ÉCONOMIE

La régionalisation: une catastrophe - Les relations économiques entre les communautés linguistiques belges / De gewestvorming: een ramp - De economische betrekkingen tussen de Belgische taalgemeenschappen

PLAN

1 Ontledingen / Analyses

2 Documenten / Documents

1 Ontledingen / Analyses

Over het algemeen / Généralités

 

1983

Pas de bilinguisme chez les poissons, LB 11/01/1983

Le ministre Wathelet vient de faire approuver par l’Exécutif wallon un arrêté « pour protester contre l’attitude de l’Exécutif flamand quia pris en décembre deux arrêtés applicables dès le 1er janvier, au mépris de l’accord conclu entre les régions sur la simultanéité des arrêtés et la répartition des redevances ».

Le Fonds piscicole est alimenté à 55 p.c. par le bénéfice de la vente des permis de péché.  On observera, en outre, que la Wallonie étant le principal champ d’action des pêcheurs, cette décision de­vrait, en principe, lui être profi­table.

Il ne faut toutefois pas se cacher que cette régionalisa­tion de la pèche n’ira pas sans poser de délicats problèmes techniques.  Le lit de certains cours d’eau s’étendant à la fois sur la Flandre et sur la Wallo­nie, la question du statut lin­guistique des poissons fronta­liers devra être résolue.  Tendra. t-on un filet à travers le courant.  Ou marquera-t-on les alevins d’un sigle déterminé (un petit coq ou un petit lion « Benor », selon qu’ils sont nés en Flandre ou en Wallonie ?).  Etant donné qu il sera interdit de pêcher en Flandre un poisson wallon et inversement.

Le problème du réempois­sonnement sera également ardu à résoudre.  Peut-on imaginer, par exemple, la complexité du statut des truite élevées dans une pisciculture fouronnaise ? Poissons flamands par décision nationale, wallon par décision communale, ces petits poissons risquent de se trouver confrontés à de douloureux conflits d’identité.  A quels hameçons mordront-ils ?

Il est d’ailleurs à noter que les pêcheurs devront utiliser des hameçons indiquant clairement l’appartenance linguistique du pêcheur, afin que les poissons y sachent mordre en connaissance de cause.

Voilà en tout cas qui confir­me l’avis de Jules César sur le sujet, qui déclarait : « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus compliqués ».

 

1984

Le mensonge des statistiques régionales, LB 04/02/1984

 

N’a-t-on pas, dans le dé­bat sur la politique économique, trop privilégié le facteur régional, comme si, à elles seules, les différences entre régions pou­vaient expliquer toutes les évolutions ? Le discours de M. Geens, président de l’Exécutif flamand sur la « Belgique à deux vitesses », où 1’une région roulant plus vite rie désire pas être freinée par l’autre qui semble à la traîne peut le laisser croire.  De même, les propos de M. Dehousse, prési­dent de l’Exécutif régional wal­lon, qui prétend que le mai dont souffre sa région provient en grande partie des tendances colonialistes, dont les Flamands se seraient rendus coupables à l’égard de leurs pauvres voisins du Sud.

La Belgique est-elle vraiment coupée en eux ?

(…) Statistiquement, les régions sont très différentes l’une de l’autre dans presque tous les domaines.

Mais que signifient vraiment les chiffres – c’est une question qu’on oublie de se poser – à partir du moment où les différences à l’intérieur des régions sont parfois plus importantes que les différences entre les deux régions du pays ?

Si l’on analyse l’étude de 3 économistes de Louvain-la-Neuve qui ont publié au CRISP « la configuration spatiale de l’emploi » (R. Leroy, A. Godano, A. Sonnet, CERISP, CH n° 1023-1024, 23/12/83), « la Wallonie est beaucoup moins homogène que la Flandre. »

Ce sont les arrondissements de Charleroi et de Liège qui tirent vers le bas les statistiques wallonnes.

 

1985

J. Rom., Si les Flamands refusent l’eau wallonne, Liège serait inondée en un jour, LB 28/05/1985

 

En tous cas, ils ne veulent pas entendre parler d’une taxe de 34F/m3 puisé dans la Meuse.

 

1985

Fantomatique Flander’s House, LB 10/10/1985

 

 

Dans le tract électoral du ministre-président de l’Exécutif flamand, candidat C.V.P. à Leuven, on voit M. Gaston Geens poser fièrement devant la plaque dorée de la « Flander’s House» sur la célèbre Fifth avenue à New York.  Inaugurée en mars dernier avec. un certain éclat dans les locaux de la «Textile House» de M. Santens (président honoraire du Vlaams Economisch Verbond – le patronat flamand – et textilien réputé), cette «maison» a été présentée par le chef de file de la Région flamande comme une tête de pont prometteuse sur le continent américain.

Six mois plus tard, quelle n’a pas été la surprise d’un de nos collègues du « Tijd », en déplacement outre-Atlantique, de constater que la « Flander’s House » se limite… à la plaque dorée dont il a été question plus haut.  Pas un bureau, pas un local de réception.  Les loyers exorbitants pratiqués à Manhattan ne facilitent certainement pas les choses.  Mais en attendant, les représentants de la « Textile Hous e», qui ont prêté main-forte à M. Geens au moment du lancement du. projet, ne savent que répondre lorsque des personnes intéressées s’informent sur place, des possibilités d’échanges commerciaux avec la Flandre.

En voilà une que Jean-Mégalo Dehousse pourra épingler dans ses meetings électoraux

 

1994

Monique Tilmans, Menace pour les ateliers Acina, LB 30/05/1994

 

La paralysie de Schabès, en Flandre, pèse sur l’entreprise de Jambes.  « Un différend communautaire semble à l’origine des difficultés du groupe Schabès, accusé de vouloir transférer en Wallonie des emplois flamands. »

 

1996

Flamands réticents, LB 23/03/1996    /des clichés racistes/

 

Francophones et néerlandophones perçoivent le système de la franchise différemment.

“Le Flamand voit la franchise d’un oeil moins positif (sic) que le Wallon.  S’il a l’âme d’un entrepreneur, le Flamand aura davantage tendance à s’installer à son propre compte plutôt que de s’affranchir à un réseau.”, observe Yves Delaye.  “Dès lors, les offres d’emplois paraissant dans la presse susciteront à chaque fois beaucoup plus de réactions du côté des francophones.”

 

1997

Leurs petites phrases, LB 10/07/1997

 

Urbain Destrée, président de la FGTB wallonne: “Dans le Nord, il y a un esprit entrepreneurial, un dynamisme qui fait défaut en Wallonie.”

 

1998

L. M., Fumer à Francorchamps, la Wallonie le veut, LB 05/03/1998

 

Pour les Verts au Parlement wallon, “il est déplorable que la Région, se soumettant ainsi honteusement à un chantage de la fédération internationale automobile, ne respecte pas la loyauté fédérale et adopte de la sorte une attitude qu’elle reproche par ailleurs à la circulaire Peeters sur les communes à facilités.”

 

1999

Guido Fonteyn, Euro brengt Walen half miljard op, DS, 22/01/1999

 

De omzetting van de Belgische frank in euro brengt het Waals Gewest een extra half miljard frank op.  Dat meldt Waals gewestminister William Ancion (PSC), die gewoon zijn rekenmachientje bovenhaalde.

Het belangrijkste van de fondsen, de Doelstelling I, is bestemd voor gebieden met een ontwikkelingsachterstand, namelijk de provincie Henegouwen.

 

2000

Ch. D., Pas de fleur aux Wallons, VA 15/11/2000

 

Comment financer le programme de recherche belge en aéronautique ? C’est du fédéral, mais les firmes sont wallonnes (sic).

Le 30 août, les firmes SONACA, Technospace Aero et une entreprise flamande (sic : laquelle ?).se sont accordées entre elles.

Les échéances sont proches et les Flamands (sic) n’ont pas encore donné d’accord et d’engagement.

 

2002

Lisier flamand – José Happart / raciste collabo francophile/- Les Flamands trichent !, AL 15/02/2002

 

Le ministre wallon de l’Agriculture : « Il faut régionaliser l’Agence fédérale de sécurité alimentaire car ces gens-là trichent. »

Il accuse le parquet de Courtrai et le parquet de Gand de ne pas procéder avec diligence aux inspections parce qu’ils veulent protéger les auteurs.

 

2002

Laurence van Ruymbeke, WALLONIE / de si petits pas …, Le Vif / L’Express, 231/06/2002, p.12-14

Les professeurs de l’UWE ne sont pas tendres : ils n’hésitent pas à balafrer de rouge le bulletin de l’économie wallonne.

Alors que le PIB du sud du pays représentait un peu plus de 26 % du PIB belge en 1975, cette part est tombée à quelque 23 % en 2001, selon le rapport sur la situation économique de l’entreprise en Wallonie, dressé par l’UWE. (…) En dépit d’efforts réels et méritoires, la Wallonie ne comble pas son retard.

Prenons les exportations. Au sud du pays, l’an dernier, elles ont progressé de plus de 6 %, alors qu’en Flandre, elle n’augmentaient pas de plus de 3 %. Pas mal. Mais avec ce résultat, le sud du pays n’assure toujours que 15 % des exportations belges totales, alors qu’elle abrite un tiers des habitants ; Même constat pour le taux de chômage : passé de 13,7 % en 1998 à 10,5 % en 2002 (chiffres Eurostat), il reste malgré tout largement supérieur au taux flamand, qui ne dépasse pas 5 %. Et si une création d’entreprise sur quatre est wallonne, c’est aussi sur ce territoire-là que l’on relève 30 % des faillites nationales . (…)

Selon, l’UWE, on trouve, en Wallonie, trop peu d’entreprises privées : 65 000 environ, soit 27,5 % du total des sociétés répertoriées en Belgique.  En outre, il s’agit majoritairement de petites, voire de très petites entreprises. Seules 2,5 % des sociétés recensées en Wallonie comptent plus de 50 salariés (contre 3,1 % pour l’ensemble du pays). (…)

Autre spécificité du tissu économique wallon : près de deux tiers de ses entreprises sont actives dans des secteurs concentrés sur le marché intérieur, qui offre, a priori, moins de perspectives de croissance que les marchés liés à l’exportation . « La région affiche un déficit d’entreprises moyennes à grandes, c’est-à-dire de dimension européenne, qui exportent, qui sous-traitent, qui font avancer la recherche et attirent les entreprises étrangères, relève l’UWE. Mais certaines PME hésitent à grandir, tant les obstacles administratifs, fiscaux et sociaux leur paraissent difficiles à surmonter. »

 

« Des entreprises étrangères spécialisées dans les technologies de pointe n’iront jamais s’installer dans un désert de chancres industriels. »

 

2002

Philippe Lawson, La Wallonie ferme définitivement ses portes au lisier flamand, LB 10/10/2002

 

Dès 1999, en n’accordant plus de permis d’exploiter pour les activités d’élevage nécessitant une étude d’incidence notamment pour celles concernant des cheptels de 900 porcs et des exploitations de 18 000 volailles, elle a non seulement tué dans l’œuf tous les projets de diversification portés par des agriculteurs, mais elle a aussi gelé 25 dossiers d’élevages industriels dont certains datent de 1997.

 

2002

Flamands et Wallons inégaux face à l’énergie, LS 05/01/2002

 

Le gouvernement Dewael a décidé d’ouvrir dès cette année à la concurrence le segment des entreprises consommant plus de 1 GWh par an (PMI), là où les Wallons en restent à 20 GWh (gros industriels), ce qui fait une sacrée différence.

(…) tandis que les ménages wallons et bruxellois profiteront cette année d’une réduction du « terme fixe » (redevance d’abonnement) de leur facture, qui passe de 70 à 15 euros, les Flamands se voient accorder 100kWh gratuits par famille et par membre du ménage. Aplus de 0,15 euro le kWh, cela avantage déjà les ménages flamands de 2 personnes par rapport aux Wallons.

 

2002

Michel Delwiche, Trop is te veel …, La Meuse 19/01/2002

 

Ces camions qui viennent illégalement déverser leur fumier sur les terres wallonnes

(photo : Le camion flamand (sic) a versé sur le flanc, alors qu’il était occupé à décharger, à Fexhe-le-Haut-Clocher)

Un procès-verbal a été envoyé aux contrevenants, c’est-à-dire aux transporteurs, mais aussi à l’agriculteur.

 

Michel Foret, ministre régional de l’Environnement : « Je ne veux pas que quelques brebis galeuses mettent en cause les efforts de tous les autres, et puissent ternir l’image de marque de l’agriculture wallonne, qui est de qualité. »

 

2002

Pierre Nizet, Europe / Bruxelles parmi les plus riches, AL 31/01/2002

 

Les dernières statistiques produites par la Communauté européenne ne sont guère réjouissantes pour les provinces wallonnes. Au hit-parade du PIB par région, la Wallonie n’atteint que la cote 78 contre une moyenne de 105 pour la Flandre et un niveau de 217 pour la Région bruxelloise. Sachant que la cote-pivot est établie à 100.

Ce qui revient à dire qu’au cours des années, la Wallonie ne comble pas son retard par rapport aux régions les plus riches d’Europe mais que l’écart continue à croître.

 

2003

Foire / La Flandre offre une tribune à la Wallonie à Gand, LB 14/09/2003

 

Lors de la foire internationale dans cette ville.

 

2003

Lawson Ph., Wallonie / Les intercommunales mises à l’index par l’Europe, LB 28/1120/03

 

Elle remet en cause la façon dont certains marchés publics leur sont attribués.

La Flandre et Bruxelles sont aussi en cause. mais c’est en Wallonie – qui compte 135 intercommunales contre 90 en Flandre, que l’impact, en cas de condamnation, sera important.

 

2003

Les Belges restent peu entreprenants, LB 18/04/2003

 

Une étude réalisée par la Vlerick Leuven Gent Management School et financée par les régions wallonne et flamande sur l’entreprenariat dans 37 pays place la Belgique en 35e position, juste avant le Japon et la Russie.

La Belgique est le moins performant des pays de l’Union européenne.

On remarque aussi que les Belges disposant d’un haut niveau d’éducation sont moins nombreux qu’ailleurs à oser se lancer dans l’aventure d’une nouvelle entreprise.

 

2003

Vincent Rocour, Le statut d’indépendant attire moins, LB 26/06/2003

 

Si le nombre d’indépendants continue sa progression en Flandre (+ 1500 en 2002), il se stabilise positivement à Bruxelles et, surtout, il enregistre en Wallonie une baisse (- 800). C’est la quatrième année de suite.

 

2004

R.S., Un cocorico prématuré ?, AL 29/05/2004

 

Entre mai 2003 et mai 2004, le chômage a augmenté de 6,4 % en Région wallonne.

En Wallonie il n’y a que 680 sociétés de plus de 200 personnes, soit à peine 25 % du total national.

49 % seulement de l’emploi salarié wallon se trouve dans le secteur privé (c’et 60 % en Flandre). Autrement dit, 58 % de la valeur ajoutée est créée par le secteur privé (contre 70 % en Flandre).

 

2004

Les Flamands en avance, LB 01/09/2004

 

Suivant l’Institut de recherches économiques de l’UCL, le handicap actuel du Wallon par rapport au Flamand est de 1,2 année. (…)

Les explications paraissent (…) relever de paramètres institutionnels ou organisationnels ainsi que de choix pédagogiques différents. Beaucoup d’éléments convergent pour suggérer que les politiques de l’enseignement ont été menées de façon plus cohérente en Flandre. (…)

Et pour les économistes, tout est lié. Pour preuve : une forte correspondance entre le décrochage francophone et les performances macro-économiques du sud du pays notamment en matière d’emploi .

 

2004

Sandrine Vandendooren, La voix des Américains, LB 30/10/2004

 

Le Belge Marcel Claes est le nouveau patron de l’AmCham, la chambre de commerce américaine en Belgique.

« Même si la Belgique a fait des efforts pour améliorer son climat d’investissements, elle garde des handicaps au niveau fiscal et social ; son environnement juridique souffre d’un manque de transparence ; et à cause des lourdeurs administratives, toutes les démarches prennent du temps. La Belgique a donc perdu de son attractivité au profit de pays voisins comme les Pays-Bas ou le Grand-Duché de Luxembourg », estime-t-il. Pour lui, « un dossier comme celui de DL n’aide pas la Belgique ».

 

2004

Philippe Paquet, La longue marche belge, LB 20/11/2004

 

Des quelques 500 entreprises qui se rendent avec le prince Philippe en Chine, quelque 300 entreprises sont flamandes, 100 bruxelloises et 50 seulement wallonnes.

« Nos exportations n’évoluent pas positivement sur le marché chinois », est-on bien obligé de constater à l’AWEX, en notant un recul de 5,3 pc en 2003 par rapport à 2002.

 

2004

Ph. Law., Entreprises / Nette érosion du poids belge, LB 03/11/2004

 

D’après le Crisp, les sociétés belges sont de plus en plus contrôlées par l’étranger.

Seul 20 pc des entreprises du secteur de l’industrie sont sous contrôle belge.

La situation est pire en Wallonie et les grands groupes lui préfèrent la Flandre.

Ainsi, près de 740 sociétés sont contrôlées de l’étranger.

Le poids de la Flandre dans l’économie belge augmente d’année en année et l’activité industrielle y est plus importante. Elle s’est réduite à Bruxelles où on ne trouve que des activités de service.

L’étude note la forte présence du pouvoir public wallon dans l’actionnariat des entreprises du sud (Sonaca, groupe Herstal, etc.)

 

2005

in : Delta, 1, 2005, p.23-24

 

(p.23) In Wallonië blijft er eigenlijk niets belangrijks nog over, zelfs (p.24) bedrijven die hun exploitatiezetel daar hebben, vestigden hun sociale zetel in… Vlaanderen! Het is bijgevolg overduidelijk dat in geval van herstructureringen België dreigt het kind van de rekening te worden. Alleen de bank- en dienstensector houdt nog enigszins stand. De studie noteert ook de overdreven aanwezigheid van de overheid in de weinig grote bedrijven in Wallonië.

 

2005

Régions / Commerce extérieur – Une collaboration à trois, enfin, …, VA 06/02/2005

 

Les trois régions du pays se sont mises d’accord pour optimaliser leur réseau d’attachés commerciaux à travers le monde.

 

2005

Philippe Lawson, Wallonie / Le retard de croissance est bien réel, LB 21/10/2005

 

D’après le rapport récent du Conseil économique et social de la Région wallonne (CESRW), le PIB par habitant en parité du pouvoir d’achat s’élevait en 2002 à 17 841 € et à 24 478 € en Wallonie et en Flandre.

Les 4 branches les plus contributives à la croissance sont l’administration publique, les services aux entreprises, les activités immobilières et la santé.

 

2006

Erica Racquet, Jeroen Lissens, Afscheid van de bulldozers, De Tijd, 21/01/2006

 

Caterpillar-topman Pierre Cuisinier, ondernemer van het jaar, kan zich storen aan de berichtgeving over het competitiviteitsverschil tussen Vlaanderen en Wallonië. “Belachelijk. In plaats van elkaar te beconcurreren, zouden we beter inzien dat de echte concurrentie in onze buurlanden zit, of in China of Amerika.”

 

2007

Des chômeurs wallons en Flandre, LB 28/09/2007

 

» Ce samedi, plus de 1000 chômeurs wallons traversent la frontière linguistique.

Une vingtaine de bour­ses à l’emploi vont être organisées ce samedi partout en Flandre. Le VDAB, le service régional flamand de l’emploi qui supervise l’évé­nement, annonce la venue de 500 employeurs et de 10000 demandeurs d’emploi. Parti­cularité : on y attend aussi cette année 1195 chômeurs wallons. C’est le Forem, ser­vice wallon de l’emploi, qui les a sensibilisés à l’événement et qui acheminera même une partie d’entre eux – 720 – en bus vers les salons de l’emploi situés non loin de la frontière linguistique.

L’initiative du Forem et du VDAB est une première. Mais pas une surprise. Les deux orga­nismes régionaux se sont lancés depuis le début de l’année dans une collaboration désormais ac­tive. Chacun doit y trouver son compte: la Flandre qui se trouve tous les mois avec un grand nom­bre de demandes d’emploi vacants (193813 à la fin du mois d’août) et la Wallonie qui souffre toujours d’un chômage massif (206000 chômeurs en août). « Environ 40000 Wallons travaillent en Flandre, expose le ministre ré­gional Jean-Claude Marcourt (PS). Ce n’est pas rien. Mais il faut aller plus loin. »

La collaboration s’est intensi­fiée depuis l’été. Le VDAB s’est engagé à fournir chaque année 5 000 offres d’emploi ajustées au marché wallon (c’est-à-dire éma­nant d’un employeur qui accepte de prendre à sa charge un tra­vailleur maîtrisant mal le néerlandais). Et le Forem a promis de les faire parvenir à quelque 50 000 chômeurs.

Depuis juillet, 82 chômeurs wallons ont signé un contrat chez un patron flamand. « On ne s’at­tendait pas à un tsunami tout de suite, argumente le ministre fla­mand Frank Vandenbroucke. Mais on peut espérer un effet d’en­traînement. Le plus dur, c’est de briser les clichés ».

 

V.R.

 

2007

LES EXIGENCES WALLONNES, CTR 19/10/2007

 

II y a quelques jours, dans le J.T. de RTL-TV1, une jeune fille employée dans une entreprise fla­mande à Courtrai s’exclamait : « Je préfère travailler dans une société flamande. Dès mon diplôme en poche et sans expérience, j’ai été immédiatement en­gagée. En Wallonie, les patrons sont beaucoup trop exigeants en matière de compétences. » Cette image illustre parfaitement la différence de mentalité ré­gnant au Nord et au Sud. En Flandre, on vous donne votre chance. La motivation sans l’expérience ou le diplôme peut, à elle seule, inciter l’employeur à vous embaucher. En Wallonie, aucune chance : il faut être passée par un chirurgien esthétique pour être ven­deuse, avoir un an d’expérience pour conditionner des rouleaux de papier W.-C. dans des caisses en carton ou joindre une photo à un C.V. pour travailler comme télé-vendeuse ! Les chômeurs, avec ou sans diplôme, sont « capables » de bosser. Ils ne sont nul­lement responsables de leur situation, mais bien ces patrons qui fixent des exigences disproportionnées par rapport à celles qui sont réellement nécessaires.

 

M.B., Flémalle.

 

2007

LES EXIGENCES WALLONNES, CTR 19/10/2007

 

II y a quelques jours, dans le J.T. de RTL-TV1, une jeune fille employée dans une entreprise fla­mande à Courtrai s exclamait : « Je préfère travailler dans une société flamande. Dès mon diplôme en poche et sans expérience, j’ai été immédiatement engagée. En Wallonie, les patrons sont beaucoup trop exigeants en matière de compétences. » Cette image illustre parfaitement la différence de mentalité ré­gnant au Nord et au Sud. En Flandre, on vous donne votre chance. La motivation sans l’expérience ou le diplôme peut, à elle seule, inciter l’employeur à vous embaucher. En Wallonie, aucune chance : il faut être passée par un chirurgien esthétique pour être ven­deuse, avoir un an d’expérience pour conditionner des rouleaux de papier W.-C. dans des caisses en carton ou joindre une photo à un C.V. pour travailler comme télé-vendeuse ! Les chômeurs, avec ou sans diplôme, sont « capables » de bosser. Ils ne sont nul­lement responsables de leur situation, mais bien ces patrons qui fixent des exigences disproportionnées par rapport à celles qui sont réellement nécessaires.

 

M.B., Flémalle.

 

2008

Martial Dumont, L’exportation wallonne va bien, VA 26/09/2008

 

+ 10,1 % durant le premier trimestre 2008

Soit légèrement moins bien que la Flandre (10,4 %).

Entre 1996 et 2008, la Wallonie s’est carrément située en moyenne au niveau de l’Allemagne (+ 8,4 %) et fait nettement (sic) mieux que la Flandre (7,7 %).

 

2008

Pascale Serret, Pourquoi la Flandre flingue les Wallons, AL 12/04/2008

 

Michel Quévit (prof. émérite à l’UCL):

(…) La Wallonie connaît le même rythme de croissance que la Flandre : 2,82 % pour la Flan­dre et 2,42 % pour la Wallonie, de 1995 à 2000.

 

– C’est-à-dire?

Même si le niveau de développe­ment est différent, on crée de la richesse dans la même proportion que la Flandre.

 

– Il n’y a donc pas de fatalité?

Non. Et ça n’a pas de sens, au sein de la Communauté euro­péenne, d’évaluer la croissance d’une région au niveau belge, comme le fait la Flandre pour remettre en cause la solidarité éco­nomique entre les deux régions. (…)

Mais, plus intéressant encore, quand on compare le taux de croissance de cette productivité, le Brabant wallon est à nouveau en tête avec 12,6 %. Et Liège, Namur et le Luxembourg sont com­parables à Anvers. Sur ce plan, la Wallonie bat l’ensemble des autres régions RETI, y compris le champion basque. (…)

Pour créer un Etat Nation, il faut un ami intérieur… et un en­nemi extérieur pour renforcer la cohésion interne.

 

Financiën / Finances

1991

Adieu aux titres-repas … en Flandre, LB 26/12/1991

 

« Conformément à la décision de l’exécutif flamand, les titres-repas n’on plus cours au nord du pays, alors que leur maintien du côté francophone permet de réaliser une économie de deux milliards en charges sociales et fiscales. »

 

1992

Olivier Alsteens, La capitale au bord du gouffre financier?, LS 24/01/1992

 

1992

Pierre Bouillon, Faut-il taxer les Flamands de Bruxelles?, LS 07/04/1992

 

« La Constitution interdit à Anselme de lever une taxe qui ne s’appliquerait qu’aux Wallons et aux francophones de la capitale.  Pourquoi? Parce qu’il instaurerait une sous-nationalité. »

 

1996

V. He., “Neen” à Droeven, LB 20/01/1996  /impérialisme francophone/

 

La Flandre s’ élève contre la décision d’aider les Fouronnais.

Il s’agit d’aides wallonnes à la construction de logements à Fouron.

 

2001

FISCALITE / Flamands et Wallons moins égaux, AL 12/06/2001

 

La réforme de l’Etat sera tout bénéfice pour le contribuable … flamand. Par exemple, celui-ci verra sa redevance radiotélévision supprimée.

 

2001

C. Ern., Ils ne paieront plus leur redevance TV, eux, AL 12/06/2001

 

Robert Dechamp, professeur aux facultés de Namur et spécialiste du « fédéralisme budgétaire » /un doux rêveur/, lance aux francophones un message sans appel : « Il faut absolument que la Communauté française apprenne à gérer son budget dans l’enveloppe du Lambermont. Plus de dérapage. Quant à la Région wallonne, elle doit arriver à dynamiser la croissance économique et puis l’emploi. Il faut que les acteurs politiques wallons et francophones agissent avec plus de responsabilisation. Et ce n’est pas gagné parce que ça ne l’a pas été dans le passé. »

 

2002

Charly Dodet, L’hôtellerie wallonne trop riche ?, AL 12/01/2002

 

Les Flamands détaxent l’installation dans l’Horeca. En Wallonie, se priver d’une taxe juteuse qui rapporte 3,7 millions d’euros, on n’y pense pas.

 

2002

Wallonie surtaxée, NG 17/01/2002

 

A propos du revenu cadastral, perçu par la Région wallonne, celui du bâti a augmenté de 17,25 % de 1990 à 2000, celui du matériel et outillage de 81,83 %.

Soit une surtaxation de 2 milliards (…) chaque année .

En Flandre, la situation a été gelée en 1998.

 

2004

Isabelle Verhulst, Mark Delbloo (avocats), Mieux vaut mourir en Flandre…, LB 17/04/2004

 

Les tarifs des droits de succession applicables en Région Flamande sont nettement infé rieurs à ceux qui sont pratiqués en Région Wallonne ou dans la Région de Bruxelles-Capitale. Déménager avant son décès? Inutile

La possibilité d’une Déclaration libéra­toire unique (DLU), généralement appe­lée amnistie fiscale, a été introduite en Belgique par la loi du 31 décembre 2003. Un certain flou existe quant à l’applica­tion de l’amnistie fiscale sur les capitaux provenant de suc­cessions. Vu que les droits de succession sont une matière régionale, c’est aux Régions qu’il revient de prendre les ini­tiatives nécessaires afin de prévoir la possibilité d’intro­duire une DLU sur des capi­taux provenant de succes­sions.

Pour le moment, il n’y a pas de majorité politique à ce sujet en Flandre et on trouve un volet « droits de succession » dans les programmes des diffé­rents partis politiques en vue des élections régionales du 13 juin 2004. C’est ainsi que le parti de l’opposition flamand CD&V (les chrétiens-démocra­tes flamands) s’est posé de sérieuses questions depuis l’in­troduction de la DLU. Il estime cette mesure discrimi­natoire vis-à-vis des contribua­bles « honnêtes ». Ce parti est donc contre un décret réglant le volet « droits de succession » de la DLU.

 

INITIATIVES DES PARTIS

 

Le CD&V voit plutôt une alternative dans la diminu­tion des droits de succession. La députée Wivina Demeester a introduit au Parlement fla­mand une proposition de décret en ce sens. Celle-ci pro­pose de réduire rigoureuse­ment les droits de succession en Flandre applicables en ligne directe (parents-enfants) et entre époux : 0 pc pour la première tranche jusqu’à 25000 €, 3 pc sur la deuxième tranche jusqu’à 75 000 € et 6 pc sur le reste. Selon elle, le législateur décrétai doit, plu­tôt que de suivre la législation fédérale concernant la DLU, stimuler les Flamands à remettre des déclarations de leurs revenus correctes de manière à éviter la fuite de leurs capitaux à l’étranger.

Le parti gouvernemental fla­mand Groen! (les verts) a déjà pris position en faveur de cette proposition. Le VLD (les libé­raux démocrates flamands) soutient en principe égale­ment les propositions quant à une diminution complémen­taire des droits de succession, pour autant qu’elles soient budgétairement réalisables.

Selon « la chrétienne-démo­crate Wivina Demeester, il ne doit pas y avoir de craintes quant aux conséquences bud­gétaires. Plus les impôts sont raisonnables, plus les person­nes sont tentées de payer leurs impôts correctement. Depuis la baisse des taux en 1997, les recettes en matière de droits de succession aug­mentent d’ailleurs apparem­ment d’année en année.

Le VLD a repris une autre proposition relative aux droits de succession dans leur pro­gramme électoral, consistant en l’abolition des droits de suc­cession pour l’époux survi­vant. Le président du VLD, Dirk Sterckx, a déclaré que le VLD ne trouve pas juste que le gouvernement impose une situation provoquée par un malheur familial. Il n’est pas juste que quand deux person­nes épargnent toute une vie l’une d’elles doive payer des droits de succession au décès de l’autre.

 

IMPORTANCE DU DOMICILE

 

Les tarifs des droits de suc­cession fluctuent selon la Région (flamande, wallonne ou de Bruxelles-Capitale) dans laquelle s’est ouverte la succession. Si le défunt était un habitant du Royaume, la succession s’ouvre dans la Région dans laquelle le défunt a eu son dernier domicile fis­cal. Si le domicile fiscal du défunt a été établi dans plus d’une Région au cours de la période de cinq ans précédant son décès, la succession s’ouvre toutefois dans la Région dans laquelle le domi­cile fiscal a été établi le plus longtemps durant cette période. Si le défunt n’était pas un habitant du Royaume, la succession s’ouvre en prin­cipe dans la Région où sont situés les biens immeubles. Le calcul se fait par tranches sui­vant des tableaux qui peuvent différer selon la Région.

A ce jour, les tarifs applica­bles en Région Flamande sont clairement inférieurs à ceux applicables en Région Wal­lonne ou dans la Région de Bruxelles-Capitale. La diffé­rence se situe cependant sur­tout au niveau des tranches supérieures d’imposition.

Prenons un exemple. Nicolas et Guillaume habitent à six kilomètres l’un de l’autre. Nicolas habite ainsi à Woluwe- Saint-Pierre (Région de Bruxelles-Capitale) et Guillaume à Sterrebeek (Région Flamande). Ils sont tous deux mariés et pères de deux enfants. Supposons que leur fortune personnelle s’élève à 1250000 € (bien immobilier d’une valeur de 375000 € et biens meubles d’une valeur de 875000 €). Au cas où Nicolas et Guillaume décéderaient demain, les héri­tiers de Nicolas devront payer un montant total de droits de succession de 204900 € alors que les héritiers de Guillaume ne devront payer qu’un mon­tant de 131400 €. (…)

 

Rarement un juge d’instruction n’aura été, à tort, aussi injurié et maudit. Compréhensible de la part de victimes mais pas venant d’avocats, de journalistes et de politiques. Indigne.

 

2008

Bruno Yammine (Leuven / Louvain), L’autonomie contre de l’argent , VA 09/07/2008

 

« Espérons que les rumeurs selon lesquelles les partis francophones accepteraient une large autonomie pour les entités fédérées si celles-ci obtenaient une large autono­mie fiscale sont fausses. Le piège des nationalistes a toujours été – et restera invariablement – l’achat de plus des compétences pour quelques sous de plus. On en serait maintenant donc venus à un tel point que la classe politique au sud du pays gérait prête à vendre notre ‘patrie pour un peu d’argent. N’est ce pas temps que la population réagisse contre de vais excès?

 

 

Investeringen / Investissements

A.L. (Embourg), /Toujours la Wallonie/, Télépro, 1985, 19/03/1992

“M. Mordant essaie /dans son émission régulière à la RTB/ que, pour les grands travaux, nous avons été grugés par les Flamands.  Il y a du vrai dans ce qu’on affirme, mais il oublie que les Wallons ont été grugés par eux-mêmes.  “Pendant que la Flandre s’industrialisait, la Wallonie utilisait et surtout dispersait les crédits parallèles (1 franc pour 2 francs!), on créait des sentiers touristiques combien rentables, on m’a même affirmé que la dette de la ville de Liège avait été apurée par ces compensations!”

 

Openbare werken / Travaux publics

Christophe de Fossa, Livres pairs pour les uns, impairs pour les autres?, LB 03/12/1988

“La régionalisation des Travaux Publics pose des problèmes analogues à ceux de la division de la bibliothèque de Louvain.”

“Va-t-on assister, à la bibliothèque du ministère des Travaux Publics, à une opération analogue à celle de la division de la bibliothèque de l’université de Louvain, où l’on a attribué aux les ivres portant un numéro pair et aux autres les numéros impairs?” (50.000 titres)

 

Vervoer / Transport

1988

T.G.V.: une grosse colère de la Région wallonne, LB 03/06/1988

 

« La Région wallonne suspend son accord (à l’exécution du projet T.G.V.) et l’octroi du permis de bâtir.» Voilà ce que MM. Anselme et Liénard écriront, au nom de l’Exécutif, au ministre des Communications, M. Dehaene. Les ministres wallons ne sont pas contents du fait que « l’on a évolué vers un niveau d’exécution du projet sans que les conditions préalables de la Région wallonne ne soient examinées sur le fond ».

Ces conditions sont au nombre de quatre : obtenir des retombées économiques et de la sous-traitance wallonne dans es technologies de pointe impliquées; obtenir l’électrification lu tronçon Tournai-Lille, St-Ghislain-Valenciennes, amélioration de la dorsale wallonne et de la ligne Bruxelles-Luxembourg; assurer l’arrêt à Liège, et assurer des tracés en site propre. le moins dommageables possible.  L’Exécutif envisage de saisir le comité de concertation, gouvernement exécutif de ce problème, estimant que les deux premiers préalables n’ont pas été pris en considération.

On peut comprendre l’attitude de l’Exécutif : puisqu’il a son mot à dire, il essaie d’obtenir le maximum.  Mais il ne faudrait pas que cette nouvelle querelle retarde le projet.  Les hésitations belges ont le don d’irriter nos voisins.  Et si un jour, à contre-coeur, ils se résignaient à exclure la Belgique du réseau, nous n’aurions plus que nos yeux pour pleurer.

 

1988

FLANDRE OCCIDENTALE, LB 07/06/1988

Le km manquant de l’A17

 

Le président de la Société régionale de Développement (S.R.D.) de Flandre occidentale, Werner Wens, réclame l’achèvement rapide du triangle autoroutier Bruges-Courtrai-Lille-Dunkerque-Ostende.  Il a notamment accusé l’Exécutif régional wallon de s’opposer de façon injustifiée a la construction d’un tronçon d’un kilomètre situé sur le territoire de la commune de Dottignies.  Pour le président de la S.R.D. ouest-flandrienne, l’autoroute Al 7 est d’une importance vitale pour Zeebrugge.  L’autoroute est terminée depuis 1983 sur le territoire de la Flandre occidentale et jusqu’à Dottignies depuis 1986.  Il manque seulement un tronçon d’un kilomètre sur le territoire de Dottignies pour que toute la section Courtrai-Dottignies (9 kilomètres) et la liaison Courtrai-Tournai soit achevée, a-t-il dit.  Mais la construction de ce tronçon est bloquée par l’Exécutif wallon, qui refuse d’accorder un permis de construire.  Ce dossier est injustement couplé à celui de l’achèvement de la route Dottignies-Arrnentières, dont l’importance n’est pas comparable à celle de l’autoroute A17, toujours selon M. Vens.

 

1989

Dans le panneau, LS 17/11/1989

 

Quoi de plus doux, de plus rassurant que se savoir revenu sur la terre de ses ancêtres ? A son tour, le ministre flamand des Travaux publics est tombé dans le panneau en faisant dresser cet emblème sobrement sous-titré pour édifier, sans doute, les cohortes navetteuses et touristi­ques sur les bords de l’autoroute E 411 Bruxelles-Namur. Il est vrai que, voici une quinzaine, son collègue wallon inaugurait quelques centaines de mètres plus loin un « Bienvenue en Wallonie », terre d’accueil », signe patent d’une créativité débridée. 

 

1991

Vicinaux: histoire belge …, LB 14/08/1991

 

‘Régionalisation oblige, la société nationale des vicinaux a été scindée entre la TEC (transports en commun) wallonne et la ‘Lijn’ flamande.

Les 2 sociétés se partagent le territoire bruxellois.

Mais 3 lignes transrégionales sont en effet désormais coupées en 2 et obligent le voyageur à changer de bus à la « frontière ».  A savoir Mouscron, Oreye et Bassenge, nouveaux « Check point Charlie » des 3 liaisons précitées.

mais, les 2 sociétés étant autonomes, il existe des tarifs différents!

« Pas question donc d’utiliser une carte de la TEC sur un bus ‘De Lijn’ et inversément. »

 

1995

Ph. L., Un noeud tarifaire inextricable?, LB, 21/02/1995

 

Les sociétés de transport tentent d’harmoniser les tarifications.  Ardu.

La régionalisation des transports publics n’a pas manqué de provoquer un certain chaos dans la tarification des déplacements chevauchant plusieurs régions du pays.  “La complexité est telle, susurre-t-on dans un cabinet ministériel, qu’il est rare de trouver une personne parfaitement au courant des différents systèmes en vigueur au sein de sa propre société de transports.”

 

1998

In het Nederlands et en français, LB 01/12/1998

 

Le personnel des lignes d’autobus du TEC qui traversent la frontière doit être bilingue.

Tel est l’avis de la Commission permanente de contrôle linguistique dans un arrêt récent rendu à la suite d’une plainte de Gerda Raskin (VU) membre du parlement flamand.

Le parlementaire s’était plaint de la méconnaissance du néerlandais des conducteurs de la ligne 18 du TEC Louvain-Jodoigne.

 

2001

Un Flamand à la tête des routes wallonnes, LB 21/03/2001

 

Benedictus Faes, un des 4 directeurs généraux du Met, originaire de Malines, mais habitant Gerpinnes, remplace provisoirement le secrétaire général, Francis Hambye, pensionné le 1er mai 2001, mais récupérant déjà ses jours de congé.

Un exemple de la lenteur avec laquelle les responsables politiques règlent les problèmes.

 

2002

Steemans P. (Anthisnes), Les Wallons menés en bateau, LS 05/09/2002

 

Au JT de la RTBF de 12 h 45, ce mardi, on apprend que les payements effectués, à charge des mariniers, aux écluses en région Wallonne sont très nettement supérieurs à ceux de la Flandre. (…) Evidemment on me rétorquera sans doute que c’est une compétence régionale et pas fédérale, etc ; La Belgique est un pays très pluvieux, les parapluies sont faits pour s’en servir. De plus, en Flandre, la navigation sur les canaux est autorisée 24 heures sur 24, 365 jours par an. En revanche, en Wallonie, les voies navigables ne sont accessibles que 6 jours par semaine et pendant les heures de bureau (ou presque).

 

2004

Des étudiants flamands (sic) gâtés, LB 12/05/2004

 

La moitié des étudiants de moins de 25 ans de l’enseignement supérieur néerlandophone à Bruxelles, soit 8050 jeunes, bénéficient de la gratuité des transports en commun dans la capitale. La Communauté flamande prend à sa charge le coût de l’abonnement Stib.

 

2006

Transport aérien / Charleroi, option n°1 des Flamands, LB 18/11/2006

 

Bewapening / Armement

1988

T.G.V.: une grosse colère de la Région wallonne, LB 03/06/1988

 

« La Région wallonne suspend son accord (à l’exécution du projet T.G.V.) et l’octroi du permis de bâtir.» Voilà ce que MM. Anselme et Liénard écriront, au nom de l’Exécutif, au ministre des Communications, M. Dehaene. Les ministres wallons ne sont pas contents du fait que « l’on a évolué vers un niveau d’exécution du projet sans que les conditions préalables de la Région wallonne ne soient examinées sur le fond ».

Ces conditions sont au nombre de quatre : obtenir des retombées économiques et de la sous-traitance wallonne dans es technologies de pointe impliquées; obtenir l’électrification lu tronçon Tournai-Lille, St-Ghislain-Valenciennes, amélioration de la dorsale wallonne et de la ligne Bruxelles-Luxembourg; assurer l’arrêt à Liège, et assurer des tracés en site propre. le moins dommageables possible.  L’Exécutif envisage de saisir le comité de concertation, gouvernement exécutif de ce problème, estimant que les deux premiers préalables n’ont pas été pris en considération.

On peut comprendre l’attitude de l’Exécutif : puisqu’il a son mot à dire, il essaie d’obtenir le maximum.  Mais il ne faudrait pas que cette nouvelle querelle retarde le projet.  Les hésitations belges ont le don d’irriter nos voisins.  Et si un jour, à contre-coeur, ils se résignaient à exclure la Belgique du réseau, nous n’aurions plus que nos yeux pour pleurer.

 

1988

FLANDRE OCCIDENTALE, LB 07/06/1988

Le km manquant de l’A17

 

Le président de la Société régionale de Développement (S.R.D.) de Flandre occidentale, Werner Wens, réclame l’achèvement rapide du triangle autoroutier Bruges-Courtrai-Lille-Dunkerque-Ostende.  Il a notamment accusé l’Exécutif régional wallon de s’opposer de façon injustifiée a la construction d’un tronçon d’un kilomètre situé sur le territoire de la commune de Dottignies.  Pour le président de la S.R.D. ouest-flandrienne, l’autoroute Al 7 est d’une importance vitale pour Zeebrugge.  L’autoroute est terminée depuis 1983 sur le territoire de la Flandre occidentale et jusqu’à Dottignies depuis 1986.  Il manque seulement un tronçon d’un kilomètre sur le territoire de Dottignies pour que toute la section Courtrai-Dottignies (9 kilomètres) et la liaison Courtrai-Tournai soit achevée, a-t-il dit.  Mais la construction de ce tronçon est bloquée par l’Exécutif wallon, qui refuse d’accorder un permis de construire.  Ce dossier est injustement couplé à celui de l’achèvement de la route Dottignies-Arrnentières, dont l’importance n’est pas comparable à celle de l’autoroute A17, toujours selon M. Vens.

 

1989

Dans le panneau, LS 17/11/1989

 

Quoi de plus doux, de plus rassurant que se savoir revenu sur la terre de ses ancêtres ? A son tour, le ministre flamand des Travaux publics est tombé dans le panneau en faisant dresser cet emblème sobrement sous-titré pour édifier, sans doute, les cohortes navetteuses et touristi­ques sur les bords de l’autoroute E 411 Bruxelles-Namur. Il est vrai que, voici une quinzaine, son collègue wallon inaugurait quelques centaines de mètres plus loin un « Bienvenue en Wallonie », terre d’accueil », signe patent d’une créativité débridée. 

 

1991

Vicinaux: histoire belge …, LB 14/08/1991

 

‘Régionalisation oblige, la société nationale des vicinaux a été scindée entre la TEC (transports en commun) wallonne et la ‘Lijn’ flamande.

Les 2 sociétés se partagent le territoire bruxellois.

Mais 3 lignes transrégionales sont en effet désormais coupées en 2 et obligent le voyageur à changer de bus à la « frontière ».  A savoir Mouscron, Oreye et Bassenge, nouveaux « Check point Charlie » des 3 liaisons précitées.

mais, les 2 sociétés étant autonomes, il existe des tarifs différents!

« Pas question donc d’utiliser une carte de la TEC sur un bus ‘De Lijn’ et inversément. »

 

1995

Ph. L., Un noeud tarifaire inextricable?, LB, 21/02/1995

 

Les sociétés de transport tentent d’harmoniser les tarifications.  Ardu.

La régionalisation des transports publics n’a pas manqué de provoquer un certain chaos dans la tarification des déplacements chevauchant plusieurs régions du pays.  “La complexité est telle, susurre-t-on dans un cabinet ministériel, qu’il est rare de trouver une personne parfaitement au courant des différents systèmes en vigueur au sein de sa propre société de transports.”

 

1998

In het Nederlands et en français, LB 01/12/1998

 

Le personnel des lignes d’autobus du TEC qui traversent la frontière doit être bilingue.

Tel est l’avis de la Commission permanente de contrôle linguistique dans un arrêt récent rendu à la suite d’une plainte de Gerda Raskin (VU) membre du parlement flamand.

Le parlementaire s’était plaint de la méconnaissance du néerlandais des conducteurs de la ligne 18 du TEC Louvain-Jodoigne.

 

2001

Un Flamand à la tête des routes wallonnes, LB 21/03/2001

 

Benedictus Faes, un des 4 directeurs généraux du Met, originaire de Malines, mais habitant Gerpinnes, remplace provisoirement le secrétaire général, Francis Hambye, pensionné le 1er mai 2001, mais récupérant déjà ses jours de congé.

Un exemple de la lenteur avec laquelle les responsables politiques règlent les problèmes.

 

2002

Steemans P. (Anthisnes), Les Wallons menés en bateau, LS 05/09/2002

 

Au JT de la RTBF de 12 h 45, ce mardi, on apprend que les payements effectués, à charge des mariniers, aux écluses en région Wallonne sont très nettement supérieurs à ceux de la Flandre. (…) Evidemment on me rétorquera sans doute que c’est une compétence régionale et pas fédérale, etc ; La Belgique est un pays très pluvieux, les parapluies sont faits pour s’en servir. De plus, en Flandre, la navigation sur les canaux est autorisée 24 heures sur 24, 365 jours par an. En revanche, en Wallonie, les voies navigables ne sont accessibles que 6 jours par semaine et pendant les heures de bureau (ou presque).

 

2004

Des étudiants flamands (sic) gâtés, LB 12/05/2004

 

La moitié des étudiants de moins de 25 ans de l’enseignement supérieur néerlandophone à Bruxelles, soit 8050 jeunes, bénéficient de la gratuité des transports en commun dans la capitale. La Communauté flamande prend à sa charge le coût de l’abonnement Stib.

 

2006

Transport aérien / Charleroi, option n°1 des Flamands, LB 18/11/2006

 

Toerisme / Tourisme

EDDY MEEUS

 

Le directeur de Mini-Europe regrette que la Belgique ne déploie pas assez de moyens pour valoriser son industrie touristique. « Nous dis­persons nos moyens. Comment créer une image forte si on a deux bureaux du tourisme, un qui plaide pour Bruges, l’autre pour Bruxel­les, sans complémentarité ? » (Sud Presse , le 03/08/2008)

 

in : LSM 21/08/2008

Choquant

 

Il n’y a pas qu’à Lennik que le drapeau belge a disparu. Cet été, en vacances en Espagne, l’hôtesse Jetair nous a remis un catalogue concernant les excursions dans lequel se trouvent des informations en différentes langues. De­vant chaque langue (espagnol, anglais, néerlandais et fran­çais) est placé le drapeau du pays, mais pour nous, pas de drapeau belge ! Par contre, à côté du drapeau hollandais, il y a le lion des Flandres, et à côté du drapeau français, le coq wallon. Nous avons trouvé cela triste, choquant et blessant de la part de cette compagnie. Vive la Belgique !

 

G.R., Farciennes.

 

2 Documenten / Documents

Mauvaises routes

(CTR, 18/08/2020)

La "Flandre" paierait 11 milliards par an à la "Wallonie"

(DH, 28/04/2011)

Weinig winst, veel schulden in Wallonië

(DS, 06/12/2012)

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