La place de T. Van Overstraeten n’est pas au Conseil régional wallon. La place de M. J. Happart n’est pas à la tête d’une commune flamande. Tout impé­rialisme est à proscrire.

Rappelons que les Flamands de Flandre ont dû lutter pendant plus d’un siècle pour jouir enfin de leur liberté constitutionnelle. Les petites gens de Bruxelles qui sont Flamandes devront-elles en­core attendre longtemps la mise en œuvre pour eux de l’article 23 de la Constitution, article qui date de 1831 ?

 

Enfin, n’oublions pas la troi­sième communauté du pays, nos compatriotes germanophones (de l’est de la province de Liège). Quand pourrons-ils régler eux-mêmes l’emploi des langues dans leur région ?

 

En guise de conclusion, nous exprimons le souhait que le Con­seil de la communauté française fasse désormais preuve de tolé­rance linguistique en reconnais­sant et respectant le caractère bilingue de Bruxelles et que, de son côté, le Conseil régional wal­lon tienne mieux compte de l’existence de la communaué ger­manophone et de ses droits légi­times.

 H. Van Impe

 

Propos négationnistes utilisés par les régionalistes, ces collabos francophiles…

1970s

« l’état belgo-flamand »

 

> Termes volontiers utilisés par les collabos de la France dans le sud de la Belgique.

 

1980s

Michel Quévit, Les causes du déclin wallon

 

> L’obsession d’une partie de l’intelligentsia francophone de tout interpréter et de simplifier en Belgique par la dualité « Wallonie »- « Flandre »

 

1981

José Fontaine, Les mouvements wallons: un franc désir d’autonomie ou d’indépendance, Le Ligueur 1981

 

« Au-delà du mouvement wallon, il y a sans doute un désir profond de liberté qu’on retrouve partout, chez tous les peuples, et qu’il serait faux de confondre purement et simplement avec une hostilité au peuple flamand (sic). »

 

> Ce francophile nie la « volonté » d’une bonne partie de la population dans le sud du pays, manipulée toute sa vie, de ne pas s’ouvir aux autres langues et cultures.

 

1988

Les tueurs du Brabant wallon (sic), LB, janv. 1988

 

> Vision tronquée de la réalité. Il s’agit en fait de tueurs du Brabant (ils avaient agi dans les 2 parties linguistiques de cette province).

 

1998

Oser être Wallon!. Ed. Quorum. 1998

 

Un ramassis d’analyses réalisées par des spécialistes francophiles et/ou régionalistes avec un point commun: la haine du néerlandais.

 

Jean Pirotte, / prof. UCL; prés. de la Fondation wallonne Humblet/ Carences et atouts de l’identité wallonne, p.9-27

 

« Ce n’est finalement que sous le régime français de la Révolution et de l’Empire (1794-1814) que pour la première fois depuis longtemps les populations wallonnes vivront sous un régime politique unifié. Le bref régime hollandais (1815-1830) unira à son tour les Wallons dans une réaction de rejet. » (p. 16)

 

> Tiens, il « omet » de parler de rejet pendant le régime français.

 

« Les Wallons sont passés, probablement définitivement, à côté de la construction d’une langue wallonne unifiée et reconnue! » (p. 18)

 

> Les parlementaires dits wallons, bien souvent francophiles, étaient obsédés par le fait de pouvoir parler autre chose que le français et de voir d’autres communautés s’épanouir dans d’autres langues et cultures.

 

Ph. Destatte. /dir. de l’Institut Jules Destrée/: La Wallonie dans renseignement de l’histoire, p.45-53

« Nul n’est besoin d’inventer de nouveaux cours d’éducation civique pour expliquer de manière critique les fondements de l’Etat et l’organisation de la démocratie: ce rôle est d’ores et déjà dévolu au professeur d’histoire. » (p. 52)

 

> Ces professeurs d’histoire sont majoritairement formés par des spécialistes francophiles…

 

Thierry Haumont, Identité et littérature, p. 71-77

« La coexistence du français et des dialectes,… » (p.73)

« Il faudrait deux manuels pour les six années d’humanité. Ils intégreront la littérature dialectale, avec ses particularités. » (p.77)

 

> Le wallon ne peut être une langue pour les francophiles. Aucune autre langue ne peut s’épanouir sur le sol occupé par le français.

 

Robert Delieu. /dir. Maison de la Poésie de Na/ L’identité wallonne en poésie, p. 79-86

(texte de Julos Beaucarne)

« En mon pays de presque France …

avec mon patois paysan … » (p. 80)

 

> La francophilie, une véritable maladie de l’esprit chez certains.

 

Paul Lefin, Identité et parlers régionaux, p.97-105

« Nous avons une personnalité qui nous distingue des Français (mais quels Français?), des Suisses romans (sic), des gens du Québec et d’ailleurs. Nous contribuons ainsi, pour une grande part, à l’enrichissement et au développement de la francité. » (p.99)

« Le Wallon redécouvre son milieu, que la Belgitude lui a caché. » (p.99)

« Nous avons la chance de connaître le français, qui nous fait participer à un grand courant de culture. » (p. 100)

 

> La francophilie peut relever du masochisme dans ce cas.

 

Etienne Duvieusart, /avocat/ Identité et ancrage économique wallon, p. 131-139

« Notre langue française et notre romanité constituent les fondements essentiels de la personnalité wallonne. Notre identité première est donc française, avec toute la richesse que cette appartenance comporte dans le respect de la personne, de la liberté, de la démocratie et dans le recours à un outil culturel unique, incomparablement supérieur à celui que constitue la langue néerlandaise. » (p. 132)

 

> Francophilie et racisme font bon ménage.

 

Denise Van Dam. /Première assistante aux Fac. NDLP/ La construction de l’identité flamande, p. 153-163

« Transversalement aux différents thèmes abordés, nous avons constaté des rapports au temps et à l’espace différents chez les dirigeants flamands et wallons.  » (p. 162)

 

> Les régionalistes francophiles ont déniché une néerlandophone prête à alle dans leur sens.

 

Vincent Vagman. /Historien, conseiller au cabinet de Jean-Claude Van Cauwenberghe/ Alsaciens. Basques. Bretons. Corses. Catalans. Québécois. Provençaux… et Wallons, même combat?, p. 169-174

« L’exemple québécois est, (…,) particulièrement significatif dans la mesure où la stratégie d’adéquation entre identité et territoire conduit à revendiquer l’indépendance et à plaider en faveur d’une nouvelle construction stato-nationale. » (p. 173)

 

> Vision très restreinte du monde, typique chez les francophiles.

 

Jean-Claude Van Cauwenberghe. L’identité fait la force, p. 175-203

« La culture wallonne, ni plus ni moins qu’une autre, atteint à l’excellence universalisante. » (p. 180)

Pour en savoir plus: p.205-208

Comme références: des livres écrits par MM. Hasquin, Génicot, Destatte,

Illustrations avec des coqs

 

> La culture en question n’est pas wallophone, mais elle constitue un ersatz de la culture française.

 

2003

in: FAZ 20/03/2003

 

Eichler Christian, Als wär’s ein Stück von Beckett

unter der Aufnahme : « Der Flandrische Löwe wacht seit 1823 über der Landschaft von Waterloo  (…). »

 

> Eine Lüge. (Un mensonge.)

 

2008

Les drapeaux belges : « weg ! », DH 14/08/2008

 

Le bourgmestre de Lennnik, Willy De Waele (Open VLD), ne croit plus à la Belgique.

 

> Il doit ne plus croire à une Belgique où doivent cohabiter des racistes francopholes et le reste de la population.

 

 

2 Documents

le rattachement de Mouscron-Comines au Hainaut et des Voeren-Fourons au Limbourg, le résultat de magouilles

(M. Veiller (De Haan), in: LB, 09/01/1988)

Contre les facilités de pensée (Francis Martens)

(LS, 18/03/1998)

Statistiques comparatives entre régions: l'intox

(Roger Fourre (Kraainem), in: Le Soir Illustré, 20/01/1999)

Kritiek op een artikel uit Knack met als titel: "Vlamingen - Walen"

(Hilaire Geers (Schoten), in: Knack, 09/01/2008)

Pourquoi cette haine entre Belges?

(P. Decock (La Louvière), LSM, 02/2008)

En 1914-18, les Allemands divisèrent administrativement la Belgique d'une façon raciale,... copiée plus tard par les régionalistes.

(VA, 27/04/2009)

Cas de disparités entre les deux régions principales

(Jacques Belik (Hastière), in: VA, 11/09/2010)

"Het nationalisme in Vlaanderen is zo goed als dood." (Etienne Vermeersch)

(in: Knack, 31/08/2010s)

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