CULTURES

La régionalisation, une catastrophe - Les relations entre "Wallons", "Flamands" et germanophones : culture / De gewestvorming : een ramp - De betrekkingen tussen « Vlamingen », « Walen » en Duitstaligen : culture

PLAN

1 Analyses / Ontledingen

2 Documents / Documenten

 

1 Ontledingen / Analyses

 

1981

St., Attention, patrimoine culturel en danger!, LS 02/08/1981

 

« Des centaines de millions de livres dorment dans les caves de l’université à Louvain-la-Neuve. »

 

(Julien Ries, prés. du CCL (Biblio du centre Cerfaut-Lefort))

« Regardez le centre de documentation de la KUL: il occupe une cinquantaine de groupes uniquement pour rassembler des livres et des objets sur l’histoire de Flandre.  Ils investissent pour conserver leur identité. Dans le Sud, nos politiciens n’estiment pas cela nécessaire. »

 

1990

Pierre Maury, Si l’ignorance coûte cher, essayez la bibliothèque!, LS 20/11/1990

 

« En 1969, la Bibliothèque de l’Education nationale a subi le plus grand bouleversement de son histoire, vieille de plus d’un siècle: le partage en 2 sections, néerlandophone et francophone. »

 

1994

Claire Diez, Ces ailes vitalisantes que l’on veut rogner …, LB, 20/10/1994

 

A peine né, le rayonnant festival des Arts à Bruxelles est menacé d’étranglement.  Inacceptable!

Il avait fallu deux ans à Frie Leysen et Guido Minne, les directeurs artistiques du KunstenFESTIVALdesArts, pour convaincre les ministres compétents des différentes communautés pour soutenir leur ambitieux festival à Bruxelles en mai dernier.

« Le 19 septembre, le ministre Tomas proposait par un courrier unilatéral que le festival connaisse un rythme biennal.  Le 27 septembre, le ministre Hugo Weckx, son collègue flamand en culture, annonçait unilatéralement une réducton de l’intervention de sa Communauté (19,8 millions à la place de 40 millions) en suggérant également une biennale. »

« Pour le conseil d’administration du festival des Arts, cette suggestion de biennale serait inspirée par la pression régionaliste qui s’ exerce sur les responsables politiques belges.  « Dans ce pays, le rapprochement des Communautés fait peur.  C’est une mauvaise politique électorale.  Les projets qui s’ inscrivent dans l’ apartheid culturel sont plus rassurants.  Nous voulons préserver l’ essence même d’un festival d’envergure pour une Belgique fédérale et internationale.  Nous demandons au moins trois éditions annuelles.  Qu’on laisse le temps et les moyens de décoller plutôt que de nous coller au tarmac! » »

 

1994

Ma.D. et E.S., Dehousse dédaigne le néerlandais, LS, 22/10/1994

 

Le TAK et le Vlaamse Volksbeweging ont empêché la tenue d’ une conférence (en français) d’ « Explorations du monde », mardi soir, à Gand.  Et les menaces ont porté: les organisateurs ont annulé le cycle de conférences prévu dans la ville flamande.

 

1995

Lombard contre Uylenspiegel, LB, 15/02/1995

 

Liège a refusé de prêter un de ses tableaux de Lambert Lombard (Liège 1505-1566) à l’exposition « Fiamminghi » (…) qui ouvre ses portes à Bruxelles le 24 février.  Le bourgmestre, Jean-Maurice Dehousse, a refusé que Lambert Lombard soit assimilé  un peintre flamand. « La littérature francophone ne s’approprie pas non plus Tijl Uylenspiegel », a-t-il déclaré.  Il est vrai que la Flandre du XVIe siècle (qui, aux yeux des Français, incluait les Liégeois) n’a rien de commun avec la Flandre d’ aujourd’hui.

 

1995

Philippe Farcy, Fiamminghi en otage, LB, 27/02/1995

 

Cette décision  a suscité le 25 février la rédaction d’une motion très ferme de la part de tous les scientifiques venus à Bruxelles pour l’occasion, dont certains sont mondialement connus comme Begemann (New York), Da Costa Kaufmann (Princeton), Faries (Indiana University) , Monbeig-Goguel  et Béguin (paris), Kloek (Amsterdam), Vlieghe (Anvers), Serrao (Coïmbra), Winner (Rome), Oberhuber (Vienne). » 

La brièveté du texte n’en a que plus de poids: « Les participants au colloque lié à l’exposition désapprouvent cette décision (celle du collège échevinal) qui leur semble fondée sur le refus de voir les réalités historiques telles qu’ elles sont.  Ils rejettent toutes  formes de politisation des manifestations artistiques. » 

 

« Réduire la question aux limites géographiques actuelles tient de l’escroquerie morale.  Si la position liégeoise est inadmissible, le fait de voir la Région flamande décréter que l’exposition est ambassadrice des Flandres fausse aussi le jeu parce qu’ on tente de faire croire que les artistes exposés aux beaux-Arts étaient des Flamands comme ns compatriotes d’aujourd’hui. »

 

1998

Olivier Mouton, Vers un protocole d’accord culturel Flandre-Communauté française, LB 30/10/1998

 

1998

Freddy De Pauw, La dynastie belge, DS 19/02/1998

 

de juffrouw aan het “Onthaal” bij het Museum van de Dynastie: “Je ne comprends pas le flamand ….”

 

1998

Olivier Mouton, Vers un protocole d’accord culturel Flandre-Communauté française, LB 30/10/1998

 

Foire du livre d’Anvers axée cette année sur le livre de la communauté ‘française’.

 

1998

Dirk Martens, Een gebouw in een stad is als een woord in een zin, DS 04/07/1998

 

Franstalige erkenning voor jan tanghe, de architect die Brugge redde. 

De prijs: “Grand Prix de l’architecture de la Belgique 1998”

 

1999

Olivier Mouton, Promouvoir la francophonie en Flandre: c’est le pari d’une asbl, LB 30/01/1999

 

Association pour la Promotion de la francophonie en Flandre, initiative subsidiée par la Communauté française.

Une revue: ‘Les Nouvelles de Flandre’.

Dans le premier n°, “le secrétaire général du Conseil international de la langue française, Hubert Joly, prône une politique mondiale de la langue française pour l’an 2000.  Pire: il “ose” assimiler les francophones de Flandre à une minorité …”

 

1999

O.M., Ces subsides que l’on ne peut voir, LB 30/04/1999

 

La Cour d’arbitrage rejette un recours du gouvernement flamand contre le budget de la Communauté française.

Cela concernait le point relatif aux 12,5 millions de BEF (310.000 euros) de subsides accordés aux associations francophones de la périphérie.

 

2000

Fourons: bilinguisme enfin!, in: Le Soir 08/09/2000: Un son et lumière bilingue aux Fourons

Lors des « Journées du Patrimoine » à Fouron-Saint-Pierre (château de la
commanderie des chevaliers de l’ordre teutonique).
Organisateurs: des francophones des Fourons.
Enfin la paix?  Eindelijk vrede?

 

2001

C. Ern., La Cinémathèque est sauvée, VA 09/06/2001

 

« Catherine Deneuve s’était émue elle-même et en personne de cette histoire bien belge, et donc forcément un rien absurde, que celle de la Cinémathèque Royale de Belgique: (…).

L’une des plus gigantesques au monde avec ses 100.000 copies et ses 40.000 films originaux.

Le Conseil des Ministres a décidé de réintégrer la dotation de la Cinémathèque royale de Belgique dans le budget général des dépenses de l’Etat.

« La Cinémathèque a la chance de se trouver à Bruxelles et pas en territoire flamand », explique Yvan Ylieff. Mais à l’avenir? « On ne peut évidemment se prononcer qu’ à court terme. On ne sait pas ce que la Belgique sera demain… »

 

Ceci signifie le retour sans conditions de la Cinémathèque sour le giron fédéral …

 

2001

BRUXELLES / Un achat de 200 millions, AL 01/03/2001

 

Kladaradatch, flamand ou français comme nom ?

Les Communauté française et flamande revendiquent toutes deux l’achat de l’ancien cinéma, situé en face de la bourse de Bruxelles.

 

2002

Paul Vaute, Un vent régional aux Archives, LB 25/01/2002

 

Une partie des sources de notre passé déménage vers la Flandre ou la Wallonie.

(ARG = Archives générales du Royaume)

 

2002

Le livre francophone est épuisé, VA 25/02/2002

 

En Communauté française (sic), le livre ne représente plus que 3 % du budget culturel. En Flandre, les bibliothèques disposent de trois fois plus de moyens. (…)

Pour que le livre soit réintroduit à l’école et qu’il y soit gratuit, il faudrait lui affecter un budget de 260 millions de F. A comparer aux 3 milliards qu’on a consacrés à l’achat d’ordinateurs!

 

2002

Monique Baus, La fureur des livres, LB 19/10/2002

 

« Le budget culture 2002 de la Communauté Wallonie-Bruxelles révèle en effet quelques évolutions intéressantes par rapport à l’année précédente (+ 114,1 millions de FB pour la RTBF, + 98,2 millions pour la musique, + 73,2 pour le théâtre et + 39 entre autres pour l’éducation permanente qui caracole nettement en tête depuis longtemps) mais aussi (…) 9,4 spectaculaires millions enlevés à la lecture publique, clairement parent pauvre de la culture, depuis quarante ans. (…) La différence avec la région flamande fait réfléchir.  Le budget de la lecture publique francophone (423 millions de FB en 2002, pour 432,4 en 2001) est en effet … cinq fois inférieur à celui qu’on accorde au nord du pays ! »

 

2003

Christophe Mercier, Richard, reprends-toi !, LB 11/04/2003

(architecte et spectateur enthousiaste)

Promettre puis faire le gros dos, voilà ue technique politique éprouvée.

Mais quelle mouche a piqué Richard Miller ? On ne peut soupçonner ce spécialiste de Cobra de manquer de sensibilité culturelle. (…) le « kunstFESTIVALdesarts » qu’il a menacé d’étrangler en ne tenant pas sa promesse d’augmenter les subsides. Cet événement pointu et bicommunautaire entend transcender les frontières culturelles et propose des spectacles internationaux, une véritable fenêtre sur le monde. (…) Le Ministre voit dans cete initiative « une opération flamande » (!). Peut-être parce que les politiciens néerlandophones sont plus généreux que lui ?

(…) Richard Miller ose déclarer que « les artistes francophones n’ont pas assez de retour du festival », quand le même événement investit plus d’argent que son subside dans des projets d’artistes francophones et dans la programmation internationale des salles de sa Communauté. Ce repli régionaliste, de mauvaise foi, est des plus suspects en cette période électorale. De quoi alimenter les craintes du milieu artistique, qui voit le milieu politique prendre des décisions à l’emporte-pièce, sans le moindre respect de la parole donnée.

 

2004

La Flandre au secours de Flagey…, LB 08/12/2004

 

LE MINISTRE FLAMAND DE LA CULTURE Bert Anciaux a an­noncé mardi qu’il va injecter 1,5 million d’euros en 2005 et 2006 dans l’asbl qui gère le Cen­tre culturel Flagey à Ixelles, pour le sauver de la faillite. Mais l’asbl devra se transfor­mer en institution flamande subsidiée et modifier la compo­sition de son conseil d’administration et de son assemblée gé­nérale, pour que ces organes soient composés de deux tiers de représentants flamands. M. Anciaux a précisé que la di­rection artistique de Flagey res­terait autonome et continue­rait à élaborer une programma­tion internationale. Il dit ne pas vouloir que Flagey devienne une entité flamande fermée et lance des ponts vers d’autres cultures, dont celle de la Com­munauté française.

 

… Fadila Laanan s’en émeut

 

LA MINISTRE DE LA CULTURE de la Communauté française Fa­di la Laanan dit s’étonner de l’an­nonce de M. Anciaux et an­nonce un réexamen du dossier en concertation avec le minis­tre-Président bruxellois Pic­qué. Mme Laanan parle de « véri­table OPA » tant au niveau de la composition des organes repré­sentatifs qu’au niveau du fonc­tionnement de l’asbl. Elle s’in­quiète par ailleurs de la défense des artistes et des productions issus de la Communauté fran­çaise au sein de Flagey et re­grette ce type d’attitude qui « détricote les efforts faits pour me­ner à bien des dossiers bicommu­nautaires sur une base volontai­re ». (Belga)

 

2007

Ixelles / Nouvelle bibliothèque flamande, Vlan 07/11/2007

 

10 000 livres en néerlandais, en espagnol, portugais et italien.

 

2007

Wouter Van Driessche, De belpopblues, Knack, p.20-23

 

(p.22) De Waalgrens

 

‘Vlaanderen en Wallonie, dat zijn echt andere landen’, zegt Christof Cocquyt, ex-manager , van Soulwax en tegenwoordig de man achter Gabriel Rios. ‘We brengen er zelfs an­dere singles uit. Gabriëls eerste plaat, Ghostboy, deed pas iets in Wallonië toen het in Frankrijk begon te lukken. En ook veelzeggend: in de Waalse charts werd vaak de Franse platenfirma vermeld. Niet ons moederhuis in Vlaanderen.1 ‘We hebben inderdaad de indruk dat je, om van Brussel tot in Luik te geraken, nog al-tijd langs Parijs moet passeren’, beamen ze bij An Pierlé & White Velvet, de enige Belgische groep die aan beide kanten van de taalgrens ongeveer evenveel platen verkoopt. ‘Zelfs voor de Waalse groepen zélf lijkt dat nog altijd te gelden. Girls In Hawaii en Ghinzu begonnen ook pas (p.23) big time te marcheren toen ze van de Franse pers de zegen gekregen hadden.’

 

(…) C’est arrivé près de chez nous

 

Plus: hoe absurd is het niet dat Het Muziekcentrum en Court Circuit, de officiële steunpunten voor muziek in respectievelijk Vlaanderen en Wallonie, niet eens naar elkaar linken op hun websites?

En dat Vlaamse en Waalse groepen overheidssteun kunnen vragen om in Zuid-Afrika en China te gaan optreden, terwijl de beide gemeenschappen nog altijd geen cultureel akkoord hebben met elkaar?

 

2008

Exposition « Curieuse Wallonie » aidée par… la Flandre!, LB 13/02/08

 

L’HISTOIRE EST TRÈS BELLE

 

Jeudi s’ouvre, au palais des Beaux-Arts, la superbe exposi­tion montée par Laurent Busine sur « Trésors anciens & nouveaux de Wallonie, ce curieux pays cu­rieux » (lire notre « Grand-Angle » de jeudi dernier). C’est le pen­dant de l’expo sur les trésors des musées flamands (« De Bosch à Ensor ») présentée il y a trois ans. L’expo permettra au public de découvrir la richesse des musées wallons, mêlée à des œuvres d’art contemporaines. Mais monter une telle expo coûte cher et Paul Dujardin, le directeur du Palais, avait de­mandé à la Communauté fran­çaise un important financement Mais on connaît l’état des finan­ces francophones. Après des ef­forts, les francophones ont ras­semblé 150 000 euros (50 000 de chez la ministre Lanaan, 50 000 à la présidence de Marie Arena et 50 000 à la Région wal­lonne chez Rudy Demotte). On parle aujourd’hui de remonter un peu ces montants. Mais, mal­gré ça, ce n’était pas suffisant et, fin 2007, Bert Anciaux, ministre flamand de la Culture, ayant en­core une ligne de crédits en faveur de Bozar, a décidé d’oc­troyer lui aussi 150 000 euros pour cette expo sur les trésors wallons ! Une initiative étonnante dans le contexte crispé actuel, mais une initiative sympathique. Bert Anciaux y voit la preuve que lorsque les Commu­nautés se mettent ensemble, el­les peuvent faire beaucoup. Du côté francophone, on rappelle que la Communauté avait aidé « Bruges 2002, capitale de la cul­ture ». Reste que ce cas est exemplaire et montre les dangers  d’une cogestion de la culture par les deux communautés : l’une est beaucoup plus riche que l’autre et celle qui paie sera en définitive celle qui décidera (sic). (G.Dt)

 

 

2 Documenten / Documents

Mesen (Messines) - Une fanfare refuse de jouer le "Vlaamse Leeuw"

(DH, 13/11/2012) NB Dans l’article, on cite uniquement « Messines » alors que le nom originel en néerlandais est « Mesen ». Une façon de maintenir les habitants du sud du pays dans l’ignorance de l’Autre…

Le cinéma francophone belge, un gouffre à millions

(UBU, 30/05/2013)

Les quotas de diffusion en radio: des avantages très importants dans le nord du pays, pas dans le sud, franchouillard

(DH, 22/06/2019)

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